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Joe Abercrombie, Pays Rouge
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Joe Abercrombie, Pays Rouge
Résumé de Pays Rouge :
Le passé ne reste jamais enterré…
Farouche Sud aurait aimé oublier son passé une fois pour toutes. Mais lorsque son frère et sa sœur sont enlevés et sa ferme réduite en cendres par une bande de hors-la-loi, il est temps pour elle de reprendre ses anciennes habitudes. En compagnie du vieux Nordique qui l’a adoptée, un homme lui aussi marqué par ses démons, Farouche entame un long voyage à travers les plaines désertiques. Un voyage qui les emmène jusqu’aux bas-fonds d’une ville cauchemardesque, frappée par la ruée vers l’or, puis dans les montagnes inexplorées, qu’on dit hantées. Sur leur chemin, règlements de compte, alliances douteuses et trahisons amères se succèdent à la vitesse d’une flèche de barbare.
Car même lorsqu’on croit avoir déjà tout perdu, au Pays Lointain le passé ne reste jamais enterré…
Le passé ne reste jamais enterré…
Farouche Sud aurait aimé oublier son passé une fois pour toutes. Mais lorsque son frère et sa sœur sont enlevés et sa ferme réduite en cendres par une bande de hors-la-loi, il est temps pour elle de reprendre ses anciennes habitudes. En compagnie du vieux Nordique qui l’a adoptée, un homme lui aussi marqué par ses démons, Farouche entame un long voyage à travers les plaines désertiques. Un voyage qui les emmène jusqu’aux bas-fonds d’une ville cauchemardesque, frappée par la ruée vers l’or, puis dans les montagnes inexplorées, qu’on dit hantées. Sur leur chemin, règlements de compte, alliances douteuses et trahisons amères se succèdent à la vitesse d’une flèche de barbare.
Car même lorsqu’on croit avoir déjà tout perdu, au Pays Lointain le passé ne reste jamais enterré…
J'ai hâte !
Dernière édition par Albéric le Lun 23 Juin - 9:16, édité 1 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Joe Abercrombie, Pays Rouge
Joe Abercrombie continue d’explorer l’univers réjouissant de la Fantasy spaghetti en suivant les tropes du western :
l’Ouest sauvage avec ses grandes plaines et ses hautes montagnes, la nature impitoyable, les convois de pionniers, les prospecteurs, les trappeurs, la ruée vers l’or, les villes champignons et les villes fantômes, les saloons, les tripots, les bordels, les fermiers et les éleveurs qui espèrent une vie meilleure, les desperados sans foi ni loi, les indigènes sanguinaires souvent nomades et parfois sédentaires, les combats à mains nues ou au couteau, les attaques de diligences…Tout est là : j’aimerais vraiment qu’un fin connaisseur de l’univers des westerns lise cet ouvrage pour lister tous les films/livres mis à contribution, car on assiste ici à un véritable festival de reprises. (D’ailleurs le livre est dédié à Clint Eastwood, c’est vous dire !)
Et je ne préfère pas gloser sur la prose de l’auteur parfois trop visuelle pour la littérature, déformation professionnelle oblige (l’auteur était monteur pour la télévision avant de vivre de sa plume).
Difficile de ne pas penser à feu David Gemmell, l’autre spécialiste anglais du western médiéval, tant les personnages, les situations et les tirades semblent tirer de tel ou tel tome du Cycle Drenaï.
Mieux Placide semble clairement marcher dans les pas d’un Druss, mais un Druss plus sombre et plus profond.
Les deux personnages plongent leurs racines dans l’héritage de R.E. Howard. Que demander de plus ?
Et à quelques détails près, tout est raccord avec les autres ouvrages se déroulant dans le Cercle du Monde créé par l’auteur : nous retrouvons ainsi des rescapé du siège de Dagoska (Temple, Dame Eider, Nicomo Cosca), des survivants de la bataille d’Osrung (Brint, Glama Doré, Dimbik, Hedges), quelques transfuges styriens (Cosca et Eider certes, mais aussi Cordial et Caul Shivers) ainsi que quelques autre figures de La Première Loi (et parfois pas des moindres !)
Comme les précédents ouvrages de l’auteur, on sent que tout est bien construit en amont :
Dans la 1ère partie, sobrement intitulée Les Ennuis commencent, nous présente les protagonistes et les enjeux du romans
D’un côté nous avons Farouche Sud, ex-outlaw désormais rangée, qui se lance à la poursuite des kidnappeurs de sa petite sœur et de son petit frère en compagnie de son beau-père Placide (il y a un côté True Grit, très plaisant dans cette mise en place).
D’un autre côté nous Temple, l’homme de doute, et Sufeen, l’homme de conscience, qui essaient désespérément de limiter les dommages collatéraux occasionnés par les Bienfaiteurs de Nicomo Cosca aux ordres de l’Inquisiteur Lorsen, une pourriture carriériste prête à tout et au reste pour monter en grade.
Des événements tragiques révèlent à Farouche Sud que Placide n’est du tout l’homme qu’elle croyait connaître, et à Temple qu’il est grand temps de penser à une reconversion dans une autre branche…
Dans la 2e partie, bien justement intitulée La Communauté, on lorgne carrément sur La Conquête de l’Ouest !
La 3e partie, intitulée Fronce, sent bon le revival de Pour une poignée de dollars (à moins qu’il ne s’agisse d’un détournement du Druss la légende de David Gemmell, mais comme ce dernier était déjà un véritable pot-pourri lorgnant sur les terres du western médiéval, difficile de trancher in fine).
La 4e partie, intitulée Les Dragons, est une relecture fantasy du massacre de Wounded Knee
La 5e partie, sobrement intitulée Les Ennuis reprennent, est une suite de rebondissements, twists et révélations de bon aloi qui nous mène vers un duel final et le lonesome cowboy qui s’éloigne en direction du soleil couchant.
Si j’étais à fond dedans durant 2/3 du roman, j’ai un peu décroché dans les 2 dernières parties.
Je ne veux pas revenir sur les trucs qui ne marchent pas complètement pour faire un bilan d’ensemble.
Le roman n’est pas aussi abouti que les précédents, il m’a semblé manquer d’un peu de maturation.
Il aurait sans doute gagné à être un peu plus travaillé pour les rebondissements finaux prennent toute leur ampleur.
Il aurait sans doute gagné à être un peu plus travaillé pour certains personnages et certains thèmes soient mieux filés.
Tous mes bémols pourraient se résumer à un souci de narration : tout est narré au travers des POVs de Farouche Sud et de Temple, mais ce sont d’autres personnages qui sont au cœur de l’action et qui possèdent les clés du roman : Placide, Nicomo Cosca, le Maire, Savian, Corline, Dab Accort, Roche Pleureuse, Waerdinur (qui semble être un autre transfuge du cycle de La Première Loi, mais ma mémoire me fait défaut)…
Car après tout, et c’est de plus en plus sensible depuis Servir Froid, l’auteur s’éloigne de la déconstruction de la Fantasy pour se rapprocher de quelque chose de moins amoral et de moins cynique, de moins froid et de moins noir. Bref, d’une heroic fantasy à la David Gemmell. Sauf qu’il n’arrive pas à aller ou bout de cette idée car il est piégé par l’univers et les personnages qu’il a mis en place dans son premier cycle, qui lui était grimm & gritty à souhait. C’est ainsi que j’explique la mort de quelque personnages, dont je tairai les noms, qui ne dépareilleraient pas dans une saga amorale à souhait comme Le Trône de fer de GRR Martin, mais qui ici ne marchent qu’à moitié. Car oui les trucs cyniques et amoraux cohabitent mal avec les trucs humanistes à la Akira Kurosawa ou à la Sergio Leone.
Bref, le côté dark se marrie de moins en moins bien avec le côté héroïque qu’il me semble vouloir développer. Je comprends donc parfaitement que Joe Abercrombie ait envie de faire table rase du passé pour entamer un nouveau cycle avec Half a King.
Dans tous les cas, enjoy !
l’Ouest sauvage avec ses grandes plaines et ses hautes montagnes, la nature impitoyable, les convois de pionniers, les prospecteurs, les trappeurs, la ruée vers l’or, les villes champignons et les villes fantômes, les saloons, les tripots, les bordels, les fermiers et les éleveurs qui espèrent une vie meilleure, les desperados sans foi ni loi, les indigènes sanguinaires souvent nomades et parfois sédentaires, les combats à mains nues ou au couteau, les attaques de diligences…Tout est là : j’aimerais vraiment qu’un fin connaisseur de l’univers des westerns lise cet ouvrage pour lister tous les films/livres mis à contribution, car on assiste ici à un véritable festival de reprises. (D’ailleurs le livre est dédié à Clint Eastwood, c’est vous dire !)
Et je ne préfère pas gloser sur la prose de l’auteur parfois trop visuelle pour la littérature, déformation professionnelle oblige (l’auteur était monteur pour la télévision avant de vivre de sa plume).
Difficile de ne pas penser à feu David Gemmell, l’autre spécialiste anglais du western médiéval, tant les personnages, les situations et les tirades semblent tirer de tel ou tel tome du Cycle Drenaï.
Mieux Placide semble clairement marcher dans les pas d’un Druss, mais un Druss plus sombre et plus profond.
Les deux personnages plongent leurs racines dans l’héritage de R.E. Howard. Que demander de plus ?
Et à quelques détails près, tout est raccord avec les autres ouvrages se déroulant dans le Cercle du Monde créé par l’auteur : nous retrouvons ainsi des rescapé du siège de Dagoska (Temple, Dame Eider, Nicomo Cosca), des survivants de la bataille d’Osrung (Brint, Glama Doré, Dimbik, Hedges), quelques transfuges styriens (Cosca et Eider certes, mais aussi Cordial et Caul Shivers) ainsi que quelques autre figures de La Première Loi (et parfois pas des moindres !)
Comme les précédents ouvrages de l’auteur, on sent que tout est bien construit en amont :
Dans la 1ère partie, sobrement intitulée Les Ennuis commencent, nous présente les protagonistes et les enjeux du romans
D’un côté nous avons Farouche Sud, ex-outlaw désormais rangée, qui se lance à la poursuite des kidnappeurs de sa petite sœur et de son petit frère en compagnie de son beau-père Placide (il y a un côté True Grit, très plaisant dans cette mise en place).
D’un autre côté nous Temple, l’homme de doute, et Sufeen, l’homme de conscience, qui essaient désespérément de limiter les dommages collatéraux occasionnés par les Bienfaiteurs de Nicomo Cosca aux ordres de l’Inquisiteur Lorsen, une pourriture carriériste prête à tout et au reste pour monter en grade.
Des événements tragiques révèlent à Farouche Sud que Placide n’est du tout l’homme qu’elle croyait connaître, et à Temple qu’il est grand temps de penser à une reconversion dans une autre branche…
Dans la 2e partie, bien justement intitulée La Communauté, on lorgne carrément sur La Conquête de l’Ouest !
- Spoiler:
- Les mésaventures des uns et des autres font que Farouche Sud, Placide et Temple rejoignent un convoi de pionniers en route vers le Pays Lointain. Nous faisons ainsi la connaissance de Majud, Ashjid, Savian, Corline, Losiv Lestek l’acteur décati, Dab Accort et Roche Pleureuse le couple pisteur et toute la compagnie…
On pousse le vice jusqu’à organiser un cercle de chariots pour repousser l’attaque des Fantômes, les indigènes nomades qui défendent leurs terres ancestrales des envahisseurs venus de l’Est. Mdr !
La 3e partie, intitulée Fronce, sent bon le revival de Pour une poignée de dollars (à moins qu’il ne s’agisse d’un détournement du Druss la légende de David Gemmell, mais comme ce dernier était déjà un véritable pot-pourri lorgnant sur les terres du western médiéval, difficile de trancher in fine).
- Spoiler:
- Tandis que la communauté se disperse dans la ville pionnière et que Temple découvre la réalisation de soi à travers ses travaux de charpenterie, Placide et Farouche Sud utilisent chacun leurs méthodes pour retrouver Pit et Ro. Mais c’est l’impasse car la ville divisée en en 2 camps : celui du Maire et celui de Papa Ring qui se disputent le contrôle de la ville de longue date. Lentement mais sûrement, on se dirige vers le combat de boxe ordalique qui doit régler les différents des uns et des autres, mais la Loi de Murphy frappe encore et tout part en cacahuètes pour la énième fois…
- Spoiler:
- Le déroulement de cette partie est assez linéaire, et s’avère bien moins épique que je me l’étais imaginé.
On aurait pu approfondir les thèmes de l’acculturation, de la déculturation et du syndrome de Stockholm avec tous ses enfants enlevés pour être la nouvelle génération du Peuple Dragon… Oui mais non et c’est bien dommage.
Et puis c’est ballot d’avoir introduit un twist de ouf pour ne rien en faire…
Car que serait cette bonne vieille fantasy sans un bon vieux dragon ? lol
- Spoiler:
- Cela me fait de la peine de dire ça, mais il y a plein de trucs qui ne marchent pas totalement.
Attention aux gros spoilers !
Placide / Logen décide de défier l’armée de Cosca au nom de son amitié avec Savian.
Les 2 personnages auraient pu être les alter egos retraités de Butch Cassidy et du Kid, et cela aurait été génial, mais cette amitié entre eux n’a pas véritablement été mise en avant auparavant donc la scène du baroud d’honneur ne peut atteindre ses sommets.
Conthus, le terrifiant et impitoyable leader de la rébellion est Corline. Super le twist, sauf que le personnage n’a pas vraiment pas trop été mis en avant auparavant, donc cela ne peut pas atteindre des sommets qu’on aurait été en droit d’attendre.
Cosca est ici entre le Cheyenne d’Il était un fois dans l’Ouest et le Tuco de Le Bon, la brute et le truand.
Il est assez clairement une allégorie d’un certain Occident qui pense que l’argent fait le bonheur, et que plus on a d’argent plus on doit être heureux, donc qu’il faut accumuler le plus d’argent possible pour être le plus heureux possible. Quelle bande de débiles égocentriques !
Mais il manque quelque chose pour que cela marche : une dose du El Indio de Et pour quelques dollars de plus.
On sent bien que Cosca se sert de l’Union pour poursuivre son propre plan, et qu’il mène l’Inquisiteur Lorsen par le bout du nez pour mettre la main sur le magot du Peuple Dragon. Sauf qu’on ne sait jamais si c’est de la préparation ou de l’improvisation. Quand il demande à ses ouilles de mettre le butin dans la diligence blindée, on se doute bien qu’il s’organise pour mettre les voiles avec Cordial, sauf que cela n’est jamais explicité. Il manque la phrase culte du film de Sergio Leone pour faire sens, et j’ai désespérément attendu un truc du style : « Je savais depuis le début que Placide était le Sanguinaire, et je me suis servi de lui pour diminuer le nombre de nos partenaires et augmenter notre part du butin… »
Par contre le twist du Légat Sarmis du Vieil Empire c’était trop de la balle, je n’avais rien vu venir ! Excellent c’était !
Si j’étais à fond dedans durant 2/3 du roman, j’ai un peu décroché dans les 2 dernières parties.
Je ne veux pas revenir sur les trucs qui ne marchent pas complètement pour faire un bilan d’ensemble.
Le roman n’est pas aussi abouti que les précédents, il m’a semblé manquer d’un peu de maturation.
Il aurait sans doute gagné à être un peu plus travaillé pour les rebondissements finaux prennent toute leur ampleur.
Il aurait sans doute gagné à être un peu plus travaillé pour certains personnages et certains thèmes soient mieux filés.
Tous mes bémols pourraient se résumer à un souci de narration : tout est narré au travers des POVs de Farouche Sud et de Temple, mais ce sont d’autres personnages qui sont au cœur de l’action et qui possèdent les clés du roman : Placide, Nicomo Cosca, le Maire, Savian, Corline, Dab Accort, Roche Pleureuse, Waerdinur (qui semble être un autre transfuge du cycle de La Première Loi, mais ma mémoire me fait défaut)…
Car après tout, et c’est de plus en plus sensible depuis Servir Froid, l’auteur s’éloigne de la déconstruction de la Fantasy pour se rapprocher de quelque chose de moins amoral et de moins cynique, de moins froid et de moins noir. Bref, d’une heroic fantasy à la David Gemmell. Sauf qu’il n’arrive pas à aller ou bout de cette idée car il est piégé par l’univers et les personnages qu’il a mis en place dans son premier cycle, qui lui était grimm & gritty à souhait. C’est ainsi que j’explique la mort de quelque personnages, dont je tairai les noms, qui ne dépareilleraient pas dans une saga amorale à souhait comme Le Trône de fer de GRR Martin, mais qui ici ne marchent qu’à moitié. Car oui les trucs cyniques et amoraux cohabitent mal avec les trucs humanistes à la Akira Kurosawa ou à la Sergio Leone.
Bref, le côté dark se marrie de moins en moins bien avec le côté héroïque qu’il me semble vouloir développer. Je comprends donc parfaitement que Joe Abercrombie ait envie de faire table rase du passé pour entamer un nouveau cycle avec Half a King.
Dans tous les cas, enjoy !
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Joe Abercrombie, Pays Rouge
Je comprends pourquoi Joe Abercrombie dédie son livre à Clint Eastwood. Placide, le grand nordique, c'est William Munny d'Unforgiven!
Ou en tout cas c'est un mélange avec le passé tourmenté, la vieillesse, l'état d'esprit de William Munny couplé avec la force brute et le physique de Khal Drogo. Excellent !
D'ailleurs, les références à Impitoyable sont poussées plus loin avec Placide
- Spoiler:
- aka Logen le Neuf-Sanglant : William Munny + Morgan Freeman "Ned Logan": Logan/Logen ?...
Aaaah ce bon vieux Nicomo Cosca, quel plaisir de le retrouver 10 ans après les évènements de Servir Froid. Autant dans ce dernier il était sympathique en alcoolo repenti, autant ici il joue le mercenaire égoïste à fond. On avait parlé sur Servir Froid d'un site qui s'était amusé à faire le casting, et avec Gerard Butler dans le rôle de Cosca. Personnellement je l'imagine plutôt ainsi:
Et dans les mauvais moments c'est plutôt ça:
Mais la psychologie du bonhomme me rappelle énormément celle d'un Long John Silver. Pas le Silver de Stevenson non, celui de la BD de Xavier Dorison et Mathieu Lauffray pour ceux qui connaissent:
Derrière ce sourire condescendant, le charisme de leader, la fourberie amusante et les bons mots, il y a un crevard sanguinaire près à vendre père et mère pour engranger toujours plus de richesse.
- Spoiler:
- La différence entre les 2 personnages est qu'à la fin Long John Silver peut crever heureux il a trouvé le trésor de l'Eldorado. Il meurt sur son trône, entouré de son tas d'or, le monde peut aller se faire foutre. Cosca trouve le trésor du peuple dragon mais une fois tel le Tuco qu'il est, il se fait plumer une fois de plus et dois repartir de la case zéro.
Alors oui j'ai pris mon pied durant ma lecture mais il y a quand même pas mal de truc qui me chiffonne. Je n'ai pas lu la trilogie de La Première Loi, ça ne m'a absolument pas dérangé dans ma première lecture de Servir Froid. Lors de ma second incursion dans l'univers d'Abercrombie avec Les Héros, je pense que ce roman peut également se lire indépendamment des autres sans trop de mal. En revanche concernant Pays Rouge je n'en suis pas aussi sûr.
Comment comprendre la présence de Caul Shivers qui est entre le caméo et le personnage de 3ème plan ?
Comment comprendre l'amertume du général Brint si l'on a pas lu Les Héros ? Tout l'humour qui se dégage des répliques de Cosca lorsqu'il évoque sa gloire passée, sans avoir lu Servir Froid ? La tension soudaine entre Cordial et Shivers ? Et la passion de Cordial pour les chiffres ? L'exil de Glama Doré ? Les beaufs Calder et Scale ... autant les autres romans se suffisaient à eux-mêmes, autant il faut impérativement avoir aborder ces romans avant d'entamer Pays Rouge.
Un autre truc qui me chagrine. Pays Rouge est selon moi trop marqué "western", au bout d'un moment je me demande sérieusement pourquoi Abercrombie est rangé dans la case Fantasy. J'ai envie de lire de la fantasy moi. Franchement il manque juste des flingues pour qu'on soit carrément dans un western. Les rares éléments de fantasy chez Abercrombie:
* Dans Servir Froid: Shenkht qui se bastonne en mode kaioken et n'a pas besoin d'armes.
* Dans Les Héros: aucun
* Dans Pays Rouge: la beauté du décors mêlé aux ruines de la civilisation du Vieil Empire avec ses colonnes qui grimpent jusqu'au ciel, ses immenses statues effondré... Au niveau esthétique on a parfois de se situer dans un monde post-apo avec cette civilisation antique.
Mais c'est le problème d'Abercrombie. On sent que tout l'aspect fantaisie est placé dans le background avec ce Vieil Empire.
Vieil Empire = empire Romain fantaisiste ?
Empire = empire Byzantin ?
Le Peuple Dragon serait des adorateurs du Vieil Empire glorieux disparut mais qu'ils essaient de ranimer.
- Spoiler:
- au moment où Farouche Sud parvient dans la caverne où est enfoui le trésor du peuple Dragon, Abercrombie nous fait monter la pression en nous décrivant un putain d'énorme dragon, et là on se dit chouette enfin de la Fantasy, quel twist ! Mais en fait non, c'est juste une putain de machine. Une relique de l'ancien temps. Purée mais ce qu'on veut à ce moment-là c'est qu'elle se réanime la machine. Abercrombie n'envoie pas la sauce, le fan service n'est pas assuré.
Sinon au niveau de l'action c'est génial comme d'habitude, vous en faites pas, c'est sanglant, sauvage, réaliste. Des fois ça prend des allures de Gangs of New York avec la guerre pour la domination de Fronce entre Le Maire (que je soupçonne d'être présente dans La Première Loi), et Papa Ring.
Légèrement déçu par Caul Shivers entre le caméo et le personnage tertiaire comme je l'ai dis plus haut. J'ai eu peur de ne plus le revoir, il apparaît dès le début et on pense qu'il va jouer un rôle important mais en fait il va juste disparaître de l'intrigue. Nulle crainte on le retrouvera à la fin.
Moi aussi Trist, moi aussi.Trist a écrit:"Puis Trist poussa un grand soupir crissant et annonça à la cantonnade:
- Putain de merde, j'ai bien failli me chier dessus!
Du très très bon Abercrombie. Mais très très frustrant. A quand un vrai cycle d'heroic-fantasy de l'auteur ? C'est cool le western, mais bon...
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Joe Abercrombie, Pays Rouge
Ben, il a commencé par là avec son cycle de La Première Loi. Il ne te reste plus qu'à le lire...Sieben a écrit:Du très très bon Abercrombie. Mais très très frustrant. A quand un vrai cycle d'heroic-fantasy de l'auteur ? C'est cool le western, mais bon...
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Joe Abercrombie, Pays Rouge
Dans la malédiction des choix de traduction moisis, il y a le personnage de Lamb = agneau en VO qui est renommé Placide en VF... déjà on pense à ça :
Ensuite tous les jeux de mots sur "doux comme un agneau", "l'agneau du seigneur", "le loup déguisé en agneau" tombent forcément a plat...
Ensuite tous les jeux de mots sur "doux comme un agneau", "l'agneau du seigneur", "le loup déguisé en agneau" tombent forcément a plat...
Dernière édition par Albéric le Mar 26 Aoû - 8:57, édité 1 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Joe Abercrombie, Pays Rouge
Ah ouais d'accord. C'est vrai que c'est n'importe quoi. Le mieux aurait été de mettre une annotation en début de roman. Comme quoi "Agneaux" ils ont trouvé que c'était pourri comme nom et ont préféré "Placide" mais c'est un rappel pour les jeux de mots. Là rien, ça le fout mal. Je ne savais même pas qu'en VO c'était Lamb son nom. Ou alors ils gardaient le nom VO comme pour Shiver et d'autres. C'est pas sérieux.
Par contre "Friendly" en "Cordial", là ça le fait parce qu'on garde le même esprit.
Par contre "Friendly" en "Cordial", là ça le fait parce qu'on garde le même esprit.
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Joe Abercrombie, Pays Rouge
Joe Abercrombie a écrit:- Je raffole pas des taxes.
- C'est juste une façon chic de voler les gens, tu crois pas ? Si on me vole, je préfère que ce soit un bandit honnête, avec un masque et une lame, plutôt qu'un sale lâche armé de son papier et de son crayon.
Moins gemmellienne pour le coup cette phrase (enfin, je pense). Mais ça me fait toujours bien marrer.
Joe Abercrombie a écrit:Le visage de l'héroïsme qu'était venu voir Brisépée s'était révélé démoniaque. Il l'avait vu, lui avait parlé, s'était pressé contre lui. Le mal n'avait rien de grandiose. Aucun empereur sournois désirant conquérir le monde. Aucun diable élaborant des stratagèmes maléfiques dans l'obscurité de l'au-delà.
C'étaient de petits hommes avec leurs petits actes et leurs petites raisons. C'étaient l'égoïsme, la négligence et le gaspillage. C'étaient la malchance, l'incompétence et la stupidité. La violence dénuée de conscience et aveugle aux conséquences. C'étaient les grands idéaux servis par de basses méthodes.
On pourrait presque ouvrir comme pour D Gemmell, une section des meilleurs citations d'Abercrombie tant ces deux auteurs partagent le même humour et la même attirance pour les phrases chocs.
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Joe Abercrombie, Pays Rouge
Oui, on aime les punchlines !
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Joe Abercrombie, Pays Rouge
Non, le personnage de Le Maire n'est pas présent dans La Première Loi.Sieben a écrit:Des fois ça prend des allures de Gangs of New York avec la guerre pour la domination de Fronce entre Le Maire (que je soupçonne d'être présente dans La Première Loi), et Papa Ring.
J'arrive au trois-quart du roman et je prend mon pied. D'après moi, je le termine demain.
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Joe Abercrombie, Pays Rouge
sauf erreur de ma part, c'est dame Eider puisque Nicomo Cosca la reconnaît et fait allusion à ses exploits passés...Derfel a écrit:Non, le personnage de Le Maire n'est pas présent dans La Première Loi.
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Joe Abercrombie, Pays Rouge
Je confirme.Albéric a écrit:sauf erreur de ma part, c'est dame Eider puisque Nicomo Cosca la reconnaît et fait allusion à ses exploits passés...Derfel a écrit:Non, le personnage de Le Maire n'est pas présent dans La Première Loi.
Invité- Invité
Re: Joe Abercrombie, Pays Rouge
Oui, il fait allusion, mais ce n'est pas dit noir sur blanc que c'est elle. Il parle de ses exploits mais ne l'identifie pas comme tel.Albéric a écrit:sauf erreur de ma part, c'est dame Eider puisque Nicomo Cosca la reconnaît et fait allusion à ses exploits passés...Derfel a écrit:Non, le personnage de Le Maire n'est pas présent dans La Première Loi.
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Joe Abercrombie, Pays Rouge
Son nom n'est pas cité, mais je crois que Nicomo Cosca n'est pas le seul à faire des allusions... De toutes manières, les descriptions laissent peu de place au doute.Derfel a écrit:Oui, il fait allusion, mais ce n'est pas dit noir sur blanc que c'est elle. Il parle de ses exploits mais ne l'identifie pas comme tel.Albéric a écrit:sauf erreur de ma part, c'est dame Eider puisque Nicomo Cosca la reconnaît et fait allusion à ses exploits passés...Derfel a écrit:Non, le personnage de Le Maire n'est pas présent dans La Première Loi.
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Joe Abercrombie, Pays Rouge
Pourtant, Abercrombie ne se gêne habituellement pas pour bien identifier ses personnages quand ils réapparaissent.
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Joe Abercrombie, Pays Rouge
Après qui tu sais, cela aurait peut-être été un peu gros le coup de la double identité...Derfel a écrit:Pourtant, Abercrombie ne se gêne habituellement pas pour bien identifier ses personnages quand ils réapparaissent.
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Joe Abercrombie, Pays Rouge
C'est vrai.Albéric a écrit:Après qui tu sais, cela aurait peut-être été un peu gros le coup de la double identité...Derfel a écrit:Pourtant, Abercrombie ne se gêne habituellement pas pour bien identifier ses personnages quand ils réapparaissent.
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Joe Abercrombie, Pays Rouge
Derfel, est-ce que tu te rends compte que tu n'as attendu que quelques semaines pour retrouver qui tu sais, alors que je ne l'ai retrouvé qu'au bout de 3 ans...
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Joe Abercrombie, Pays Rouge
Je sais, je suis chanceux. Même que quelques semaines est vite dit, c'est plutôt 12 jours, mais on les compte quand on attend de telles retrouvailles.
Dernière édition par Derfel le Mar 2 Déc - 22:36, édité 1 fois
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Joe Abercrombie, Pays Rouge
Dire que ce livre a été très attendu serait un euphémisme, une fois que j'ai su qu'il mettrait en vedette Logen Neuf-Doigts. Un personnage qui a été synonyme avec le terme "bad-ass" avec d'autres tels que Druss, l'icône de David Gemmell.
Après avoir lu la fin de la trilogie La Première Loi, je m'étais demandé ce qui s'était exactement passé avec le Neuf Sanglant et ce livre répond à la question clé de sa survie.
L'histoire commence de façon sanglante (comment peut-il en être autrement avec Abercrombie ?) et nous sommes introduits aux principaux protagonistes Farouche Sud et Temple. Farouche est une personne qui a eu une adolescence difficile et doit maintenant apprendre à vivre correctement. Elle a maintenant Placide pour l'aider mais avec son comportement timide, il s'avère souvent qu'elle doit intervenir pour s'occuper de situations qui se présentent. Temple est un homme qui a toucher à beaucoup de métiers, et qui se considère comme un lâche de premier ordre et qui travaille actuellement en tant que conseiller juridique pour Nicomo Cosca et sa bande de mercenaires.
Les deux personnages ont un voyage devant eux. L'histoire se concentre sur Farouche et Placide et leur recherche de Ro & Pit, les deux enfants disparus qui ont été enlevés avec une foule d'autres par un bandit appelé Grega Cantliss. Leur recherche les amènera à croiser la route de Nicomo Cosca et sa bande de mercenaires qui incluent Temple et Cordial (vu précédemment dans Servir Froid). Cosca voyage avec les Tourmenteurs de l'inquisition qui sont activement à la recherche d'un leader rebelle.
Selon moi, ce livre est le meilleur des trois livres rattachés à La Première Loi. L'histoire suit une couple de fils directeurs dont l'intrigue commence de façon divergente mais qui bientôt fusionnent de façon surprenante. Farouche Sud et Temple peuvent être considérés comme les deux personnages principaux des POV.
Le plus grand point négatif de l'histoire pour moi est que je voulais en savoir plus sur Logen et ce qu'il avait fait après sa trahison par Dow le Sombre. L'auteur perd certainement des points pour ne pas disposer de Placide en tant que un POV, privant le roman d'une partie de son lustre.
Le rythme du livre est cependant endiablé et nous obtenons une histoire Fantasy qui jette ses bases sur du western, ce qui est très original. Logen Neuf-Doigts finit par accepter qui il est et ce qu'il ne est pas, transcendant du personnage de Placide et devenant pleinement le tueur dangereux qu'il incarne.
La fin de Pays Rouge est peut-être beaucoup plus optimiste que celle de la trilogie La Première Loi mais elle est toujours aussi ouverte, laissant la place à une autre suite. J'ai adoré ce livre et la façon dont l'histoire se termine. Joe Abercrombie sait définitivement comment écrire une histoire, il sait aussi créer des personnages mémorables, mais son talent le plus fort est ses dialogues et l'utilisation de grandes quantités d'humour noir. Ce livre ne est pas étranger à ces faits et il parvient à être le plus performant de tous ses livres autonomes en vertu des rebondissements de cette histoire.
Ce livre est gagnant pour tous les fans qui attendent le retour de l'un des barbares les plus emblématiques d'Abercrombie et de la Fantasy, en général. Cependant pour ceux qui veulent en savoir plus sur les pensées intérieures de Logen, ils pourraient tout simplement avoir à attendre un peu plus longtemps. Cependant, c'est un roman sombre, sanglant, une histoire d'action proprement emballante.
Joe Abercrombie est à son meilleur et la première moitié de Pays Rouge est géniale. Après cela, l'insistance de l'auteur à se limiter au moins temporairement aux conventions propres au Western mène à un ralentissement considérable de l'action, alors que nous sommes confrontés cliché après cliché dans la ville frontalière de Fronce. Heureusement, le livre reprend vie avec un grand dernier tiers plein d'action, de revirements, d'humour et de tragédie.
Farouche et Temple sont hors des stéréotypes habituels. Elle est le "dur à cuire" et il est celui qui a à être protégé. Logen Neuf-Doigts est la véritable star du roman et, finalement, le principal moteur de l'action aussi. Oui, nous n'obtenons pas un POV de lui et nous voyons ses actions à distance ou à travers les yeux de Farouche et des autres, mais je pense que finalement la décision était la bonne car elle a conservé le «mystère» essentiel au personnage du Neuf Sanglant.
D'autre part, j'ai été déçu par Cosca : excellent dans la première moitié, mais qui tourne au méchant de bande dessinée sans subtilité dans la seconde partie.
J'ai aussi aimé la finale malgré que je l'ai trouvé quelque peu prévisible, mais toujours très bonne quand même. Globalement, Pays Rouge est supérieur à Servir Froid et a su échapper au carcan auto-imposé de son sous-genre western égalant presque la superbe écriture que Joe Abercrombie avait produit dans Déraison et Sentiments.
Dernière édition par Derfel le Mer 3 Déc - 13:41, édité 1 fois
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Joe Abercrombie, Pays Rouge
Alors là, non. Il n'était pas dans La Première Loi.Albéric a écrit:Waerdinur (qui semble être un autre transfuge du cycle de La Première Loi, mais ma mémoire me fait défaut)…
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Joe Abercrombie, Pays Rouge
J'ai aussi trouvé que Pays Rouge avait parfois le parfum de la télésérie Deadwood.
Sale, sombre, gritty...
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Joe Abercrombie, Pays Rouge
Il y avait quelques dialogues sibyllins entre lui et qui tu sait, j'avais l'impression qu'ils s'étaient déjà rencontrés durant la quête du La Première Loi et la traversée du Vieil Empire.Derfel a écrit:Alors là, non. Il n'était pas dans La Première Loi.Albéric a écrit:Waerdinur (qui semble être un autre transfuge du cycle de La Première Loi, mais ma mémoire me fait défaut)…
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Joe Abercrombie, Pays Rouge
Le Neuf Sanglant a l'habitude de ce type de dialogue, mais dans ce cas précis, ce n'est pas une référence à u roman de La Première Loi.Albéric a écrit:Il y avait quelques dialogues sibyllins entre lui et qui tu sait, j'avais l'impression qu'ils s'étaient déjà rencontrés durant la quête du La Première Loi et la traversée du Vieil Empire.
Et si nous avions eu droit à un face à face Logen Neuf-Doigts vs Druss, qui aurait gagné l'affrontement ? Pas facile à dire, n'est-ce pas !
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Joe Abercrombie, Pays Rouge
Le duel à mort entre Bremer dan Gorst, qui a tout du méchant gemmellien, et Whirrun, qui a tout du héros gemmellien (c'est Druss jeune qui a troqué sa hache contre une épée) c'était déjà pas du tout hein ! ^^Derfel a écrit:Et si nous avions eu droit à un face à face Logen Neuf-Doigts vs Druss, qui aurait gagné l'affrontement ? Pas facile à dire, n'est-ce pas !
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Joe Abercrombie, Pays Rouge
C'est vrai que c'était un bon affrontement, mais moi dan Gorst, je le trouve sympa.Albéric a écrit:Le duel à mort entre Bremer dan Gorst, qui a tout du méchant gemmellien, et Whirrun, qui a tout du héros gemmellien (c'est Druss jeune qui a troqué sa hache contre une épée) c'était déjà pas du tout hein ! ^^Derfel a écrit:Et si nous avions eu droit à un face à face Logen Neuf-Doigts vs Druss, qui aurait gagné l'affrontement ? Pas facile à dire, n'est-ce pas !
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
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