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Equilibrium de Kurt Wimmer (2002)
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Derfel
Duvodas
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Equilibrium de Kurt Wimmer (2002)
Résumé :
Dans les années 2070, dans la citadelle d'Equilibrium, les émotions n'existent plus, supprimées par l'absorption quotidienne de Librium. Cette drogue anti-anxiété rend les gens plus heureux et plus productifs. Les individus ont ainsi accepté de mettre de côté leur liberté pour vivre en harmonie avec leur dirigeant spirituel connu sous le nom de Père. Les personnes qui refusent de prendre leur dose sont considérées comme des rebelles et vivent en retrait de la ville. S'ils sont pris à jeun, c'est la peine de mort assurée. John Preston travaille au service de Père et applique la loi à la lettre. Un jour, celui-ci brise le flacon de sa dose et n'a pas le temps de s'en procurer une de rechange. Il est alors submergé par toute une gamme d'émotions. Victime d'un revirement spirituel qui le confronte à ses supérieurs hiérarchiques, il mène l'enquête sur ce nouvel état de vie.
- Spoiler:
- Au cours d'une « descente aux enfers » (comprendre « éradication d'un groupe de rebelles »), John Preston (Christian Bale), le plus haut gradé (et le plus doué) des Ecclésiastes Grammaton, s'aperçoit que son coéquipier, Partridge (Sean Bean) montre quelques signes d'une possible déviance émotionnelle. En parfait Ecclésiaste Grammaton, Preston le dénonce à son supérieur, Dupont (Angus Macfadyen) et se charge de l'éliminer. Mais cet évènement le perturbe quelque peu, malgré le Prozium.
Preston se retrouve alors avec un nouveau coéquipier, Brandt (Taye Diggs) et tout recommence comme avant... ou presque. Puis, un jour, Preston casse par maladresse son ampoule de Prozium et ne parvient pas à s'administrer sa dose à temps. Il commence alors à ressentir des émotions. Mais étant premier des Ecclésiastes Grammaton, il ne peut pas le montrer sous peine de mort. Les sentiments qui l'assaillent - depuis qu'il a refusé de prendre sa dose - commencent à le pousser à la révolte contre le système.
C'est alors que Le Père (Sean Pertwee) décide de lancer la destruction totale et définitive de tous les déviants émotionnels.
Equibrium est un film de science fiction écrit et réalisé par Kurt Wimmer sorti en 2002 aux USA.
Il totalise un budget de 20 000 000 de dollars, dépensé dans un casting de qualité incluant Chraistian Bale, Sean Bean, Christian Kahrmann, des effets spéciaux pas très présent non pus, mais bien fichus (le tout s'inscrit dans un cadre qui se veut réaliste, sauf peut-être dans les chorégraphies de combats à la Matrix super bien pensées)
Le tout se déroule sur une bande son de Klaus Badelt épique.
Un Christian Bale au summum de son art qui sait très bien jouer les différents stades de sa découverte des sentiments (se référer au scénario).
Les combats, revenons-y, parce que ça aussi c'est du lourd. Ils sont magnifiques, rapides, dynamiques, étourdissants et incroyableement stylés ! Ils répondent aux règles d'une technique de combat propre aux Recteurs et ce sont ces combats qui ont vaus le prix American Choreography Awards à Jim Vickers en 2003.
L'univers dans lequel s'inscrit l'intrigue n'est pas ultra-futuriste, il se déroule dans un futur proche (2070) somme toute assez crédible, mais le fait de devoir épargner la moindre émotion à quiconque le rend gris et terne, sans pour autant qu'on s'en lasse (ce ne fut pas mon cas, du moins).
Des rebondissements, du suspens, de la tension... tout ce qu'il faut à un film d'action, mais là où le film m'a vraiment plu, c'est dans sa dimension psychologique.
Un thème est très souvent abordé, repensé en philosophie, c'est celui de la liberté. L'homme n'est libre que par le truchement de ses émotions, de ses sentiments. Eh bien ce film laisse entrevoir (sommairement, c'est un film, pas un roman) ce que la société serait, si elle était totalement dépourvue de sentiments quels qu'il soient. Les hommes seraient des êtres insensibles, prompt à la dénonciation, tueurs glacés ou automates inexpressifs.
Le film décrit cela et la nécessité d'être libre en son esprit. Peut-on également y voir une critique de la société ? Chacun y percevra ce qu'il veut.
Bref, un film à ne pas manquer si on a aimer Matrix ou si on est un amateur du genre.
Désolé, une présentation un peu dépourvue d'objectivité, mais bon, pour vous faire un avis, regardez-le, hein, ça reste le meilleur moyen de se faire une opinion. :red:
Il totalise un budget de 20 000 000 de dollars, dépensé dans un casting de qualité incluant Chraistian Bale, Sean Bean, Christian Kahrmann, des effets spéciaux pas très présent non pus, mais bien fichus (le tout s'inscrit dans un cadre qui se veut réaliste, sauf peut-être dans les chorégraphies de combats à la Matrix super bien pensées)
Le tout se déroule sur une bande son de Klaus Badelt épique.
Un Christian Bale au summum de son art qui sait très bien jouer les différents stades de sa découverte des sentiments (se référer au scénario).
Les combats, revenons-y, parce que ça aussi c'est du lourd. Ils sont magnifiques, rapides, dynamiques, étourdissants et incroyableement stylés ! Ils répondent aux règles d'une technique de combat propre aux Recteurs et ce sont ces combats qui ont vaus le prix American Choreography Awards à Jim Vickers en 2003.
L'univers dans lequel s'inscrit l'intrigue n'est pas ultra-futuriste, il se déroule dans un futur proche (2070) somme toute assez crédible, mais le fait de devoir épargner la moindre émotion à quiconque le rend gris et terne, sans pour autant qu'on s'en lasse (ce ne fut pas mon cas, du moins).
Des rebondissements, du suspens, de la tension... tout ce qu'il faut à un film d'action, mais là où le film m'a vraiment plu, c'est dans sa dimension psychologique.
Un thème est très souvent abordé, repensé en philosophie, c'est celui de la liberté. L'homme n'est libre que par le truchement de ses émotions, de ses sentiments. Eh bien ce film laisse entrevoir (sommairement, c'est un film, pas un roman) ce que la société serait, si elle était totalement dépourvue de sentiments quels qu'il soient. Les hommes seraient des êtres insensibles, prompt à la dénonciation, tueurs glacés ou automates inexpressifs.
Le film décrit cela et la nécessité d'être libre en son esprit. Peut-on également y voir une critique de la société ? Chacun y percevra ce qu'il veut.
Bref, un film à ne pas manquer si on a aimer Matrix ou si on est un amateur du genre.
Désolé, une présentation un peu dépourvue d'objectivité, mais bon, pour vous faire un avis, regardez-le, hein, ça reste le meilleur moyen de se faire une opinion. :red:
Duvodas- Légionnaire de la Martia victrix
- Date d'inscription : 30/06/2011
Re: Equilibrium de Kurt Wimmer (2002)
Je marque quelque part qu'il faudra que je pense à le voir ce film !
JMtimba- Le Fléau des Démons
- Date d'inscription : 28/06/2007
Re: Equilibrium de Kurt Wimmer (2002)
Le background dystopique est bien pensé : :thumright:
Un solide film de SF dystopique sorti dans la vague des Matrix-lilke.
On sent clairement Fahrenheit 451 et 1984 derrière le scénario.
Un chef unique avec culte de la personnalité, un parti unique, une police de la pensée militarisée.
Une idéologie érigée en religion officielle : la bureaucratie devient une théocratie.
Des équipes scientifiques chargés de détruire les vestiges du passé plutôt que de les sauvegarder.
La criminalisation des opposants : les déviants émotionnels deviennent des terroristes à éliminer.
Tout un système sans visage qui se cache derrière une propagande médiatique à grande échelle.
Bref un totalitarisme de la plus belle eau, dans lequel n’importe quelle société peut vite sombrer.
Et dont on est parfois proche, car les discours sur l’élimination des émotions point déjà le bout de sont nez (efficacité, compétitivité, flexibilité… le bas peuple freine la bonne marche du progrès avec ses émotions primaires, mais les élites avec leur orgueil, leur ambition, leur avidité, le favoriserait... faut-il rire ou pleurer ?)
Pour le reste il faut que je le revois pour me faire un avis définitif.Une idéologie érigée en religion officielle : la bureaucratie devient une théocratie.
Des équipes scientifiques chargés de détruire les vestiges du passé plutôt que de les sauvegarder.
La criminalisation des opposants : les déviants émotionnels deviennent des terroristes à éliminer.
Tout un système sans visage qui se cache derrière une propagande médiatique à grande échelle.
Bref un totalitarisme de la plus belle eau, dans lequel n’importe quelle société peut vite sombrer.
Et dont on est parfois proche, car les discours sur l’élimination des émotions point déjà le bout de sont nez (efficacité, compétitivité, flexibilité… le bas peuple freine la bonne marche du progrès avec ses émotions primaires, mais les élites avec leur orgueil, leur ambition, leur avidité, le favoriserait... faut-il rire ou pleurer ?)
Un solide film de SF dystopique sorti dans la vague des Matrix-lilke.
On sent clairement Fahrenheit 451 et 1984 derrière le scénario.
Rien qu'en disant cela, tu es plus lucide que certains chroniqueurs de ma connaissance. :roll:Désolé, une présentation un peu dépourvue d'objectivité
Dernière édition par Albéric le Dim 27 Jan - 14:08, édité 1 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Equilibrium de Kurt Wimmer (2002)
Un film que j'ai vu et revu à maintes reprises, toujours avec un plaisir sans cesse renouvelé.
Dans la vague de Matrix, mais plus jouissif selon mon humble avis. :thumright:
Dans la vague de Matrix, mais plus jouissif selon mon humble avis. :thumright:
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
equi
J'ai vu ce film il y a pas mal de temps. C'est amusant je l'ai justement regardé pour la énième fois avec mon copain et un de ses potes, fan de Christian Bale, le lendemain du nouvel an en mode gros comatage. Ils ont dit que c'était un navet, je les ai incendié tout l'après midi :green:
modération : message déplacé dans le topic dédié au film (Albéric) ;)
modération : message déplacé dans le topic dédié au film (Albéric) ;)
Alinzore- Légionnaire de la Martia victrix
- Date d'inscription : 13/06/2012
Re: Equilibrium de Kurt Wimmer (2002)
Un navet ?! C'est tout sauf un navet, incroyable...Alinzore a écrit:[...]regardé pour la énième fois avec mon copain et un de ses potes [...] Ils ont dit que c'était un navet, je les ai incendié tout l'après midi :green:
J'appuie Albéric : un Farenheit 451 à la sauce Matrix et cette sauce est relevée ! :thumright:
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Equilibrium de Kurt Wimmer (2002)
Je ne connaissais pas ce film, en plus j'aime beaucoup Christian Bale.
Bref, il va me falloir regarder ça !
modération : 2002 fut une belle année pour Christian Bale avec le Règne du Feu (Albéric) ;)
Bref, il va me falloir regarder ça !
modération : 2002 fut une belle année pour Christian Bale avec le Règne du Feu (Albéric) ;)
Dark schneider- Unificateur des Nadirs
- Date d'inscription : 19/01/2009
Re: Equilibrium de Kurt Wimmer (2002)
Suite à vos encouragements, je viens de voir le film et en effet il est très bon!
Entre le monde fasciste, les aspects philo abordés, le Matrix-like, les nombreux twists et les acteurs de qualité (ce bon vieux Treyvlan de Goldeneye, que l'on ne voit malheureusement pas assez souvent à mon goût!), on obtient un film de SF de très bonne qualité comme on aimerait en voir plus souvent!
En bref à découvrir d'urgence!
EDIT: le postulat de base est aussi très fort: sans sentiments, pas de guerre, donc supprimons les sentiments et il n'y aura pas de guerre. Fallait le trouver comme point de départ cohérent de ce film SF !
EDIT EDIT: Le coup des "Gun-Kata" est absolument puissant !
EDIT EDIT EDIT :
Je me suis un peu renseigné sur le film comme je le fais habituellement.
2 points me ramènent ici:
- Tout d'abord Kurt Wimmer, encouragé par le (relatif) succès de son film avait décidé de faire, non pas une suite, mais disons un film reprennent certains éléments de Equilibirium. Je sais pas si certain d'entre vous l'ont vu, c'est Ultraviolet avec la belle Milla Jovovich. Pour l'avoir vu il y a quelques années, j'avais trouvé ça très mauvais.
- Il y a tout de même une sacré faut scénaristique dans le film (dû bien évidemment au montage). Je m'en suis pas du tout rendu compte pendant le visionnage mais en lisant le spoiler suivant c'est quand même assez gros :
Source Wikipedia
modération : fusion des 2 messages (Albéric) ;)
(dans la mesure du possible, je fusionne les 2x posts après une nouvelle intervention)
Entre le monde fasciste, les aspects philo abordés, le Matrix-like, les nombreux twists et les acteurs de qualité (ce bon vieux Treyvlan de Goldeneye, que l'on ne voit malheureusement pas assez souvent à mon goût!), on obtient un film de SF de très bonne qualité comme on aimerait en voir plus souvent!
En bref à découvrir d'urgence!
EDIT: le postulat de base est aussi très fort: sans sentiments, pas de guerre, donc supprimons les sentiments et il n'y aura pas de guerre. Fallait le trouver comme point de départ cohérent de ce film SF !
EDIT EDIT: Le coup des "Gun-Kata" est absolument puissant !
EDIT EDIT EDIT :
Je me suis un peu renseigné sur le film comme je le fais habituellement.
2 points me ramènent ici:
- Tout d'abord Kurt Wimmer, encouragé par le (relatif) succès de son film avait décidé de faire, non pas une suite, mais disons un film reprennent certains éléments de Equilibirium. Je sais pas si certain d'entre vous l'ont vu, c'est Ultraviolet avec la belle Milla Jovovich. Pour l'avoir vu il y a quelques années, j'avais trouvé ça très mauvais.
- Il y a tout de même une sacré faut scénaristique dans le film (dû bien évidemment au montage). Je m'en suis pas du tout rendu compte pendant le visionnage mais en lisant le spoiler suivant c'est quand même assez gros :
- Spoiler:
- L'erreur la plus troublante est celle de l'échange des pistolets : après avoir assassiné des "nettoyeurs", Preston est arrêté par son propre coéquipier, Brandt, et amené devant le vice-consul pour être condamné. Seulement, en consultant le suivi des armes de chacun, le vice-consul se rend compte que c'est l'arme de Brandt qui a tué les nettoyeurs, et non celle de Preston : il en conclut que Brandt est coupable (du moins il fait semblant, puisqu'ils sont de mèche).
Face à la situation, Brandt a un flash-back dans lequel il se rappelle que Preston lui a "rendu" une arme au cours d'une opération d'élimination menée dans les Enfers. Le spectateur en conclut logiquement (puisque le flash-back le montre) que c'est à ce moment-là que Preston a échangé son arme avec celle de Brandt. Or cette scène se déroule après l'assassinat des nettoyeurs : il n'est donc pas logique que l'échange se produise à ce moment puisque le mal est déjà fait.
Selon imdb1, qui s'appuie sur le script d'origine, le flash-back aurait dû montrer une autre scène, illustrant véritablement l'échange : il s'agit d'une scène ou Preston et Brandt discutent près d'une voiture blanche, et où Preston troque subrepticement son arme contre celle de Brandt. La scène que l'on voit dans le flash-back n'illustre que la fin du subterfuge : ayant fait son affaire, Preston rend l'arme du crime à Brandt. Notons au passage qu'il ne rend qu'une seule arme, alors qu'il apparaît clairement qu'il en utilise deux lorsqu'il abat les "nettoyeurs" les uns après les autres.
modération : fusion des 2 messages (Albéric) ;)
(dans la mesure du possible, je fusionne les 2x posts après une nouvelle intervention)
JMtimba- Le Fléau des Démons
- Date d'inscription : 28/06/2007
Re: Equilibrium de Kurt Wimmer (2002)
Autant en parler ici du coup, plutôt que d'ouvrir un nouveau sujet.
Résumé :
A la fin du XXIe siècle, une maladie provoquant une mutation génétique engendre une nouvelle race d'humains. Ils sont plus forts, plus rapides et plus intelligents. Redoutant leur nombre et leur pouvoir croissant, le gouvernement les fait enfermer, et leur fait subir de terribles tests avant de décider de les éliminer. Seule une femme, Violet, infectée par la maladie, est déterminée à protéger les siens, et à se venger de ceux qui ont créé ces "nouveaux humains". Son unique espoir repose sur Six, un étrange petit garçon de dix ans...
Oh on dirait Alice de la saga Resident Evil, et c'est interprété par... Milla Jovovich ! :lol!:
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Equilibrium de Kurt Wimmer (2002)
Je m'y suis pris à 3 fois pour visionner Ultraviolet...
Scénarisation :
Kurt Wimmer reprend les ingrédients d’Equilibrium : monde totalitaire, oligarchie d’une caste, lutte d’une minorité, pandémie à l’origine de ce système, complot pour aller encore plus loin dans le totalitarisme.
Le film divisé en 3 parties :
- une exfiltration de 30 minutes dont 25 de scènes d’action bourrines
- un temps-mort farci de dialogues creux remplis d’incohérences
- un baston finale avec des révélations qui tombent à plat car WTF
Au final on obtient un goulbigoulba assez voire très indigeste de Matrix, Underworld, Resident Evil et Blade.
On en fait des caisses sur l’affrontement humains et hémophages alors que le background est inexistant.
Et cela tombe d’autant plus à plat qu’on ne voit aucune différence entre humains et pseudos vampires.
Les allusions visuelles et scénaristiques religieuses sont assez lourdingues car capillotractés.
Quand à l’histoire de Violet, elle est caricaturale au possible (l’épouse infirmière enceinte qui suite à un drame est devenue une veuve assassin vampire, et qui va ensuite retrouver son humanité grâce au sentiment maternel).
Mais ne faisons pas la liste des trucs qui ne marchent pas et des traditionnelles incohérences scénaristiques.
Interprétation :
Milla Jovovich reste fidèle à elle-même en faisant du Alice de Resident Evil.
Tous les autres sont mauvais voire très mauvais.
Mention spéciale au neurasthénique Cameron Bright.
Mention spéciale à Nick Chinlund le super-vilain ridicule avec ses filtres dans le nez.
Mention spéciale à William Fichtner qui ne sert absolument à rien.
Et les dialogues sont du même tonneau : mauvais voire très mauvais.
Ex: « Les hémophages sont pratiquement éradiqués, mais ils n’ont jamais été aussi dangereux ! »
Réalisation :
C’est très stylé certes, mais c’est beaucoup trop stylé.
De très nombreuses scènes donnent l’impression de n’exister que pour un plan ou une image.
Mêmes choses pour les aspects sf et les gadgets technologiques complètement WTF :
Les boules de métal noires qui se transforment en vampires ninjas ? modificateur de masse
Violet qui courre au plafond ? Violet qui roule sur les parois des immeubles ? appareil anti-gravité
Les valises slim qui contiennent des êtres humains ? à part un immense WTF aucune explication.
Les bracelets qui stockent des armes digitalisées ? même pas d’explication du mix Tron / Matrix.
On retrouve les gunkatas d’Equilibrium et quelques scènes sympas…
… mais entre les bastons épiques hors-champs, les combats qui entre 2 poses martiales grandiloquentes ne proposent rien et les gunfights qui ressemblent à une harlem check, cela peut vire tomber dans le ridicule !
Visuels :
Là où Equilibrium était froid avec ambiance noir, gris, blanc, ici c’est très coloré dans un style comic.
Style comic qu’on retrouve dans un générique à la DC/Marvel et jusque dans la typo des crédits…
Il y a un paquet de scènes aux couleurs saturés donnant l’impression que le soleil passe son temps à se coucher.
Pourquoi cheveux, lunettes, habits de Violet changent régulièrement de couleur en 1 s ! WTF coolesques ?
L’association des extérieurs en CGI et des prises de vue à Shanghai est hautement hétérogène
Le modeling 3D est très mauvais donnant parfois l’impression que le film n’est même pas terminé…
Bande-son :
Seules les musiques de Klaus Badelt offrent une véritable plus-value à ce film.
Encore que l’alternance entre moments épiques et moments mélancoliques peut saouler.
Et puis en début de film il fait se farcir des morceaux techno-rock pas terribles du tout !
C’est inconsistant sur le fond et indigeste sur la forme.
A moins d’être friand du style post Matrix à la Paul W. S. Anderson, passez votre chemin.
Scénarisation :
Kurt Wimmer reprend les ingrédients d’Equilibrium : monde totalitaire, oligarchie d’une caste, lutte d’une minorité, pandémie à l’origine de ce système, complot pour aller encore plus loin dans le totalitarisme.
Le film divisé en 3 parties :
- une exfiltration de 30 minutes dont 25 de scènes d’action bourrines
- un temps-mort farci de dialogues creux remplis d’incohérences
- un baston finale avec des révélations qui tombent à plat car WTF
Au final on obtient un goulbigoulba assez voire très indigeste de Matrix, Underworld, Resident Evil et Blade.
On en fait des caisses sur l’affrontement humains et hémophages alors que le background est inexistant.
Et cela tombe d’autant plus à plat qu’on ne voit aucune différence entre humains et pseudos vampires.
Les allusions visuelles et scénaristiques religieuses sont assez lourdingues car capillotractés.
Quand à l’histoire de Violet, elle est caricaturale au possible (l’épouse infirmière enceinte qui suite à un drame est devenue une veuve assassin vampire, et qui va ensuite retrouver son humanité grâce au sentiment maternel).
Mais ne faisons pas la liste des trucs qui ne marchent pas et des traditionnelles incohérences scénaristiques.
Interprétation :
Milla Jovovich reste fidèle à elle-même en faisant du Alice de Resident Evil.
Tous les autres sont mauvais voire très mauvais.
Mention spéciale au neurasthénique Cameron Bright.
Mention spéciale à Nick Chinlund le super-vilain ridicule avec ses filtres dans le nez.
Mention spéciale à William Fichtner qui ne sert absolument à rien.
Et les dialogues sont du même tonneau : mauvais voire très mauvais.
Ex: « Les hémophages sont pratiquement éradiqués, mais ils n’ont jamais été aussi dangereux ! »
Réalisation :
C’est très stylé certes, mais c’est beaucoup trop stylé.
De très nombreuses scènes donnent l’impression de n’exister que pour un plan ou une image.
Mêmes choses pour les aspects sf et les gadgets technologiques complètement WTF :
Les boules de métal noires qui se transforment en vampires ninjas ? modificateur de masse
Violet qui courre au plafond ? Violet qui roule sur les parois des immeubles ? appareil anti-gravité
Les valises slim qui contiennent des êtres humains ? à part un immense WTF aucune explication.
Les bracelets qui stockent des armes digitalisées ? même pas d’explication du mix Tron / Matrix.
On retrouve les gunkatas d’Equilibrium et quelques scènes sympas…
… mais entre les bastons épiques hors-champs, les combats qui entre 2 poses martiales grandiloquentes ne proposent rien et les gunfights qui ressemblent à une harlem check, cela peut vire tomber dans le ridicule !
Visuels :
Là où Equilibrium était froid avec ambiance noir, gris, blanc, ici c’est très coloré dans un style comic.
Style comic qu’on retrouve dans un générique à la DC/Marvel et jusque dans la typo des crédits…
Il y a un paquet de scènes aux couleurs saturés donnant l’impression que le soleil passe son temps à se coucher.
Pourquoi cheveux, lunettes, habits de Violet changent régulièrement de couleur en 1 s ! WTF coolesques ?
L’association des extérieurs en CGI et des prises de vue à Shanghai est hautement hétérogène
Le modeling 3D est très mauvais donnant parfois l’impression que le film n’est même pas terminé…
Bande-son :
Seules les musiques de Klaus Badelt offrent une véritable plus-value à ce film.
Encore que l’alternance entre moments épiques et moments mélancoliques peut saouler.
Et puis en début de film il fait se farcir des morceaux techno-rock pas terribles du tout !
C’est inconsistant sur le fond et indigeste sur la forme.
A moins d’être friand du style post Matrix à la Paul W. S. Anderson, passez votre chemin.
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
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