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Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
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Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
Maintenant que l'immersion dans le monde de Alera Imperia est faite suite à la lecture du premier tome, la lecture de Les Furies de l'Academ se fait aisément. Quelque de nouveaux personnages, mais ils sont introduits progressivement.
Alors que l'action se déroulait à l'extrême nord-est du royaume d'Alera dans le premier livre, elle se déplace en grande partie dans la capitale. Ayant imposé un rythme très rapide à son premier livre, on pouvait se demander comment Jim Butcher allait pouvoir poursuivre son intrigue sans montrer des signes d'essoufflement.
Tavi est maintenant à l'Académie, mais il ne contrôle toujours pas aucune Furie, la plupart des autres étudiants le considèrent donc comme un infirme. Ces passages possèdent un parfum de Harry Potter de J.K. Rowling, on ne peut s'empêcher de faire un lien.
Parallèlement à cette histoire, nous suivons les cheminements de son oncle Bernard, comte de Calderon et sa compagne la Curseur Amara qui se dirigent vers le Mont Garados pour parer une menace puis de sa tante Isana, l'Exploitante qui veut rencontrer le Haut Duc d'Alera pour quérir de l'aide pour son frère Bernard. Donc, tout ce joli monde va suivre des chemins différents.
Un nouvel ennemi se pointe, les Vordes. Sans connaître leur importance réelle, nous avions entrevu ces créatures dans la forêt de cire du Tome 1. La Reine a maintenant quitté cet endroit diabolique, elle a pondue et c'est finalement à 3 reines vordes qui vont parcourir 3 chemins différents mais visant un but unique : déstabiliser le Royaume d'Alera; provoquer des guerres entre les duchés puis finalement attaquer une fois que tous seront affaiblis.
Les Marats sont toujours présent dans l'intrigue par l'intermédiaire du chef Doroga et de sa fille Kitaï, sans oublier ''Marcheur''. Une nouvelle race se pointe le nez par le biais de l'Ambassadeur Varg, représentant des féroces Canims, prédateurs humanoïdes à apparence de loup et dotés d'une force physique très supérieure aux Aléréens. Bien sûr, les araignées de cire représentent la menace qui est la plus omniprésente.
Tout ça se déroule dans l'univers que Butcher a créé. Il a eu le flair d'utiliser beaucoup de noms qui ont des sonorités fort familières : la région d'Aquitaine, celle de Rhodes, la voie Appienne, le Tibre et... - bonjour George R.R. Martin - le mur qui épouse tout le nord, de la Mare Nostrum (à l'ouest) à la Mer de Glace (à l'est) et qui protège Alera des hommes des glaces (l'hiver vient !).
Donc, donc, donc... quand la bastonnade débute, c'est à deux endroits différents que ça s'étripe et se tape dessus. D'un chapitre à l'autre, l'action change continuellement d'environnement et l'auteur saute continuellement d'un affrontement à l'autre : Bernard et Amara contre les vordes et les ''volés'' humains, Tavi contre les vordes et les ''volés'' canims. Comme si ce n'était pas assez, s'ajoute Isana tentant d'échapper aux meurtriers voulant mettre fin à ses jours.
Le rythme est endiablé, l'action est continue, il y a de l'humour; de l'amour; du sang et des viscères et des ''volés'' aux allures de zombies. C'est un feu roulant qui nous garde continuellement en haleine.
S'il existe des feel-good movie, alors Les Furies de l'Academ est son équivalent papier.
Ce livre a tout de même éveillé un souvenir chez moi, et c'est à la lecture des premières pages de sa suite, La Furie du Curseur, que j'ai fait le rapprochement. Tavi me rappelle drôlement le héros de David Gemmell, Parménion dans Le Lion de Macédoine. Et ça, c'est très positif !
Ma NOTE : 8,5/10
Ma NOTE : 8,5/10
Dernière édition par Derfel le Lun 16 Sep - 19:55, édité 2 fois
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
Voici une carte qui donne un aperçu du positionnement des races de l'univers créé par Jim Butcher :
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
Pour comparer, la carte de Mongo (Flash Gordon) :
Et celle d'Eternia (Musclor / He-man) :
Et celle d'Eternia (Musclor / He-man) :
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
Faut croire que c'est une représentation assez commune.
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
Je crois surtout que cela fait partie de la culture populaire américaine, mais après je ne sais pas si Jim Butcher veut lui rendre hommage, veut rendre son cycle plus accessible auprès du public populaire ou si tout simplement il ne peut pas sortir de ces/ses représentations.Derfel a écrit:Faut croire que c'est une représentation assez commune.
Ce n'est pas une critique, il y a bien d'autres choses à critiquer dans son cycle.
Dernière édition par Albéric le Lun 16 Sep - 19:57, édité 1 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
Butcher n'a même pas eu recours à une carte avant le quatrième tome, et encore, elle a été illustrée par une tierce personne.
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
Et c'est bien dommage.Derfel a écrit:Butcher n'a même pas eu recours à une carte avant le quatrième tome, et encore, elle a été illustrée par une tierce personne.
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
Oui, mais au moins tu peux utiliser celle que j'ai incluse dans le sujet, petit veinard (mais Bragelonne aurait dû l'inclure dans le bouquin, pour aider à la lecture).
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
Effectivement, Bragelonne aurait pu faire un effort...
(comme mettre celle de Loup blanc dans tout Drenaï)
(comme mettre celle de Loup blanc dans tout Drenaï)
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
Cool cette illustration, surtout qu'elle représente le pont d'Ellinarc.
P.S. le fleuve qui va d'Alera Imperia à Parcia, c'est La Gaule.
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
Jim Butcher balance plein de trucs sans finesse dans son démarrage : c'est moins pire que le tome 1, mais il y avait bien mieux à faire !
L'harrypotterisation de Tavi est mesurée (à l'image de celle de Kip dans Le Couteau aveuglant) et on sent que l'Academ n'est qu'un point de départ vers qqch d'autre. Du coup je ne m'explique pas la critique de ten.nikable sur ce point, parce que question harrypotterisation aucun tenancier des lieux n'avait tiqué sur Rothfuss qui consacre la moitié de son roman de 800 pages aux études et aux examens de magie ainsi qu'aux heurs et malheurs des gentils élèves et des méchants profs (à moins que cela ne soit l'inverse)...
Aucune crédibilité je vous dis.
(je vais faire comme Caton l'Ancien en commençant tous mes messages par "ten.nikable delenda est", cela sera plus simple)
L'harrypotterisation de Tavi est mesurée (à l'image de celle de Kip dans Le Couteau aveuglant) et on sent que l'Academ n'est qu'un point de départ vers qqch d'autre. Du coup je ne m'explique pas la critique de ten.nikable sur ce point, parce que question harrypotterisation aucun tenancier des lieux n'avait tiqué sur Rothfuss qui consacre la moitié de son roman de 800 pages aux études et aux examens de magie ainsi qu'aux heurs et malheurs des gentils élèves et des méchants profs (à moins que cela ne soit l'inverse)...
Aucune crédibilité je vous dis.
(je vais faire comme Caton l'Ancien en commençant tous mes messages par "ten.nikable delenda est", cela sera plus simple)
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
Tu m'as pas pu te tenir loin du Codex pour longtemps.
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
Après 3 livres non fantasy, j'étais sûr avec Jim Butcher de retrouver un roman fantasy agréable facile d'accès.Derfel a écrit:Tu m'as pas pu te tenir loin du Codex pour longtemps.
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
J'ai hâte d'en lire plus de ta part sur ce second opus.
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
Fin du chapitre 12 :Derfel a écrit:J'ai hâte d'en lire plus de ta part sur ce second opus.
et hop, une jolie petite révélation des familles !
Dernière édition par Albéric le Mer 18 Sep - 18:50, édité 1 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
Ton opinion à ce jour, par rapport au premier bouquin?
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
Mêmes qualités et mêmes défauts que le 1er, mais je préfère réserver mon jugement.Derfel a écrit:Ton opinion à ce jour, par rapport au premier bouquin?
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
Un type réservé que ce Albéric.
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
Disons que pleins de petits trucs me font tiquer, mais qu'importe puisque c'est indubitablement de la bonne Fantasy populaire (qui comme il se doit est malheureusement snobée voire bashée par les bobos-intellos).
La comparaison avec Harry Potter sur laquelle insiste ten.nikable est totalement usurpée : à cause d'elle j'avais naguère renoncé à me lancer dans ce cycle qui me tentait bien à la base.
La comparaison avec Harry Potter sur laquelle insiste ten.nikable est totalement usurpée : à cause d'elle j'avais naguère renoncé à me lancer dans ce cycle qui me tentait bien à la base.
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
Page 300 : on sent que Jim Butcher a bien digéré l'héritage Heinlein (Etoiles, gardes à vous ! et Les Marionnettes humaines).
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
Je l'ai fini. C'était vachement bien en dépit de quelques ficelles un peu grosses et un peu voyantes parfois.
Compte-rendu coming-soon !
Compte-rendu coming-soon !
Dernière édition par Albéric le Sam 21 Sep - 21:50, édité 1 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
À quand le tome III ?
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
ITEM(S) SHIPPED:
1. Princeps' Fury (Codex Alera, Book 5)
2. First Lord's Fury (Codex Alera, Book 6)
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
J'ai vraiment pas l'impression d'avoir lu le même livre...ten.nikable a écrit:Une suite dans la continuité… avec un « p’tit mieux » ; voilà le sentiment général qui nous cueille à la sortie des Furies de l’Academ, second tome de l’autre série de Butcher. En effet, après deux volumes, on ne peut s’empêcher de penser qu’elle ne sera jamais autrement considérée.
Ainsi, Butcher n’a pas cherché à bouleverser son Codex Aléra. Ce dernier nous évoque toujours Eddings et Anthony et désormais, Rowling, Canavan et tous ceux qui ont mis en scène des magiciens / sorciers à l’école de magie. Le petit Tavi a bien grandi – puisque ce sont près de deux années qui nous séparent de la conclusion des Furies de Caldéron – et est rentré à l’école comme le lui avait promis le Premier Duc. Pour autant, si sa voix a muté, si sa pilosité s’est étoffée, si sa taille a presque doublé, bref, si notre Tavi est dorénavant un adolescent, cette ellipse n’a pas permis à notre academ d’acquérir les pouvoirs tant désirés. À ce titre, Tavi semble s’être résigné à son sort (sic !) et a (enfin) décidé de prendre sa vie en main, de compter sur ses capacités, et c’est avec un vrai plaisir qu’on le voit se dépatouiller entre cours et intrigues de cour. Sa débrouillardise et son intelligence ne seront pas de trop pour sortir Aléra du mauvais pas dans lequel elle semble s’être engagée…
Oui, Tavi a grandi, et avec lui, certains personnages secondaires. L’auteur des Dossiers Dresden a enfin réussi à leur donner de l’épaisseur, et si ceux-ci souffrent toujours de la comparaison avec ceux, inoubliables, de sa série-phare, ils n’en demeurent pas moins sympathiques et amicaux. Les anciens comme les petits nouveaux.
Dans ce deuxième Codex, Butcher a développé trois arcs, trois histoires qui filent comme des flèches, sans temps mort, sans longueur notable, jusqu’à la conclusion du récit. Toutefois, malgré ses « mieux », on peine à espérer que le cycle lui-même puisse réellement monter en puissance. Trop classique, pour ainsi dire sans surprise, la série ne possède ni l’univers ad hoc ni les personnages adéquats pour atteindre un autre statut, plus ambitieux. A défaut, on tient entre les mains une série à l’image de ses héros : sympathique, attachante mais déjà vue.
Comme on le pressentait avec le premier tome, nous avons droit là à de la high fantasy dans toute sa splendeur, dans ses bons comme dans ses mauvais côtés : 560 pages très classiques mais bourrées d’action à découvrir pour les 14 ans et plus.
Je ne reviens pas sur les comparaisons capillotractées voire carrément mensongères (ceux et celles qui connaissent Cavanan et Butcher sont tous et toutes carrément mort(e)s de rire).
"trop classique"... (et on insiste bien dessus)
Déjà pour un cycle emblématique du courant néoclassique c'est juste normal.
Mais il y a toujours des blasés pour s'écrier "Ah Versailles ? C'est trop classique !"
Ensuite si l'association des Vordes, des Volés, des Canims, des Marats et des superhéros & supervilains à la DC / Marvel est jugée trop classique, comment va être jugé tout le reste de la Fantasy ! au secours...
Mais bon, c'est une réflexion bien digne des Cahiers de la Fantasy.
Ah, et puis les incohérences habituelles... genre écrire dans la même critique "560 pages bourrées d'action" et "on peine à espérer que le cycle lui-même puisse réellement monter en puissance".
Pas la peine de monter en puissance : on est déjà au taquet !
Dernière édition par Albéric le Sam 28 Sep - 18:32, édité 1 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Jim Butcher, Les Furies de l'Academ
Une fois n’est pas coutume, j’ai l’impression d’avoir lu un autre livre que celui chroniqué par certains fantaisix.
La comparaison avec David Eddings ?
Oui mais non : l’auteur apporte sa touche perso à l’héritage eddingsien et cette sensation s’estompe assez rapidement dans ce 2e tome. C’est dommage qu’on ne la fasse pas pour Brandon Sanderson qui pioche beaucoup plus chez l’auteur que Jim Butcher et pas qu’un peu !
La comparaison avec J.K. Rowlings & Trudi Cavanan ?
Non, non et non ! L’Academ ressemble 10 fois plus au manoir de Charles Xavier qu’au château de Poudlard !
Là aussi c’est dommage qu’on ne la fasse pas pour Patrick Rothfuss qui pioche beaucoup plus chez l’auteur que Jim Butcher et pas qu’un peu.
Quand aux comparaisons avec le Cycle de Xanth de Piers Anthony, WTF !?
Non, non et non ! Jim Butcher puise son inspiration dans l’univers des comics comme David Farland, Brandon Sanderson, Brent Weeks et co… Il faut être aveugle pour ne pas le voir.
Avec autant de méprise, c’est toute la critique de ten.nikabke qui est sujette à caution voire tombe à l’eau…
Après une mise en place moyenne mais assez courte, la structure en POV est optimisée au maximum : c’est très rempli et très rythmé ! On ne s’ennuie pas une seconde et les pages défilent très vite. Un page-turner donc avec beaucoup d’action, un peu d’humour, un peu de romance, des tragédies… Bref de l’animation et du souffle !
D’un côté Bernard, Amara, Doroga (sans oublier ce valeureux Marcheur) et leurs compagnons combattent les arachnides de Robert Heinlein.
D’un autre côté Tavi, Maximus, le Chat Noir et leurs compagnons combattent les marionnettes humaines de Robert Heinlein.
Isana et Seraï sont censées faire le lien entre ces 2 arcs narratifs en voyageant de Calderon à la capitale Aléra.
C’est presque une reprise du duo good girl (Isana) / bad girl (Odiana) du tome 1 que j’avais trouvé très faux.
Mais on si concentre beaucoup sur elles au début, elles sont laissés de côté par la suite (et pour cause (spoilers), et pour ménager plus de tension et de suspens dans la dernière ligne droite).
De grosses ficelles quand même certes : fusils de Tchekov, twists, whodunits… Quelques répétitions aussi parfois (au milieu du roman on a 7 twists en 2 chapitres !). On sent quand même l’influence des ateliers d’écriture américains. Mais comme Jim Butcher se montre très généreux avec ses lecteurs, cela passe plutôt bien. Worldbuilding et magicbuilding ont été conçus pour appliquer la théorie du vachement bien (Steven Brust : les personnages doit faire évoluer l’univers et vice-versa) à des personnages inspirés des héros DC & Marvel. Ainsi l’ombre de David Farland, qui a renouvelé le courant fantasy néoclassique en 1998 avec Le Seigneur des runes, plane sur tout le cycle (d’ailleurs ce dernier donnait des cours d’écriture SFFF avec un certain Brandon Sanderson comme assistant, mais ceci est une autre histoire…).
Ainsi les éléments qui font pièces rapportés, incohérents voire WTF dans un tome trouve naturellement toute leur place dans les romans suivants, preuve que tout est savamment construit et pas improvisé au fur et à mesure (pour être charitable, je ne citerai pas de nom).
Ainsi j’ai grave surkiffé l’intervention, même traitée partiellement hors-champ, de Dame Aquitaine : une superhéroïne, un vraie, qui a elle seule représente toutes les influences comics ultracools du cycle.
Mais est-elle plus Mystique ou plus Malicia / Rogue ? L’avenir nous le dira !
Et puis ce roman n’est pas qu’un simple actionner fantasy :
- on sent poindre les conflits de loyauté et les dilemmes moraux qui font avec.
- Doroga et Varg l’ambassadeur canim montrent qu’on va plus loin que les clichés du bon sauvage et du barbare sanguinaire.
De la même manière on peut s’interroger sur la menace Vorde (Borg ?) qui fait preuve d’une redoutable intelligence.
- on sent que la civilisation d’Aléra bâtie sur la magie et l’esclavage, arque boutée sur ses castes aristocratiques héréditaires et à l’ascenseur social plus qu’en panne développe un subtext social corrosif !
De la même manière avec le débat travail collectif / magie individuelle on sent non seulement que Jim Butcher a potassé son sujet mais aussi qu’il a presque envie de remettre en cause le mode de vie non négociable des Américains (George Walker Bush copyright).
Conçu par un populares pour les populares, le public populaire devrait se montrer très satisfait quant à ce cycle.
J’envie tous ceux qui vont démarrer leur parcours Fantasy avec ce cycle tellement plaisant.
PS :
Quel naze ce Duc de Riva ! Par 2 fois il a été incapable de lever le petit doigt contre l’invasion de ses terres…
La comparaison avec David Eddings ?
Oui mais non : l’auteur apporte sa touche perso à l’héritage eddingsien et cette sensation s’estompe assez rapidement dans ce 2e tome. C’est dommage qu’on ne la fasse pas pour Brandon Sanderson qui pioche beaucoup plus chez l’auteur que Jim Butcher et pas qu’un peu !
La comparaison avec J.K. Rowlings & Trudi Cavanan ?
Non, non et non ! L’Academ ressemble 10 fois plus au manoir de Charles Xavier qu’au château de Poudlard !
Là aussi c’est dommage qu’on ne la fasse pas pour Patrick Rothfuss qui pioche beaucoup plus chez l’auteur que Jim Butcher et pas qu’un peu.
Quand aux comparaisons avec le Cycle de Xanth de Piers Anthony, WTF !?
Non, non et non ! Jim Butcher puise son inspiration dans l’univers des comics comme David Farland, Brandon Sanderson, Brent Weeks et co… Il faut être aveugle pour ne pas le voir.
Avec autant de méprise, c’est toute la critique de ten.nikabke qui est sujette à caution voire tombe à l’eau…
Après une mise en place moyenne mais assez courte, la structure en POV est optimisée au maximum : c’est très rempli et très rythmé ! On ne s’ennuie pas une seconde et les pages défilent très vite. Un page-turner donc avec beaucoup d’action, un peu d’humour, un peu de romance, des tragédies… Bref de l’animation et du souffle !
D’un côté Bernard, Amara, Doroga (sans oublier ce valeureux Marcheur) et leurs compagnons combattent les arachnides de Robert Heinlein.
D’un autre côté Tavi, Maximus, le Chat Noir et leurs compagnons combattent les marionnettes humaines de Robert Heinlein.
Isana et Seraï sont censées faire le lien entre ces 2 arcs narratifs en voyageant de Calderon à la capitale Aléra.
C’est presque une reprise du duo good girl (Isana) / bad girl (Odiana) du tome 1 que j’avais trouvé très faux.
Mais on si concentre beaucoup sur elles au début, elles sont laissés de côté par la suite (et pour cause (spoilers), et pour ménager plus de tension et de suspens dans la dernière ligne droite).
De grosses ficelles quand même certes : fusils de Tchekov, twists, whodunits… Quelques répétitions aussi parfois (au milieu du roman on a 7 twists en 2 chapitres !). On sent quand même l’influence des ateliers d’écriture américains. Mais comme Jim Butcher se montre très généreux avec ses lecteurs, cela passe plutôt bien. Worldbuilding et magicbuilding ont été conçus pour appliquer la théorie du vachement bien (Steven Brust : les personnages doit faire évoluer l’univers et vice-versa) à des personnages inspirés des héros DC & Marvel. Ainsi l’ombre de David Farland, qui a renouvelé le courant fantasy néoclassique en 1998 avec Le Seigneur des runes, plane sur tout le cycle (d’ailleurs ce dernier donnait des cours d’écriture SFFF avec un certain Brandon Sanderson comme assistant, mais ceci est une autre histoire…).
Ainsi les éléments qui font pièces rapportés, incohérents voire WTF dans un tome trouve naturellement toute leur place dans les romans suivants, preuve que tout est savamment construit et pas improvisé au fur et à mesure (pour être charitable, je ne citerai pas de nom).
Ainsi j’ai grave surkiffé l’intervention, même traitée partiellement hors-champ, de Dame Aquitaine : une superhéroïne, un vraie, qui a elle seule représente toutes les influences comics ultracools du cycle.
Mais est-elle plus Mystique ou plus Malicia / Rogue ? L’avenir nous le dira !
Et puis ce roman n’est pas qu’un simple actionner fantasy :
- on sent poindre les conflits de loyauté et les dilemmes moraux qui font avec.
- Doroga et Varg l’ambassadeur canim montrent qu’on va plus loin que les clichés du bon sauvage et du barbare sanguinaire.
De la même manière on peut s’interroger sur la menace Vorde (Borg ?) qui fait preuve d’une redoutable intelligence.
- on sent que la civilisation d’Aléra bâtie sur la magie et l’esclavage, arque boutée sur ses castes aristocratiques héréditaires et à l’ascenseur social plus qu’en panne développe un subtext social corrosif !
De la même manière avec le débat travail collectif / magie individuelle on sent non seulement que Jim Butcher a potassé son sujet mais aussi qu’il a presque envie de remettre en cause le mode de vie non négociable des Américains (George Walker Bush copyright).
- Spoiler:
- Tavi explique qu’avec de la solidarité on peut tout réaliser, et son professeur lui rétorque que cela ne sert à rien puisque qu’avec la magie on peut tout faire tout seul sans effort : vous n’avez plus qu’à remplacer magie par pognon et tout devient clair.
Conçu par un populares pour les populares, le public populaire devrait se montrer très satisfait quant à ce cycle.
J’envie tous ceux qui vont démarrer leur parcours Fantasy avec ce cycle tellement plaisant.
PS :
Quel naze ce Duc de Riva ! Par 2 fois il a été incapable de lever le petit doigt contre l’invasion de ses terres…
Dernière édition par Albéric le Lun 7 Oct - 9:45, édité 1 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
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