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Robert Harris, Imperium
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Robert Harris, Imperium
Résumé :
En 71 avant J.-C., la République romaine est déchirée par les ambitions rivales et le sénat est le théâtre de tous les complots. Tandis que dans le sud Crassus mate Spartacus et ses esclaves en révolte, et qu'en Espagne Pompée lutte contre les rebelles de Sertorius, à Rome, un jeune sénateur, Marcus Tullius Cicéron, rêve lui aussi d'accéder à l'imperium, le pouvoir politique suprême. Mais sans fortune ni naissance, ce brillant avocat ne peut compter que sur son éloquence pour réussir. Or se présente une affaire qui pourrait bien servir ses desseins : un homme lui demande de le défendre contre Gaius Verres, le redouté gouverneur de Sicile, qui l'aurait odieusement spolié. L'irrésistible ascension de Cicéron a commencé...
Magistral. J'ai rarement vu un tel pamphlet contre les élites occidentales en général et anglo-saxonnes en particulier. Tous pourris, à commencer par ce Rastignac d'Arpinum qui ne rêve que de quitter sa condition de petit bourgeois provincial pour devenir aristocrate parmi les happy few de la capitale. L'auteur joue avec nous : quand il devient trop antipathique, il nous rappelle que c'est n'est qu'un homme avec ses failles et ses faiblesses mais surtout avec des sentiments, quand il devient trop sympathique, il nous rappelle qu'il n'est qu'un homines crevarices qui ne défend que les intérêts bien calculés de son ego surdimensionné.
Là aprèsles attentats du 11 septembre après le sac d'Ostie, George W. Bush Pompée le grand déclenche sa war against terror sa campagne contre les pirates, qu'on a sciemment laissé faire pour mieux se poser en sauveur après coup...
Magistral je vous dis ! Je continue ma lecture...
En 71 avant J.-C., la République romaine est déchirée par les ambitions rivales et le sénat est le théâtre de tous les complots. Tandis que dans le sud Crassus mate Spartacus et ses esclaves en révolte, et qu'en Espagne Pompée lutte contre les rebelles de Sertorius, à Rome, un jeune sénateur, Marcus Tullius Cicéron, rêve lui aussi d'accéder à l'imperium, le pouvoir politique suprême. Mais sans fortune ni naissance, ce brillant avocat ne peut compter que sur son éloquence pour réussir. Or se présente une affaire qui pourrait bien servir ses desseins : un homme lui demande de le défendre contre Gaius Verres, le redouté gouverneur de Sicile, qui l'aurait odieusement spolié. L'irrésistible ascension de Cicéron a commencé...
Magistral. J'ai rarement vu un tel pamphlet contre les élites occidentales en général et anglo-saxonnes en particulier. Tous pourris, à commencer par ce Rastignac d'Arpinum qui ne rêve que de quitter sa condition de petit bourgeois provincial pour devenir aristocrate parmi les happy few de la capitale. L'auteur joue avec nous : quand il devient trop antipathique, il nous rappelle que c'est n'est qu'un homme avec ses failles et ses faiblesses mais surtout avec des sentiments, quand il devient trop sympathique, il nous rappelle qu'il n'est qu'un homines crevarices qui ne défend que les intérêts bien calculés de son ego surdimensionné.
Là après
Magistral je vous dis ! Je continue ma lecture...
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Robert Harris, Imperium
Ah tiens, de vieilles connaissances...
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Robert Harris, Imperium
Glaber = Verrès ?
Sinon Jules César est bien gratiné aussi !
Je n'ai d'ailleurs toujours pas lu la suite moi...
Quoiqu'il en soit, Robert harris ne déçoit pas !
Sinon Jules César est bien gratiné aussi !
Je n'ai d'ailleurs toujours pas lu la suite moi...
Quoiqu'il en soit, Robert harris ne déçoit pas !
Dark schneider- Unificateur des Nadirs
- Date d'inscription : 19/01/2009
Re: Robert Harris, Imperium
@ Dark Schneider
Cicéron parle à un moment donné d'un dénommé Varinius Glaber qui vit dans la honte et l'opprobre depuis son humiliation face aux esclaves révoltés.
Le seul qui s'en sort propre c'est le cousin idéaliste de Cicéron qui se suicide devant tant de pourriture complètement assumée et revendiquée.
Robert Harris fusionne les 2 adversaires de Spartacus.Glaber = Verrès ?
Cicéron parle à un moment donné d'un dénommé Varinius Glaber qui vit dans la honte et l'opprobre depuis son humiliation face aux esclaves révoltés.
Ils sont tous gratinés : crevards, queutards, pervers narcissiques, radins pathologiques, fins de races aristocratiques, bourgeois arrivistes, avocats et procureurs qui se torchent avec la justice et la morale... comme aujourd'hui IRL !Sinon Jules César est bien gratiné aussi !
Le seul qui s'en sort propre c'est le cousin idéaliste de Cicéron qui se suicide devant tant de pourriture complètement assumée et revendiquée.
Dernière édition par Albéric le Dim 29 Déc - 16:53, édité 1 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Robert Harris, Imperium
J'avais oublié que Glaber était un vrai personnage historique..oups.
Et oui, on ne peut pas dire que ce roman donne envie de vivre sous la rome antique !
Et oui, on ne peut pas dire que ce roman donne envie de vivre sous la rome antique !
Dark schneider- Unificateur des Nadirs
- Date d'inscription : 19/01/2009
Re: Robert Harris, Imperium
Quand tu es pété de tunes, toutes les époques se valent ou presque...Dark schneider a écrit:Et oui, on ne peut pas dire que ce roman donne envie de vivre sous la rome antique !
Parce contre, quand tu es dans la dèche la Rome antique offre plus d'aides que d'autres époques... si tu es citoyen romain.
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
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