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Graham Masterton, Manitou
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Graham Masterton, Manitou
Résumé du tome 5 : Peur aveugle
Au même moment, des milliers d'Américains perdent mystérieusement la vue. Des avions s'écrasent, de violents carambolages surviennent un peu partout et les communications cessent de fonctionner. L'Amérique est en plein chaos, plongée deux cents ans en arrière.
Misquamacus, le chaman indien, est le responsable de ce désastre. Revenu à la vie, il compte exercer son ultime vengeance contre l'homme blanc qui a massacré son peuple.
Mais une fois de plus, Harry Erskine est bien décidé à l'en empêcher...
Attention le shaman amérindien Misquamacus est de retour pour nous jouer de mauvais tours !
C’est par un pur hasard que j’ai débuté la saga Manitou par le tome 5 intitulé Peur aveugle.
Cela n’a pas été un problème du tout, puisque que les évènements et les personnages des tomes précédents nous sont présentés de manière simple mais efficace au fil des réflexions et des tirades d’Harry Erskine. De ce point de vue c’est assez bien fichu.
Mais on est plus dans le film catastrophe que dans le livre d’horreur avec tous ces accidents d’avions et d’hélicoptère, ces carambolages et ses scènes de pillages… Ce livre d’horreur est plutôt facile d’accès et du coup assez grand public.
Je ne sais pas si c’est l’auteur ou le traducteur qui a lâché le plus de lest, mais c’est nettement plus soft que Tengu. Le cul se limite aux remarques grivoises d’Harry Erskine, et le gore plus discret qu’à l’accoutumée emprunte ici à l’imaginaire de Clive Barker (l’écorchage, les fusions de corps, le Géant-Tonnerre… sont présents dans Les Livres de sang). Difficile ne pas y voir un hommage d’un maître de l’horreur à un autre, d’autant plus qu’on emprunte pour le background à la mythologie lovecraftienne (Misquamacus doit ses fabuleux pouvoirs aux Grands Anciens et porte un pendentif représentant Cthulhu).
C’est bien rythmé : c’est assez difficile de s’ennuyer. Mais j’ai retrouvé le défaut de la structure en POV très (trop ?) dispersés avec le récit à la 1ère personne d’Harry Erskine le voyant charlatan, et les récits à la 3e personne de Tyler Jones le cascadeur, rejoint par Tina Freedy la journaliste du L.A. Time (qui ne sert à rien), de Jasmine la camionneuse, rejointe par Ammy l’adepte de la Santeria (qui ne sert presque à rien), le Président des Etats-Unis d’Amérique (que tout le monde croit fou mais qui est peut-être le personnage le plus lucide du roman), et des 4 geeks des Empereurs TI. Les points de vue sont discontinus, donnant un sentiment d’hétérogénéité, et se rejoignent de manière un peu trop forcée. Et une fois les protagonistes réunis, le dénouement s’avère être quand même un beau bordel avec le Géant-Tonnerre, les Tueurs-Yeux, les fantômes des tuniques bleues, un sacrifice héroïque et la résurrection de Celui Qui Etait Parti Et Qui est Revenu.
Mine de rien on apprend pas mal de choses sur l’histoire et la culture amérindienne. Le récit de la révolte des Pueblos et l’invasion d’une colonie espagnole par les Tueurs Yeux aurait pu à lui seul être l’objet d’un excellent western horrifique.
Car une fois de plus l’auteur anglais ne se gêne pas pour explorer les pages peu glorieuses de l’histoire américaine, et même s’il ne prend pas véritablement parti sait se montrer néanmoins assez critique. C’est assez savoureux que les WASP qui ont péché par égoïsme aient comme seule porte de sortie pour échapper à la malédiction de Misquamacus l’altruisme. Quelque part c’est un sympathique message humaniste !
Les agréables références culture populaire disséminées dans le roman font toujours plaisir à un populares comme moi et j’accroche bien à l’humour de l’auteur : le héros finalement ne sert à rien à part distiller quelques bons mots et quelques bonnes blagues, n’étant là qu’au bon endroit au bon moment pour porter le coup de grâce. C’est Amélia Crusoe qui fait tout le boulot aidé par le fantôme de Singing Rock puis le Docteur Snow, et même elle se fait voler la vedette par Tyler Jones qui se la joue Shadow of the Colossus.
Et ici encore on sent l’histoire qui ferait une adaptation cinématographique du tonnerre...
Au même moment, des milliers d'Américains perdent mystérieusement la vue. Des avions s'écrasent, de violents carambolages surviennent un peu partout et les communications cessent de fonctionner. L'Amérique est en plein chaos, plongée deux cents ans en arrière.
Misquamacus, le chaman indien, est le responsable de ce désastre. Revenu à la vie, il compte exercer son ultime vengeance contre l'homme blanc qui a massacré son peuple.
Mais une fois de plus, Harry Erskine est bien décidé à l'en empêcher...
Attention le shaman amérindien Misquamacus est de retour pour nous jouer de mauvais tours !
C’est par un pur hasard que j’ai débuté la saga Manitou par le tome 5 intitulé Peur aveugle.
Cela n’a pas été un problème du tout, puisque que les évènements et les personnages des tomes précédents nous sont présentés de manière simple mais efficace au fil des réflexions et des tirades d’Harry Erskine. De ce point de vue c’est assez bien fichu.
Mais on est plus dans le film catastrophe que dans le livre d’horreur avec tous ces accidents d’avions et d’hélicoptère, ces carambolages et ses scènes de pillages… Ce livre d’horreur est plutôt facile d’accès et du coup assez grand public.
Je ne sais pas si c’est l’auteur ou le traducteur qui a lâché le plus de lest, mais c’est nettement plus soft que Tengu. Le cul se limite aux remarques grivoises d’Harry Erskine, et le gore plus discret qu’à l’accoutumée emprunte ici à l’imaginaire de Clive Barker (l’écorchage, les fusions de corps, le Géant-Tonnerre… sont présents dans Les Livres de sang). Difficile ne pas y voir un hommage d’un maître de l’horreur à un autre, d’autant plus qu’on emprunte pour le background à la mythologie lovecraftienne (Misquamacus doit ses fabuleux pouvoirs aux Grands Anciens et porte un pendentif représentant Cthulhu).
C’est bien rythmé : c’est assez difficile de s’ennuyer. Mais j’ai retrouvé le défaut de la structure en POV très (trop ?) dispersés avec le récit à la 1ère personne d’Harry Erskine le voyant charlatan, et les récits à la 3e personne de Tyler Jones le cascadeur, rejoint par Tina Freedy la journaliste du L.A. Time (qui ne sert à rien), de Jasmine la camionneuse, rejointe par Ammy l’adepte de la Santeria (qui ne sert presque à rien), le Président des Etats-Unis d’Amérique (que tout le monde croit fou mais qui est peut-être le personnage le plus lucide du roman), et des 4 geeks des Empereurs TI. Les points de vue sont discontinus, donnant un sentiment d’hétérogénéité, et se rejoignent de manière un peu trop forcée. Et une fois les protagonistes réunis, le dénouement s’avère être quand même un beau bordel avec le Géant-Tonnerre, les Tueurs-Yeux, les fantômes des tuniques bleues, un sacrifice héroïque et la résurrection de Celui Qui Etait Parti Et Qui est Revenu.
Mine de rien on apprend pas mal de choses sur l’histoire et la culture amérindienne. Le récit de la révolte des Pueblos et l’invasion d’une colonie espagnole par les Tueurs Yeux aurait pu à lui seul être l’objet d’un excellent western horrifique.
Car une fois de plus l’auteur anglais ne se gêne pas pour explorer les pages peu glorieuses de l’histoire américaine, et même s’il ne prend pas véritablement parti sait se montrer néanmoins assez critique. C’est assez savoureux que les WASP qui ont péché par égoïsme aient comme seule porte de sortie pour échapper à la malédiction de Misquamacus l’altruisme. Quelque part c’est un sympathique message humaniste !
Les agréables références culture populaire disséminées dans le roman font toujours plaisir à un populares comme moi et j’accroche bien à l’humour de l’auteur : le héros finalement ne sert à rien à part distiller quelques bons mots et quelques bonnes blagues, n’étant là qu’au bon endroit au bon moment pour porter le coup de grâce. C’est Amélia Crusoe qui fait tout le boulot aidé par le fantôme de Singing Rock puis le Docteur Snow, et même elle se fait voler la vedette par Tyler Jones qui se la joue Shadow of the Colossus.
Et ici encore on sent l’histoire qui ferait une adaptation cinématographique du tonnerre...
Dernière édition par Albéric le Lun 26 Mai - 14:41, édité 1 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Graham Masterton, Manitou
Acheté 2 euros hier à un vide grenier sous ton conseil
Marv- Le Fléau des Démons
- Date d'inscription : 18/04/2014
Re: Graham Masterton, Manitou
Bon j'ai enfin franchis le pas et j'ai profité d'une offre Fnac pour acquérir une Kobo Aura ! J'avais déjà acheté les 3 1ers tomes de Manitou l'offre de l'offre ebook de bragelonne, donc je reviendrais sans doute sur ce topic !
Mais du même auteur, c'est surtout Les Guerriers de la nuit qui me fait envie !
Mais du même auteur, c'est surtout Les Guerriers de la nuit qui me fait envie !
Dark schneider- Unificateur des Nadirs
- Date d'inscription : 19/01/2009
Re: Graham Masterton, Manitou
Et bien tu pourras nous faire un résumer de cela :Dark schneider a écrit:Bon j'ai enfin franchis le pas et j'ai profité d'une offre Fnac pour acquérir une Kobo Aura ! J'avais déjà acheté les 3 1ers tomes de Manitou l'offre de l'offre ebook de bragelonne, donc je reviendrais sans doute sur ce topic !
Mais du même auteur, c'est surtout Les Guerriers de la nuit qui me fait envie !
Les Guerriers de la nuit ? Un mélange entre Power Rangers et Freddy les griffes de la nuit... Tout un programme hein !
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
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