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Collectif, Conan le Cimmérien

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White Square Re: Collectif, Conan le Cimmérien

Message par Albéric Lun 30 Sep - 20:53

Collectif, Conan le Cimmérien - Page 3 81S-U0bVCML

Résumé : Les Clous rouges
Conan, mercenaire louant son épée au plus offrant, débarque dans les contrées du Darfar, dont le territoire est presque entièrement recouvert par une immense forêt. Aux côtés de la farouche guerrière Valéria et après un affrontement contre un terrible dragon, le cimmérien se dirige ensuite vers une étrange cité fortifiée, apparemment déserte. Mais le duo va vite découvrir qu’une civilisation vit cachée à l’intérieure, et que la citadelle semble cacher un lourd secret...


Les Clous Rouges plus que la version 2.0 de Xuthal la crépusculaire est la 2e partie de son « Civilisation et barbarie » démarré dans Au-delà de la Rivière Noire :
- dans Au-delà de la Rivière Noire, la barbarie balayait la civilisation pour faire revenir à son état naturel une région pionnière
- dans Les Clous Rouges la barbarie a balayé la civilisation pour tomber dans la décadence la plus effroyable après avoir voulu prendre sa place dans un univers artificiel
Comme vous le voyez c’est quand même autre qu’une histoire se résumant à un mec bien musclé courant après une nana bien galbée comme j’ai pu le lire par ailleurs...

L’histoire de R.E. Howard :
Conan est fasciné par la strong independant woman Valeria de la Fraternité Rouge, et il la stalk avant de la draguer ouvertement (on sous-entend qu’il a été engagé pour la tuer, mais qu’il préférerait une récompense en nature plutôt qu’en argent). Il veut pécho mais enchaîne les râteaux, et c’est ainsi qu’ils se retrouve coincés sur une éperon rocheux assiégé par un grand carnivore du jurassique… La mise en place du récit prend la forme d’un survival qui aurait été d’un classicisme absolu si l’auteur n’avait pas contribué à forger les classiques : on a 1 point A disposant d’une sécurité relative qui ne cesse diminuer avec le temps, 1 point B qui disposerait d’une sécurité absolue, et entre les 2 un no man’s land hanté par une danger mortel…
Toujours est-il que Conan et Valeria parviennent à débarquer dans l’antique cité de Xuchotl, un gigantesque complexe urbain coupé de la terre, de l’eau et de la lumière du soleil. Et c’est une maison de fous ! Il débarque en pleine guerre entre la cruelle tribu des Xotalancas et la violente tribu des Tecuhtli qui autrefois ne formaient qu’un seul peuple et qui aujourd’hui sont prêtes à tout à au reste pour éliminer leur sœur jumelle quitte à disparaître du moment qu’elle emporte avec elle le plus possible d’adversaires (d’ailleurs l’immense peuple se réduit désormais à deux groupes de quelques dizaines d’individus. Comme dans ces bons vieux récits de châteaux hantés nous retrouvons des salles immenses, des couloirs interminables, une ambiance lourde et sombre, et une violence et une folie prêtent à se déchaîner. Conan et Valeria font pencher la balance du côté des Tecuhtli, et l’affrontement final est imminent. Chez Howard tout le monde trahit tout le monde, et le roi Olmec veut tuer Conan pour remplacer son amante Tuscela par Valeria et la princesse Tuscela veut Valeria pour remplacer son amant Olmec par Conan. Mais le brave et bavard Techotl raconte à Conan l’histoire de la cité, lui qui va être tiraillé entre sa reconnaissance envers ceux qui l’ont sauvé et ceux à qui il doit fidélité. Il était une fois le peuple Tlazitlans qui s’était révolté contre l’Empire Stygien, et mené par un Moïse bicéphale les survivants fuirent pour se retrouvent coincés sous les murailles de Xuchotl entre des magiciens et leurs démons gardiens. Ils auraient été  écrasés sans l’intervention de Tolkemec le Judas local, esclave martyrisé rêvant de se venger de ses maîtres. Grâce à son aide ils conquirent la cité, avant que Xotalanc, Tecuhtli et Tolkemec ne se partage la cité partagé entre les quartiers est, ouest et sud. A cause d’une histoire de femme les deux frères se retournèrent l’un contre l’autre (remember Caïn et Abel), avant de se retourner contre Tolkemec qui divisait pour régner à l’aide de la noire magie … Après leurs morts leurs partisans continuèrent de se haïr et de s’entre-tuer, et Conan repère immédiatement la faille du récit : comment se fait-il que la princesse Tuscela qui a vécu tous ses événements paraisse plus jeune que ses sujets 2 générations plus tard ? Sinon en dehors de la vamp dépositaire du secret de l’éternelle jeunesse voire de l’immortalité, on a aussi un Abbé Faria passé du Côté Obscur et obnubilé par sa quête de vengeance, le Masque Ardent, les Flûtes de la Folie et le Sceptre de la Destruction !
L’habillage aztèque ne doit faire oublier que l’auteur n’a fait que s’inspirer des vendettas villageoises texanes, en l’occurrence celle Lincoln où dans une communauté isolée les habitants élevés dans la haine de l’autre génération après générations ont fini par s’entre-tuer… Une fois de plus, le chemin le plus court entre la barbarie et la décadence reste la civilisation, surtout quand les élites autoproclamées divisent pour régner et obligent les humbles à réaliser les caprices de divas des puissants !

Le scénario de Régis Hautière :
Il est plutôt assez fidèle, enlevant telles ou telles péripéties et/ou tels ou tels rebondissements pour tout faire tenir en 56 pages. Patrice Louinet veille évidemment au grain avec un postface efficace pour rester le plus proche possible du récit original. Mais le gros souci reste que ce dernier est d’abord et avant tout un récit d’ambiance qui prenait tout son temps pour poser ladite ambiance et développer la paranoïa constamment prête à exploser en déchaînement de violence menant au cœur de la folie. Ici le récit est plus léger avec un rythme plutôt enlevé. On ne va pas se mentir je ne suis pas sur que le scénariste ait été bien choisi au vu de sa bibliographie car la noirceur et la violence sont éloignés de ses qualités premières. Qu’il est difficile de passer après les monstres sacrés que sont Barry Windsor- Smith et John Buscema

Les graphismes d’Olivier Vatine et Didier Cassegrain :
On va tout de suite poser cette question : pourquoi on a laissé à l’identité les scènes de violences parfois dignes des meilleurs et/ou des pires moments de la saga Hokuto no Ken alors qu’on a retouché peu ou prou les scènes de nudité ? On ne va pas perdre de temps à essayer de répondre donc je vous renvoi au film Larry Flynt de Miloš Forman sorti en 1996. Ensuite je n’ai absolument rien contre le fait de travailler collectivement, encore faut-il que l’organisation en studio soit pensée en organisée. Ici Didier Cassegrain termine le travail commencé par Olivier Vatine, et force est de constater que le story-board et le découpage d’Olivier Vatine sont plus efficaces que les dessins et les couleurs de Didier Cassegrain. lOivier Vatine sait très bien dessiner donc pourquoi ne s’est-il pas chargé de l’ensemble des graphismes ? Il était occupé à dessiné des illustrations de couvertures pour ses collègues ou à gérer la nébuleuse Comix Buro ??? Après le travail de Didier Cassegrain est loin d’être vilain, mais son style plus cartoonesque que réaliste n’était pas vraiment le plus approprié pour un récit aussi sombre et aussi violent. Qu’il est difficile de passer après les monstres sacrés que sont Barry Windsor- Smith et John Buscema


Dernière édition par Albéric le Mer 20 Nov - 18:49, édité 1 fois
Albéric
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White Square Re: Collectif, Conan le Cimmérien

Message par Sieben Mar 8 Oct - 16:12

A peu près le même avis que toi sur cet album. Pagination trop courte, pas le temps d'installer une vraie ambiance glauque que c'est déjà fini. Les décors de Cassegrain sont aussi magnifiques que ça "charactérisation" me dérange, trop cartoonesque. Les couleurs sont superbes mais sont-elles bien appropriées ?...

Je me demande s'il y a une réflexion des responsables chez Glénat quant au choix d'attribution de telle histoire à tel scénariste et tel dessinateur... Car Cassegrain, que je découvrais un peu ici, il est plutôt plaisant à regarder bien que son style s'éloigne de mes préférences, mais son style aurait davantage correspondu à une histoire plus légère type La citadelle écarlate ou le dieu dans le sarcophage. Là c'est limite "gâcher" une excellente nouvelle.
Sieben
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Navarque de la flotte macédonienne

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White Square Re: Collectif, Conan le Cimmérien

Message par Albéric Mar 8 Oct - 21:20

On complètement d'accord, sauf que les décors c'est donc Olivier Vatine qui les a fait... Mais bon il reste encore pas de récits à adapter, et on n'est pas à l'abri des bonnes comme des mauvaises surprises !
Albéric
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White Square Re: Collectif, Conan le Cimmérien

Message par Albéric Mer 20 Nov - 18:52

Collectif, Conan le Cimmérien - Page 3 81zXbbGFxmL

Résumé : Le Peuple du Cercle Noir
Au royaume de Vendhya, alors que le roi vient de mourir terrassé par les sortilèges des prophètes noirs de Yimsha, sa sœur, Yasmina, décide de le venger… Elle décide, pour s’en charger, de prendre contact avec Conan, alors chef de tribu afghuli. Mais tandis que plusieurs de ses guerriers viennent d’être tués par les hommes du royaume de Vendhya, celui-ci a d’autres plans en tête. La princesse croyait pouvoir se servir du cimmérien, c’est plutôt elle qui servira ses intérêts...


R.E. Howard adorait les récits noirs où tout le monde trahissait le monde. Il aurait pu se perdre en soaps nobiliaires en je ne sais pas combien de tomes de complots et d’intrigues, mais il est resté dans le cadre du récit d’action et d’aventure : même si Le Peuple du Cercle Noir est l’un de ses récits les plus longs, il reste très court à l’aune de la fantasy d’aujourd’hui…
Donc dans Le Peuple du Cercle Noir nous suivons des trahisons en série qui s’entremêlent les unes et les autres : Bhunda Chand de Vendhya est trahi par Yezdigerd de Turan, Yezdigerd de Turan est trahi par le maître des prophètes noirs qui joue au « kingmaker » comme naguère le Le Vieux de la Montagne grand chef de la Secte des Assassins, et le maître est trahi par son apprenti (car toujours par deux les Sith vont)… Gitara qui a trahi sa maîtresse presse son amant Khemsa de trahir son maître, et Yasmina qui voulait manipuler Conan se fait manipuler par Conan, tandis que Kerim Shah agent turanien trahit son roi pour devenir roi à sa place ! On aurait pu se vautrer dans le grimdark martinien qui ne sert à rien avec du sexe, de la violence, de l’amoralité et de l’injustice, mais bien au contraire l’auteur déploie tout la palette des émotions humaines : oui tout le monde trahit, mais par amour ou par haine, par envie ou par jalousie, par fierté ou par ambition et qui ne sont prêts à tout et au reste uniquement par volonté de monter quelques marches de plus sur l’escalier du pouvoir dans l’espoir d’exploiter et d’écraser encore plus de monde…

R.E Howard adorait les récits de Talbot Mundy et Harold Lamb, et après s’être régalé en leur rendant hommage dans la saga El Borak il recycle son travail pour d’autres créations… La princesse Yasmina de Vendhya a mis fin aux jours de celui qui mourant qui était à la fois son frère et son roi, et elle est persuadée qu’il n’a pas été empoisonné mais ensorcelé. Sa vengeance sera terrible et elle prête à tout tuer le Maître de Yimsha ! Pour cela elle fait enlever sept lieutenants des pillards afghulis, et elle se déplace incognito à la frontière pour obliger leur chef à lui ramener sa tête. Sauf que ce chef c’est Conan le Cimmérien, qu’il n’a ni Dieu ni Maître, et qu’il n’hésite par une seconde à l’enlever pour réclamer rançon selon ses propres termes.
Dans un 1ère partie pleine de rebondissements, Conan et sa prisonnière sont en cavale. Ils sont poursuivis par les Afghulis, les Iraksais, les Vendyaens, et Conan est toujours prêt à diviser pour régner en s’alliant avec les uns pour combattre les autres. Car en parallèle Khemsa et Gitara font tout pour leurs mettre des bâtons dans les roues et jeter de l’huile sur le feu. Ils forment des duos inversés : la bouillante Gitara influe sur le froid Khemsa alors que le bouillant Conan influe sur la froide Yasmina (deux personnages féminins de premier plan dans un récit d’action écrit en 1934 : il y a encore aujourd’hui des intellos élitistes pour taxer l’auteur de machisme et de sexisme, donc je ne sais pas s’il faut rire ou pleurer devant tant d’aveuglement et de stupidité !).
Dans une 2e partie le Maître de Yimsha siffle la fin de la récré, et court-circuite tout le monde pour se réserver la Devi de Vendhya. Conan et ses alliés forcément de circonstances se lancent à sa poursuite, mais traverser son domaine constitue une suite d’épreuve mortelles. Leur opération commando prend la forme d’une quête, et cette quête n’est étonnamment pas très éloignée de celle Lancelot dans Le Chevalier à la Charrette : Conan / Lancelot doit délivrer Yasmina / Guenièvre du Maître de Yimsha / Méléagant, et dans un territoire appartenant à  « l’autre monde » donc le héros ici anti-héros doit résoudre des énigmes dont il ne peut triompher qu’avec les indices que son rival a laissé pour lui pour accomplir d’outre-tombe sa vengeance.le héros ici anti-héros doit résoudre des énigmes dont il ne peut triompher qu’avec les indices que son rival lui a laissé pour accomplir d’outre-tombe sa vengeance.
La fin est génialement ouverte : Yasmina et Conan promettent de se revoir pour régler leur histoire commune de rançon. La la froide princesse a au contact du bouillant prolétaire évolué, elle a décidé de devenir reine de ses propres mains, et elle ne précise par si elle veut le tuer, l’épouser ou repartir à l’aventure avec lui... (et pour ne rien gâcher la dernière page de la BD est d’une grande supracooltitude : et pan dans les dents des intellos élitistes d’aujourd’hui qui taxent l’auteur de machisme et de sexisme, et qui feraient mieux de se poser des questions en se regardant dans la miroir !)


Sylvain Runberg est excellent en scénariste de thriller, mais a bien souvent soufflé le chaud et le froid en tant que scénariste de fantasy. Je ne sais ici à quel point les plotmasters Patrice Louinet et David Morvan veillent au grain, mais toujours est-il qu’on est en face qu’une adaptation très réussie sur le fond. J’ai pesté qu’on le fait le fait que les phylactères soient un peu bavard avant de comprendre que c’était la seule manière de tout faire rentrer dans un stand-alone de 65 pages. Et c’est peut-être là que le bât blesse : le rythme est trépidant voire épuisant, donc peut-être qu’une adaptation en 2 tomes aurait été plus judicieuse…
Sur la forme, je suis persuadé que le travail du dessinateur coréen Jae Kwang Park va être très clivant. Moi qui suis un habitué de la Planète Manga j’ai trouvé tout ce qu’il faisait très cool, très fun et très original. Autant je suis dubitatif sur les auteurs occidentaux qui adopte un style oriental, autant j’ai toujours trouvé très intéressantes les collaborations entre artistes occidentaux et artistes orientaux. Car il y a toujours d’horripilants barbons perpétuellement en croisade contre « les conneries orientales en noir et blanc qui se lisent de droite à gauche qui ne sont pas foutues de faire comme tout le monde » : on ne peut plus rien pour ces cas désespérés de racisme et de xénophobie culturelles, donc on ne va pas s’appesantir sur leurs cas (les intéressés se reconnaîtront, j’ai plein de noms, et je suis très gêné pour ceux qui les soutiennent). C’est très fluide et c’est très dynamique, mais parfois il se perd en gimmicks « wu xia » (aka la low fantasy orientale) et « shenmo » (aka la high fantasy orientale), du coup il y a quelques scènes qui ne dépareilleraient dans la saga vidéoludique Dynasty Warriors. Le charadesign est très voire trop expressif, donc fatalement 2 ou 3 protagonistes semblent changer de morphologie selon leurs sentiments. Après entre des graphismes riches en crayonnés et une colorisation à 6 mains nippo-italiano-française, je ne suis pas loin de me demander si la version en noir et blanc n’aurait pas plus de gueule que la version en couleurs...
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White Square Re: Collectif, Conan le Cimmérien

Message par Albéric Sam 14 Mar - 12:18

Collectif, Conan le Cimmérien - Page 3 9782344033456-001-T

Résumé : Les Mangeurs d'hommes de Zamboula
Carrefour de croyances, de langues et de cultures, la mythique cité marchande de Zamboula est également le théâtre de nombreuses et sombres légendes. Sur place depuis peu, Conan est averti des dangers de la demeure d’Aram Baksh. On raconte que la plupart des étrangers qui y séjournent disparaissent dans des circonstances obscures... cela tombe bien, c’est justement ici que le cimmérien a décidé de passer la nuit ! Mais en levant le voile sur ces mystérieuses affaires d’enlèvements, Conan va découvrir un autre secret, plus terrible encore, lié à l’ensemble de la cité de Zamboula...
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