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Robert Jordan, La Roue du Temps

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White Square Re: Robert Jordan, La Roue du Temps

Message par Albéric Sam 13 Juil - 11:33

Spéciale dédicace Oncle Kiin :

Ethan Iktho a écrit:Pour ce qui est de la nouvelle trad. de Jordan, l'exercice est difficile parce que JC Mallé est obligé de donner une version différente de la première, sous peine d'accusation de plagiat par le 1er traducteur ou ses ayants droit. Du coup, le dico des synonymes sert beaucoup (ça m'est déjà arrivé pour A. Christie). Et il n'empêche que, naturellement, le 1er traducteur a traduit au moins certains passages à la perfection, ou trouvé le mot qui collait parfaitement. Dans ces cas-là, c'est vraiment très prise de tête...
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White Square Re: Robert Jordan, La Roue du Temps

Message par Oncle Kiin Mar 24 Sep - 23:24

Robert Jordan, La Roue du Temps - Page 2 <a href=Robert Jordan, La Roue du Temps - Page 2 1203-r10

Une de mes références absolues en matière de fantasy :)

J’avais promis de revenir en dire un mot, donc voilà. Pour commencer, mon avis sur les deux premiers tomes.
C’est sans doute incomplet et en bazar, parce qu’il y a tant à dire, on ne sait par où commencer... mais je serai ravi d’en discuter avec vous, de détailler certains points ou de corriger mes oublis :)

Déjà, première chose à savoir : il s’agit d’un LONG cycle Robert Jordan, La Roue du Temps - Page 2 1988031761

C’est pas seulement un roman qu’on va lire et aimer ou ne pas aimer, c’est un truc qui va t’accompagner pendant toute une partie de ta vie. (Surtout pour ceux qui ont commencé avant que la fin ne soit sortie, bien entendu. Et encore plus si, comme moi, ils relisaient les autres tomes en attendant la suite ^^ )

Pour ma part, j’ai commencé la lecture de cette série à la fin des années 90, et j’ai immédiatement été partagé entre deux sentiments. D’un côté, ça paraît très convenu, le rythme est assez lent voire mou, etc. D’un autre côté, je ne pouvais pas m’empêcher de penser que ça atteignait une sorte de perfection en matière de fantasy, quelque chose d’indépassable dans la reprise du matériau tolkiennien.

Je connais, et je partage dans une certaine mesure, les critiques qui ont été faites à ce cycle : longues descriptions, souvent répétitives, de lieux ou de vêtements ; personnages féminins un peu caricaturaux, avec des tics récurrents (Nynaeve tirant sur sa tresse, l’exemple le plus connu) qui peuvent s’avérer agaçants ; propension de l’auteur à tirer à la ligne ; intrigue parfois un peu décousue.
Et pourtant, même ces défauts font partie à mes yeux du charme de l’œuvre. C’est paradoxal, et je ne me l’explique pas vraiment, mais je ne pense pas être le seul sur qui ça produit cet effet.

Au registre des bonnes choses, il y a cet aspect monumental, perceptible dès les premières pages. L’impression d’être face au chaînon manquant entre Tolkien et Feist, en quelque sorte. Une patine, comme si on lisait un vieux grimoire. Et une ampleur... quasi-biblique ^^ Un ton, aussi, qui parvient souvent à rester assez digne et grave malgré les histoires d’amour parfois un peu futiles et le comportement caricatural de certains personnages.

Ce n’est pas aussi "hors du temps" que Tolkien, c’est sans doute plus moderne sur le plan narratif, et plus excitant à lire en tant qu’aventure, mais ça dégage un peu le même genre de tonalité sérieuse et intemporelle – une solennité, si vous voulez. On sent qu’on est au-delà du simple divertissement(1), que c’est plus profond que ça. On sent aussi une cohérence qui ne sera pas démentie : on sait intuitivement qu’il n’y aura pas de fausse note, que ça va être esthétiquement et thématiquement uni d’un bout à l’autre. Car l’auteur a les deux pieds dans le monde crédible qu’il a créé, et sa série n’a aucune chance d’être soumise à ses humeurs, lubies, dernière trouvaille philosophique, tentation de suivre une tendance, etc. Bref, on ne va pas simplement passer un bon moment, on va réellement entrer dans un univers et faire l’expérience de quelque chose de majestueux, vaste, d’une richesse inouïe.

(1) Même s’il y aurait beaucoup à interroger à propos de ce concept de "simple divertissement" et de sa pertinence, mais bref, ce n’est pas le sujet ici.


Ce n’est pas non plus une simple copie de Tolkien. La Roue du Temps raconte sa propre histoire, bien qu’en nous replongeant dans certaines émotions suscitées par le Seigneur des Anneaux. Le tout début du cycle est, à certains égards, presque un copié-collé du début du roman de Tolkien, et pourtant... c’est merveilleux à lire, on a l’impression que tout est reconstruit à partir des mêmes briques essentielles, mais à travers une réappropriation personnelle.

Ça n’a rien d’une donjonnerie, par exemple. Jordan a profondément assimilé l’essence du Seigneur des Anneaux, il ne se contente pas d’en recopier la surface. Il arrive à traduire ce qu’il y a d’important au niveau subatomique chez Tolkien, sans trop imiter les aspects cosmétiques – ou plutôt, et c’est ça qui est costaud, en nous faisant souvent oublier quand il les imite. Pour le dire autrement, le début de La Roue du Temps est tout simplement le meilleur hommage à Tolkien que j’aie lu(2) : l’auteur puise dans cette source évidente (ainsi que dans Dune de Frank Herbert, j’y reviendrai) dont il ne cherche pas à se démarquer de manière dérisoire pour faire mine d’être original. Au contraire, c’est très assumé, mais suffisamment "digéré" pour que ça marche.
La preuve c’est qu’ensuite, on s’éloigne de ça, et l’ambiance Tolkien disparaît peu à peu derrière l’univers et l’histoire propres à Jordan, le plus naturellement du monde.

(2) Le seul autre ouvrage approchant cette qualité de réinterprétation de la matière tolkiennienne étant pour moi l’Arcane des Epées, de Tad Williams.


Autre chose : ce qui le rend plus reader-friendly que le Seigneur des Anneaux, c’est le fait que ses personnages soient traités de manière plus psychologique, avec des relations plus "ordinaires" (parfois même mièvres, ce qui peut faire rêvasser ou agacer, selon vos goûts ^^ ), etc.
Ces persos ressemblent davantage à des gens que les statues héroïques de Tolkien.
Et leurs tempéraments et aspirations, très simples et lisibles au départ, évoluent et se décantent sur la longue durée du cycle, pour arriver à quelque chose d’assez complexe et parfois surprenant au bout du compte.

Puisqu’on parle des côtés mièvres, il faut le savoir : les histoires d’amour me semblent un jouer un rôle assez central, et sont... au long cours ^^ (c’est limite les Feux de l’Amour). Mais j’ai marché, grâce à ces personnages auxquels on s’attache énormément.

Il y a aussi dans la Roue du Temps l’idée d’un cadre, d’un univers rassurant par son mélange de crédibilité, de profondeur, mais aussi d’organisation relativement simple et lisible par rapport au monde réel. (C’est un trope de Fantasy, je sais, mais là ça fonctionne vraiment bien.) Ceci va de pair avec le ton légèrement paternaliste de l’auteur. Alors même que ce cycle se révèle franchement féministe par certains aspects, il nous présente ça d’une manière tellement assurée et "ancestrale", genre bon sens paysan/populaire, qu’on ne s’en aperçoit même pas, ça nous paraît parfaitement naturel.
J’avais beaucoup apprécié ce truc-là, cette présentation d’un monde qu’on pourrait qualifier de "progressiste" (dans le sens où, schématiquement, les femmes ont le pouvoir), mais sous l’habit de la normalité la plus crédible et la plus naturelle. Aucun militantisme apparent chez Jordan, aucun stigmate de "l’auteur engagé un peu casse-couilles", non au contraire ça paraît toujours normal, banal, coulant de source.
Le résultat c’est qu’on y croit, tout simplement, et qu’on commence à trouver franchement bizarre que ce soit si différent dans le monde réel.

Ce qui m’amène à mon intuition principale, concernant les raisons du succès de cette série en dépit de ses réelles faiblesses. J’ai fini par comprendre que, quand j’ouvre un bouquin de fantasy, je cherche quelque chose d’ancien, quelque chose avec un parfum d’éternel.
Pas un énième truc punk-bourgeois (faussement) subversif comme j’en bouffe déjà à tous les repas. En tout cas pas au moment où j’ouvre un bouquin de fantasy. Ce n’est pas ça que je recherche, c’est même tout le contraire. Et Jordan offre ça à la perfection.
Un cadre, des limites, des repères.

Il le fait mieux que beaucoup d’autres, sans doute pour des raisons de tempérament et d’histoire personnelle. La plupart des auteurs de fantasy, pour talentueux qu’ils puissent être, n’ont probablement pas le vécu et le recul d’un type comme Jordan, ni son assise dans quelque chose de plus grand que lui, que ce soit en terme de vision du monde, de spiritualité, de moralité, de lucidité sur la manière dont fonctionnent réellement les choses, etc. L’envergure du bonhomme n’est tout simplement pas la même. (Le seul autre qui ait cette stature morale et ce sens du réel me semblant être Gemmell.)
Par exemple, je crois que Jordan n’est pas du tout en quête de sens postmoderne, il sait exactement qui il est, quelle est sa place, d’où il vient, etc. Quand on le sent un peu désabusé, il ne fait pas semblant pour être à la mode, il l’est réellement, parce que le Viêtnam, parce que son éducation et ses déceptions par rapport à ses croyances passées, etc.
Bref, il y a quelque chose d’anti-moderne chez lui, qui ne peut sans doute pas être imité par des auteurs n’ayant pas le même parcours, et qui me semble conférer à ses écrits ce caractère intemporel, ce fameux parfum d’éternité.
C’est typiquement, je dirais même essentiellement, le cycle qu’on lit en prenant du plaisir à se laisser guider, à "jouer le jeu". Juste le temps d’un livre, on se laisse rassurer par quelqu’un qui nous dit que c’est comme ça et pas autrement... on sait que ça ne peut pas durer, mais ça repose et ça fait du bien.
Et en même temps, ça régénère, on y prend des forces, peut-être même un peu de sagesse. Pour moi, la Roue du Temps fait partie de ces bouquins qui ne nous proposent pas uniquement de nous évader de notre existence, mais qui nous apportent aussi des clés et des inspirations pour mieux la vivre, mieux s’y repérer.
Je devine que je ne suis pas le seul à avoir ce genre d’attentes, et c’est peut-être en partie à ça que la Roue du Temps doit son énorme succès.


Je ne veux cependant pas vous induire en erreur : à de rares passages près, ce livre ne fait pas partie des livres "qu’on ne peut plus lâcher", pleins de rebondissements de folie, etc.
Au contraire, c’est un livre qu’on repose souvent, qu’on lâche quelques jours, pour se donner le temps de digérer et de rêvasser sur tout ça. Et des rebondissements, il y en a, qui sont de grosses claques, mais justement ils nous cueillent parce qu’on ne s’y attendait pas dans ce genre d’ouvrage.

Autre bémol : ben... pas envie de m’étendre sur le sujet des traductions, mais je préfère définitivement les lire en VO, quoi.


Pour finir, je mets en spoiler mon recensement des liens que j’ai trouvés entre cette œuvre et le Seigneur des Anneaux, ainsi que Dune, deux influences énormes et manifestes. C’est un petit jeu très amusant, mais attention, ça pourrait gâcher la surprise pour certaines choses :


Spoiler:



J’ai recensé uniquement les exemples qui crèvent les yeux, et j’en oublie sûrement.
Mais encore une fois, c’est si bien fait que, bizarrement, ces réminiscences ajouteraient presque au plaisir.
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White Square Re: Robert Jordan, La Roue du Temps

Message par Oncle Kiin Mar 24 Sep - 23:27

Robert Jordan, La Roue du Temps - Page 2 <a href=Robert Jordan, La Roue du Temps - Page 2 La-gra10


Bon, d’une certaine manière, celui-là est presque un peu... laborieux. Lors de la première lecture en tout cas.

Les persos voyagent BEAUCOUP, et souvent pour des raisons un peu tirées par les cheveux. Il faut aller ici, puis là, puis revenir ici, et on atteint rarement l’endroit prévu avant qu’il ne faille finalement aller ailleurs. (Sachant que pour chacun de ces innombrables endroits, le penchant de l’auteur pour les descriptions à rallonge s’exprime pleinement, y compris quand c’est la deuxième ou la troisième fois qu’on y revient !)
Le procédé est un peu fatigant, il faut bien l’avouer, et on finit par se sentir genre « booon, OK, mais ils vont où et ils font quoi, une bonne fois pour toutes ?!!! ».
Et quand, après 200 ou 300 pages en général, une situation finit enfin par trouver sa résolution (les persos arrivent quelque part, retrouvent d’autres persos ou l’item souhaité, etc.), on se souvient à peine que c’était ça qu’ils étaient partis faire au début :/

Bref, ça reste toujours agréable et confortable, mais pour l’anecdote : je lisais ça pour m’endormir (en VF à l’époque) et je dois avouer que ça marchait pas mal ^^

Cependant, à la relecture, la nostalgie aidant et grâce à tout ce qu’on a appris depuis, ainsi que l’attachement aux personnages et le petit pincement au cœur de les retrouver aux débuts de leurs aventures, eh bien on est prêt à pardonner beaucoup plus, et on se délecterait presque de certains passages qui nous avaient pourtant emmerdé la première fois ^^

Et puis, tout de même, toujours cette richesse de l’univers, ce souci du détail.
À propos de ce dernier point, un exemple tout à fait typique de l’auteur : dans les premiers tirages du livre, quand Rand retrouve Thom à Cairhien, et lui rend sa harpe, Thom le réprimandait pour ne pas avoir gardé son instrument bien accordé. Par la suite, des fans qui connaissaient la harpe firent remarquer à l’auteur que cet instrument, au contraire, ne se transporte pas accordé, mais les cordes détendues pour ne pas s’abîmer. Dès les impressions suivantes du livre, Jordan avait corrigé, et dans mon exemplaire, donc, Thom n’engueule pas Rand, mais le remercie au contraire de ne pas avoir ruiné son instrument :)
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White Square Re: Robert Jordan, La Roue du Temps

Message par Derfel Mer 25 Sep - 0:22

Dis donc, ça me tente encore plus de m'y plonger.
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White Square Re: Robert Jordan, La Roue du Temps

Message par Invité Mer 25 Sep - 15:54

Je ne voudrais pas faire ma chochotte en sucre, mais j'avoue que l'ampleur titanesque de la saga m'intimide un peu. Je ne me sens pas le courage de débuter une saga de 42 tomes, personnellement.


Dernière édition par Tarentio le Mer 25 Sep - 16:44, édité 1 fois
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Message par Oncle Kiin Mer 25 Sep - 16:19

@Derfel : Cool :) J'espère que ça te plaira !

@Tarentio : Ben ouais, je peux parfaitement comprendre ça. Quoiqu'il en soit, je pense que c'est le genre de série à lire sur la durée, en parallèle d'autres choses. Sinon, effectivement, se dire qu'on ne va rien pouvoir lire d'autre pendant des mois, c'est un peu décourageant.

Et encore une fois, si j'ai adoré (et je suis pas le seul), je reconnais que le cycle a aussi de gros défauts, et ne plaira sûrement pas à tout le monde !
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Message par Invité Mer 25 Sep - 16:45

Il ne me reste plus qu'à attendre l'adaptation au ciné ou en série télé! Robert Jordan, La Roue du Temps - Page 2 1330095154
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Message par Albéric Mer 25 Sep - 16:57

Merci Oncle Kiin, je suis désormais sûr de ne jamais lire la RdT : les défauts que tu as cités m'ont déjà bien saoûlé dans le tome tome 1 donc je sais que sur 11 000 pages je ne vais pas arrêter de pester et de rager.

Robert Jordan a eu la bonne idée de marier la grandeur tokienienne à la trivialité de certains cycles BCF (Eddings, Feist pour ne pas les citer). On brasse donc large en jouant à fond l'affect créé par le côté feuilleton.
Mais cela tire honteusement à la ligne : qqn avait signalé qu'il faut toujours aller de l'avant pour ne pas perdre le fil mais qu'il fallait en même temps espacer ses lectures pour ne pas overdoser. 11 000 pages c'est trop, cela correspond à 30 bons gros pavés honnêtes : je vous laisse calculer combien de mois ce cycle vous prendrait en fonction de votre rythme de lecture habituelle...

Reste un auteur sympathique, au worldbuilding fascinant, dont j'aurais aimé voir aboutir ses projets de médiéval-fantastique chinois et japonais (j'ai lu qque part qu'il voulait écrire un Heike monogatari fantasy !)


Dernière édition par Albéric le Mer 25 Sep - 18:52, édité 1 fois
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White Square Re: Robert Jordan, La Roue du Temps

Message par Oncle Kiin Mer 25 Sep - 18:15

Albéric a écrit:
Robert Jordan a eu la bonne idée de marier la grandeur tokiennienne à la trivialité de certains cycles BCF (Eddings, Feist pour ne pas les citer). On brasse donc large en jouant à fond l'affect créé par le côté feuilleton.
Voilà, c'est exactement ça.

Sinon, j'avais lu tes reproches concernant le tome 1, et je pense en effet que tu risquerais de t'emmerder si tu continuais ce cycle.
C'est dommage dans un sens, parce qu'il y a aussi certains passages, idées, révélations, etc., dont je suis presque sûr qu'ils te plairaient beaucoup. Mais sans doute pas suffisamment pour te faire avaler le côté feuilleton un peu plan-plan, qui reste une des marques de fabrique importantes de la série.

Et sinon, j'ignorais pour les projets chinois et japonais de Jordan, mais ça ne m'étonne pas du tout : déjà dans la Roue du Temps, les références aux cultures extrême-orientales sont légion.
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White Square Re: Robert Jordan, La Roue du Temps

Message par Albéric Mer 25 Sep - 18:57

Oncle Kiin a écrit:Sinon, j'avais lu tes reproches concernant le tome 1, et je pense en effet que tu risquerais de t'emmerder si tu continuais ce cycle.
C'est dommage dans un sens, parce qu'il y a aussi certains passages, idées, révélations, etc., dont je suis presque sûr qu'ils te plairaient beaucoup.
Oui je sais, mais les risques que je prenne le mégacycle en grippe sont trop importants. Je préfère camper sur mes positions plutôt que de rager contre un auteur qui m'est très sympathique passé son insupportable tirage à la ligne.

Concernant les projets de l'auteur, j'ai retrouvé cela :
wikipedia a écrit:Jordan mentioned several times that he planned another fantasy series set in a different kind of world. He said that it would be a Shōgun-esque series about a man in his 30s who is shipwrecked in an unknown culture which would be similar to Seanchan culture in his Wheel of Time series and world. The books would detail his adventures there and would have been titled Infinity of Heaven.
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Message par Albéric Mer 6 Aoû - 9:42

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White Square Re: Robert Jordan, La Roue du Temps

Message par Derfel Mer 6 Aoû - 16:27

Albéric a écrit:
Un autre à me procurer (en epub ?).
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Message par Albéric Mer 8 Oct - 22:16

Sieben a écrit:ça me décourage de l'aborder. Ptain 11000 pages ! Faudrait que je me prenne une année sabbatique et ne faire que lire.
Ce qui serait vraiment décourageant, cela serait les retours mi-figue mi-raisin... J'ai un collègue qui le lit depuis des années, et combien de fois il a râlé "fais chier, encore un putain de tome où il se passe rien !" ^^
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Message par Albéric Mer 14 Jan - 10:22

Je viens de m'apercevoir que tous les livres de toutes ses séries ont été publiés par sa femme au fur et à mesure de sa carrière d'éditrice... Une affaire de famille qui roule quoi ! ^^
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White Square Re: Robert Jordan, La Roue du Temps

Message par Albéric Mer 14 Jan - 17:08

bis sur l'auteur :
Il a toujours clamé qu'il était anglican pratiquant, alors qu'en fait il était Franc-maçons mais avait peur de le dévoiler publiquement...
Des connaisseurs me soufflent dans l'oreille qu'il y a beaucoup de symboles et concepts maçonniques dans La Roue de temps.
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