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Simon R. Green, La Saga du Traquemort

4 participants

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White Square Simon R. Green, La Saga du Traquemort

Message par Tarento Dim 23 Jan - 17:09

Saga de space opera en sept tomes (même si les cinq premiers se suffisent à eux-même), c'est Dune réécrit par Alexandre Dumas. On pourrait accuser l'auteur de parodier les canons du genre, mais le tout est vraiment très agréable à lire, bourré d'humour et très captivant. Plus proche de Pratchet que d'Azimov, cette science-fiction-là est à lire' comme de la fantasy.

Résumé:
Je te vois, Traquemort. Tu auras beau te débattre, la destinée te tient entre ses griffes. Tu abattras un empire et tu verras la fin de ce en quoi tu crois, tout cela pour un amour que tu ne connaîtras jamais. Au dernier jour, tu mourras seul, loin de tout secours, loin de tes amis.

Depuis sa capitale de Golgotha, l’impératrice Lionnepierre, « la Garce de fer », fait ployer sous son joug l’empire interstellaire des hommes. Du plus humble de ses sujets jusqu’aux maîtres des grandes familles, tous redoutent ses décrets.
Ainsi commence la saga d’Owen Traquemort : son fief lui est ôté, sa vie est mise à prix, son nom même est proscrit. Et lui, davantage porté vers l’étude et les plaisirs que la vie politique d’un grand seigneur, doit s’enfuir vers Brumonde, seule planète rebelle à la loi de l’Empire. C’est là, en compagnie de hors-la-loi et d’exclus, qu’il fera le premier pas vers la destinée qui lui est promise depuis toujours.


Internet foisonne de sites et de forums élogieux sur cette très bonne série si vous voulez vous faire une idée avant d'investir.
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Tarento
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White Square Re: Simon R. Green, La Saga du Traquemort

Message par Owen Odell Lun 24 Jan - 18:52

C'est une oeuvre qui axe sur la psychologie ou sur la façons de mener une rébellion de manière plus classique (ici comprendre dans le sens de combat) ?
Owen Odell
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White Square Re: Simon R. Green, La Saga du Traquemort

Message par Tarento Lun 24 Jan - 19:14

La psychologie, c'est vraiment pas le fonds de commerce du cycle. C'est du bon vieux space opera, style Star wars, les jedi-bouddhistes en moins. Genre roman de cape et d'épée intersidéral.
C'est plutôt un manga romancé en fait. Les vieux de mon âge y retrouveront des parfums de Albator, Capitaine Flamme et autre San Ku Kaï.

Pour plus d'infos, va voir: http://www.yfolire.net/sf/critiques.php?id=6029
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Tarento
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White Square Re: Simon R. Green, La Saga du Traquemort

Message par Albéric Jeu 14 Aoû - 14:23

Quel est la devise d'Owen Traquemort ?
Courage. Amour. Honneur. Protéger les faibles, punir les malfaisants, prendre fait et cause pour les oubliés et les persécutés, devenir un héros pour ceux qui en ont besoin.
L'Angleterre a été le pays d'Ivanhoé et de Robin Hood bien avant d'être celui d'Adam Smith et de Margaret Thatcher. Je ne vous dis pas comment je kiffe cette saga de SF qui m'a presque autant transporté que Starwars...
Merci Tarentio, là je t'en dois une ! Simon R. Green, La Saga du Traquemort 1390495203 


Dernière édition par Albéric le Ven 15 Aoû - 8:32, édité 1 fois
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White Square Re: Simon R. Green, La Saga du Traquemort

Message par Invité Jeu 14 Aoû - 23:12

Ca me fait bien plaisir!

J'ai hâte de lire la chronique que tu vas en tirer.
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White Square Re: Simon R. Green, La Saga du Traquemort

Message par Albéric Mer 20 Aoû - 18:50

Simon R. Green, La Saga du Traquemort EdtTeoO

Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...
Simon R. Green, La Saga du Traquemort At211


Episode IV : Un Nouvel Espoir
C'est une époque de guerre civile. A bord de vaisseaux spatiaux opérant à partir de bases inconnues, les rebelles enchaînent défaites sur défaites face à l'abominable Empire Galactique. Mais quand l'Impératrice Lionnepierre XIV décrète la proscription du Seigneur de Virimonde Owen Traquemort, personne ne sait encore qu'elle vient d'offrir à la résistance sa plus grande chance de victoire...


Après la saga de la famille Skywalker, la saga de la famille Deathstalker ? Merci bien à Simon R. Green !!!
Sur de bons conseils (merci Tarentio, arsenie, Ryuuchan, fnitter) je me suis lancé dans ce bon gros cycle. Et grand bien m'en a pris car l'auteur anglais nous offre un space-opera classique certes, mais carrément jouissif. Enfin des livres de SF qui offrent les mêmes sensations que les films de George Lucas !
On sent les saines références en matière de space-opera : les héritiers de Buck Rogers et de Flash Gordon, magnifiés par le duo formé par Edmond Hamilton et Leigh Brackett, les pape et papesse du genre, sont associés au Dune de Frank Herbert (le premier, celui qui est presque fantasy avec sa féodalité et ses vendettas intersidérales, pas les autres avec leurs réflexions philosophiques qui n'en finissent plus...), à la saga Starwars (empire, rebelles, contrebandiers...), à l'univers WK40000 (mutants, hérétiques, xénos...) et à quelques trucs cyperpunk bien sentis !
Mieux, on sent que les Traquemorts pourraient constituer une version mainstream des Métabarons de Jodorowsky. C'est le jeu des influences croisées, vu que ce dernier est le revival grimm & gritty de Dune...
Mieux, on sent arriver à grands pas Farscape, la série télé SF la plus cool de tous les temps !!! Cathy DeVries, l’assassine contorsionniste, c’est quasiment Jenavian Charto la courtisane espionne de l’épisode multiple Look at the Princess. C'est le jeu des influences croisées, vu que ce dernier est le revival grimm & gritty de Buck Rogers...
Et en plus, le Labyrinthe de la Folie, plus qu’un clin d’œil est un chouette emprunte à la Marelle d’Ambre de Roger Zelazny : Simon R. Green est vraiment un auteur populares comme je les aime !
Simon R. Green, La Saga du Traquemort Marelle


Les héros sont très sympathiques et on les adore tout de suite, les méchants sont très antipathiques et on les déteste tout de suite, et certains passent d'un camp à l'autre au fil des péripéties. ^^
Les chapitres se déroulant sur Golgotha sont tous assez tragiques, avec Lionnepierre et Dram qui complotent, psychotent et manipulent à qui mieux-mieux, le clan Wolfe qui résolument décidé joué le rôle jadis dévolu au clan Harkonnen dans la saga Dune, et d'un autre côté Finlay Campell qui seul contre tous se la joue Flash Gordon.
Simon R. Green, La Saga du Traquemort Flashgordon4
En face, en cavale de Virimonde à Habiden en passant par Brumemonde et Shandrakor, on a des rebelles multipliant un peu les vannes : les différent métiers d'Hazel, tous moins reluisants les uns que les autres, les vieux souvenirs de Jack Hazard, Giles Traquemort qui se la joue Harlock de Leiji Matsumoto (ah ça, Le Dernier Bastion vaut bien l'Arcadia !) ou Ivanhoé de Sir Walter Scott (de l'honneur, de l'honneur et encore de l'honneur !), Tobias Lune l'épéiste cyborg pince-sans rire à la recherche de ses origines, Rubis Voyage la chasseuse de prime alcoolique et amorale qui se demande bien pourquoi elle a rejoint cette bande de bras cassés... et Owen Traquemort le bobo geek passionné d'histoire condamné à être le héros de la galaxie !
C'est super sympa de retrouver les détournements de personnages de la saga légendaire :
:
Simon R. Green, La Saga du Traquemort Star-wars-original-poster


En plus, l'auteur assume cela avec des clins d’œil aussi réjouissants que savoureux, un joli festival que tout amateur de SFFF populaire va apprécier à sa juste valeur, contrairement à certains commissaires littéraires :
:

Et pour ne rien gâcher c'est truffé de piques anti homines crevarices. Passé un cap, ce n'est pas très subtile, l'auteur se répétant dans ses diatribes contre les aristos qui se croient au-dessus du commun des mortels et qui n’hésitent pas à tirer dans le tas pour que la plèbe reste à la place qui est la sienne c'est-à-dire obéir et servir... L'auteur est anglais et écrit sa saga au lendemain des détestables années fric, ceci explique cela.
Ainsi l'impératrice Lionnepierre XIV, Caligula au féminin persuadée que la réalité doit se plier à ses caprices d'enfant pourrie gâtée (Cersei de GoT, je te vois !), règne sur les quarterons d'aristocrates sociopathes de la Chambre des Lords, et sur des pléthores de ploutocrates comploteurs de la Chambre des Communes. Derrière la Garce de Fer, l'auteur ne se donne ainsi même pas la peine de cacher son aversion pour le modèle d'origine : la détestable et détestée Dame de Fer, alias feue Margaret Thatcher, qui fut bien accueillie en bas…
Simon R. Green, La Saga du Traquemort 640px-Margaret_Thatcher

Sur le fond, mine de rien tout y est pour les amateurs de SF cool et fun, mais pas prise de tête :
:
Il y a là-dedans pas mal de foreshadowing, puisque que ce tome 1 bien rempli ne fait parfois qu’effleureur ou évoquer ces différents éléments appelés à jouer des rôles de plus en plus importants dans les suites…


Nous sommes ici clairement dans l’un des nombreux enfants du roman feuilleton, éminent avatar de l’universalité et de la pérennité de la culture populaire. Et comme dans tous les grandes populaires, on fait la part belle au tragi-comique, mais pour que cela marche il faut que le dosage soit bien réussi et que comique marche aussi bien que le tragique.
Je dois avouer que le comique n’a marché qu’une fois sur deux avec moi, la faute au comique de répétition certes mais aussi à des répétitions pure et simples dues aux techniques d’écritures de l’auteur qui nous a gratifié de 50 ans bouquins très cool en moins de 25 ans. Effectivement à ce niveau-là c’est moins fignolé que les auteurs qui ont bichonné des années durant l’œuvre de leur vie…
Mais cela fait quand même bizarre, d’autant plus que comme les chapitres, qui constituent autant d’épisode d’un feuilleton, sont longs, de passer des sanglants combats des arènes aux joutes verbales entre Owen et Hazel ; de l’exploration de Grendel par l’équipe du capitaine John Silence digne de la saga Alien à phase de recrutement sur Brumemonde (où s’ils rebellent restent en vie, c’est qu’ils parce qu’ils n’ont aucun sens de l’orientation, et que leurs poursuivants se tirent dans le pattes quand Tobias Lune ne leur tombe pas dessus à bras raccourcis… alors qu’à chaque étape on tombe sur de vieilles connaissance d’Hazel, qui meurent d’envie de raconter à Owen quelques anecdotes croustillantes sur son passé tout pourri…), ou de la glauquissime attaque du Silo 29 à un comité de réunion de réunion du Scooby Gang de rébellion.
Parfois c’est même d’un paragraphe à l’autre qu’on change radicalement de ton voire de registre…
:
Petit bémol également, le dénouement de cet tome 1 n'ait pas été à la hauteur de mes espérances (d’un autre côté, tout le reste était tellement alléchant, que j’avais mis la barre un peu trop haut hein…) : les deus ex machina sont nombreux, pas très exploités (où sont donc les pouvoirs et les superpouvoirs que les rebelles se vantent de posséder ?), la plus grosse baston est traitée hors champ, le comic relief vient casser le côté epicness to the max, et tout est bien qui finit bien... Quant au grosbilisme shonenesque, on l'aime ou on le déteste, mais bon cela participe à la coolitude du truc. Qu’importe, j’ai envie de kiffer cette série !


Au final on s’éclate avec ce chouette cycle de cape & laser, le tout étant clairement supérieur à la somme des parties malgré des trucs pulpiens un peu prévisibles et un comique de répétition pas toujours super efficace.
Le résultat est même assez populares, et c’est une preuve de plus qu’on adresse à tous les publics, pour être transposé sans grande difficultés à un univers fantasy (on voit bien que l’américain Brent Weeks et le frenchie Thomas John lui empruntent mine de rien pas mal de trucs très cool), un univers fantastique ou un univers historique (je crois même qu’on pourrait aller sans difficultés vers un peplum grimm & gritty à la Spartacus vu comment sont réussies les scènes de gladiature).
Sur ce je vous laisse à vos lectures, car je m'en vais de ce pas rejoindre mes compagnons de la rébellion...
La lutte contre la Garce de Fer Lionnepierre XIV continue mes amis !

Simon R. Green, La Saga du Traquemort We-Are-Justice-Forever


PS :
A cause des hipsters qui ne jurent que par la SF intello, le grand public voit le genre comme des livres chiants et compliqués nécessitant un master en sciences pour être lisibles. Or il faut de tout pour faire un monde, alors si vous avez kiffé l'attaque de l’Étoile Noire et la Bataille d'Endor, dites non à la dictature de l’élitisme et de l'intellectualisme franco-français et venez rejoindre la rébellion en lisant l'« insipide » (sic) Owen Traquemort, l'« insupportable » (sic) Honor Harrington ou l'« ennuyant » (sic) Miles Vorkosigan...


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White Square Re: Simon R. Green, La Saga du Traquemort

Message par Invité Ven 22 Aoû - 13:47

Magnifique chronique.
Autant Star Wars jouait sur le lexique moyen-âge et western sur fonds de sf, autant ici dans Traquemort on ressent bien les inspirations de la Renaissance italienne des Medicis & consorts (guerre des grandes familles, sous l'oeil amusé de l'impératrice -> guerre des familles sous l'oeil bienveillant de la reine-araignée dans le monde de Drizzt do' urden l'elfe noir?) et de l'antiquité romaine (combats de gladiateurs, oppression des clones et mutants -> chrétiens jettés aux lions?).

J'adore.
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White Square Re: Simon R. Green, La Saga du Traquemort

Message par Albéric Ven 22 Aoû - 14:00

Je n'avais pas repéré les inspirations Borgia & cie, mais maintenant que tu me le dis... Si je sens cela dans le tome 2, j'ai parlerai dans la prochaine chronique... d'un autre côté c'est du space-op revisité par Alexandre Dumas qui connaissait ses classiques de la Renaissance et des Guerres de religion.

Ma chronique de Nightside arrive sous peu...
J'ai bien aimé aussi ! Simon R. Green, La Saga du Traquemort 3459648892 
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White Square Re: Simon R. Green, La Saga du Traquemort

Message par Invité Dim 24 Aoû - 20:24

Sinon, dans le style space opera starwarsien, il y aurait bien aussi la tétralogie de l'étoile du gardien de Margaret Weis. Ca n'a pas la vista d'un Traquemort, mais ça se laisse lire aussi.
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White Square Re: Simon R. Green, La Saga du Traquemort

Message par Albéric Mer 8 Oct - 18:05

Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...

Simon R. Green, La Saga du Traquemort Atalante243-2003

Épisode V : L’Empire contre attaque
C'est une époque de guerre civile. A bord de vaisseaux spatiaux opérant à partir de bases inconnues, les rebelles ont remporté leur première victoire sur l’abominable Empire Galactique. Au cours de la bataille Owen Traquemort, Hazel D’Ark et leurs compagnons ont empêché l’Empire de retrouver son arme absolue : le Négateur du Noirvide, machine capable d’annihiler des parsecs entiers de l’espace. Poursuivi par les sbires de l’Empire, Owen Traquemort regagne sa vase avec son vaisseau cosmique, porteur d’informations qui pourraient sauver l’humanité et restaurer la liberté dans la galaxie.


Plusieurs entrées sont possibles pour s’éclater avec la saga Traquemort !
- une classique entrée « peplum sidéral » avec l’impératrice, sa garde prétorienne, son sénat, son armée, son pain et ses jeux, mais aussi la montée en puissance d’une l’Eglise intolérante, les menaces d’invasions barbares et les massacres de masses !
- une entrée « Robin des Bois galactique » avec des rebelles défenseurs de la veuve et de l’orphelin, qui volent aux riches pour donner aux pauvres, et qui se sont spécialisés dans les actions héroïques de dernières minute, genre sauver des enfants, des chiots et des chatons promis à l’exécution pour satisfaire les ambitions d’un gros con, carriériste d’abord, fanatique ensuite…
- une entrée « les Borgia dans l’espace », ou « Dallas dans les étoiles », tant les complots aristocratiques mêlent argent, pouvoir, coucheries et règlements de compte au disrupteur, au couteau ou au poison…
- une entrée « dans l’espace personne ne vous entendra crier » tant les mésaventures de John Silence et de son équipage ressemble à un pot-pourri de SF horrifique !
Sinon globalement, on est dans du cape et laser qui respecte les saines traditions du cape et d’épée.

Dans la prose quelques répétitions et quelques grosses ficelles pour introduire tel ou tel personnage et s’éclater avec.
Toujours des sauts de ton et de registre, mais comme cela se fait essentiellement d’un chapitre à l’autre et que ces derniers sont assez longs (7 chapitres pour 630 pages), cela se fait plutôt en douceur et on a le temps de s’habituer à l’ambiance des lieux.
Le mélange entre tragique et comique marche mieux que dans le tome 1, le côté tragique marchait déjà bien mais ici le côté comique m’a offert quelques bonnes doses de fous rires. Et si le cycle de l’auteur prend s’affranchit de plus en plus du modèle de saga de George Lucas, on notera toutefois qu’il souffre tous les deux du même défaut : le héros se fait très régulièrement volé la vedette par ses alliés ou ses adversaires. Mais est-ce vraiment un problème ? ^^


Golgotha, manœuvre d’approche : attention spoilers
Spoiler:
Simon R. Green, La Saga du Traquemort Cast_of_Farscape_season_2

Géhenne et Golgotha : attention spoilers
Spoiler:
Simon R. Green, La Saga du Traquemort Mass-effect-3-redhead-shepard

Des hommes à la mer : attention spoilers
Spoiler:
Simon R. Green, La Saga du Traquemort 967725

Eclats de voix et détournements : attention spoilers
Spoiler:
Simon R. Green, La Saga du Traquemort Ming

Rencontre d’esprits : attention spoilers
Spoiler:
Simon R. Green, La Saga du Traquemort Tumblr_l3bmcyDhVB1qc823io1_500

Des voix dans les ténèbres : attention spoilers
Spoiler:
Simon R. Green, La Saga du Traquemort Sf-horror-alien

Les cercles de l’enfer : attention gros spoilers
Spoiler:
Simon R. Green, La Saga du Traquemort NCIMPpropaganda

Tout cela est d’une immense coolitude, et on laissera rager dans leur coin les commissaires littéraires habituels qui pire de n’avoir fait pour démocratiser la SF en France, l’ont affublée de l’étiquette intello qui fait fuir le grand public.
Sur ce je vous laisse à vos lectures, car je m'en vais de ce pas rejoindre mes compagnons de la rébellion...
La lutte contre la Garce de Fer Lionnepierre XIV continue mes amis ! Justice Forever ^^

Simon R. Green, La Saga du Traquemort We-Are-Justice-Forever

« De l’action, de l’angoisse et des sauvetages de dernière seconde ! fit Rubis. C’est pas génial, la vie de hors-la-loi ? »
http://www.babelio.com/auteur/Simon-R-Green/9276/citations/557898


Dernière édition par Albéric le Ven 7 Aoû - 18:39, édité 1 fois
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White Square Re: Simon R. Green, La Saga du Traquemort

Message par Marv Sam 15 Nov - 23:20

Je viens de finir le tome trois "Guerre" que j'ai vraiment adoré, merci tarentio et albéric pour cette belle découverte.
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White Square Re: Simon R. Green, La Saga du Traquemort

Message par Albéric Dim 16 Nov - 16:29

Marv a écrit:Je viens de finir le tome trois "Guerre" que j'ai vraiment adoré, merci tarentio et albéric pour cette belle découverte.
Les retours de lecture seront attendus avec impatience.
Pour le moment je suis dans le cycle fantasy de l'auteur, et ce je m'amuse beaucoup avec ce Shreck débarrassé de toutes les conneries disney habituelles...
Quand j'aurais pris un peu de distance, je reviendrai avec un immense plaisir à son cycle SF si cool et si fun (et si anti homines crevarices)
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White Square Re: Simon R. Green, La Saga du Traquemort

Message par Invité Dim 16 Nov - 17:26

On sent bien tout au long du cycle la progression du style de l'auteur, et en même temps la conclusion du 5ème tome est bien amenée par tous les petits indices laissés dans les précédents.
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White Square Re: Simon R. Green, La Saga du Traquemort

Message par Marv Dim 16 Nov - 18:05

Je vais essayer de pondre sous 48 heures quelques chose de plus élaboré qu'un "j'ai vraiment adoré" :)
Dans le tome 3, hormis la grosse partie sur la planète Shannon "une planète parc d'attraction où les jouets ont pris le pouvoir",  le reste c'est vraiment énorme dans la lignée de la fin du tome 2 avec Jack hasard et rubis pendant l’épisode de rébellion sur Technos III.
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White Square Re: Simon R. Green, La Saga du Traquemort

Message par Albéric Dim 16 Nov - 19:52

Marv a écrit:la grosse partie sur la planète Shannon "une planète parc d'attraction où les jouets ont pris le pouvoir"
ça me rappelle quelques épisodes de d'Ulysse 31... hâte de lire cela ! blink
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White Square Re: Simon R. Green, La Saga du Traquemort

Message par Marv Jeu 20 Nov - 0:09

Le Proscrit
Cycle Traquemort Tome I

Simon R. Green, La Saga du Traquemort 78243010

Comment décrire La saga Traquemort si ce n'est comme le plus improbable de tous les spaces-opéra.
Et si l'on devait toutefois tenter d'en donner une définition on pourrait considérer qu'il s'agit dans l'esprit, d'un mélange de Stars Wars, du trône de fer, La caste des Métas Barons et surtout Space Adventure Cobra.
Owen, aristocrate de son état est le dernier représentant en ligne directe de la lignée des Traquemort (Deathstalker), en l’occurrence les seigneurs de Virimonde. 
Plus intéressé par ses travaux d'historien qu'à celui de courtisant/conspirateur auprès de l’impératrice Lionnepîerre, il savoure donc une vie bien paisible et fastueuse tout en ne se privant pas de goûter aux plaisirs auquel son rôle de petit nobliaux lui permet d'avoir accès.
Owen se délecte particulièrement de la compagnie de belles femmes et c'est d'ailleurs en s’apprêtant à apprécier une nouvelle fois les faveurs de sa compagne du moment que son monde va finalement s’écrouler sous ses pieds et que tout ce à quoi il tient et fait de lui un être d'exception, va disparaître en même temps qu'il doit sauver sa vie après une tentative d'assassinat à grande échelle.

Déchu sans raison apparente de tous ses titres et propriétés par l’impératrice, Owen Traquemort n'est plus qu'un proscrit, un condamné à mort en cavale, avec une horde de chacals armés de disrupteurs (armes laser) aux fesses...
Assisté par sa fidèle conscience artificielle "Ozymandias" avec qui il communique psychiquement, Owen réussit à s’échapper de sa planète avec notamment le concours inopiné d'une certaine Hazel D'ark, une ancienne trafiquante d'organes également en fuite.
Parce qu’il est acculé Owen se décidera donc à suivre les pas de son père qui le mèneront à servir les intérêts de la résistance et retrouver l'emplacement de l'arme ultime nécessaire à l’accomplissement de sa vengeance pour faire plier le règne de Lionnepierre, le négateur de Noirvide.
En l'occurence l'arme avec laquelle le premier des Traquemort, Gilles alors premier guerrier de l'empire, avait sur ordre de l'empereur de l’époque anéanti un millier de mondes en quelques secondes et créait la zone du Noirvide.

Owen est un antihéros par excellence, comme tous les Traquemort il a effectivement des prédispositions au maniement des armes et à l'usage du Turbo, une faculté qui lui permet d’accélérer ses aptitudes physiques et psychiques sur de courtes séquences, non sans conséquence à chaque fois, mais c'est aussi comme le décrit Simon Green le type même du héros malgré lui, celui qui fait les choses par nécessité, par obligation voir par contrainte.
Owen c'est donc le profil même du héros contrarié, mais un héros avec de vraies valeurs humanistes et un profond sentiment de justice, un homme qui ne se cache pas derrière les autres alors que les événements semblent aller de mal en pis et qu'il est de plus en plus acculé.
Après avoir rejoint Brumonde, la seule planète de ce système où l'empire n'a pas d'autorité, véritables repères de malfrats et de trafiquants en tous genres, une sorte de Mos Eisley à l’échelle d'une planète, Owen et Hazel tenteront de trouver les ressources stratégiques, humaines et matérielles afin de faire tout simplement face aux événements, même si cela consiste finalement à embrasser une cause qui n'est pas la leur de prime abord, la résistance...


Qu'on ne s'y trompe pas, ce n'est pas seulement une histoire que développe Simon Green dans ce premier volume, mais bien trois arcs narratifs assez distincts avec une multitude de personnages aussi intéressants les uns que les autres. 
Pour la partie space-aventure de son récit on retrouve  le duo Owen/Hazel qui se verra assez rapidement augmenté de Jack Hasard, une ancienne légende de la rébellion, Rubis Voyage chasseuse de primes sans états d’âme, Tobias Lune un Hadénien énigmatique, mi-homme -mi-machine et Gilles Traquemort le premier de sa lignée, le destructeur des mondes, en quelque sorte, un groupe bien mal assorti et en quelque sorte une version très personnelle des gardiens de la galaxie .

Pour le côté intrigue de cour, guerre de famille, complot, trahison et manipulation, on retrouve par alternance les récits entrecroisés de Valentin Wolfe, expert en automédication de drogues avec lesquels il développe des compétences surhumaines, un personnage que l'on pourrait décrire physiquement comme un mix entre Éric Draven(The Crow- et Robert Smith (The Cure), et Finlay Campbell, héritier également de son clan, véritable dandy d'une aristocratie décadente, donnant l'illusion le jour d'être un individu ne se souciant que de son apparence vestimentaire et de sa coupe de cheveux alors que la nuit il endosse l’identité secrète du gladiateur masqué le champion du peuple dans la fureur  des arènes.

Enfin pour le dernier acte, on suit les péripéties du capitaine de destroyer interstellaire, l'officier de l’impératrice Silence et de son bras droit l’investigatrice Givre, une sorte de super soldat et véritable machine à tuer. Dans ce premier volume ce sera pour l'essentiel dans cet arc narratif que l'auteur développe particulièrement les aspects SF militaire...

Au centre de toutes les attentions et de toutes les préoccupations on retrouve bien évidemment la garce de Fer, l'impératrice Lionnepîerre IV, une jeune femme agrémentée de tous ce qui peut exister en matière d'implants cybernétiques, agissant comme un véritable tyran obsessionnel et psychopathe. À ses côtés le général Dram, le faiseur de veuves, un personnage aussi implacable et puissant qu'un certain Darth Vader, et Kit Estivile le tueur souriant, l'assassin entre autre du père d'Owen Traquemort, un homme dont le seul plaisir consiste à provoquer des duels afin d'assouvir ses pulsions de mort, lui qui a lui-même massacré en intégralité tous les individus de son clan(parents, feres et soeurs).
En opposition à ce régime militaire et tortionnaire s'opposent tous ceux pour qui l'empire ne reconnait pas de droits et constitue une menace, les non-hommes composés de clones d'humain, d'Epsi (humains ayant des pouvoirs psychique voir pyrotchnique), des IA "Intelligente artificielle" et tous les proscrits en tous genre de l'impératrice.

Ce premier roman du cycle Deathstalker est vraiment rafraîchissant tant l'auteur y a réussi la conjugaison de plusieurs genres dans un ensemble qui s'il paraît bancal dans les premiers temps, trouve assez rapidement son harmonie et sa propre identité.
Le ton se veut par moments drôle sans pour autant tomber dans la parodie, j'ai particulièrement apprécié les nombreuses phases de dialogue entre les différents groupes de personnages qui apportent un vrai plus au développent de notre appréciation des multiples personnages principaux et secondaires.
Si on y regarde de plus près, le ton général du roman est d'ailleurs plutôt sombre avec de nombreux passages où nous assistons sans garde fou à de terribles déchaînements de violence, l'humour distille donc de temps à autre un peu de lumière à un récit ou la noirceur est quasi omniprésent.
C'est une oeuvre riche en découverte de nouveaux mondes tous plus ou moins inhospitaliers comme Shandrakor, planète peuplée de créatures préhistorique où Grendel lieu de repos de terrifiantes créatures monstrueuses et il y a vraiment un vrai background et une vraie originalité dans l'utilisation qui ait faite des multiples références/inspirations apparaissant ici ou là.
Au niveau technologie on n'est pas en reste non plus avec saut hyperespace, sabre laser, champ de forces, disrupteurs, bombes neuro-psychiques, croiseurs impériaux, etc.

Le livre n'est pas sans défaut, on met un petit peu de temps à avoir une vision globale de l'intrigue du fait de la multiplication des personnages et de la division du récit, ce qui fait que l'on apprécie particulièrement le dernier tiers du récit où véritablement l'intrigue se resserre autour d'une ligne directrice mieux définie entre tous les protagonistes.
Finalement en refermant ce livre relativement important de 604 pages, on s’étonne de se perdre à vouloir se remémorer tous les éléments-clefs de la dramaturgie tant il se passe un nombre incroyable d’événements savoureux et surprenants (notamment l'action des rebelles sur le silo 9, une prison pour clones et Epsi appelé l'enfer du Ver).
Pour ma part, ce premier tome du cycle Deathstalker est une énorme surprise et l'une de mes lectures les plus plaisantes et rafraîchissantes depuis bien longtemps.
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White Square Re: Simon R. Green, La Saga du Traquemort

Message par Marv Ven 21 Nov - 10:51

Un début de tome 4 exceptionnel avec un Valentin Wolf plus que jamais ennemi public numéro 1
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White Square Re: Simon R. Green, La Saga du Traquemort

Message par Albéric Ven 21 Nov - 18:43

Marv a écrit:Un début de tome 4 exceptionnel avec un Valentin Wolfe plus que jamais ennemi public numéro 1
Le personnage me fait penser à Juda de Hokuto no Ken (lui-même inspiré de Kiss)

Simon R. Green, La Saga du Traquemort D99a0eef09001b0483dfb8416aa8bfe7-d5ffow7


Dernière édition par Albéric le Ven 21 Nov - 20:53, édité 1 fois
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White Square Re: Simon R. Green, La Saga du Traquemort

Message par Marv Ven 21 Nov - 20:24

Albéric a écrit:
Marv a écrit:Un début de tome 4 exceptionnel avec un Valentin Wolfe plus que jamais ennemi public numéro 1
Le personnage me fait penser à Juda de Hokuto no Ken (lui-même inspiré de Kiss)
 C'est marrant car ce sont justement des références que j'avais en tête aussi, mais le coté féminin de Juda ne correspond pas à la description qu'en fait Green, les cheveux rose non plus lol alors je me suis retranché derrière l'image de Robert Smith de the cure avec les cheveux huilés, du mascara sous les yeux, mais un coté masculin presque gay, mais pas travesti.

Simon R. Green, La Saga du Traquemort The-cu10
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White Square Re: Simon R. Green, La Saga du Traquemort

Message par Albéric Ven 7 Aoû - 19:37

Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine...

Simon R. Green, La Saga du Traquemort Atalante279-2004

Épisode VI : Le Retour du Traquemort
« Je te vois, Traquemort. Tu auras beau te débattre, la destinée te tient entre ses griffes. »
Et cette destinée a fait d'Owen Traquemort un proscrit dans un empire interstellaire où règne la tyrannie, l'injustice et la corruption. Mais la rébellion s'est levée dont il est aujourd'hui la figure emblématique. Les forces de la révolution sont en marche. L'heure est venue de frapper. Et le chemin se dessine qui conduit de la planète rebelle de Brumonde à la capitale Golgotha, noyau de l'Empire, où se terre l'impératrice Lionnepierre au cœur de son palais souterrain.
C'est un chemin de sang. Armes terrifiantes, pièges malicieux, trahisons et revirements, il ne sera rien épargné au Traquemort et ses compagnons pour aboutir à l'ultime affrontement contre la « Garce de fer ». Allumer le feu d'une révolte est une chose, gagner la guerre en est une autre. Voici la troisième époque de la geste Traquemort.


Simon R. Green, La Saga du Traquemort Star-Wars-Return-Jedi-VI-Poster_a10501d2

Les super-héros rebelles se sont scindés en plusieurs groupes pour faire avancer la cause !. A la fin du tome précédent, la team Jack Hazard mettait à mal la flotte impériale en détruisant l'usine de la nouvelle propulsion interstellaire sur Technos III, ici la team Owen réactive les réseaux Traquemort sur Brumonde, la team Finlay est chargée de retrouver le chef d'Etat major Vincent Harker sur le monde de Shannon placé en quarantaine, David & Kit sont chargés de réorganiser la résistance sur Virimonde pour alimenter la rébellion au sens propre comme au sens figuré. Nous sommes chez Simon R. Green donc rien se ne passera comme prévu, le tout filmé au prix de menus incohérences en galactovision par Toby le spin doctor repenti et Flynn le caméraman travesti !

Simon R. Green, La Saga du Traquemort The_Battle_for_Marvel_Super_Heroes_1668090000_5873364_ver1.0_640_480
La bataille de Brumonde : j'ai grave pris mon pied, mais attention spoilers
Spoiler:


Simon R. Green, La Saga du Traquemort Planete_grd
Innocence perdue : j'ai surkiffé le gros délire, mais ATTENTION GROS SPOILERS
Spoiler:


Simon R. Green, La Saga du Traquemort David-et-goliath-une-vision-de-la-fin-des-temps__ncb89v
Le devoir d'un Traquemort : le destin de le la galaxie se joue dans l'âme d'un seul homme, attention spoilers !
Spoiler:


Simon R. Green, La Saga du Traquemort 633906HeresyHorus
Tous à Golgotha : tout a fin...
Finalement la Guerre du Traquemort est racontée sur le ton de la chronique : les mondes passent les uns après les autres à la rébellion, tandis que la flotte impériale harcelée de tous les côtés par les vaisseaux d’or hadéniens ne peuvent exécuter les ordres de calcination de sa majesté Lionnepierre XIV (toute référence à la Guerre des Malouines n’est absolument pas fortuite du tout !). Les combats font rage sur le monde capital de Golgotha et ils décideront du sort de l’humanité toute entière !
C’est évidemment epicness to the max, néanmoins le recours trop fréquent aux deus ex machina de la Mater Mundi, Nôtre Dame de Toutes les Âmes, devient vraiment trop facile...

Une fois de plus les superhéros rebelles se retrouvent pour mieux se séparer :
- la team Owen prend d'assaut le bunker souterrain du Caligula au féminin
- la team Jack prend d'assaut les immeubles de la ploutocratie galactique
- la team Finlay prend d'assaut le QG des forces impériales
C'est une plongée en apnée dans le cape & laser, pleine de bruit et de fureur, et le grand final enchaîne les duels de haute volée. Pour ne rien gâcher, les retournements de situation sont légion puisque chaque camp subit défections et trahisons. Les discours des héros comme ceux des traîtres se font écho : il y a ceux pensent aux autres autant qu'à eux-mêmes, et ceux qui s'enlisent dans le sempiternel et détestable « je, moi, le mien »... En SF, Fantasy ou Fantastique l'auteur développe toujours les mêmes thématiques universelles : si l'homme naît bon, qu'est-ce qui le corrompt ? Capable de devenir Dieu ou Diable, l'Homme doit résister à la tentation de devenir puissant et de vouloir le rester... Et si le pouvoir corrompt, le pouvoir absolu corrompt absolument ! C'est l'heure des choix et Owen Traquemort marche dans les pas de Frodon résistant à l'attraction de l'Anneau Unique et dans ceux de Luke Skywalker résistant à l'attraction du Côté Obscur (l'auteur n'a jamais caché adorer le SdA et Starwars ^^). Quand il voit le sens de l'honneur fait homme succomber lui aussi à la tentation, il comprend alors ce qu'il lui reste à faire...
En 1965, dans le Dune de Frank Herbert Paul Atréides vainquait l'empereur Padishah Shaddam IV, mais le libérateur devenait dictateur à son tour... En 1996, Owen Traquemort vainqueur de l'impératrice Lionnepierre XIV résiste à la tentation et renonce au pouvoir qui lui tend les bras pour l'offrir au peuple... Ainsi naît la démocratie galactique !!!


Entre permanences et mutations, l'auteur anglais est un peu un pionner : à l'époque où on voulait transformer la SF en « Fiction Spéculative » alternant dystopie cyberpunk et hard science inaccessible donc rébarbative, et où la Fantasy s'enlisait dans les tolkieneries commerciales et conservatrices, il donne une nouvelle jeunesse au roman-feuilleton populaire en piochant dans les séries anglaises et les action movies hollywoodiens. Les cadors des littératures de l'imaginaire ont toujours dit que la SFFF était une héritière naturelle de la littérature populaire du XIXe siècle, et plus précisément des grands romans-feuilletons : Simon R. Green le prouve d'autant plus ici qu'il part en croisade contre le TINA des Chicago Boys (« There Is No Alternative » : si vous n'êtes pas content du pandémonium capitaliste, vous n'avez qu'à essayer l'enfer communiste).
Le combat d'Owen Traquemort, petit littéraire obligé d'endosser le rôle de héros pour lutter contre la pétasse de fer Lionnepierre XIV, c'est évidemment un peu le récit du combat de Simon R. Green, petit libraire obligé d'endosser le rôle de militant pour lutter contre la dame de fer Margaret Thatcher. Et après avoir assisté à la chute du thatchérisme, ils vont devoir va devoir faire face aux sociaux-traîtres du blairisme... Mais ceci est une autre histoire !


Simon R. Green, La Saga du Traquemort We-Are-Justice-Forever


PS : On se demandera longtemps pourquoi la Bifrost Connection tire à boulets rouges sur ce roman-feuilleton qualifié de daube intersidérale… Alerte gros snobinards qui enragent que le peuple puisse s’éclater avec de la SF cool & fun !!!
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Message par Marv Lun 10 Aoû - 18:57

Le tome 3 conclut magnifiquement ce que l'on pourrait considérer comme une première trilogie, belle chronique albéric.
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Message par Sieben Lun 17 Aoû - 18:17

Encore une critique qui déboite. :)

Toutefois je ne suis pas encore prêt à me lancer dans cette série. Il y a encore trop de bon truc qui m'attire avant.
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Navarque de la flotte macédonienne

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Message par Albéric Lun 11 Avr - 21:39

Enfin en poche ! Oh Yeah !!!

Simon R. Green, La Saga du Traquemort Traquemort1_org
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Message par Marv Lun 18 Avr - 10:32

classe
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