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Christophe Lambert : les différents romans
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Christophe Lambert : les différents romans
Résumé :
Enlisés en pleine guerre du Pacifique, les états-Unis ont besoin de renforts très spéciaux pour combattre les Japonais. Ils font appel aux êtres les plus aguerris aux milieux hostiles, un peuple en totale harmonie avec la nature et aux sens plus développés que ceux des humains : les Elfes, dont la dernière réserve se situe au Sylvaniel, en territoire américain.Après de délicates négociations, les habitants du Sylvaniel acceptent d'envoyer en Asie cinq des leurs pour former les alliés aux techniques de guérilla. Leur seule exigence : emmener avec eux un distingué gentleman spécialiste de l'elfique, un professeur nommé Tolkien. Au coeur d'une jungle hostile, le cauchemar commence pour les humains et les Elfes...
J’ai lu ce livre avec beaucoup de plaisir. :)
Christophe nous fait partager son enthousiasme pour son sujet au fur et à mesure.
Il arrive à construire une histoire et à offrir une fin inattendue à des éléments très connus
Quelques petits détails m'ont un peu dérangé, genre la présentation ninjas des elfes et le parallèle Elfes / Peaux Rouges qui est ou trop accentué ou pas assez creusés, c’est selon les goûts de chacun.
Le Commando des Elfes est parti du pitch d’un Platoon elfique.
On remplace les Amérindiens par les Elfes pour une 1ère partie très Windtalkers.
On envoie Tolkien dans la jungle birmane pour une 2ème partie très Pont de la Rivière Kwaï.
Christophe Lambert modernise le roman de guerre (mais le simplifie aussi, car il a pris le parti de roman et c’est très bien ainsi) pour lui rendre un fort sympathique hommage.
Les codes du genre sont respectés des officiers anglo-saxons jusqu’aux auxiliaires indigènes.
On suit un beau cahier des charges qui puise avec plaisir dans les références cinéphiles.
Les réminiscences tolkieniennes, très documentées, sont un super kiff : ça dégaine de partout !
Au-delà de la mise en abîme, Le Hobbit, Le SdA et Le Simarilion sont mis à contribution : on retrouve au fil des pages Fondcombe et la Moria, Gollum et Arachne, les peaux-vertes et le Balrog…
Mine de rien on apprend beaucoup de choses sur le légendaire auteur de fantasy…
Mais il est vrai que l’histoire tourne abruptement dans le fantastique dans la dernière partie.
Quand Tolkien marche dans le pas de Gandalf pour sauver ses compagnons, c’est le pied !
Quand le demi-elfe marche dans les pas des personnages de Terence Malik, c’est le pied !
Et moi je me marre car dans le livre J.R.R Tolkien crache sur les critiques/exégètes qui détruisent la magie de la fantasy… alors que certains l’utilise pour enfoncer le reste de fantasy !
J’ai lu ce livre avec beaucoup de plaisir. :)
Christophe nous fait partager son enthousiasme pour son sujet au fur et à mesure.
Il arrive à construire une histoire et à offrir une fin inattendue à des éléments très connus
Quelques petits détails m'ont un peu dérangé, genre la présentation ninjas des elfes et le parallèle Elfes / Peaux Rouges qui est ou trop accentué ou pas assez creusés, c’est selon les goûts de chacun.
Le Commando des Elfes est parti du pitch d’un Platoon elfique.
On remplace les Amérindiens par les Elfes pour une 1ère partie très Windtalkers.
On envoie Tolkien dans la jungle birmane pour une 2ème partie très Pont de la Rivière Kwaï.
Christophe Lambert modernise le roman de guerre (mais le simplifie aussi, car il a pris le parti de roman et c’est très bien ainsi) pour lui rendre un fort sympathique hommage.
Les codes du genre sont respectés des officiers anglo-saxons jusqu’aux auxiliaires indigènes.
On suit un beau cahier des charges qui puise avec plaisir dans les références cinéphiles.
Les réminiscences tolkieniennes, très documentées, sont un super kiff : ça dégaine de partout !
Au-delà de la mise en abîme, Le Hobbit, Le SdA et Le Simarilion sont mis à contribution : on retrouve au fil des pages Fondcombe et la Moria, Gollum et Arachne, les peaux-vertes et le Balrog…
Mine de rien on apprend beaucoup de choses sur le légendaire auteur de fantasy…
Mais il est vrai que l’histoire tourne abruptement dans le fantastique dans la dernière partie.
Quand Tolkien marche dans le pas de Gandalf pour sauver ses compagnons, c’est le pied !
Quand le demi-elfe marche dans les pas des personnages de Terence Malik, c’est le pied !
Et moi je me marre car dans le livre J.R.R Tolkien crache sur les critiques/exégètes qui détruisent la magie de la fantasy… alors que certains l’utilise pour enfoncer le reste de fantasy !
Evidemment tous les rageux dont je tairai les noms était en embuscade pour se moquer :
désolé de vous imposez cela, mais c’était tellement fumé qu’il faut que je vide monde sac.
désolé de vous imposez cela, mais c’était tellement fumé qu’il faut que je vide monde sac.
- Spoiler:
- « Les elfes rassemblent à tous les clichés du genre »
Dans la mesure où on s’approche de Tolkien pour rendre hommage à Tolkien, c’est logique.
C’est vrai que Tolkien a dépeint des elfes tellement clichés par rapport aux œuvres postérieures.
« Il est totalement incohérent que ce peuple majestueux aient été vaincus par les humains. »
C’est vrai qu’il serait moins incohérent que les Amish aient dominé le monde…
« Des elfes qui font de la magie, quelle trahison de Tolkien ! »
C’est sûr que Galadriel, Glorfindel, Elrond et une tripotée de personnages du Silmarilion trahissent l’esprit vraiment tolkienien
« Une mauvaise fanfiction qui n’aurait pas du être éditée »
Faudra un jour qu’il lise une fanfiction celui-là, histoire de rééchelonner sa grille d’évaluation.
« Un remake ennuyant de Windtalkers »
Christophe Lambert a aimé le film qui a constitué une source d’inspiration (postface du livre).
Un auteur qui assume ses inspirations et ses influences, il faut vraiment lui cracher dessus.
« La fin est un WTF qui plagie The Descent. »
Le livre est une mise en abîme du SdA, donc quoi de plus naturel que la partie souterraine lorgne du côté de The Descent de Neill Marshall qui ne se cache pas de s’être inspiré de Tolkien.
« Les longs extraits de lettres censément écrites par Tolkien montrent encore que Christophe Lambert ne fera pas fortune en se faisant faussaire. »
Oh le mauvais esprit : c’est petit, c’est mesquin, c’est méchant !
« Mais avec quelle lourdeur les références à Beowulf ou au Seigneur des Anneaux sont-elles intégrées dans le texte ! Que ces dialogues sonnent faux ! Celui qui paraphrase l'essai Les Monstres et les Critiques est incroyablement mauvais, l'interlocuteur de Tolkien faisant figure de véritable homme de paille »
Pour moi c’est surtout cette logorrhée verbale qui sonne faux. Les goûts et les couleurs…
« Le Demi-Elfe se révèle un personnage au défaut méprisable, et largement caricaturé. »
C’est sûr qu’IRL les alcooliques pathologiques sont ni caricaturaux ni méprisables…
Et j’ai gardé le meilleur pour la fin :
« J'ai lu cent pages et je l'ai revendu ! C'est bien écrit mais aucunement prenant ! Pas d'aventure palpitante, d'intrigue qui nous tienne en haleine. J'ai été très déçu ! »
C’est aussi ballot que de regarder Fort Alamo et de zapper avant la bataille faut de palpitations.
Voici un lecteur très courageux qui s’arrête à la page 100 alors que le livre en fait 260. Mdr !
Dernière édition par Albéric le Sam 5 Oct - 19:12, édité 2 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Christophe Lambert : les différents romans
Résumé :
1957. Dans le Greenwich Village branché de la « beat generation », Thomas Hanlon, écrivain et poète alcoolique, rencontre la belle Sofia Stamatis, héritière d'une riche famille de la diaspora grecque. La jeune femme l'entraîne à Las Vegas pour l'inauguration de "l'Olympic Winner", casino dirigé par son père, chef incontesté du clan Stamatis, personnage fascinant qui intrigue autant la Mafia que le FBI. Thomas comprend très vite que les Stamatis sont en guerre avec le casino concurrent tenu par une ancienne famille égyptienne. Une guerre qui se poursuit depuis des millénaires...
Je me suis fait basher par la patronne de ten.nikable quand j'avais écrit à la vue de la couv :
"cool, les dieux et déesses de l'Antiquité transposés dans le Las Vegas du Rat Pack !"
"oh non, tu m'a gâché le plaisir de la découverte, je voulais découvrir cela en cours de lecture"
"cool, les dieux et déesses de l'Antiquité transposés dans le Las Vegas du Rat Pack !"
"oh non, tu m'a gâché le plaisir de la découverte, je voulais découvrir cela en cours de lecture"
Après le road-movie de Neil Gaiman, Christophe Lambert nous offre un Dallas sauce roman noir.
Mais là où les divinités de Neil Gaiman sont fauchées et habitent des taudis, celles de Christophe Lambert sont pleines aux as et sont plutôt néons et strass.
Elle est très sympathique cette histoire d'un littéraire paumé qui se retrouve coincé entre la mafia, le FBI, le clan Stamatis et clan Nasrallah : comme on pouvait s'y attendre c'est plein de petits détails amusants :
Les flashbacks sont pas mal du tout, et me rappelle les grandes heures de la saga Highlander :
Le style aucune phrase de plus de 6-7 mots appauvrit la prose plus qu'elle ne l'enrichit à mon avis.
Mais le pitch reste fantastique et il y a quelques phrases chocs :
De plus on a droit à un double final très bien ficelé : bref on a pour son argent !
Ce roman assez court souffre de la comparaison avec l'American Gods de Neil Gaiman. Mais il faut dire que l'auteur anglais avait eu près de 700 pages pour développer son univers contre 350 pour Vegas Mytho. La virée de Christophe Lambert dans le Las Vegas des fiveties est particulièrement réjouissante mais l'intrigue n'est pas spécialement riche en mystères, suspens et rebondissements malgré la belle qualité du récit.
Alors je suggère de poursuivre l'exemple de James Ellroy en continuant les aventures du clan Stamatis dans les sixties et les seventies.
Cela serait tellement sympa de voir Zeus & cie se débrouiller dans le Hong-Kong de 1968 !
On pourrait retrouver une ambiance entre On ne vit que deux fois et l'Homme au Pistolet d'Or avec Zeus et les siens devant lutter contre une divinité chinoise millénaire prisonnier du corps du PDG gâteaux d'une multinationale de l'import-export ayant comme gardes du corps les divinités du vent, de la pluie et de la foudre.
Évidemment toute référence aux Aventures de Jack Burton dans les Griffes du Mandarin n'est pas fortuite du tout.
A quand un autre tome de Hanlon contant les exploits du divin Zeus et de sa divine famille ?
Et je continue à voir en l'infâme JR une incarnation de Zeus, et en l'alcoolique Sue Ellen un incarnation de l'épouse bafouée qu'est Héra ! (cf. mon message sur les Seigneurs de l'Olympe)
Mais là où les divinités de Neil Gaiman sont fauchées et habitent des taudis, celles de Christophe Lambert sont pleines aux as et sont plutôt néons et strass.
Elle est très sympathique cette histoire d'un littéraire paumé qui se retrouve coincé entre la mafia, le FBI, le clan Stamatis et clan Nasrallah : comme on pouvait s'y attendre c'est plein de petits détails amusants :
- Spoiler:
- Héphaistos comparé au Q de la saga James Bond
Hadès qui dirige une entreprise de pompe funèbre
Démeter propriétaire d'une grande firme agro-alimentaire dans le Middle-West
Poséidon surnommé Nemo qui essaie de financer la construction d'un marineland à San Diego
Toutefois j'aurais aimé que l'auteur brode un peu plus sur la sous-intrigue du film les Canons de Navarone, car on sent que l'auteur est un gros cinéphage et un gros cinéphile !
Les flashbacks sont pas mal du tout, et me rappelle les grandes heures de la saga Highlander :
- Spoiler:
- - la chute de Rome
- la bataille de Lépante
- la campagne d'Égypte
- le naufrage du Titanic
- Athéna résistante française face à Thor officier SS
Le style aucune phrase de plus de 6-7 mots appauvrit la prose plus qu'elle ne l'enrichit à mon avis.
Mais le pitch reste fantastique et il y a quelques phrases chocs :
- Spoiler:
- - "Odin ? Il se planque quelque part en Amérique du Sud depuis que les Juifs lui ont lancé des paquets de Golem aux fesses"
- "Waterloo ? Arès a combattu jusqu'au bout pour de l'Empereur. Il n'aime pas en parler, pourtant il en a vues d'autres"
- Zeus : "J'en ai vu des siècles de merde, mais des comme ça jamais !"
De plus on a droit à un double final très bien ficelé : bref on a pour son argent !
Ce roman assez court souffre de la comparaison avec l'American Gods de Neil Gaiman. Mais il faut dire que l'auteur anglais avait eu près de 700 pages pour développer son univers contre 350 pour Vegas Mytho. La virée de Christophe Lambert dans le Las Vegas des fiveties est particulièrement réjouissante mais l'intrigue n'est pas spécialement riche en mystères, suspens et rebondissements malgré la belle qualité du récit.
Alors je suggère de poursuivre l'exemple de James Ellroy en continuant les aventures du clan Stamatis dans les sixties et les seventies.
Cela serait tellement sympa de voir Zeus & cie se débrouiller dans le Hong-Kong de 1968 !
On pourrait retrouver une ambiance entre On ne vit que deux fois et l'Homme au Pistolet d'Or avec Zeus et les siens devant lutter contre une divinité chinoise millénaire prisonnier du corps du PDG gâteaux d'une multinationale de l'import-export ayant comme gardes du corps les divinités du vent, de la pluie et de la foudre.
Évidemment toute référence aux Aventures de Jack Burton dans les Griffes du Mandarin n'est pas fortuite du tout.
A quand un autre tome de Hanlon contant les exploits du divin Zeus et de sa divine famille ?
Et je continue à voir en l'infâme JR une incarnation de Zeus, et en l'alcoolique Sue Ellen un incarnation de l'épouse bafouée qu'est Héra ! (cf. mon message sur les Seigneurs de l'Olympe)
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Christophe Lambert : les différents romans
Spéciale dédicace à notre expert en romans guerriers :
La Brèche ? un mélange entre Le Jour le plus long et Il faut sauver le soldat Ryan avec un peu de
Zoulou Kingdom ? Un mélange entre Zulu (une référence de film de guerre, un paragon de la vieille histoire "peu contre une multitude") et La Guerre des mondes.
Le Commando des immortels ? Un mélange entre Windtalkers et Le Pont de la rivière Kwaï
Vegas Mytho ? Tout une partie du livre est construite sur une mise en abîme autour du film Les Canons de Navarone...
Voilà un écrivain cinéphile qui a tout compris.
Je crois même qu'il maîtrise bien le shaky stylo.
La Brèche ? un mélange entre Le Jour le plus long et Il faut sauver le soldat Ryan avec un peu de
- Spoiler:
- Truman Show et Terminator, et encore tout plein de trucs
Zoulou Kingdom ? Un mélange entre Zulu (une référence de film de guerre, un paragon de la vieille histoire "peu contre une multitude") et La Guerre des mondes.
Le Commando des immortels ? Un mélange entre Windtalkers et Le Pont de la rivière Kwaï
Vegas Mytho ? Tout une partie du livre est construite sur une mise en abîme autour du film Les Canons de Navarone...
Voilà un écrivain cinéphile qui a tout compris.
Je crois même qu'il maîtrise bien le shaky stylo.
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
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