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Andrzej Sapkowski, L'Epée de la Providence
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Andrzej Sapkowski, L'Epée de la Providence
Ma dernière lecture en date... Je précise que j'ai abordé l'univers du Sorceleur d'une manière pas des plus logique : j'ai d'abord lu le 1er tome de son cycle, Le Sang des Elfes, puis le 1er recueil de nouvelles, Le Dernier Voeu, il y a un an et demi, j'achève donc là son 2nd tome de nouvelles, L'Epée de la Providence.
J'avoue avoir eu franchement du mal à terminer ce recueil, je suis d'habitude bon client avec les nouvelles, mais là fichtre, ce n'était pas évident.
A noter que les nouvelles de ce recueil suivent un ordre chronologique et plus on avance plus elles sont liées entre elles. Les deux dernières faisant office de prologue au Sang des Elfes.
On suit donc les aventures du désormais fameux Sorceleur Geralt, très souvent accompagné de son ami le barde Jaskier...et on s'attarde énormément sur ces interrogations et ses peines de coeur avec la magicienne Yennefer...
Le style de Sapkowski est toujours aussi abrupt et haché, et j'ai beaucoup de mal avec sa manière de mener ses histoires (sa narration en fait). Comme avec Le dernier voeu, on a droit à beaucoup d'ellipse un peu brutal, mais ici les la narration est encore plus déstructurée. Sapkowski s’intéresse peu à l'action et je trouve ça fort dommage. Il est beaucoup plus centré sur les dialogues, les questionnements psychologiques, l'éthique, l'altérité...mais au final à quoi cela sert de créer un personnage mutant aux pouvoirs spécifiques si c'est pour les exploiter aussi peu ? D'autant que notre Sorceleur ne brille guère par ces compétences martial dans ces nouvelles (quelques escarmouches mais il se retrouve plus d'une fois en difficulté).
Prenons l'exemple de la première nouvelle : Geralt se retrouve impliqué dans une grande chasse au dragon avec d'autres mercenaires et paladins...Sapkowski s'amuse à jouer avec les codes de la fantasy et du conte, retourne les situations, et mène le récit dans une direction opposée à celle qu'on attend. Intéressant peut-être, mais au final je trouve surtout que ça n'amuse que l'auteur, car les loooooooongs dialogues m'ont grandement ennuyé. C'est étrange : ce que j'accepterai sans problème dans un cadre SF m'a saoulé dans un cadre Fantasy.
Il y a également cette autre nouvelle, dans laquelle Geralt est engagé par des notables d'une ville côtière pour enquêter sur des monstres aquatiques (on revisite au passage le conte de la petite sirène) : à un moment il découvre un escalier menant vers les profondeurs marines d'un peuple aquatique (on retrouve cette scène dans le jeux vidéo), aussitôt l'imagination du lecteur carbure à fond (qu'y a t-il en bas de ces escaliers ?), mais non, l'auteur s'en fiche et n'exploite pas du tout cette partie du scénario et s'attarde très longuement sur l'amourette impossible entre Geralt et une ménestrel le tout sous un ton très mélancolique... j'en suis ressorti très frustré d'autant que cet amour vain n'est pas franchement des plus original...
Quant au deux dernières nouvelles, bof, là encore le récit n'est guère palpitant, mettant en place les enjeux du cycle à venir mais du coup centrant l'intrigue sur l'atermoiement psychologique du sorceleur se demandant s'il pourra échappé à son destin (la providence)..
Bref, j'ai eu du mal à cette lecture et je me suis bien souvent ennuyé (j'ai bien aimé la nouvelle avec le doppleganger, même si là encore certain dialogues m'ont sortis de l'intrigue).
Néanmoins, même si le personnage de Geralt rappelle quelque peu le Elric de Moorcock, il est indéniable que Sapkowski a un style très personnel et son monde est finalement assez unique (par contre une carte aurait été pas mal, car franchement je ne comprends rien à sa géographie) ainsi que la manière de mener ses histoires et son style narratif.
Même si j'ai eu du mal avec ces 2 recueils de nouvelles, je pense que je tenterais un jour son cycle (Le Sang des Elfes m'avait laissé un meilleur souvenir).
J'avoue avoir eu franchement du mal à terminer ce recueil, je suis d'habitude bon client avec les nouvelles, mais là fichtre, ce n'était pas évident.
A noter que les nouvelles de ce recueil suivent un ordre chronologique et plus on avance plus elles sont liées entre elles. Les deux dernières faisant office de prologue au Sang des Elfes.
On suit donc les aventures du désormais fameux Sorceleur Geralt, très souvent accompagné de son ami le barde Jaskier...et on s'attarde énormément sur ces interrogations et ses peines de coeur avec la magicienne Yennefer...
Le style de Sapkowski est toujours aussi abrupt et haché, et j'ai beaucoup de mal avec sa manière de mener ses histoires (sa narration en fait). Comme avec Le dernier voeu, on a droit à beaucoup d'ellipse un peu brutal, mais ici les la narration est encore plus déstructurée. Sapkowski s’intéresse peu à l'action et je trouve ça fort dommage. Il est beaucoup plus centré sur les dialogues, les questionnements psychologiques, l'éthique, l'altérité...mais au final à quoi cela sert de créer un personnage mutant aux pouvoirs spécifiques si c'est pour les exploiter aussi peu ? D'autant que notre Sorceleur ne brille guère par ces compétences martial dans ces nouvelles (quelques escarmouches mais il se retrouve plus d'une fois en difficulté).
Prenons l'exemple de la première nouvelle : Geralt se retrouve impliqué dans une grande chasse au dragon avec d'autres mercenaires et paladins...Sapkowski s'amuse à jouer avec les codes de la fantasy et du conte, retourne les situations, et mène le récit dans une direction opposée à celle qu'on attend. Intéressant peut-être, mais au final je trouve surtout que ça n'amuse que l'auteur, car les loooooooongs dialogues m'ont grandement ennuyé. C'est étrange : ce que j'accepterai sans problème dans un cadre SF m'a saoulé dans un cadre Fantasy.
Il y a également cette autre nouvelle, dans laquelle Geralt est engagé par des notables d'une ville côtière pour enquêter sur des monstres aquatiques (on revisite au passage le conte de la petite sirène) : à un moment il découvre un escalier menant vers les profondeurs marines d'un peuple aquatique (on retrouve cette scène dans le jeux vidéo), aussitôt l'imagination du lecteur carbure à fond (qu'y a t-il en bas de ces escaliers ?), mais non, l'auteur s'en fiche et n'exploite pas du tout cette partie du scénario et s'attarde très longuement sur l'amourette impossible entre Geralt et une ménestrel le tout sous un ton très mélancolique... j'en suis ressorti très frustré d'autant que cet amour vain n'est pas franchement des plus original...
Quant au deux dernières nouvelles, bof, là encore le récit n'est guère palpitant, mettant en place les enjeux du cycle à venir mais du coup centrant l'intrigue sur l'atermoiement psychologique du sorceleur se demandant s'il pourra échappé à son destin (la providence)..
Bref, j'ai eu du mal à cette lecture et je me suis bien souvent ennuyé (j'ai bien aimé la nouvelle avec le doppleganger, même si là encore certain dialogues m'ont sortis de l'intrigue).
Néanmoins, même si le personnage de Geralt rappelle quelque peu le Elric de Moorcock, il est indéniable que Sapkowski a un style très personnel et son monde est finalement assez unique (par contre une carte aurait été pas mal, car franchement je ne comprends rien à sa géographie) ainsi que la manière de mener ses histoires et son style narratif.
Même si j'ai eu du mal avec ces 2 recueils de nouvelles, je pense que je tenterais un jour son cycle (Le Sang des Elfes m'avait laissé un meilleur souvenir).
Dark schneider- Unificateur des Nadirs
- Date d'inscription : 19/01/2009
Re: Andrzej Sapkowski, L'Epée de la Providence
Moi ce qui m'empêche de débuter le tout concerne plutôt la chronologie des bouquins... par où commencer ?
Par exemple, Sorceleur paru chez Bragelonne regroupe quel roman (ou quelles nouvelles) et se positionne à quel endroit dans la saga ?
Par exemple, Sorceleur paru chez Bragelonne regroupe quel roman (ou quelles nouvelles) et se positionne à quel endroit dans la saga ?
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Andrzej Sapkowski, L'Epée de la Providence
L'édition du Sorceleur chez Bragelonne a effectivement été assez bordélique. Par exemple, le quatrième de couverture de l'édition milady du Dernier Voeu raconte n'importe quoi...
Je crois que le volume que tu présentes regroupe les 2 recueils de nouvelles (Le Dernier Voeu et L'épée de la providence), c'est donc par là qu'il faut commencer.
http://sorceleur.wikia.com/wiki/Accueil
Je crois que le volume que tu présentes regroupe les 2 recueils de nouvelles (Le Dernier Voeu et L'épée de la providence), c'est donc par là qu'il faut commencer.
http://sorceleur.wikia.com/wiki/Accueil
Dark schneider- Unificateur des Nadirs
- Date d'inscription : 19/01/2009
Re: Andrzej Sapkowski, L'Epée de la Providence
C'est cela même.Je crois que le volume que tu présentes regroupe les 2 recueils de nouvelles (Le Dernier Voeu et L'épée de la providence), c'est donc par là qu'il faut commencer.
Ce l'ai bien aimé aussi celle-là : le traitement light fantasy est assez original dans son univers dark.(j'ai bien aimé la nouvelle avec le doppleganger, même si là encore certain dialogues m'ont sortis de l'intrigue).
- Spoiler:
- un doppleganger qui prend la place d'un inquisiteur pour prêcher la tolérance
ses confères qui prennent la place de marchands pour faire du business et financer sa politique
Pour le reste je ferais dans ce nouveau topic un copié-collé de mes anciens avis.
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
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