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Jean-Louis Fetjaine, Elfes
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Jean-Louis Fetjaine, Elfes
Il y a bien longtemps, avant même Merlin et le roi Arthur, le monde n'était qu'une sombre forêt peuplée d'elfes et de races étranges dont nous avons aujourd'hui perdu jusqu'au souvenir. Dans ces temps anciens, les elfes étaient un peuple puissant et redouté des hommes.
Voici le récit de leurs dernières heures, depuis la rencontre du chevalier Uter et de Lliane, la reine des elfes. L'histoire d'une trahison et de la chute de tout un monde, d'un combat désespéré et d'un amour impossible.
Dernière édition par Marv le Jeu 5 Mai - 22:03, édité 3 fois
Marv- Le Fléau des Démons
- Date d'inscription : 18/04/2014
Re: Jean-Louis Fetjaine, Elfes
Etonnant cela commence comme un mauvais pastiche du seigneurs des anneaux de Tolkien pour se muer en un récit sombre, poétique et profondément mythologique.
Ici nous suivons entre autres le destin de Uter, pas encore Pendragon, et Lliane la reine des Hauts Elfes dans ce qui s'apparente à un grand récit empruntant autant à l'imagerie de l'auteur anglo-saxon qu'à celle des mythes anciens .
C'est en quelques sorte une revisite de la mythologie Celtique façon Jean Louis Fetjaine qui puise allègrement dans les mythes Irlandais et ses elfes " les Tuatha Dé Danaan".
Entre manoeuvres politique, conflits séculaires, oppositions religieuses, une petite compagnie est désignée pour retrouver la trace de l'ennemi public numéro un, un elfe qui aurait assassiné le Roi Troin et volé l'épée sacré de son peuple, un évènement tout près d'embraser le monde des peuples libres alors qu'au loin des forces anciennes et monstrueuses s'apprêtent à se déchainer.
Au final l'auteur réussit à créer, et ce au delà d'un modèle en trompe l'oeil, une vrai identité dramaturgique à son histoire qui comporte une belle profondeur narrative et une vrai originalité créative. le crépuscule des Elfes est finalement plus proche des univers Bd des éditions Soleil, un peu un Mix entre le cycle de Merlin (les cycles plutôt) de cet éditeur et celui des "Elfes/Nains" de Jean-luc Istin.
Un premier roman de trilogie plaisant, puissant et captivant, qui donne envie de prolonger immédiatement sa lecture.
Ici nous suivons entre autres le destin de Uter, pas encore Pendragon, et Lliane la reine des Hauts Elfes dans ce qui s'apparente à un grand récit empruntant autant à l'imagerie de l'auteur anglo-saxon qu'à celle des mythes anciens .
C'est en quelques sorte une revisite de la mythologie Celtique façon Jean Louis Fetjaine qui puise allègrement dans les mythes Irlandais et ses elfes " les Tuatha Dé Danaan".
Entre manoeuvres politique, conflits séculaires, oppositions religieuses, une petite compagnie est désignée pour retrouver la trace de l'ennemi public numéro un, un elfe qui aurait assassiné le Roi Troin et volé l'épée sacré de son peuple, un évènement tout près d'embraser le monde des peuples libres alors qu'au loin des forces anciennes et monstrueuses s'apprêtent à se déchainer.
Au final l'auteur réussit à créer, et ce au delà d'un modèle en trompe l'oeil, une vrai identité dramaturgique à son histoire qui comporte une belle profondeur narrative et une vrai originalité créative. le crépuscule des Elfes est finalement plus proche des univers Bd des éditions Soleil, un peu un Mix entre le cycle de Merlin (les cycles plutôt) de cet éditeur et celui des "Elfes/Nains" de Jean-luc Istin.
Un premier roman de trilogie plaisant, puissant et captivant, qui donne envie de prolonger immédiatement sa lecture.
Marv- Le Fléau des Démons
- Date d'inscription : 18/04/2014
Re: Jean-Louis Fetjaine, Elfes
Plus qu'un tome de transition, la nuit des elfes fait avancer le récit sur un terrain mieux connu des lecteurs, celui de la légende arthurienne et ainsi plus que sur le roman précédent, Jean-Louis Fetjaine mêle à son imaginaire certains aspects du mythe connu mais avec plus de fidélité, du moins le lecteur aura plus de repères. de ce fait assez rapidement tous les éléments se mettent en place pour que la destinée des personnages se joue sur plusieurs actes de ce qui constitue maintenant une grande pièce dont le final ne pourra qu'être empreint de nostalgie et de mélancolie.
Plus encore que sur le crépuscule des elfes, ce volume se veut plus sombre, plus pessimiste, il s'ouvre sur une bataille dont l'issue sonne le glas du royaume sous la montagne, c'est aussi le tome qui marque la fin de l'innocence des elfes qui à leur tour prennent le sentier de la guerre et avec cela abandonnent leurs principes et fatalement scellent leur destinée.
Si d'un côté Lliane et sa fille Rhiannon partent se réfugier à Avalon, accompagné de Myrddin, Ulfin son frère d'armes et de Bran l'un des derniers nains, Uter finira par rejoindre et prendre le commandement de la coalition d'humains, nains et elfes contre la menace que représente le Duc Gorlois qui avait orchestré en coulisses la chute du monde pour assouvir sa soif de pouvoir.
Au-delà des marches septentrionales, tapie dans l'ombre, un mal indicible se prépare maintenant à déchainer ses forces sur un monde déjà plongé dans le chaos le plus total.
Marv- Le Fléau des Démons
- Date d'inscription : 18/04/2014
Re: Jean-Louis Fetjaine, Elfes
Ce dernier tome conclu fort joliment ce qui restera comme une bien belle trilogie de fiction mythologique. Certes tout n'est pas parfait, ce tome est peut-être même en deçà du second chapitre avec un rythme plus haché, des personnages plus distants et ce à mesure qu'ils empruntent le chemin de leur destinée et que le récit d’héroïque fantasy laisse la place au récit mythologique. C'est le tome où entre véritablement en scène la menace ultime incarnée par "celui qui ne peut être nommé" à la tête de sa horde de bêtes et de parias elfes et nains.
Et si le combat final, qui voit Uter à la tête des peuples libres livrer une bataille désespérée, est suffisamment épique et intense pour clore la trilogie de manière satisfaisante, le Pov sur Lliane et les autres membres du suicide Squad déçoivent. Le seigneur ténébreux est finalement à peine esquissé dans cet arc, jamais l'auteur n'aura réussi à faire sortir de l'ombre cette entité qui sera restée nébuleuse et surtout périphérique (inutile ?) au récit jusqu'à la fin, final où d'ailleurs les choses se dénouent par une vilaine facilité scénaristique de l'auteur.
Passé cette relative frustration/déception, cette première trilogie de Jean-Louis Fetjaine constitue bien une nouvelle référence de qualité de la fantasy made in France, beaucoup plus riche qu'on ne veut bien nous le faire croire...
Une œuvre qui ouvre intelligemment la voie à un nouveau cycle centré cette fois ci sur Merlin et Arthur.
Marv- Le Fléau des Démons
- Date d'inscription : 18/04/2014
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