Le Lion de Macédoine : donnez votre avis !

Dark Schneider,
Tu aurais pu en profiter pour oeuvrer à la Quête de l'Ordre des Chevaliers de la Gabala !!! :lol!:

Dark schneider a écrit:

Quoiqu'il en soit, cette relecture ne m'a pas du tout déçu, bien au contraire elle me conforte dans mon opinion : c'est un excellent Gemmell et tout simplement une de mes meilleures lectures en fantasy.

Je plussoie !

Dark schneider a écrit:
Gilgamesh, Ekodas, Paristur et Sarondal (héros mythiques)

Bon, Gilgamesh tout le monde connais... mais les 3 autres sont bien mystérieux. A noter qu'"Ekodas" est le nom d'un des trente de Dros Delnoch.

Pure invention de Gemmell ? Clin d'oeil à d'autres de ses oeuvres ? Le mystère est entier.

Par contre, Kadmilos = Hermès chez les grecs, nom sous lequel il était célébré à...Samothrace !

D'ailleurs un peu de lecture : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sanctuaire_des_Grands_Dieux_de_Samothrace


Mais le Kadmilos du bouquin n'a strictement aucun rapport avec le dieu Hermès. Pour le coup, Gemmell a modifié ce dieu pour en faire le Dieu Noir du chaos, opposant de la Source.
Sauf qu'à Samothrace Kadmilos est considéré comme un démon aux rites phalliques...mais donc identifié par les grecs comme étant Hermès. Pas simple tout ça.

Comme la plupart des membres j'ai aussi voter «très bon» sur Le Lion de Macédoine. J'ai lu l'intégral il y a quelques mois et je crois que je vais le relire dans quelques mois encore tellement j'ai aimé!

Ce que j'ai le plus apprécié c'est vraiment la richesse des personnages et la crédibilité de leurs conversations, évolution etc. L'atmosphère générale et les environnements sont aussi très bien représentés et pour ma part je me suis vraiment laissé emporté dans l'histoire.
Seul bémol, je trouves que le passage au fantastique se fait de manière un peu trop abrupte dans la partie du Prince Noir. On finit par s'habituer plus on continu et ça finit par être tout aussi bon mais je considère quand même la première partie supérieur au Prince Noir (qui semble parfois avoir trop de nouveaux éléments trop rapidement).
Voilà! Reste que c'est du Gemmell à son meilleur selon moi! Excellent dans l'ensemble, unique!

Tarentio a écrit:

Je me demanderai toujours pourquoi ce n'est pas Bragelonne qui l'a édité à sa première parution francophone, mais Mnémos. De même pour Renégats. Alors que c'est Bragelonne qui a édité tout le reste. Pas que ça ait la moindre importance, mais j'aime bien connaître les petites arcanes éditoriales des grosses boites.

Ce qu'on dit rarement, c'est que beaucoup de maisons d'édition achète des droits juste pour les autres ne les aient pas : Folio SF / Mnémos avait du acheter les droits avant que Bragelonne fasse un carton avec Légende et ils se sont dit que l'occasion fait le larron

Il paraît que cette pratique existe, en effet. Mais là je me demande si ce n'est pas tout simplement Stéphane Marsan qui avait acheté les droits du Lion de Macédoine quand il était encore chez Mnémos ?
Je dis ça parce que je crois me souvenir que le Lion était sorti avant Légende (mais je peux me tromper).

Oncle Kiin a écrit:Il paraît que cette pratique existe, en effet. Mais là je me demande si ce n'est pas tout simplement Stéphane Marsan qui avait acheté les droits du Lion de Macédoine quand il était encore chez Mnémos ?
Je dis ça parce que je crois me souvenir que le Lion était sorti avant Légende (mais je peux me tromper).

Le Lion de Macédoine est sorti en février 2000 chez Mnémos et Légende est sorti en novembre 2000 chez Bragelonne.

Fini!

Euh je poste mon avis ici, vu que le sujet sur l'intégrale est verrouillé. Moi je veux parler du roman dans son intégralité et pas juste le premier tome "Le lion de Macédoine".

J'ai emprunté les bouquins chez FolioSF et je sais déjà quel sera mon prochain achat:

Spoiler:

Bon vous en avez déjà parlé dans d'autres sujets mais c'est clair que le découpage chez Gallimard en 4 tomes est assez bordélique.

J'aimerai signaler que la couverture de cet intégrale devant laquelle on bave tous est dessinée par ALAIN BRION. Pour les connaisseurs de BD, c'est un dessinateur qui se fait discret dans le petit monde du 9ème art mais qui est le dessinateur de l'excellent "L'épopée de Gilgamesh" (injustement abandonnée par l'éditeur malgré les bonnes critiques de la presse et des lecteurs. Mais c'est normal, c'est Soleil Prod l'éditeur...) et de "Excalibur - Chroniques" qui est à mon goût la meilleure série produite en BD sur les légendes arthurienne (et ce n'est pas une mince affaire vu le nombre de séries sorties sur Arthur).

Cela dit, passons au Lion de Macédoine. J'ai adoré. Surtout les 2 premiers bouquins (le 1er tome quoi).
J'essaie de replacer l’œuvre dans son contexte chronologique vu qu'elle est sortie en 1990 et 1991. On peut donc dire qu'elle fait partie des premières œuvres de Gemmell. Je crois qu'il y a un avant et un après Le Lion de Macédoine, un tournant dans la bibliographie de l'auteur.

La façon dont il traite l'enfance de Parménion sera reprise dans le 1er tome de Rigante avec Connavar. Connavar, Parménion ont le même vécu et les mêmes souffrances, même difficultés.

Spoiler:

La bataille des Thermopyles me fait penser à la bataille de la passe Skern menée par Druss.

Il y a en résumé énormément d'éléments qu'on retrouvera dans les futurs livres de l'auteur.
Franchement, trop de choses à dire sur ce bouquin.

7 ans avant que Frank Miller sorte son fameux "300", David Gemmell faisait déjà revivre la légende de ces fameux hoplites.

Spoiler:

Je n'ai pas trouvé la partie consacrée au monde de l'Enchantement si gênante. C'est assez déroutant c'est vrai mais ça vient peut être du découpage de Gallimard encore une fois qui ne semble pas le même chez Mnémos. Après on repasse à la période Alexandre adulte dans le tome 4.

En fait j'ai surtout constaté une baisse de régime dans la deuxième partie. Après le sauvetage d'Alexandre dans le monde de l'Enchantement, sa partie consacrée à l'âge adulte m'a semblé vite expédiée.

Spoiler:

Comme toujours, et c'est un défaut auquel nous sommes habitués chez Gemmell, les fins sont précipitées alors que jusqu'ici il avait bien pris son temps. L'épilogue tient en quelques lignes.

Contrairement à d'autres avis que j'ai lu, j'ai apprécié ce happy end. Pourquoi faire une fin triste, vous êtes sado-maso ou quoi ?

Au sujet de la petite polémique sur la vraisemblance des batailles, je n'ai pas fait polytechnique, et pour moi elles sont suffisamment réalistes pour que j'arrive à m'y immerger. En plus c'est plutôt son truc à Gemmell, les combats et les batailles, non ?

Bon je mets un peu mes arguments en vrac mais j'ai aussi aimé l'introduction de tous ces personnages historiques. C'est suffisamment balèze d'arriver à mélanger vérité historiques et fantasy, alors chapeau M. Gemmell pour ce tour de force. Arriver à faire côtoyer Xénophon, Epaminondas, Pélopidas, Parménion, Aristote... Chapeau !

Par contre j'aurai bien aimé une interaction entre Xénophon et Aristote. Ce dernier a été pendant quelques temps l'élève de Platon. Et si ma culture et juste Platon et Xénophon ont tout les deux été les disciples de Socrate. Mais bon, je chipote, je chipote, j'en demande trop.

Un roman incontournable pour tout amoureux de Gemmell et de fantasy.

Ah oui, quels souvenirs, ce cycle !
Merci Sieben, ça me donnerait presque envie de le relire...

Ah ben merci pour vos réactions, ça fait toujours plaisir. 

Je n'achète que les livres que je compte relire à l'avenir donc il vaut mieux que je me dépêche sur l'intégrale avec la couv' de Brion avant qu'il ne soit en rupture de stock (ça fera comme l'intégrale des nouvelles de Dick... je viens de les voir à 300e chacun sur le net...   )

Ne reste plus qu'à lire "Troie" puisque beaucoup le compare au Lion de Macédoine.

Sinon, un autre tout petit défaut que j'ai oublié de mentionner. Aristote confie une pierre à Parménion en lui annonçant qu'il s'agit d'une "pierre Sipstrassi". Génial mais je découvre pour la première fois ces fameuses pierres (pas présente dans Drenaï, ni Dark Moon, ni Renégats, ni Rigante) et D. Gemmell ne donne aucune explication sur celles-ci.

"Tiens mon gars, prends cette pierre de Sipstrassi, elle te protègera."
Ah ouais super, et c'est quoi une Pierre de Sipstrassi ?

Dans quelle autre cycle les retrouve t-on ?

Tu les retrouves dans le cycle "Jon Shannow" où elles y ont beaucoup plus d'importance. C'est un des nombreux éléments du multivers Gemmellien.

Je ne suis pas d'accord avec son second argument !  

Derfel a écrit:Je ne suis pas d'accord avec son second argument !  

Tu peux développer svp

Parce qu'il est un sang mêlé, parce qu'un sang macédonien maternel coule dans ses veines, le jeune Parménion vit une enfance douloureuse dans la persécution et la raillerie de ses pairs.
De cette enfance tourmentée jaillira une flamme de haine et de revanche dont les flots n'auront de cesse d'alimenter le cœur d'un héros prompt à se forger un destin hors du commun.

Dans le Lion de Macédoine, premier volume du diptyque sur Parménion, David Gemmell nous propulse littéralement au cœur d'un Grèce antique plus vrai que nature. 
D'ailleurs peut-on parler véritablement de Grèce ? 
Bien que les Grecs se reconnaissent partagés la même culture, ils vivent sous l'autorité de cité-etats "les polis" qui se vouent une haine fratricide et se livrent une guerre perpétuelle.


Parménion est un personnage historique réel, et bien que l'on ne sache finalement que peu de chose sur lui, il fut l'un des principaux généraux de Philippe II de Macédoine, puis de son fils d'Alexandre le grand qui le fera assassiner après qu'il soit tombé en disgrâce.
Parménion montrait publiquement son hostilité à la poursuite de l'expédition en Asie d'Alexandre le grand, ce fut très certainement sa perte...

Pour en revenir au roman, David Gemmell a su associer à un contexte historique bien documenté, une fiction crédible en partie possible par la méconnaissance des origines historiques du héros. 
Bien que le surnaturel apparaisse en deuxième partie du roman, la transition se fait le plus naturellement du monde pour nous offrir un récit riche en rebondissements, combats, stratégies militaire, tout en n'occultant pas de nous faire partager le quotidien, les modes de vie et modes de pensée d'un Grec contemporain de cette époque.
À ce titre il est remarquable de constater que David Gemmell réussit le tour de force de mêler une nouvelle fois dans un de ses romans, le mythologique et l'historique, pour nous offrir une oeuvre qui tient autant du roman historique, de l'uchronie et de la fantaisie, et ce sans que le mélange des genres ne pose problème.

Le lion de Macédoine s'inscrit dans un grand cycle composé des pierres de pouvoirs et de Jon Shannow, les Sipstrassis.
À ce titre le postulat est simple, le monde est en proie à une lutte perpétuelle entre le bien et le mal, ici personnifié par l'esprit du chaos, Parménion" la mort des nations" accomplira ce que l'histoire a bien voulu nous transmettre mais également ce que David Gemmell à imaginé pour nous.

Au travers d'un récit riche en densité, vous partagerez la vie de cet enfant devenant le plus grand guerrier et stratège de son époque, un homme qui aura côtoyé Aristote, chevauché aux côtés de Philippe II de Macédoine, combattu au cotés d'Alexandre le grand, ...et sauvé le monde.
Le Lion de Macédoine aurait peut-être gagné en empruntant un peu plus à la mythologie antique qu'à la mythologie Gemmellienne des pierres de sang, il n'en demeure pas moins que c'est une régale de maîtrise et d'efficacité et pour le coup cela nous sort des sentiers battus .

Sans aucun doute, Le Lion de Macédoine ne vous lâchera plus après l'avoir commencé, et bien des années après l'avoir terminé il représentera pour vous l'une de vos plus mémorables lectures ... on prend les paris !!!


http://avalonfantasyforum.bbfr.net/t453-votre-critique-de-le-lion-de-macedoine-de-david-gemmell

Une relecture de la légende d'Alexandre mêlée de fantastique et de fantasy...un vrai moment de bonheur, du très bon Gemmell, comme celui que l'on retrouve dans Troie.A lire ou à découvrir !

psysco a écrit:Une relecture de la légende d'Alexandre mêlée de fantastique et de fantasy...un vrai moment de bonheur, du très bon Gemmell, comme celui que l'on retrouve dans Troie.A lire ou à découvrir !

C'est vrai, un fort agréable moment à passer !