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Pierre Grimbert
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Pierre Grimbert
LE SECRET DE JI
Cent dix-huit ans avant ce jour, Nol l'étrange visita tous les rois du monde connu. Hommes et femmes, parmi les plus sages, l'accompagnèrent alors pour un voyage mystérieux, commencé sur l'île Ji. Peu en revinrent, et Nol n'était pas du nombre. Les survivants emportèrent leur secret dans la tombe... Depuis cette date, leurs descendants se réunissent régulièrement pour célébrer cet événement fatal.
A part eux, plus personne ne s'intéresse à cette histoire... sauf ceux qui ont commandité les assassinats de tous les héritiers des sages. Pour les survivants, un seul espoir : percer à leur tour le secret de Ji... Personnages attachants, dialogues truculents, suspense haletant dans une quête vivante et habilement construite. Grâce à la clarté et la fraîcheur de son style, Pierre Grimbert ressuscite le plaisir de la Fantasy et se montre l'égal d'un David Eddings.
Jamais égalé après plus de quinze ans de succès, Le Secret de Ji reste le chef-d'œuvre incontournable de la Fantasy française.
Jamais égalé après plus de quinze ans de succès, Le Secret de Ji reste le chef-d'œuvre incontournable de la Fantasy française.
Notez bien le "chef d'oeuvre jamais égalé de la Fantasy française", je me marre. Si c'est tout ce que la Fantasy française a à offrir ne voyez pas de mal à ce que j'aille voir ailleurs mais je suis un peu langue de vipère. Les quatrième n'hésite pas à avoir recours aux superlatifs quitte à être ridicule.
Mais pour en venir à mes impressions sur cette séries, déjà je me suis fait avoir car je pensais que le Secret de Ji était une histoire finie. Grosse erreur, et c'est pourtant pas faute de mettre un peu renseigné avant de commencer ma lecture, car si on a bien un début suivi d'une histoire qui se met en place, la fin n'en ai pas vraiment une, c'est plus un "à suivre". Le Secret de Ji n'est en fait qu'une introduction à un vaste cycle de Ji avec en deuxième partie Les Enfants de Ji, puis en troisième partie est conclusion Les Gardiens de Ji. Pour ma part je vais m'en tenir au Secret, ayant déjà eu bien du mal à terminer ces 1200 pages (très approximativement).
J'ai pas spécialement envie de dézinguer ce diptyique, je me suis bien rendu compte au bout d'un moment que je ne suis pas le public visé par l'auteur, on touche plus là un public Young Adult. J'ai 10 ans de retard en fait.
Les amourettes d'adolescents entre Léti et Yan (les 2 protagonistes les plus jeunes et personnages principaux) m'ont passablement gonflé à la longue. D'un côté Léti "Yan ne m'a pas demandé ma main c'est donc qu'il ne m'aime pas, snif snif, mais je l'aiiiiimeeeuu", de l'autre Yan "Léti préfère Reyan, enfin je pense, ah là là j'ai trop peur de lui demander, pourtant je sens qu'on est fait l'un pour l'autre, la preuve je suis tout turgescent de partout".
Pareil pour l'amourette Rey-Lana qui ont pourtant 10 ans de plus que les 2 autres. Ils se cherchent, se tournent autour, Rey fait le pan et Lana joue les filles farouches, mais une foi qu'ils sont passés à l'acte ils ne peuvent plus se quitter comme une paire de cerises, hihi c'est trop choupi... Mais neuneu quand même.
En fait Pierre Grimbert c'est le clone français de David Eddings, mais en moins bon (et l'original ne fait déjà pas parti de mes tops...).
Reyan dans son rôle d'amuseur toujours le bon mot pour la déconne = Silk
Bowbaq le géant baraqué hyper gentil = Barak
Yan le puceau (oups pardon, son nom magicien c'est Le Curieux) = Belgarion
Léti la nana relou = C'Nedra
Corenn la vielle sorte de guide, cerveau de la bande = Polgara
Des personnages stéréotypés certes, mais ça ne me dérange jamais ce cliché là. Le tout est de voir comment les personnages évoluent et ce qu'ils ont à dire. Dans Les Royaumes d'Epines et d'Os les persos aussi faisaient très clichés mais la façon dont l'auteur les faisaient se comporter les rendaient aussi très attachants. Ici désolé, mais je ne les trouve pas une seconde sympathique. Ils m'ont exaspéré tout du long.
Quant à l'histoire j'y viens. C'est long, mais qu'est-ce que c'est long ! Il ne se passe rien pour ainsi dire, ou quasiment rien. Des fois on a envie d'avoir Grimbert en face de soi et de lui dire "Mais fait péter de l'action là aller ! Qu'il se passe un truc quoi ! On s'ennuie comme des rats morts !". Comme dans La Belgariade ou La Mallorée, pas de coup de théâtre, ça ronronne tranquilou, je vous rassure vous risquez pas la crise cardiaque.
Le problème c'est que l'auteur nous astique bien avec son fameux secret bien alléchant. On a envie de savoir, il se passe rien mais on veut avoir le fin mot de cette histoire. Alors on attend et quand enfin on commence à avoir des réponses, on est déçu de la révélation "ah ? C'est juste ça en fait ?". Et puis derrière il nous rajoute d'autre questions.
Grosso modo, Grimbert nous astique tout du long avec plein de mystère sans jamais vraiment balancer la sauce. Il n'y a aucun moment où on prend vraiment son pied, pas une seule scène où je me suis dit "'tain là il envoi du bois !".
Comme je l'ai dit c'est long. Long parce que le récit à tendance à radoter. Des fois je me dis qu'il n'y a pas d'ellipses, l'auteur nous raconte chaque détail. Je prends un exemple qui n'existe pas mais: les héros vont traverser un couloir. Et ben Grimbert va nous faire une introspection de chaque personnage dont on se fout un peu, et il va faire durer ce moment sur plusieurs pages. Incroyable ! Les mecs font du rien mais l'auteur arrive à te le faire durer ce moment sur plusieurs pages. Beaucoup de blabla inutile.
Il y aussi ce passage digne des pires nanars où:
Sinon le lexique d'une trentaine de page à la fin du livre... Bon il y en a qui trouve ça intéressant. Moi je pense qu'une histoire, quand elle est bien racontée se suffit à elle-même. Pas besoin de rajouter un lexique.
Aller, il y a quand même du positif hein:
- Le côté "astiqueur" de l'auteur pour moi c'est négatif mais d'autre dirait que c'est pour le suspens.
- C'est bien écrit dans l'ensemble. J'aime la façon dont le récit est structuré, ça fait très cinématographique avec des scènes courtes et un rythme soutenu.
- Il y a des chances que si j'ai le courage de lire la suite, l'auteur dévoile un peu plus son univers et le background qui est assez intriguant dans le Secret. Encore un fois, l'idée de base est assez sympa.
Aller vous voulez savoir c'est quoi le Secret de Ji ?
Ben concrètement ça ressemble à cela:
Mais dans l'idée c'est plus ça:
Mais pour en venir à mes impressions sur cette séries, déjà je me suis fait avoir car je pensais que le Secret de Ji était une histoire finie. Grosse erreur, et c'est pourtant pas faute de mettre un peu renseigné avant de commencer ma lecture, car si on a bien un début suivi d'une histoire qui se met en place, la fin n'en ai pas vraiment une, c'est plus un "à suivre". Le Secret de Ji n'est en fait qu'une introduction à un vaste cycle de Ji avec en deuxième partie Les Enfants de Ji, puis en troisième partie est conclusion Les Gardiens de Ji. Pour ma part je vais m'en tenir au Secret, ayant déjà eu bien du mal à terminer ces 1200 pages (très approximativement).
J'ai pas spécialement envie de dézinguer ce diptyique, je me suis bien rendu compte au bout d'un moment que je ne suis pas le public visé par l'auteur, on touche plus là un public Young Adult. J'ai 10 ans de retard en fait.
Les amourettes d'adolescents entre Léti et Yan (les 2 protagonistes les plus jeunes et personnages principaux) m'ont passablement gonflé à la longue. D'un côté Léti "Yan ne m'a pas demandé ma main c'est donc qu'il ne m'aime pas, snif snif, mais je l'aiiiiimeeeuu", de l'autre Yan "Léti préfère Reyan, enfin je pense, ah là là j'ai trop peur de lui demander, pourtant je sens qu'on est fait l'un pour l'autre, la preuve je suis tout turgescent de partout".
Pareil pour l'amourette Rey-Lana qui ont pourtant 10 ans de plus que les 2 autres. Ils se cherchent, se tournent autour, Rey fait le pan et Lana joue les filles farouches, mais une foi qu'ils sont passés à l'acte ils ne peuvent plus se quitter comme une paire de cerises, hihi c'est trop choupi... Mais neuneu quand même.
En fait Pierre Grimbert c'est le clone français de David Eddings, mais en moins bon (et l'original ne fait déjà pas parti de mes tops...).
Reyan dans son rôle d'amuseur toujours le bon mot pour la déconne = Silk
Bowbaq le géant baraqué hyper gentil = Barak
Yan le puceau (oups pardon, son nom magicien c'est Le Curieux) = Belgarion
Léti la nana relou = C'Nedra
Corenn la vielle sorte de guide, cerveau de la bande = Polgara
Des personnages stéréotypés certes, mais ça ne me dérange jamais ce cliché là. Le tout est de voir comment les personnages évoluent et ce qu'ils ont à dire. Dans Les Royaumes d'Epines et d'Os les persos aussi faisaient très clichés mais la façon dont l'auteur les faisaient se comporter les rendaient aussi très attachants. Ici désolé, mais je ne les trouve pas une seconde sympathique. Ils m'ont exaspéré tout du long.
Quant à l'histoire j'y viens. C'est long, mais qu'est-ce que c'est long ! Il ne se passe rien pour ainsi dire, ou quasiment rien. Des fois on a envie d'avoir Grimbert en face de soi et de lui dire "Mais fait péter de l'action là aller ! Qu'il se passe un truc quoi ! On s'ennuie comme des rats morts !". Comme dans La Belgariade ou La Mallorée, pas de coup de théâtre, ça ronronne tranquilou, je vous rassure vous risquez pas la crise cardiaque.
Le problème c'est que l'auteur nous astique bien avec son fameux secret bien alléchant. On a envie de savoir, il se passe rien mais on veut avoir le fin mot de cette histoire. Alors on attend et quand enfin on commence à avoir des réponses, on est déçu de la révélation "ah ? C'est juste ça en fait ?". Et puis derrière il nous rajoute d'autre questions.
Grosso modo, Grimbert nous astique tout du long avec plein de mystère sans jamais vraiment balancer la sauce. Il n'y a aucun moment où on prend vraiment son pied, pas une seule scène où je me suis dit "'tain là il envoi du bois !".
Comme je l'ai dit c'est long. Long parce que le récit à tendance à radoter. Des fois je me dis qu'il n'y a pas d'ellipses, l'auteur nous raconte chaque détail. Je prends un exemple qui n'existe pas mais: les héros vont traverser un couloir. Et ben Grimbert va nous faire une introspection de chaque personnage dont on se fout un peu, et il va faire durer ce moment sur plusieurs pages. Incroyable ! Les mecs font du rien mais l'auteur arrive à te le faire durer ce moment sur plusieurs pages. Beaucoup de blabla inutile.
Il y aussi ce passage digne des pires nanars où:
- Spoiler:
- Reyan, Corenn et Lana sont à la merci de Saat, le grand méchant. Alors que depuis le début de l'histoire les assassins Zuu tués sans hésitations tous les héritiers de Ji, là comme se sont les héros le méchant fait une exceptions et se met à gausser sans raisons pour faire durer le plaisir. Tous ses conseillers lui disent de les tuer, Sombre, la reine, tous. C'est d'ailleurs pour ça qu'il a fait assassiner tout les héritiers, par peur que l'un d'eux soit l'élu capable de le vaincre en gros. Il a en face de lui 3 des 6 derniers héritiers et il préfère les emprisonner un peu, histoire de. C'est juste ridicule et incohérent avec tout ce qui vient de se passer.
Sinon le lexique d'une trentaine de page à la fin du livre... Bon il y en a qui trouve ça intéressant. Moi je pense qu'une histoire, quand elle est bien racontée se suffit à elle-même. Pas besoin de rajouter un lexique.
Aller, il y a quand même du positif hein:
- Le côté "astiqueur" de l'auteur pour moi c'est négatif mais d'autre dirait que c'est pour le suspens.
- C'est bien écrit dans l'ensemble. J'aime la façon dont le récit est structuré, ça fait très cinématographique avec des scènes courtes et un rythme soutenu.
- Il y a des chances que si j'ai le courage de lire la suite, l'auteur dévoile un peu plus son univers et le background qui est assez intriguant dans le Secret. Encore un fois, l'idée de base est assez sympa.
Aller vous voulez savoir c'est quoi le Secret de Ji ?
Ben concrètement ça ressemble à cela:
Mais dans l'idée c'est plus ça:
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Pierre Grimbert
Félicitations Sieben lol , çà faisait longtemps qu'on ne m'avait pas fait autant rire en lisant une critique de livre moyennasse.
Ce passage en particulier m'a fait exploser de rire, énorme.
Ce passage en particulier m'a fait exploser de rire, énorme.
Merci Sieben, je post çà tout à l'heure sur la page, d'autant plus que ta critique est complète et bien argumentée.sieben a écrit:"Des fois on a envie d'avoir Grimbert en face de soi et de lui dire "Mais fait péter de l'action là aller ! Qu'il se passe un truc quoi ! On s'ennuie comme des rats morts !"
Marv- Le Fléau des Démons
- Date d'inscription : 18/04/2014
Re: Pierre Grimbert
Merci Megalock, ça fait toujours plaisir les bons retours.
Mais je précise que mon but n'est pas de "défoncer" Pierre Grimbert, hein. Je suis bien incapable de faire ce qu'il fait et comme je l'ai dit je ne suis pas le public ciblé. Mais ça pour s'en rendre compte il faut bien lire le bouquin. Ce n'est même pas une déception car je n'en attendais rien en particulier. Au moins je suis aller jusqu'au bout, preuve que ce n'est pas mauvais, juste pas ou plus mon truc. Ça vient sûrement aussi du fait que j'ai abordé La Mallorée d'Eddings il y a quelques mois d'où une mauvaise mise en condition peut être, et un trop plein de ce genre de style.
Après, parler de "chef d'oeuvre" de la Fantasy française, "au secours" ! Grimbert là encore, n'y est pour rien.
Mais je précise que mon but n'est pas de "défoncer" Pierre Grimbert, hein. Je suis bien incapable de faire ce qu'il fait et comme je l'ai dit je ne suis pas le public ciblé. Mais ça pour s'en rendre compte il faut bien lire le bouquin. Ce n'est même pas une déception car je n'en attendais rien en particulier. Au moins je suis aller jusqu'au bout, preuve que ce n'est pas mauvais, juste pas ou plus mon truc. Ça vient sûrement aussi du fait que j'ai abordé La Mallorée d'Eddings il y a quelques mois d'où une mauvaise mise en condition peut être, et un trop plein de ce genre de style.
Après, parler de "chef d'oeuvre" de la Fantasy française, "au secours" ! Grimbert là encore, n'y est pour rien.
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Pierre Grimbert
@ Sieben
Je te trouve un brin sévère même si tu expliques très bien les raisons de ta déception.
Pierre Grimbert est effectivement le David Eddings français (les ingrédients sont les mêmes lmais les intentions et la recette sont autres), et comme tu a relu Belgariade et Mallorée récemment cela doit vraiment faire tout much. Je garde à l'esprit que quand le cycle est sorti, c'était un peu le néant en Fantasy en France, surtout niveau cycles mais sur le côté "ado" tu as bien raison puisque que le cycle a été réédité avec l'étiquette jeunesse (les aspects "ado" sont encore plus prononcés dans le 2e au point de m'avoir carrément gonflé).
Il se passe plein de trucs dans le 1er cycle et le récit a le bon goût de commencer à la page 1 là ou les anglo-saxons nous soûlent souvent avec de longues mises en place soporifiques... Le worldbuilding est pas mal du tout et il y a de bonnes scènes d'action. S'il y a effectivement un peu de blabla, la grosse lacune, et merci d'avoir mis des mots sur le truc, c'est plutôt le foreshadowing un peu balourd : l'auteur tease tellement sur ce qui va arriver, parfois de façon explicite, qu'il retire une bonne partie de l'impact de ce qui finit fatalement par arriver. C'est peut-être un défaut de l'écriture "jeunesse".
Je te trouve un brin sévère même si tu expliques très bien les raisons de ta déception.
Pierre Grimbert est effectivement le David Eddings français (les ingrédients sont les mêmes lmais les intentions et la recette sont autres), et comme tu a relu Belgariade et Mallorée récemment cela doit vraiment faire tout much. Je garde à l'esprit que quand le cycle est sorti, c'était un peu le néant en Fantasy en France, surtout niveau cycles mais sur le côté "ado" tu as bien raison puisque que le cycle a été réédité avec l'étiquette jeunesse (les aspects "ado" sont encore plus prononcés dans le 2e au point de m'avoir carrément gonflé).
Il se passe plein de trucs dans le 1er cycle et le récit a le bon goût de commencer à la page 1 là ou les anglo-saxons nous soûlent souvent avec de longues mises en place soporifiques... Le worldbuilding est pas mal du tout et il y a de bonnes scènes d'action. S'il y a effectivement un peu de blabla, la grosse lacune, et merci d'avoir mis des mots sur le truc, c'est plutôt le foreshadowing un peu balourd : l'auteur tease tellement sur ce qui va arriver, parfois de façon explicite, qu'il retire une bonne partie de l'impact de ce qui finit fatalement par arriver. C'est peut-être un défaut de l'écriture "jeunesse".
Depuis qques temps, la personne qui s'occupe des 4e de couverture chez Mnémos est vraiment lourde : elle voit des chefs d’œuvres et des génies partout et tout le temps...Après, parler de "chef d'oeuvre" de la Fantasy française, "au secours" ! Grimbert là encore, n'y est pour rien.
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Pierre Grimbert
Moi aussi quand je me relis je me trouve sévère mais c'est mon ressenti, je n'arrive pas à penser autrement. Je suis un peu comme Yan je n'aime pas dire du mal, j'ai tout de suite des regrets derrière.
J'attends aussi des avis positifs sur cette série, des fois que je sois passé à côté d'un truc important et qui me ferais changer un brin ma vision.
Tu fais bien de souligner Albéric le fait qu'au moins la série démarre sur les chapeaux de roue avec le massacre des héritiers. Un bon point pour Grimbert. Mais après ça retombe comme un soufflet puis plus rien.
L'aspect religieux est très bien développé, et de façon subtil parfois. On va du fanatique irrationnel meurtrier aux gens de biens qui puise leur bonheur dans une religion qui prône tolérance et paix, en passant par l'athée.
Tu trouves le worldbuilding pas mal et de bonnes scènes d'action ? Je suis pas du tout d'accord, mais alors pas du tout. A aucun moment j'ai été dans la contemplation, oh oui il y a une belle grande map monde mais ensuite le monde dépeint par Grimbert (si tenté qu'on est des descriptions) ne m'a pas enchanté, jamais. Paysages quelconques, sans descriptions qui sortes de l'ordinaire.
De l'action ? Non franchement c'est pas sérieux. C'étais quand ? A ouais dans les 50 dernières pages. Je rappelle qu'il y en a plus de 1100 dans mon édition.
J'ai lu différents avis à droite à gauche et je m’aperçois que ce que les gens ont aimé, moi j'ai détesté ou souvent je ne l'ai même pas remarqué.
- Certains ont aimé le lexique efficace car on peut s'y reporter n'importe quand : moi ça me rappelle le livre des sorts qu'il fallait consulter avant d'entamer une aventure d'un Livre Dont Vous Êtes le Héros.
- Pour certains la course poursuite n'est pas lassante : au bout de 500 pages si, j'en avais un peu marre.
- Des révélations qui vous plongent dans un abîmes de perplexité : pour certains il en faut pas beaucoup pour s'extasier...
Bon je vais pas continuer. Je ne savais pas qu'il était ranger dans la catégorie "livre jeunesse", ceci explique bien des choses. Je ne suis pas le public visé. Mais c'est pareil avec Eddings et j'avais aimé La Belgariade.
J'attends aussi des avis positifs sur cette série, des fois que je sois passé à côté d'un truc important et qui me ferais changer un brin ma vision.
Tu fais bien de souligner Albéric le fait qu'au moins la série démarre sur les chapeaux de roue avec le massacre des héritiers. Un bon point pour Grimbert. Mais après ça retombe comme un soufflet puis plus rien.
L'aspect religieux est très bien développé, et de façon subtil parfois. On va du fanatique irrationnel meurtrier aux gens de biens qui puise leur bonheur dans une religion qui prône tolérance et paix, en passant par l'athée.
Tu trouves le worldbuilding pas mal et de bonnes scènes d'action ? Je suis pas du tout d'accord, mais alors pas du tout. A aucun moment j'ai été dans la contemplation, oh oui il y a une belle grande map monde mais ensuite le monde dépeint par Grimbert (si tenté qu'on est des descriptions) ne m'a pas enchanté, jamais. Paysages quelconques, sans descriptions qui sortes de l'ordinaire.
De l'action ? Non franchement c'est pas sérieux. C'étais quand ? A ouais dans les 50 dernières pages. Je rappelle qu'il y en a plus de 1100 dans mon édition.
J'ai lu différents avis à droite à gauche et je m’aperçois que ce que les gens ont aimé, moi j'ai détesté ou souvent je ne l'ai même pas remarqué.
- Certains ont aimé le lexique efficace car on peut s'y reporter n'importe quand : moi ça me rappelle le livre des sorts qu'il fallait consulter avant d'entamer une aventure d'un Livre Dont Vous Êtes le Héros.
- Pour certains la course poursuite n'est pas lassante : au bout de 500 pages si, j'en avais un peu marre.
- Des révélations qui vous plongent dans un abîmes de perplexité : pour certains il en faut pas beaucoup pour s'extasier...
Bon je vais pas continuer. Je ne savais pas qu'il était ranger dans la catégorie "livre jeunesse", ceci explique bien des choses. Je ne suis pas le public visé. Mais c'est pareil avec Eddings et j'avais aimé La Belgariade.
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Pierre Grimbert
En lisant en diagonale tu as peut-être loupéSieben a écrit:De l'action ? Non franchement c'est pas sérieux. C'étais quand ? A ouais dans les 50 dernières pages. Je rappelle qu'il y en a plus de 1100 dans mon édition.
- Spoiler:
- les kaijus qui gardent les portails, le massacre de Junine opéré par Sombre, la traversée de l'île d'Usul gardée par des monstres, la scène avec les assassins aux mâchoires d'aciers empoisonnées, la créature de la bibliothèque hantée, la traversée des Enfers, Yan piégé dans le labyrinthe de Celui-Qui-Vainc...
Alors oui pas de bastons et de batailles à la Gemmell avant le dénouement certes, mais on n'a pas le droit d'écrire qu'il ne se passe rien du tout. Combien de scènes d'action dans le 1er tome de la Belgariade en comparaison ? lol
A part le surteasing maladroit, il n'y a pas trop de raisons de pester contre le 1er cycle. Mais il appartient bien à la fantasy classique des années 80/90, et c'est déjà presque une autre époque de la fantasy aujourd'hui.
Par contre, les répétitions, les naïvetés et le triangle amoureux adolescent bidon du 2e cycle sont horripilants au possible. Heureusement que l'auteur a corrigé le tir à partir du 3e tome...
Eddings ne se prend pas au sérieux en jouant à fond la carte de l'humour, ça change vraiment tout !Sieben a écrit:Je ne suis pas le public visé. Mais c'est pareil avec Eddings et j'avais aimé La Belgariade.
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Pierre Grimbert
Albéric a écrit:En lisant en diagonale tu as peut-être loupé
- Spoiler:
les kaijus qui gardent les portails, le massacre de Junine opéré par Sombre, la traversée de l'île d'Usul gardée par des monstres, la scène avec les assassins aux mâchoires d'aciers empoisonnées, la créature de la bibliothèque hantée, la traversée des Enfers, Yan piégé dans le labyrinthe de Celui-Qui-Vainc...
Je répondrai ceci:
- Spoiler:
1) Les héros affrontent effectivement un gros serpent qui garde la porte dans les pays de l'Est. Ok. C'est dans le 2ème tome.
2) "Le massacre de Junine": la reine Séhane tuée dans son sommeil + 2 gardes = massacre ?
3) L'île prison d'Usul regorge de rats géants carnivores. On a un moment de panique chez les héritiers qui sont encerclés par ces créatures mais c'est mal raconté je trouve voir même quasiment pas puisqu'on a Yan au fond du trou qui converse avec le dieu, scène suivante, le reste fait face aux monstres et au moment de passer à l'action: ellipse, on repasse à Yan et on suppose qu'au dessus il y a de l'action.
4) Les assassin aux mâchoires ne pas franchement marqué, c'était quand déjà ? Ça doit durer quelques lignes. C'est plus anecdotique qu'autre chose, tu racles les fonds de tiroirs là.
5) La bibliothèque hantée quand on y repense, c'est une scène totalement, mais vraiment, totalement inutile. Qu'est-ce qu'ils en retiennent finalement ? Un morceau de parchemin qui n'apporte pas un gros plus à la compréhension du récit. Bon c'est chouette de placer de l'épouvante avec des fantômes et des sirènes, mais c'est hors contexte.
6) La traversé des enfers: où il ne se passe rien niveau action justement. La rencontre avec le gardien à tête de bouc ce n'est pas de l'action pour moi.
7) Yan dans le labyrinthe : oui, c'est dans les 50 dernières pages, quand il commence enfin à se passer des trucs.
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Pierre Grimbert
Niveau Kaijü
- Spoiler:
- il y avait aussi le Léviathan, qui revient dans le 2e cycle et qui nous offre un combat naval très cool
L'île d'Usul est effectivement un peu pauvre en action pure, mais j'ai bien la tension sous-jacente. Un bon suspens pour du YA.
Le reste des autres scènes m'avaient marqué à l'époque, et j'avais bien aimé par rapport à ce qui se faisait à l'époque. Je gage que si je lisais cela aujourd'hui je serais moins emballé. Nostalgie quand tu nous tiens...
Je t'assures que Ji avait plus de gueule de Shannara, Krondor, Belgariade, Mallorée, Arcanes des Epées, et autre Roue du Temps.
Krondor c'était trop inégal et trop tolkienien.Eddings c'est sympa, mais c'est un peu long au vue du contenu (je suis sûr qu'on aurait pu ramené les 2 cycles en trilogie).
Maintenant je me souviens que le 2e cycle contient plus de scène d'action, avec de bonne scènes d'action notamment un combat contre des babouins démons sur les toits, ou l'Héritier qui passe dans le final en mode god pour affronter ses rivaux divins... mais c'est contrebalancée par une écriture plus jeunesse et des émois adolescents pas vraiment supportables (dans le cycle 1 c'est un groupe d'adultes avec 2 gosses, dans le cycle 2 c'est un groupe d'ados avec 1 adulte)
Maintenant je me souviens que le 2e cycle contient plus de scène d'action, avec de bonne scènes d'action notamment un combat contre des babouins démons sur les toits, ou l'Héritier qui passe dans le final en mode god pour affronter ses rivaux divins... mais c'est contrebalancée par une écriture plus jeunesse et des émois adolescents pas vraiment supportables (dans le cycle 1 c'est un groupe d'adultes avec 2 gosses, dans le cycle 2 c'est un groupe d'ados avec 1 adulte)
Ce que j'avais aussi apprécié dans le cycle 1 c'est l'inversion des rôles avec le personnage féminin qui avait les muscles et le personnage masculin qui avaient les neurones.
Dernière édition par Albéric le Ven 30 Mai - 13:07, édité 1 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Pierre Grimbert
Cela ne m'avait pas spécialement marqué car j'étais plus dans le trip cavale permanente, mais tu as parfaitement raison. D'ailleurs cette thématique est bien développée aussi dans le 2e cycle.Sieben a écrit:L'aspect religieux est très bien développé, et de façon subtil parfois. On va du fanatique irrationnel meurtrier aux gens de biens qui puise leur bonheur dans une religion qui prône tolérance et paix, en passant par l'athée.
Car le véritable Secret de Ji c'est :
- Spoiler:
- que ce sont les hommes qui ont crée les dieux et non les dieux qui ont crée les hommes
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Pierre Grimbert
Albéric a écrit:Car le véritable Secret de Ji c'est :
- Spoiler:
que ce sont les hommes qui ont crée les dieux et non les dieux qui ont crée les hommes
Je m'en doutais un peu avec Nol l'Etrange qui ne sait pas qui l' a créé et qui reste évasif sur ses origines. Les Ethèques sont mentionnés dans le Secret de Ji, créateur de la porte, race disparue à la technologie en avance de plusieurs siècle. je me doutais bien qu'il avait un peu le rôle de créateur façon ingénieur dans Prometheus ou des Anciens dans Stargate SG-1.
Le cycle de Ji, romans post-apocalyptique ?
Albéric a écrit:Je t'assures que Ji avait plus de gueule de Shannara, Krondor, Belgariade, Mallorée, Arcanes des Epées, et autre Roue du Temps.
Mince ! Moi qui avait ces livres dans ma liste de livre à lire sous peu (pour Krondor et Jordan). Je peux les rayer alors ?
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Pierre Grimbert
La fantasy post-apo était assez à la mode dans les années 1990 avec Earthdawn et Dark Earth par exemple.Sieben a écrit:Le cycle de Ji, romans post-apocalyptique ?
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Pierre Grimbert
Je sais qu'Oncle Kiin aiment bien les deux, donc leurs cas ne sont pas désespérés. Mais bon je te renvois à leur sujets dédié dans la section les classiques de la Fantasy.Sieben a écrit:Mince ! Moi qui avait ces livres dans ma liste de livre à lire sous peu (pour Krondor et Jordan). Je peux les rayer alors ?
Pour moi tous ces cycles ont pris un coup de vieux et son descendus en 2e division avec l'essort de la Fantasy néo-classique. J'aime bien y revenir de temps en temps pour lire qqch de très classique justement après des livres de SF ou non SFFF, mais je crains que cela n'aiment pas plus loin. Et même dans cette optique je préfère les actioners de RA Salvatore qui sont bien calibré pour cela car ils ne tirent pas à la ligne (11 000 pages en VO la RdT quand même !)
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Pierre Grimbert
Bon ben je vais les mettre de côté alors. Toute façon, Le Roue du Temps, je n'ai que les 4 premiers livres. Pour Krondor, ça me soulage un peu parce que lorsque j'aborde une série je me lance dans un marathon et vu le nombre de tomes, j'en aurai eu pour 6 mois minimum.
Mais si ces livres sont dans la lignée de Eddings et Grimbert, je passe.
Mais si ces livres sont dans la lignée de Eddings et Grimbert, je passe.
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Pierre Grimbert
@ Sieben
Krondor c'est une série de cycles indépendants les uns des autres, on peut en lire un puis laissé le temps s'écouler avant d'attaque le suivant.
La Trilogie de l'empire à 4 mains m'a laissé de bons souvenirs : l'extrême-orient fantasy qui y est développé était assez attrayant.
Par contre la RdT, il faut s'accrocher car c'est très long, très lent, très éparpillés et on perd vite le fil...
Krondor c'est une série de cycles indépendants les uns des autres, on peut en lire un puis laissé le temps s'écouler avant d'attaque le suivant.
La Trilogie de l'empire à 4 mains m'a laissé de bons souvenirs : l'extrême-orient fantasy qui y est développé était assez attrayant.
Par contre la RdT, il faut s'accrocher car c'est très long, très lent, très éparpillés et on perd vite le fil...
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
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