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Les Guerriers de la Nuit/The Warriors de Walter Hill (1979)
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Les Guerriers de la Nuit/The Warriors de Walter Hill (1979)
Résumé :
A New York, où une centaine de gangs se partagent les rues, les combats font rage. La bande la plus puissante, les Gramercy Riffs dirigés par Cyrus, désirent unifier les forces et convoquent tous les gangs à un rassemblement pacifique. Mais la réunion dérape et finit dans le sang : Cyrus est assassiné.Ce meurtre, attribué par erreur aux Warriors, déclenche sur eux la vengeance de tous les autres. La lutte pour la survie commence, le long du trajet de 40 kilomètres qui les relie à leur quartier général...
Un film culte, voire même un film de référence. Mais attention VOST obligatoire tant la VF est plate…
Dans tous les cas un très sympathique transposition de l’Anabase de Xénophon dans le New York des années 1970 avec une bande de loubards qui doit regagner sa base de Coney Island avec tous les gangs de la ville à leurs trousses.
C’est d’une rare efficacité : toutes les scènes sont utiles à l’avancement de l’intrigue.
Cela a très bien vieilli, le film faisant plus années 90 qu’années 70.
La réalisation est d’une rare efficacité, tout étant travaillé et dégageant l’impression qu’il y a une véritable direction artistique derrière ce film d’action : bastons, cavales et poursuites sont bien filmées (ah la séquence des Baseball Furies !), on sent même le tentation d’aller vers la shaky cam et les ralentis alors qu’aujourd’hui ils ont mal voire très mal utilisés 3 fois sur 4.
Remercions donc Don Swanagan et Robert Wightman pour la direction artistique, Andrew Laszlo pour la photographie mais surtout Barry De Vorzon pour la musique qui swing bien ! Mais aussi les acteurs qui font bien le taf à commencer par le charismatique Swan / Michael Beck
Bref un bon film seventies comme Dark Schneider les aime bien...
Toutes les péripéties ne se valent pas, comme la mort de Cléon ou le départ d’Ajax qui tombent un peu à plat, et la fin est un peu décevante. N’ayant pas lu le roman de Sol Yurick dont il est issu je ne saurais parler des problèmes d’adaptation, mais la romance entre Swan et Mercy n’est pas terrible du tout…
Au rayon des bémols : pas fan des transitions en comics trip qui collent mal au ton sérieux du film, le personnage de Fox est bazardé (il n’est même pas crédité au générique tellement il a fait chier toute l’équipe du film), les motivations du vilain psychopathe sont nébuleuses mais si on devine qu’il est bon pour l’hôpital psychiatrique…
Avec une narration plus sophistiqué et les moyens du cinéma moderne on obtiendrait un survival urbain du tonnerre, mais pas de nouvelle du remake depuis la mort du regretté Tony Scott (le frère de Ridley Scott).
Si toi aussi tu as en toi une âme de caïd et l’envie d’arpenter le bitume, ce film est fait pour toi !
D’ailleurs il eut une très forte influence sur toute la subculture des années 80…
A New York, où une centaine de gangs se partagent les rues, les combats font rage. La bande la plus puissante, les Gramercy Riffs dirigés par Cyrus, désirent unifier les forces et convoquent tous les gangs à un rassemblement pacifique. Mais la réunion dérape et finit dans le sang : Cyrus est assassiné.Ce meurtre, attribué par erreur aux Warriors, déclenche sur eux la vengeance de tous les autres. La lutte pour la survie commence, le long du trajet de 40 kilomètres qui les relie à leur quartier général...
Un film culte, voire même un film de référence. Mais attention VOST obligatoire tant la VF est plate…
Dans tous les cas un très sympathique transposition de l’Anabase de Xénophon dans le New York des années 1970 avec une bande de loubards qui doit regagner sa base de Coney Island avec tous les gangs de la ville à leurs trousses.
C’est d’une rare efficacité : toutes les scènes sont utiles à l’avancement de l’intrigue.
Cela a très bien vieilli, le film faisant plus années 90 qu’années 70.
La réalisation est d’une rare efficacité, tout étant travaillé et dégageant l’impression qu’il y a une véritable direction artistique derrière ce film d’action : bastons, cavales et poursuites sont bien filmées (ah la séquence des Baseball Furies !), on sent même le tentation d’aller vers la shaky cam et les ralentis alors qu’aujourd’hui ils ont mal voire très mal utilisés 3 fois sur 4.
Remercions donc Don Swanagan et Robert Wightman pour la direction artistique, Andrew Laszlo pour la photographie mais surtout Barry De Vorzon pour la musique qui swing bien ! Mais aussi les acteurs qui font bien le taf à commencer par le charismatique Swan / Michael Beck
Bref un bon film seventies comme Dark Schneider les aime bien...
Toutes les péripéties ne se valent pas, comme la mort de Cléon ou le départ d’Ajax qui tombent un peu à plat, et la fin est un peu décevante. N’ayant pas lu le roman de Sol Yurick dont il est issu je ne saurais parler des problèmes d’adaptation, mais la romance entre Swan et Mercy n’est pas terrible du tout…
Au rayon des bémols : pas fan des transitions en comics trip qui collent mal au ton sérieux du film, le personnage de Fox est bazardé (il n’est même pas crédité au générique tellement il a fait chier toute l’équipe du film), les motivations du vilain psychopathe sont nébuleuses mais si on devine qu’il est bon pour l’hôpital psychiatrique…
Avec une narration plus sophistiqué et les moyens du cinéma moderne on obtiendrait un survival urbain du tonnerre, mais pas de nouvelle du remake depuis la mort du regretté Tony Scott (le frère de Ridley Scott).
Si toi aussi tu as en toi une âme de caïd et l’envie d’arpenter le bitume, ce film est fait pour toi !
D’ailleurs il eut une très forte influence sur toute la subculture des années 80…
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
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