Bright

on dirait Shadowrun, mais sans cyberpunk...

Albéric a écrit:on dirait Shadowrun, mais sans cyberpunk...

Il y a un peu de ça c’est vrai. Dans le monde de Bright la magie ayant disparue (ou interdite, j’ai oublié), la découverte d’un artefact devient l’objet de toutes les convoitises.

C’était plutôt divertissant. L’histoire est simple à suivre voire même simpliste, mais ce n’est pas là-dessus que ça se joue. On reprend beaucoup de la mythologie Tolkiennienne avec un « Dark Lord » anéantie 2000 ans auparavant et dont certains prédisent et souhaitent un retour. On reprend 3 races majeures : les humains, les elfes et les orcs (qui of course se sont battus du côté du Mal) plus tout un bestiaire fantastique mais très peu montré. Cela débutait comme une sorte de film social avec vision assez cliché : les elfes sont les 1 %, les humains représentent la masse tandis que les orcs sont relégués à une ghettoïsation afro-latino américain.

Mais à partir du moment où l’elfe shootée Tikka s’incruste dans le duo de flic, et que l’action démarrait pour ne plus s’arrêter, je me suis laissé prendre au jeu. Ce trio humain-orc-elfe se complète bien et m’a rappelé à cette bonne série de BD Fantasy qu’est Wollodrïn. Des héros qui renvoient des valeurs hyper positifs : la solidarité face à l’adversité, seuls contre tous, surmonter les différences parce que c’est la bonne chose à faire, de l’humour et une complicité naissante tout en gardant un certain orgueil. Honnêtement je n’avais pas vu de duo de flic en prendre autant la gueule depuis les Die Hard 3, Arme Fatale 4. Et ça ça fait vachement plaisir.

Beaucoup d’action en mode survivalisme type Training Day, un casting 5 étoiles (Noomi Rapace flippante et attirante en même temps). Bon, pas très convaincu par le chara-design des orcs qui ressemblent à des gros porcs tatoués comme des maoris, ni par certains seconds rôles comme les 2 agents fédéraux qui se contentent de suivre le sillage, mais pour un film Netflix je n’ai pas trouvé grand-chose de négatif à retenir.
Conseillé.