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Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
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Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
Les Chroniques de Tramorée de l'auteur espagnol Javier Negrete sont un must have : le cycle le plus épique que j'ai lu parmi plus de 500 bouquin de SFFF.
(et tout le reste de la bibliographie de l'auteur est du même tonneau : Seigneurs de l'Olympe par exemple est énorme !) Le 2ème tome est sans doute le bouquin le plus addictif que j'ai jamais lu !
Mais ce n'est pas vraiment de la Fantasy... ;) (si j'explique je suis obligé de spoiler à mort !) :silent:
petit exercice de traduction :
(et tout le reste de la bibliographie de l'auteur est du même tonneau : Seigneurs de l'Olympe par exemple est énorme !) Le 2ème tome est sans doute le bouquin le plus addictif que j'ai jamais lu !
Mais ce n'est pas vraiment de la Fantasy... ;) (si j'explique je suis obligé de spoiler à mort !) :silent:
petit exercice de traduction :
Du haut de l’Etemanki, le Roi Gris sortit de son sommeil et vérifia les maîtres sortilèges protégeant les hommes des dieux du Bardialut.
- Spoiler:
- Du haut de son ascendeur atmosphérique, Undraukar sortit de son caisson de stase et vérifia les champs de distorsion et de confinement protégeant les humains naturels des humains perfectionnés réunis au sein de leur vaisseau mère en orbite.
Dernière édition par Albéric le Sam 23 Fév - 10:46, édité 3 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
Résumé :
Tariman, le dieu forgeron, descendit vers le feu éternel du Pratès, les abysses de l'enfer. Là, en secret, il forgea Zémal, l'Epée de Feu. Il invoqua les pouvoirs de la terre et du ciel, le feu des comètes, la lumière des étoiles, et les enferma tous dans une lame éblouissante par son éclat. Telle est l'origine de Zémal, nous dit le mythe des Ages. Or, à la veille de l'an mil, alors que des forces obscures oeuvrent à rallumer la guerre entre les hommes et les dieux disparus, le dernier détenteur de la lame de feu vient à mourir. Seul un tahédoran, grand maître de l'épée, peut participer à sa quête et se l'approprier à son tour. Derguin Gorion et Mikhon Tiq n'ont pas vingt ans; l'un se destinait à l'épée, l'autre est le disciple d'un mage. Voici l'aventure de deux amis saisis dans cette quête où l'avenir même de la Tramorée est en jeu.
Javier Negrete est qualifié dans son pays de Tolkien espagnol.
Franchement ce n'est pas faire honneur au travail de l'auteur.
Même après le Seigneur des Anneaux et plusieurs décennies de romans de Big Commercial Fantasy qui ne rivalisent avec cette œuvre fondatrice qu’au seul niveau du nombre de pages à lire, on peut encore écrire de la fantasy épique originale et intéressante !
La preuve avec les Chroniques de Tramorée.
Au départ certes du déjà vu :
2 adolescents, l’un qui veut devenir un grand guerrier, l’autre un grand magicien, une sombre prophétie, une divinité maléfique…
Mais très vite les éléments nouveaux apparaissent sur le fond comme sur la forme
- la confrérie des épéistes et le secret des accélérations métaboliques
- l’ordre du Kalagor et la syfron, forteresse psychique que les mages se transmettent de maître à apprenti (oui, cela fait star wars...)
- il n’y a pas une ancienne divinité qui revient, mais plusieurs… et chacune avec ses propres objectifs !
- le duel entre Derguin et Kratos, chacun racontant les actions respectives de leur combat sur une page coupée en 2
- Kratos qui nous raconte le déroulement d’un combat à mort à partir du seul son des épées qui s’entrechoquent
- Togul Barok qui nous décrit le monde tel qu’il le voit avec ses yeux inhumains
(avec 2 pupilles à chaque œil et une vision infrarouge on ne voit pas vraiment les choses de la même façon)
- l’ellipse qui a lieu à mi-roman : Derguin oublie complètement 2 semaines de sa vie et on est aussi confus que lui !
(nous reconstituons ce qui s’est passé en même tant que le personnage : sur quelques dizains de pages c’est un twist génial, sur 1200 pages cela aurait super relou)
Et puis les personnages en prennent plein la tronche, on n’est pas chez les bisounours ici :
Au-delà des archétypes (le jeune guerrier et le vétéran, le jeune apprenti et le vieux mage, le fortuné Togul Barok et l’infortuné Derguin liés par le sang et le destin, la quête de l’épée magique sensée résoudre tous les problèmes…), plus on avance dans le roman plus on est séduit par cet univers.
David Zindell nous avait gratifiés d’un magnifique remake de la quête du graal avec Le 9ème royaume et L’Epée d’argent, avec Negrete cette quête devient une aventure violente certes mais aussi prenante sinon haletante sur sa fin...
... et souvent cruelle sinon mortelle pour les personnages qui y participent !
Et après Zémal, le meilleur reste à venir avec Syfron !!!
Javier Negrete est qualifié dans son pays de Tolkien espagnol.
Franchement ce n'est pas faire honneur au travail de l'auteur.
Même après le Seigneur des Anneaux et plusieurs décennies de romans de Big Commercial Fantasy qui ne rivalisent avec cette œuvre fondatrice qu’au seul niveau du nombre de pages à lire, on peut encore écrire de la fantasy épique originale et intéressante !
La preuve avec les Chroniques de Tramorée.
Au départ certes du déjà vu :
2 adolescents, l’un qui veut devenir un grand guerrier, l’autre un grand magicien, une sombre prophétie, une divinité maléfique…
Mais très vite les éléments nouveaux apparaissent sur le fond comme sur la forme
- la confrérie des épéistes et le secret des accélérations métaboliques
- l’ordre du Kalagor et la syfron, forteresse psychique que les mages se transmettent de maître à apprenti (oui, cela fait star wars...)
- il n’y a pas une ancienne divinité qui revient, mais plusieurs… et chacune avec ses propres objectifs !
- le duel entre Derguin et Kratos, chacun racontant les actions respectives de leur combat sur une page coupée en 2
- Kratos qui nous raconte le déroulement d’un combat à mort à partir du seul son des épées qui s’entrechoquent
- Togul Barok qui nous décrit le monde tel qu’il le voit avec ses yeux inhumains
(avec 2 pupilles à chaque œil et une vision infrarouge on ne voit pas vraiment les choses de la même façon)
- l’ellipse qui a lieu à mi-roman : Derguin oublie complètement 2 semaines de sa vie et on est aussi confus que lui !
(nous reconstituons ce qui s’est passé en même tant que le personnage : sur quelques dizains de pages c’est un twist génial, sur 1200 pages cela aurait super relou)
Et puis les personnages en prennent plein la tronche, on n’est pas chez les bisounours ici :
- Spoiler:
- - dès le 1er chapitre la maîtresse de Kratos se fait égorger et ce dernier doit puiser dans ses ultimes ressources pour fuir sa propre compagnie de mercenaires et ainsi échapper à une mort certaine.
- lors de son initiation Mikhon fait LA connerie qu’il ne faut pas faire : il s’attire une malédiction et dès qu’il cherche à utiliser la magie, un vers géant façon Dune remonte des entrailles de la terre pour le dévorer
Spoiler:
- Derguin pensait avoir sa chance pour devenir bretteur d’abord, zémalnit ensuite, mais les dés sont pipés : Togul Barok va utiliser toutes les ressources à disposition de l’Empire d’Aïnar pour qu’il échoue dans les 2 cas (un accident est si vite arrivé, surtout quand on a acheté les bonnes mains, fussent-elles au-dessus de tout soupçon).
Spoiler:
- Mikhon et Linar pensait mobiliser les Kalagorinor, mais dès leur 1ère rencontre il apparaît qu’ils se sont ralliés à Sauron, euh pardon Ulma Tor. S’ensuit une poursuite éperdue où toutes les forces de la nature s’acharnent sur le maître et son apprenti.
Au-delà des archétypes (le jeune guerrier et le vétéran, le jeune apprenti et le vieux mage, le fortuné Togul Barok et l’infortuné Derguin liés par le sang et le destin, la quête de l’épée magique sensée résoudre tous les problèmes…), plus on avance dans le roman plus on est séduit par cet univers.
David Zindell nous avait gratifiés d’un magnifique remake de la quête du graal avec Le 9ème royaume et L’Epée d’argent, avec Negrete cette quête devient une aventure violente certes mais aussi prenante sinon haletante sur sa fin...
... et souvent cruelle sinon mortelle pour les personnages qui y participent !
Et après Zémal, le meilleur reste à venir avec Syfron !!!
Dernière édition par Albéric le Lun 14 Oct - 8:31, édité 1 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
Avec Zémal, Javier Negrete nous avait montré qu’il maîtrisait le « sens of wonder ».
Avec Syfron, il nous montre qu’il maîtrise aussi le souffle de l’aventure !
Avis de tempête car ce dernier emporte les personnages :
Longtemps on se demande jusqu’où vous sombrer nos héros : fuites éperdues, blessures, trahisons et pertes d’êtres proches se succèdent à un rythme soutenu durant 800 pages. On tremble d’autant plus pour eux que Javier Negrete n’hésite pas à tailler dans le vif : anciens comme nouveaux personnages peuvent disparaître à tout moment !
Ce n'est pas non plus Prison Break version héroic-fantasy, mais ça y ressemble dans la mesure où on a enfin du vrai suspens !
Et non pas une ancienne prophétie qui garantit à un adolescent pas très doué et pas très futé, timide et hésitant de surcroît, de triompher à coup sûr du grand méchant millénaire local…
Et pendant ce temps, les salauds et les salopards triomphent : le Martal remporte victoire sur victoire dans sa guerre sainte génocidaire, Samikir la reine sorcière de Malib manipule et envoûte à qui mieux mieux et
Révolution à Narak, conspirations du clan Bazu, rivalités au sein de l’État-major de la Horde Rouge, coup d’Etat chez les amazones atagaïre, conflits entre les tribus inhumaines…
ça intrigue et ça complote dans tous les sens tandis que l’infâme Ulma Tor poursuit dans l’ombre ses sombres projets.
Et plane toujours en arrière-plan la menace du retour des anciens dieux : le dieu forgeron et le roi gris sont les arbitres des rivalités entre Tubilok qui veut détruire le monde et les Yugaroï qui veulent l’asservir…
A l’heure actuelle, un des rares romans de fantasy dont le 4ème de couverture tient véritablement ses promesses.
Plus qu’un vrai de coup de cœur, du pur bonheur ! Amateur d’héroic-fantasy et de récits épiques attention, car après avoir lu Syfron tout le reste vous paraîtra bien morne et terne. Vous êtes prévenus !!!
(2,5 jours de lecture non stop, je n’ai pas pu lâcher le livre avant d'avoir terminé les 850 pages)
Avec Syfron, il nous montre qu’il maîtrise aussi le souffle de l’aventure !
Avis de tempête car ce dernier emporte les personnages :
- Spoiler:
- Derguin trahi, Kratos meurtri, Darkos brisé, Kybès mutilé...
Mikhon qui souffre en silence la perte de son âme et la pétrification de son corps…
Longtemps on se demande jusqu’où vous sombrer nos héros : fuites éperdues, blessures, trahisons et pertes d’êtres proches se succèdent à un rythme soutenu durant 800 pages. On tremble d’autant plus pour eux que Javier Negrete n’hésite pas à tailler dans le vif : anciens comme nouveaux personnages peuvent disparaître à tout moment !
Ce n'est pas non plus Prison Break version héroic-fantasy, mais ça y ressemble dans la mesure où on a enfin du vrai suspens !
Et non pas une ancienne prophétie qui garantit à un adolescent pas très doué et pas très futé, timide et hésitant de surcroît, de triompher à coup sûr du grand méchant millénaire local…
Et pendant ce temps, les salauds et les salopards triomphent : le Martal remporte victoire sur victoire dans sa guerre sainte génocidaire, Samikir la reine sorcière de Malib manipule et envoûte à qui mieux mieux et
- Spoiler:
- Togul Barok revient sur le devant de la scène pour régler ses comptes…
Révolution à Narak, conspirations du clan Bazu, rivalités au sein de l’État-major de la Horde Rouge, coup d’Etat chez les amazones atagaïre, conflits entre les tribus inhumaines…
ça intrigue et ça complote dans tous les sens tandis que l’infâme Ulma Tor poursuit dans l’ombre ses sombres projets.
Et plane toujours en arrière-plan la menace du retour des anciens dieux : le dieu forgeron et le roi gris sont les arbitres des rivalités entre Tubilok qui veut détruire le monde et les Yugaroï qui veulent l’asservir…
A l’heure actuelle, un des rares romans de fantasy dont le 4ème de couverture tient véritablement ses promesses.
Plus qu’un vrai de coup de cœur, du pur bonheur ! Amateur d’héroic-fantasy et de récits épiques attention, car après avoir lu Syfron tout le reste vous paraîtra bien morne et terne. Vous êtes prévenus !!!
(2,5 jours de lecture non stop, je n’ai pas pu lâcher le livre avant d'avoir terminé les 850 pages)
Dernière édition par Albéric le Lun 14 Oct - 8:32, édité 2 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
L’échiquier est en place et dans la guerre entre les mages, les dieux et les démons, les hommes ne sont que des insectes que ne peuvent aspirer au mieux qu’au rôle de pion aisément sacrifiable.
La nuit des dieux s’achève. L’âge de l’homme est révolu.
Désormais le dernier rempart qui protégeait les deuxièmes des premiers n’est plus :
il reste maintenant 17 jours aux héros de Tramorée pour sauver l’humanité
Le sang de la terre affrontera bien le sang du ciel.
L’épée rouge et la lance noire combattront bien dans le terrible Pratès.
Mais on ne sait pas encore qui les brandiront et contre qui elles se tourneront…
C’est moins long, moins rempli, moins épique (quoique), moins tragique (quoique) que Syfron et on sent que du temps s’est écoulé dans la plume de l’auteur depuis les débuts du cycle (1 uchronie, 1 roman historique, 1 technothriller se sont intercalés).
On sent aussi que la qualité est toujours au rendez-vous avec l’ambiance méditerranéenne et antiquisante, des tonnes de trucs vintage qui rappellent la grande époque de la sword & sorcery, et une solide intrigue de science-fantasy sinon de science-fiction qui se dévoile petit à petit. Et dire que certains disaient au départ que ressemblait trop à de la High Fantasy classique… mdr
On sent aussi que l’auteur a un imaginaire particulier et de la suite dans les idées (de nombreux éléments rappellent qu’il a aussi écrit un Seigneurs de l’Olympe entretemps).
Beaucoup de personnages passent au second plan, mais il fallait bien faire de la place au retour des Yugaroï !
Après un petit retour en arrière bien utile qui nous rappelle aux bons souvenirs du mythe de Narcisse et de l’histoire de Philippe et Alexandre de Macédoine, la 1ère partie du roman nous fait suivre un quartet de femmes liées par l’amour et par la haine du Zémalnit, suivit d’un long interlude nous décrivant le siège et la bataille de Migranz.
Puis s’ensuit à un rythme soutenu action, révélations et catastrophes apocalyptiques faisant alterner fantasy épique à la sauce God of War et science-fiction à la sauce Le Fléau des Dieux et Ilium / Olympos.
Qu’est-ce qu’il s’en passe des choses !!! Des chapitres entiers pourraient tenir la dragée haute aux blockbusters.
Et pourtant il reste encore quantité de questions cruciales non résolues :
Les 2 premiers tomes pouvaient tranquillement se lire indépendamment, ce n’est plus le cas et on attendra avec impatience la suite des aventures de Derguin Gorion et de Kratos May en route vers la cité perdue de Tartara.
Beaucoup de chose à dire sur Derguin, Kratos, Kybès, Darkos, Ariel, Ziyam, Antéa, Boayim, Tubilok, Manigulat, Tariman…
et bien sûr cette grosse pourriture infâme d’Ulma Tor (ainsi que ceux que je n’ai pas cités pour conserver l’effet de surprise…).
Un très bon tome de « transition » en attendant Un Cœur de Tramorée qui s’annonce dantesque !
La nuit des dieux s’achève. L’âge de l’homme est révolu.
Désormais le dernier rempart qui protégeait les deuxièmes des premiers n’est plus :
il reste maintenant 17 jours aux héros de Tramorée pour sauver l’humanité
Le sang de la terre affrontera bien le sang du ciel.
L’épée rouge et la lance noire combattront bien dans le terrible Pratès.
Mais on ne sait pas encore qui les brandiront et contre qui elles se tourneront…
C’est moins long, moins rempli, moins épique (quoique), moins tragique (quoique) que Syfron et on sent que du temps s’est écoulé dans la plume de l’auteur depuis les débuts du cycle (1 uchronie, 1 roman historique, 1 technothriller se sont intercalés).
On sent aussi que la qualité est toujours au rendez-vous avec l’ambiance méditerranéenne et antiquisante, des tonnes de trucs vintage qui rappellent la grande époque de la sword & sorcery, et une solide intrigue de science-fantasy sinon de science-fiction qui se dévoile petit à petit. Et dire que certains disaient au départ que ressemblait trop à de la High Fantasy classique… mdr
On sent aussi que l’auteur a un imaginaire particulier et de la suite dans les idées (de nombreux éléments rappellent qu’il a aussi écrit un Seigneurs de l’Olympe entretemps).
Beaucoup de personnages passent au second plan, mais il fallait bien faire de la place au retour des Yugaroï !
Après un petit retour en arrière bien utile qui nous rappelle aux bons souvenirs du mythe de Narcisse et de l’histoire de Philippe et Alexandre de Macédoine, la 1ère partie du roman nous fait suivre un quartet de femmes liées par l’amour et par la haine du Zémalnit, suivit d’un long interlude nous décrivant le siège et la bataille de Migranz.
Puis s’ensuit à un rythme soutenu action, révélations et catastrophes apocalyptiques faisant alterner fantasy épique à la sauce God of War et science-fiction à la sauce Le Fléau des Dieux et Ilium / Olympos.
Qu’est-ce qu’il s’en passe des choses !!! Des chapitres entiers pourraient tenir la dragée haute aux blockbusters.
Et pourtant il reste encore quantité de questions cruciales non résolues :
- Spoiler:
- Qui sont les Anciens ?
Qui sont les Kalagorinor ?
Pourquoi Mikhon Tiq a-t-il rallié le Dieu Fou ?
Quel est le pouvoir du 3ème œil de Tubilok le Pionnier ?
Qui ou plutôt qu’est Togul Barok ? Quel rôle joue-t-il dans les plans à l’intérieur des plans de Tariman ?
Combattra-il les dieux aux côtés de son demi-frère Derguin ou ralliera-t-il les dieux pour le combattre ?
Que manigance encore dans l’ombre ce bâtard immonde d’Ulma Tor ?
Les 2 premiers tomes pouvaient tranquillement se lire indépendamment, ce n’est plus le cas et on attendra avec impatience la suite des aventures de Derguin Gorion et de Kratos May en route vers la cité perdue de Tartara.
Beaucoup de chose à dire sur Derguin, Kratos, Kybès, Darkos, Ariel, Ziyam, Antéa, Boayim, Tubilok, Manigulat, Tariman…
et bien sûr cette grosse pourriture infâme d’Ulma Tor (ainsi que ceux que je n’ai pas cités pour conserver l’effet de surprise…).
Un très bon tome de « transition » en attendant Un Cœur de Tramorée qui s’annonce dantesque !
- Spoiler:
- 100 millions d’hommes menés par les frères Barok et le plus grand tahédoran de tous les temps contre 30 immortels disposant de tout l’attirail d’une science ultramoderne avec robots géants, phasers quantiques, canons magnétiques et prothèses nanotechnologiques !
Dernière édition par Albéric le Lun 14 Oct - 8:33, édité 1 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
Fini le tome 4 1ère partie (le découpage est un immense FDG).
Est-ce encore de la fantasy ?
Est-ce encore de la fantasy ?
- Spoiler:
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
Pratès - Le Cœur de Tramorée II annoncé pour fin août 2013 !
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
Albéric m'a convaincu. J'ai de plus en plus envie de me pencher sur cette série. Quand on voit où tu la places (au-dessus de Gemmell !) dans la SFF.
Le problème c'est que Javier Negrete n'est pas encore hyper connu pour nos libraires (reconnu mais pas connu). Impossible de le dénicher par chez moi (alors qu'il y a plusieurs librairies de qualités). Le seul moyen c'est de le commander sur internet mais j'hésite quand même. J'ai pour principe de lire d'abord les œuvres avant de les acheter (trop de déceptions et j'ai la bougeotte, pas évident de se trimballer avec une bibliothèque); et donc j'emprunte souvent à ma bibliothèque où ils sont plutôt bien fournis en SFF. Mais pas de Javier Negrete !
Un jour...
Le problème c'est que Javier Negrete n'est pas encore hyper connu pour nos libraires (reconnu mais pas connu). Impossible de le dénicher par chez moi (alors qu'il y a plusieurs librairies de qualités). Le seul moyen c'est de le commander sur internet mais j'hésite quand même. J'ai pour principe de lire d'abord les œuvres avant de les acheter (trop de déceptions et j'ai la bougeotte, pas évident de se trimballer avec une bibliothèque); et donc j'emprunte souvent à ma bibliothèque où ils sont plutôt bien fournis en SFF. Mais pas de Javier Negrete !
Un jour...
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
J'ai les deux premiers en ebook si tu veux les essayer pour te faire une idée du style d'écriture. Je peux te les envoyer par mail si tu me donnes ton adresse par MP
Invité- Invité
Re: Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
Effectivement avec une guerre de retard L'Atalante se lance dans le numérique : parmi la 1ère fournée Zémal et Le Mythe d'Er.Tarentio a écrit:J'ai les deux premiers en ebook si tu veux les essayer pour te faire une idée du style d'écriture. Je peux te les envoyer par mail si tu me donnes ton adresse par MP
12h00 : je suis dans le Pratès.
La fin du cycle n'est que le commencement de l'exploration d'un multivers qui nous emmène dans toutes les dimensions de l'imaginaire : Tolkien, Lovecraft, Dan Simmons, GRR Martin, Philip K. Dick, Richard Adams sont associés à un univers qui mêle peplum, capes & épées, pulps, comics, space-opéra, hard science...
C'est diaboliquement bon !
et comme le dit l'auteur cela allie "la beauté pure des nombres premiers à l'indomptable irrationalité de pi !"
édit :
20h00 : je suis toujours dans le Pratès.
C'est le pied intégral : Cable s'allie à Stryfe pour vaincre Mr Sinistre et Apocalypse.
Avis aux connaisseurs : c'est énorme !
(Javier Negrete kiffe les comics, il l'avoue lui-même)
Et puis il y aussi Kratos qui rejoue le choc des civilisations version Cortes de 1519 !
Ce cycle envoie la fantasy épique dans une nouvelle dimension, cela crève les yeux ! :paladin:
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
8h00 : je suis toujours dans le Pratès.
OMG Sauron vient de tuer Gandalf !
Aragorn et les membres de la communauté vont-il remporter la bataille de la Porte Noire ?
L'Anneau Unique sera-t-il détruit à la Montagne du Destin ?
Le suspens est insoutenable...
J'ai pas autant kiffé depuis le SdA il y a 20 ans!
PS: oui j'utilise des noms de code pour ne pas spoiler...
OMG Sauron vient de tuer Gandalf !
Aragorn et les membres de la communauté vont-il remporter la bataille de la Porte Noire ?
L'Anneau Unique sera-t-il détruit à la Montagne du Destin ?
Le suspens est insoutenable...
J'ai pas autant kiffé depuis le SdA il y a 20 ans!
PS: oui j'utilise des noms de code pour ne pas spoiler...
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
Fini. Je suis sur le cul :
il y aura un avant et un après Tramorée.
Ce mec non seulement a tout compris, mais en plus il est aussi très talentueux (et sympa et modeste pour ne rien gâcher) : ses inspirations sont béton, sa phylogénie immense, sa culture gigantesque. Il arrive à marier tous les genres de l'imaginaire des héros de Homère aux super-héros de Stan Lee en leur insufflant une culture littéraire et une culture scientifique qui inspirent le respect. Et à ma connaissance c'est seul qui arrive à capter l'essence tolkienienne sans la dénaturer. Et puis quel héroïsme, quel humanisme dans ses personnages et dans ses histoires !
Messieurs et Mesdames, Javier Negrete est un pionnier de la SFFF qui est allé plus loin que Lovecraft, Tolkien, Martin et Simmons : c'est désormais le maître étalon des genre de l'imaginaire en ce début de XXIe siècle.
Ce n'est plus de la littérature, c'est de l'alchimie voire même de la magie pure et simple.
"NEC PLUS ULTRA" : plus rien au-delà.
S'il ne doit en rester qu'un cela sera celui-là.
il y aura un avant et un après Tramorée.
Ce mec non seulement a tout compris, mais en plus il est aussi très talentueux (et sympa et modeste pour ne rien gâcher) : ses inspirations sont béton, sa phylogénie immense, sa culture gigantesque. Il arrive à marier tous les genres de l'imaginaire des héros de Homère aux super-héros de Stan Lee en leur insufflant une culture littéraire et une culture scientifique qui inspirent le respect. Et à ma connaissance c'est seul qui arrive à capter l'essence tolkienienne sans la dénaturer. Et puis quel héroïsme, quel humanisme dans ses personnages et dans ses histoires !
Messieurs et Mesdames, Javier Negrete est un pionnier de la SFFF qui est allé plus loin que Lovecraft, Tolkien, Martin et Simmons : c'est désormais le maître étalon des genre de l'imaginaire en ce début de XXIe siècle.
Ce n'est plus de la littérature, c'est de l'alchimie voire même de la magie pure et simple.
"NEC PLUS ULTRA" : plus rien au-delà.
S'il ne doit en rester qu'un cela sera celui-là.
Dernière édition par Albéric le Mer 9 Oct - 19:06, édité 1 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
Fini le tome 1.
Est-ce vraiment de la Fantasy ?
Pour moi il s'agit de science-fiction post-apocalyptique grimée en Fantasy. Et ça marche du tonnerre, par Manigulat ! Javier Negrete a une grande culture SFF, il a un style dynamique et fluide, même si parfois il y a un peu trop de mots nouveaux et qu'il faut de temps en temps jeter un coup d'oeil à la carte et au glossaire pour comprendre de quoi il est question. Chronique de Tramorée est une sorte de patchwork d'idées lues chez différents auteurs et dans la culture populaire, et qui s'imbriquent parfaitement. On est dans le plus pur divertissement.
Si je peux faire un tout petit reproche, j'ai trouvé ce tome 1 légèrement trop introductif. Je pense que l'histoire va commencer à décoller dans le tome 2, en tout cas je l'espère parce qu'au final, de quoi parle ce premier tome ?
D'une course entre 7 guerriers pour conquérir une épée magique. Mais qu'a t-elle de vraiment spéciale cette épée ? Bon ok c'est la plus puissante de toute mais une flèche bien placée dans la tronche du Zémalnit et on n'en parle plus.
Albéric, tu dis que J. Negrete est à fond sur les comics américains. C'est sûrement vrai mais pour ma part les influences que j'ai constaté sont essentiellement issues de la culture japonaise et du manga (bon après c'est mon interprétation des choses hein, il y a des chances que se soit juste moi qui me fasse un gros tripe).
La technique des 3 accélérations, moi ça me faisait penser à cela:
Bon je suppose qu'ici tout le monde connaît DB. Le Kaioken correspond au Protahiteï, double kaioken (Mirtahiteï), triple kaioken (Urtahiteï).
C'est d'autant plus troublant quand on connaît les pouvoirs ainsi que les effets secondaires de l'Urtahiteï (triple kaioken): plus rapide certes mais aussi plus fort
Mais le triple kaioken est trop dangereux car c'est au-delà que de ce qu'un homme peut supporter. Kratos est bien mal en point après avoir utilisé cette technique et pareil que Sangoku lors de son 1er combat contre Vegeta:
https://www.youtube.com/watch?v=Jp4Iu7XGKjM
Ces 7 Tahédorants qui s'opposent font presque penser au film "Les 7 samouraïs".
D'ailleurs, la manière dont ils tiennent leur épée à l'horizontale fait très samouraï pour le coup. C'est curieux comme choix, ça ne doit pas être évident de trimballer une épée de cette façon. A moins qu'il ne s'agisse de sabres mais que Negrete appelle épées.
Un autre truc toujours en rapport avec le Japon. Là ce n'est pas un reproche que je fais à l'auteur, c'est juste moi que ça dérange, c'est selon mes goûts.
La façon dont se comporte Derguin Gorion me rappelle un héros célèbre de l'histoire japonaise: Miyamoto Mushashi.
J'ai lu le premier tome d'Eiji Yoskikawa "La Pierre et le Sabre" et la volonté de rechercher la perfection dans l'art du combat à l'épée chez Derguin, son talent "naturel" pour les arts martiaux et surtout sa passion pour tout ce qui touche aux livres (Derguin est copiste à ses heures perdues et aime flâner dans les bibliothèques poussiéreuses) et à la connaissance; me font vachement penser à Musashi.
Bref, quelqu'un de très chiant en résumé.
Et c'est cette mentalité "japonaise" que j'ai retrouvé dans les échanges entre Derguin et Kratos, et plus généralement entre les guerriers sortis d'Uhdanfioun. Il y a une retenue dans l'expression de leur sentiment, quand ils s'apprêtent à se dire les choses franchement, ils détournent la tête, retiennent leurs larmes...
Se sont des gens trop discipliné psychologiquement, tout dans la retenue, la soumission. Ce n'est juste pas ma culture...
Bon après, J.Negrete n'en fait pas des tonnes non plus, il distille juste ce qu'il faut. Ce n'est pas comme avec Yoshikawa où je m'étais bien ennuyé (pour cela que je n'ai pas lu la suite "La parfaite Lumière").
En fait j'ai éprouvé une antipathie totale pour tous ces personnages
Le seul que j'ai adoré c'est un personnage typiquement... gemmelien. Celui qu'on appelle Le Gourdin.
Albéric comprend surement pourquoi. Il est très grand... fort comme un boeuf... il a une barbe hirsute... il n'a pas beaucoup d'humour et est un peu bourru sur les bords... quand il était plus jeune il était bûcheron... pendant qu'il coupait gaiement du bois, l'amour de sa vie s'est faite kidnappée... il a retrouvé ces agresseurs et les a trucidés... il tient son surnom de son arme taillée dans un os de corok, une arme de légende donc.
Il ne vous rappelle personne ? Mais si, ce bûcheron dans le cycle de Drenaï au regard bleu acier. Druss, le capitaine à la hache ! Qui lui aussi effraie ses ennemis avec son arme légendaire en forme d'ailes de papillon.
Franchement qu'on ne me dise pas après ça que Javier Negrete n'a pas lu David Gemmell ! Il y a trop de concordances entre les deux profils pour que ce soit un simple hasard.
De plus, Javier Negrete lui accorde un traitement particulier je trouve puisque c'est le seul personnage dans l'introduction qui se fait sur plusieurs dizaine de pages alors qu'il s'agit tout de même d'un second couteau.
Ni Gorion, ni Kratos, ni Linar, ni Mykhon ou Togul Barok n'ont droit à une telle introduction.
Du coup le style de Negrete change aussi pour le coup (ou bien n'est-ce qu'une impression ?). Son histoire au tout début du Livre II La Jauka de la Bonne Fortune et sérieusement j'ai presque eu l'impression de lire le début d'un roman de David Gemmell. Pourquoi nous rabâcher toute l'histoire des Kremnas, ses rois, ses révoltes paysannes et ses guerres de clans ? Tout ça pour en venir au Gourdin ?
C'est très étrange... En tout cas c'est mon personnage préféré. Attention, je trouve les autres également très intéressants, ils ont tous une personnalité très prononcée. Je ne les aime pas c'est tout.
Bon en tout cas vivement le tome 2 !
Est-ce vraiment de la Fantasy ?
- Spoiler:
- page 275-276 "A l'en croire, sous la pellicule blanche dont elle était couverte s'affairait une armée d'infimes créatures. Ces êtres, conçus par une science antérieure aux royaumes de Tramorée, étaient des couturiers et des maçons en miniature qui raccommodaient ses tissus et réparaient ses os."
Pour moi il s'agit de science-fiction post-apocalyptique grimée en Fantasy. Et ça marche du tonnerre, par Manigulat ! Javier Negrete a une grande culture SFF, il a un style dynamique et fluide, même si parfois il y a un peu trop de mots nouveaux et qu'il faut de temps en temps jeter un coup d'oeil à la carte et au glossaire pour comprendre de quoi il est question. Chronique de Tramorée est une sorte de patchwork d'idées lues chez différents auteurs et dans la culture populaire, et qui s'imbriquent parfaitement. On est dans le plus pur divertissement.
Si je peux faire un tout petit reproche, j'ai trouvé ce tome 1 légèrement trop introductif. Je pense que l'histoire va commencer à décoller dans le tome 2, en tout cas je l'espère parce qu'au final, de quoi parle ce premier tome ?
D'une course entre 7 guerriers pour conquérir une épée magique. Mais qu'a t-elle de vraiment spéciale cette épée ? Bon ok c'est la plus puissante de toute mais une flèche bien placée dans la tronche du Zémalnit et on n'en parle plus.
- Spoiler:
- Haïron le Zémalnit meurt empoisonné.
Albéric, tu dis que J. Negrete est à fond sur les comics américains. C'est sûrement vrai mais pour ma part les influences que j'ai constaté sont essentiellement issues de la culture japonaise et du manga (bon après c'est mon interprétation des choses hein, il y a des chances que se soit juste moi qui me fasse un gros tripe).
La technique des 3 accélérations, moi ça me faisait penser à cela:
Bon je suppose qu'ici tout le monde connaît DB. Le Kaioken correspond au Protahiteï, double kaioken (Mirtahiteï), triple kaioken (Urtahiteï).
C'est d'autant plus troublant quand on connaît les pouvoirs ainsi que les effets secondaires de l'Urtahiteï (triple kaioken): plus rapide certes mais aussi plus fort
- Spoiler:
- Kratos May qui soulève le trône de Migranz et le balance avant de s'échapper, il doit peser son poids.
Mais le triple kaioken est trop dangereux car c'est au-delà que de ce qu'un homme peut supporter. Kratos est bien mal en point après avoir utilisé cette technique et pareil que Sangoku lors de son 1er combat contre Vegeta:
https://www.youtube.com/watch?v=Jp4Iu7XGKjM
Ces 7 Tahédorants qui s'opposent font presque penser au film "Les 7 samouraïs".
D'ailleurs, la manière dont ils tiennent leur épée à l'horizontale fait très samouraï pour le coup. C'est curieux comme choix, ça ne doit pas être évident de trimballer une épée de cette façon. A moins qu'il ne s'agisse de sabres mais que Negrete appelle épées.
Un autre truc toujours en rapport avec le Japon. Là ce n'est pas un reproche que je fais à l'auteur, c'est juste moi que ça dérange, c'est selon mes goûts.
La façon dont se comporte Derguin Gorion me rappelle un héros célèbre de l'histoire japonaise: Miyamoto Mushashi.
J'ai lu le premier tome d'Eiji Yoskikawa "La Pierre et le Sabre" et la volonté de rechercher la perfection dans l'art du combat à l'épée chez Derguin, son talent "naturel" pour les arts martiaux et surtout sa passion pour tout ce qui touche aux livres (Derguin est copiste à ses heures perdues et aime flâner dans les bibliothèques poussiéreuses) et à la connaissance; me font vachement penser à Musashi.
Bref, quelqu'un de très chiant en résumé.
Et c'est cette mentalité "japonaise" que j'ai retrouvé dans les échanges entre Derguin et Kratos, et plus généralement entre les guerriers sortis d'Uhdanfioun. Il y a une retenue dans l'expression de leur sentiment, quand ils s'apprêtent à se dire les choses franchement, ils détournent la tête, retiennent leurs larmes...
Se sont des gens trop discipliné psychologiquement, tout dans la retenue, la soumission. Ce n'est juste pas ma culture...
Bon après, J.Negrete n'en fait pas des tonnes non plus, il distille juste ce qu'il faut. Ce n'est pas comme avec Yoshikawa où je m'étais bien ennuyé (pour cela que je n'ai pas lu la suite "La parfaite Lumière").
En fait j'ai éprouvé une antipathie totale pour tous ces personnages
- Spoiler:
- Quel enfoiré ce Linar !
Le seul que j'ai adoré c'est un personnage typiquement... gemmelien. Celui qu'on appelle Le Gourdin.
Albéric comprend surement pourquoi. Il est très grand... fort comme un boeuf... il a une barbe hirsute... il n'a pas beaucoup d'humour et est un peu bourru sur les bords... quand il était plus jeune il était bûcheron... pendant qu'il coupait gaiement du bois, l'amour de sa vie s'est faite kidnappée... il a retrouvé ces agresseurs et les a trucidés... il tient son surnom de son arme taillée dans un os de corok, une arme de légende donc.
Il ne vous rappelle personne ? Mais si, ce bûcheron dans le cycle de Drenaï au regard bleu acier. Druss, le capitaine à la hache ! Qui lui aussi effraie ses ennemis avec son arme légendaire en forme d'ailes de papillon.
Franchement qu'on ne me dise pas après ça que Javier Negrete n'a pas lu David Gemmell ! Il y a trop de concordances entre les deux profils pour que ce soit un simple hasard.
De plus, Javier Negrete lui accorde un traitement particulier je trouve puisque c'est le seul personnage dans l'introduction qui se fait sur plusieurs dizaine de pages alors qu'il s'agit tout de même d'un second couteau.
Ni Gorion, ni Kratos, ni Linar, ni Mykhon ou Togul Barok n'ont droit à une telle introduction.
Du coup le style de Negrete change aussi pour le coup (ou bien n'est-ce qu'une impression ?). Son histoire au tout début du Livre II La Jauka de la Bonne Fortune et sérieusement j'ai presque eu l'impression de lire le début d'un roman de David Gemmell. Pourquoi nous rabâcher toute l'histoire des Kremnas, ses rois, ses révoltes paysannes et ses guerres de clans ? Tout ça pour en venir au Gourdin ?
C'est très étrange... En tout cas c'est mon personnage préféré. Attention, je trouve les autres également très intéressants, ils ont tous une personnalité très prononcée. Je ne les aime pas c'est tout.
Bon en tout cas vivement le tome 2 !
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
@ Sieben : ça c'est du post, pas un truc pisse-froid à la Elbakin ! C'est ce genre d'échanges qu'on devrait être en droit d'attendre du site soi-disant de référence...
Mangas et comics ont largement plus en commun qu'on ne le croit.
(Parlons d'Eiji Yoskikawa dans la section historique !)
Tu déteste l'un des Kalagorinor ? Alors que dire de l'infâme Ulma Tor !
Une ressemblance avec Druss ? Non, mais maintenant que tu mets le doigt dessus ce colosse paillard et bon vivant mais au coeur d'or est sorti du même moule que Belzer / Bison / Banoclès, et JN n'a pas fait le tour du personnage (le dernier tome insiste encore sur son porte-bonheur : le crâne dénommé Faukos).
JN a écrit un roman à 4 mains avec son frère... Peut-être y a-t-il des liens ?
Sieben, merci à toi qui élève les débats !
(pour un tome 1 cela déchire déjà pas mal...)
Je pense que l'histoire va commencer à décoller dans le tome 2
- Spoiler:
Le Coeur de Tramorée explique par le menu qu'il s'agit de la seule arme capable de vaincre Tubilok le Dieu Fou. Sauf q'il n'est pas né de la dernière pluie...Mais qu'a t-elle de vraiment spéciale cette épée ?
C'est exactement cela et j'ai pensé exactement la même chose lorsque par un hasard non fortuit j'ai trébuché dans DBK. Sauf qu'Akira Toriyama reconnaît lui-même avoir largement pioché dans l'univers des comics (San Goku = Kal El, Végéta = Zod...).Bon je suppose qu'ici tout le monde connaît DB. Le Kaioken correspond au Protahiteï, double kaioken (Mirtahiteï), triple kaioken (Urtahiteï).
C'est d'autant plus troublant quand on connaît les pouvoirs ainsi que les effets secondaires de l'Urtahiteï (triple kaioken): plus rapide certes mais aussi plus fort
Mais le triple kaioken est trop dangereux car c'est au-delà que de ce qu'un homme peut supporter. Kratos est bien mal en point après avoir utilisé cette technique et pareil que Sangoku lors de son 1er combat contre Vegeta.
Mangas et comics ont largement plus en commun qu'on ne le croit.
Il me semble que l'auteur avait expliqué tout cela dans une interview... Désolé j'ai la flemme de la retrouver.Ces 7 Tahédorants qui s'opposent font presque penser au film "Les 7 samouraïs".
D'ailleurs, la manière dont ils tiennent leur épée à l'horizontale fait très samouraï pour le coup. C'est curieux comme choix, ça ne doit pas être évident de trimballer une épée de cette façon. A moins qu'il ne s'agisse de sabres mais que Negrete appelle épées.
Tu fait fausse route mais tu as mis le doigt sur un truc vraiment très juste. Javier Negrete est un pur antiquisant. L'Antiquité est une époque où l'élite voulait marier les qualités physiques, intellectuelles et morales d'où le rigorisme psychologique censé mener à la perfection. Comme le Japon, c'est une civilisation qui met l'honorabilité avant toute chose... Une époque révolue puisque maintenant tout est régi par le pognon, comme le prophétisait Jules Verne au XIXe siècle.Un autre truc toujours en rapport avec le Japon. Là ce n'est pas un reproche que je fais à l'auteur, c'est juste moi que ça dérange, c'est selon mes goûts.
La façon dont se comporte Derguin Gorion me rappelle un héros célèbre de l'histoire japonaise: Miyamoto Mushashi.
J'ai lu le premier tome d'Eiji Yoskikawa "La Pierre et le Sabre" et la volonté de rechercher la perfection dans l'art du combat à l'épée chez Derguin, son talent "naturel" pour les arts martiaux et surtout sa passion pour tout ce qui touche aux livres (Derguin est copiste à ses heures perdues et aime flâner dans les bibliothèques poussiéreuses) et à la connaissance; me font vachement penser à Musashi.
Et c'est cette mentalité "japonaise" que j'ai retrouvé dans les échanges entre Derguin et Kratos, et plus généralement entre les guerriers sortis d'Uhdanfioun. Il y a une retenue dans l'expression de leur sentiment, quand ils s'apprêtent à se dire les choses franchement, ils détournent la tête, retiennent leurs larmes...
Se sont des gens trop discipliné psychologiquement, tout dans la retenue, la soumission. Ce n'est juste pas ma culture...
(Parlons d'Eiji Yoskikawa dans la section historique !)
Tu l'aimes bien ? Cela tombe bien car il a la part belle du tome 2 !Le seul que j'ai adoré c'est un personnage typiquement... gemmelien. Celui qu'on appelle Le Gourdin.
Albéric comprend surement pourquoi. Il est très grand... fort comme un boeuf... il a une barbe hirsute... il n'a pas beaucoup d'humour et est un peu bourru sur les bords... quand il était plus jeune il était bûcheron... pendant qu'il coupait gaiement du bois, l'amour de sa vie s'est faite kidnappée... il a retrouvé ces agresseurs et les a trucidés... il tient son surnom de son arme taillée dans un os de corok, une arme de légende donc.
Il ne vous rappelle personne ? Mais si, ce bûcheron dans le cycle de Drenaï au regard bleu acier. Druss, le capitaine à la hache ! Qui lui aussi effraie ses ennemis avec son arme légendaire en forme d'ailes de papillon.
Tu déteste l'un des Kalagorinor ? Alors que dire de l'infâme Ulma Tor !
Une ressemblance avec Druss ? Non, mais maintenant que tu mets le doigt dessus ce colosse paillard et bon vivant mais au coeur d'or est sorti du même moule que Belzer / Bison / Banoclès, et JN n'a pas fait le tour du personnage (le dernier tome insiste encore sur son porte-bonheur : le crâne dénommé Faukos).
JN a écrit un roman à 4 mains avec son frère... Peut-être y a-t-il des liens ?
Je n'y crois pas pourtant j'ai parfois du mal à différencier les éléments de Troie et ceux d'Alexandre le Grand et les aigles de Rome (Calliadès et Démétrios se ressemblent comme 2 gouttes d'eau). Mais il y a un vraie parenté car leur démarche est rigoureusement la même : 2 enfants du cinéma de quartier, 2 humanistes qui ont décidé de ressusciter les récits "of high adventure" de leur enfance en piochant d'un côté dans les maîtres du genre et d'un autre côté dans la culture populaire. DG était un pote de Stan Lee alors que JN kiffe grave les comics : évidemment les clins d’œil vont être très similaires ! La grande différence entre les 2 auteurs ? DG était un autodidacte complet alors que JN est un universitaire brillant.Franchement qu'on ne me dise pas après ça que Javier Negrete n'a pas lu David Gemmell ! Il y a trop de concordances entre les deux profils pour que ce soit un simple hasard.
Sieben, merci à toi qui élève les débats !
(pour un tome 1 cela déchire déjà pas mal...)
Dernière édition par Albéric le Mer 9 Oct - 17:52, édité 1 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
Non, merci à toi pour m'avoir fait découvert cette brillante série.Albéric a écrit:@ Sieben : ça c'est du post, pas un truc pisse-froid à la Elbakin ! C'est ce genre d'échanges qu'on devrait être en droit d'attendre du site soi-disant de référence...
Sieben, merci à toi qui élève les débats !
(pour un tome 1 cela déchire déjà pas mal...)
On est la pour ça.
Je mets le cycle de Drenaï au-dessus quand même. Je n'en suis encore qu'au tome 1 on verra bien...
J'ai fait un petit tour sur le site dont on ne doit pas prononcer le nom, je n'y vais jamais mais je voulais savoir ce qu'ils en pensaient de ce premier tome. Pour une fois tu ne peux pas dire du mal d'eux, le livre a reçu une très bonne critique. Un peu courte et assez farfelue voire évasive (on se demande s'ils l'ont vraiment lu tellement ils rentrent peu dans le sujet) mais quand même, une critique positive. Alléluia !
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
Le tome 1 :Sieben a écrit:Je mets le cycle de Drenaï au-dessus quand même. Je n'en suis encore qu'au tome 1 on verra bien...
JN commence classiquement en s'appuyant sur les archétypes de la Fantasy, mais c'est bien fait et on retrouve tout le charme des récits "of high adventures" dans un univers antiquisant de la plus belle eau.
Le tome 2 :
J'AI GRAVE KIFFE MA RACE, et je m'en suis pas remis !
J'ai laissé une part de moi-même dans ce bouquin et vice versa. C'est Conan + 300 + des trucs science-fiction bien sentis (genre les Africains du Martal qui utilisent comme fers de lance de leurs conquêtes génocidaires des cyberbalrogs de fer et de feu...)
Le tome 3 :
C'est un tome de transition... rempli de twists de oufs !
Si vous aimez les mangas, certains trucs vont bien vous plaire car on bascule carrément dans la SF.
Le tome 4 :
Il est castré par le découpage de L'Atalante.
Difficile aussi d'accorder la place qu'ils méritaient à tous les personnages de la saga, d'autant plus que le long flasback consacré à Tariman et celui consacré à Zénort occupent pas mal de page.
Mais on s'aperçoit qu'il s'agit d'un mélange Burroughs + Lovecraft + Tolkien + Simmons avec des tonnes à la DC / Marvel qui dynamisent l'ensemble.
Ah le dernier combat des 3 mousquetaires / 3 lanciers du Bengale ! Quand le Zémalnit, le Talavaranit et le porteur de la Lance Noire combattent dans le Pratès... Ou tu kiffes ou tu quittes la Fantasy et puis c'est tout !
Ben, c'est le problème : c'est toujours comme cela sauf quand l'un des administrateurs a des billes dans le bouquin chroniqué. Passé un cap tu te demandes si tu as lu les mêmes bouquins qu'eux car 1 fois sur 2 voire 2 fois sur 3 c'est n'importe quoi. Oui la chronique est positive, ils ne peuvent pas tout détester car cela finirait par se voir rapidement... mais si tu lis attentivement tout le topic du titre concerné, tu t'aperçois que certains (tenanciers ou habitués VIP) prennent à malin plaisir à dévaloriser le bouquin pour des raisons que la raison ignore...J'ai fait un petit tour sur le site dont on ne doit pas prononcer le nom [...] le livre a reçu une très bonne critique.Un peu courte et assez farfelue voire évasive (on se demande s'ils l'ont vraiment lu tellement ils rentrent peu dans le sujet)
Il y a aussi des trucs plus subtiles genre les bouquins des copains dont on fait la promo en publiant leur chroniques 2 mois avant leur sortie alors qu'un Javier Negrete est chroniqué 2 ou 3 trimestre plus tard... quand on ne laisse pas la chronique à un intérimaire parce qu'on a soi-disant d'autres priorités...
Dernière édition par Albéric le Lun 14 Oct - 8:37, édité 1 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
Page 78:
- J'essaierai, père, lui répondit Derguin en contenant sa joie.
- N'essaie pas, fais-le. Renonce si tu as peur de ne pas être à la hauteur.
Il y a aussi les "numéristes" qui pensent trouver une explication mathématique dans tout ce qui existe. Ils pensent même pouvoir déchiffrer l'avenir grâce aux mathématiques.
On est très proche de la psycho-histoire d'Henry Seldon dans le cycle de Fondation d'Asimov, non ? Je veux bien croire que JN n'ait pas lu Gemmell (quoique j'ai toujours un gros doute) mais j'imagine qu'il a bien dû lire Isaac Asimov tout de même. Sinon je ne vois pas comment on peut se dire amateur de SFF.
Je ne dis qu'il s'en est inspiré hein, je trouve ça juste marrant. Un expert pourrait presque dénicher une référence littéraire ou cinématographique dans chaque scène.
- J'essaierai, père, lui répondit Derguin en contenant sa joie.
- N'essaie pas, fais-le. Renonce si tu as peur de ne pas être à la hauteur.
- Spoiler:
Il y a aussi les "numéristes" qui pensent trouver une explication mathématique dans tout ce qui existe. Ils pensent même pouvoir déchiffrer l'avenir grâce aux mathématiques.
On est très proche de la psycho-histoire d'Henry Seldon dans le cycle de Fondation d'Asimov, non ? Je veux bien croire que JN n'ait pas lu Gemmell (quoique j'ai toujours un gros doute) mais j'imagine qu'il a bien dû lire Isaac Asimov tout de même. Sinon je ne vois pas comment on peut se dire amateur de SFF.
Je ne dis qu'il s'en est inspiré hein, je trouve ça juste marrant. Un expert pourrait presque dénicher une référence littéraire ou cinématographique dans chaque scène.
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
@ Oncle Kiin
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pythagore#La_rivalit.C3.A9_acousmaticiens.2Fmath.C3.A9maticiens
D'ailleurs je soupçonne le grand magicien Abaris d'avoir servi de modèle au grand mage Barantan.
Et pour la parenté avec DG, tu va retrouver certains des messages humanistes de l'auteur que tu avais toi-même mis en valeur dans le dénouement du cycle.
JN ne s'en cache pas un seul instant, du coup ses postfaces sont aussi sincères que croustillantes !Je ne dis qu'il s'en est inspiré hein, je trouve ça juste marrant. Un expert pourrait presque dénicher une référence littéraire ou cinématographique dans chaque scène.
JN en spécialiste de l'Antiquité s'inspire à fond de la secte des pythagoriciens qui gouvernèrent la cité de Crotone au VIe siècle avant J.-C.Il y a aussi les "numéristes" qui pensent trouver une explication mathématique dans tout ce qui existe. Ils pensent même pouvoir déchiffrer l'avenir grâce aux mathématiques.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Pythagore#La_rivalit.C3.A9_acousmaticiens.2Fmath.C3.A9maticiens
D'ailleurs je soupçonne le grand magicien Abaris d'avoir servi de modèle au grand mage Barantan.
Pour les persuasifs d'Isaac Asimov, rendez-vous dans le tome 2, pour les robots pensants d'Isaac Asimov, rendez-vous dans le tome 4.On est très proche de la psycho-histoire d'Henry Seldon dans le cycle de Fondation d'Asimov, non ? Je veux bien croire que JN n'ait pas lu Gemmell (quoique j'ai toujours un gros doute) mais j'imagine qu'il a bien dû lire Isaac Asimov tout de même. Sinon je ne vois pas comment on peut se dire amateur de SFF.
Et pour la parenté avec DG, tu va retrouver certains des messages humanistes de l'auteur que tu avais toi-même mis en valeur dans le dénouement du cycle.
Dernière édition par Albéric le Lun 14 Oct - 8:39, édité 2 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
Ce n'est pas de Javier Negrete mais cela se déroule dans l'univers de Tramorée qu'il a créé.
Résumé de la Chasse secrète :
Troisième fils d'une famille Ainari riche, vous êtes destiné à devenir un grand guerrier, mais votre véritable passion est la recherche. Vous faites partie d'un groupe d'élèves de l'école d'Uhdanfiún, une des université d'arts martiaux les plus prestigieuses et anciennes de Tramorée. En route vers l'Est de Korvas avec vos camarades pour apprendre les techniques de survie, vous vous apprêtez à chercher de la nourriture, quand vous tombez dans une embuscade.
Remember Loup Solitaire !
Que voilà une bonne initiative.
Imaginez des LDVELH dans les univers de Pierre Pevel, Olivier Péru, Michel Robert, Pierre Grimbert...
Remember Loup Solitaire !
Que voilà une bonne initiative.
Imaginez des LDVELH dans les univers de Pierre Pevel, Olivier Péru, Michel Robert, Pierre Grimbert...
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
A te lire, j'ai hâte de pouvoir commencer la série! Je t'avais déjà fait confiance sur Dan Abnett et Paul Kearney, et je n'ai eu qu'à m'en féliciter.
Vraiment impatient je suis!
Vraiment impatient je suis!
Invité- Invité
Re: Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
J'ai trouvé la solution au début du tome 2. On parle d'épée à lame courbe avec un seul tranchant et qui se manie à 2 mains chez les guerriers d'Uhdanfioun (un sabre japonais quoi).Albéric a écrit:Il me semble que l'auteur avait expliqué tout cela dans une interview... Désolé j'ai la flemme de la retrouver.Ces 7 Tahédorants qui s'opposent font presque penser au film "Les 7 samouraïs".
D'ailleurs, la manière dont ils tiennent leur épée à l'horizontale fait très samouraï pour le coup. C'est curieux comme choix, ça ne doit pas être évident de trimballer une épée de cette façon. A moins qu'il ne s'agisse de sabres mais que Negrete appelle épées.
Les guerriers rythions utilisent une épée droite à double tranchant dans une main et un bouclier dans l'autre.
A noter que Zémal est décrite comme une de ces épées droites à double tranchant.
Voilà voilà.
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
Sieben va kiffer la fin des Chroniques de Tramorée...Sieben a écrit:Mais c'est tout le contraire ! Peut-être qu'il faut avoir lu un minimum de philosophie et d'écrivains classiques humanistes pour bien saisir sa pensée, je sais pas, mais à travers ses personnages seconds couteaux qui ne font pas le mal pour le mal mais qui y sont contraints à cause des aléas de la vie et qui ne rêvent au fond que de fonder une famille, cultiver la terre et vivre en paix;
sa critique acides des élites politiques oligarques qui dirigent les faibles et les envoient à la guerre se faire charcuter;
"Sic semper Tyrannis !"
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
Sieben, tu en es où dans la saga ?
Parce que si tu as atteint le tome 3
Parce que si tu as atteint le tome 3
- Spoiler:
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
Je me suis arrêté au T2. Maintenant que j'ai acheté toute la série je vais pouvoir poursuivre. Ton spoiler me fait un peu peur, n'étant pas un grand amateur de mécha, évangelion ou goldorak...
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
Ledit tome 2, il est lu ou à lire ?Sieben a écrit:Je me suis arrêté au T2. Maintenant que j'ai acheté toute la série je vais pouvoir poursuivre. Ton spoiler me fait un peu peur, n'étant pas un grand amateur de mécha, évangelion ou goldorak...
Pour te rassurer, en spoiler j'aurai plutôt du mettre ceci :
- Spoiler:
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Javier Negrete, Chroniques de Tramorée
J'ai lu le tome 2, un sacré pavé. J'allais te parler des points qui m'ont dérangés (il y en a très peu) mais comme t'es un peu soupe-au-lait en ce moment, on en parlera une autre fois.
Toutefois, l'univers développé est vraiment génial est très riche. J'attends de la suite une amélioration au niveau de l'empathie des personnages auxquels j'ai du mal à m'attacher (à part un que l'auteur n'a pas pu s'empêcher de tuer). Il manque peut être aussi une scène hyper épique (un truc qui te laisse sur le cul), du genre Parménion et les 300 contre l'incarnation du Mal.
Si ces points sont remplis dans le cahier des charges, je pourrai parler de must-have.
Toutefois, l'univers développé est vraiment génial est très riche. J'attends de la suite une amélioration au niveau de l'empathie des personnages auxquels j'ai du mal à m'attacher (à part un que l'auteur n'a pas pu s'empêcher de tuer). Il manque peut être aussi une scène hyper épique (un truc qui te laisse sur le cul), du genre Parménion et les 300 contre l'incarnation du Mal.
Si ces points sont remplis dans le cahier des charges, je pourrai parler de must-have.
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
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