Higanjima de Tae-gyun Kim (2010)

Oh là ! Cette adaptation du manhwa du même nom est un mélange de Lost et Resident Evil !
Qu’est-ce qu’elle est remplie c’est île soi-disant déserte et inconnue :

Spoiler:

Après une intro gore, cela commence comme un teen movie mais j’ai bien aime la façon dont sont introduits les personnages, tous très typés pour qu’on les identifie facilement (le héros poursuivi par des voyous les croise les uns après les autres durant le générique de début)
Ensuite cela tourne au survival-horror avec un long passage à la Battle Royal.
Puis on enchaîne les bastons shonenesques, sauf que là le sang gicle à flot.

Mais c’est aussi peut-être l’équivalent cinématographique asiatique d’un Brent Week (qui adorent les mangas soit dit en passant) : c’est foutraque, inégal, hétérogène, cela associe naïveté softcore et glauque hardcore, mais c’est très rythmé, on s’ennuie pas une minute, c’est très généreux et cela ne se prend pas trop au sérieux.
Autre point assez réuni, c’est l’esthétique global du film : la plupart des plans sont sombres voir glauques avec moult paysages de montagnes ou de forêts humides et boueux, limite grisâtres, parsemés de magnifiques fleurs rouge sang, annonciatrice des hectolitres d’hémoglobine à venir…

On notera moult gimmicks vidéoludiques excellents ou insupportables, c’est selon l’humeur de chacun :

Spoiler:

Un film qui rappelle une fois de plus l’originalité et la vitalité du cinéma extrême oriental qui a pour principal objectif de rencontrer un public populaire et pas de concourir pour un prix national ou international avec qques milliers de pisse-froid élitistes pour seul public.