Votre dernier film vu !!!

Oui David Fincher avait un sens de la photographie très moderne !

Tu pourrais peut-être essayé le très bon Mystic River, ça devrait te plaire...

Sinon, au rayon vieille gloire sur le retour, au tour du grand Sylvestre avec Du Plomb dans la tête de Walter Hill.

Bon gloire sur le retour, concernant Stalonne c'est bien sur abusé puisque son grand retour vers du cinéma de qualité il l'a signé avec le Rocky Balboa de 2006...oui mais voilà, ce film a beaucoup été mis en parallèle avec Le Dernier rempart de Schwarzie car sorti à peu près en même temps et les intentions sont globalement les mêmes : faire un film à l'ancienne mettant à l'honneur une star vieillissante de l'actionner 80's. Et puis avec Walter Hill à la réalisation, il s'agit là d'un véritable come back. Rappelons que ce réalisateur a signé quelques pépites aux alentours de 1980...

J'ai plutôt bien apprécié ce film ! Stalonne campe un tueur à gage qui a des valeurs, un code d'honneur, qui doit s'allier avec un flic (d'origine coréenne) pour rechercher les meurtriers de leurs anciens collègues respectifs. Bref, un rôle de badass taillé sur mesure pour Stalonne, qui devra affronté Jason Momoa, en tueur/cogneur. A la frontière entre le polar et l'actionner 80's, filmé à l'ancienne donc par un Walter Hill plutôt inspiré qui nous rappelle son amour pour la Louisiane au travers d'une musique sortant tout droit des bayous... Une très belle photo et des acteurs franchement bon. Il y a un côté Yakusa chez Stalonne : tatouage, code d'honneur etc... amusant du coup de le voir au côté d'un flic coréen.. Les affrontements avec Jason Momoa sont de bonnes factures mais aurait pu être plus trippants.
Un bon film mais l'on aurait pu s'attendre à mieux : Walter Hill ne parvient toujours pas à retrouvé son niveau d'antan, mais ce film lui offre une belle porte de sortie.

Tout comme le Dernier rempart, le film fut un échec cuisant au box office. Logique, il est tout aussi "anachronique" que ce dernier... Certains rageux l'ont cependant plutôt bien noté en comparaison du Schwarzie qui serait une daube pour eux : ils n'ont rien compris une fois de plus ! Le Dernier Rempart était du pur Schwarzie plutôt efficace, Du Plomb dans la tête l'est tout autant : il n'est pas nouveau que Sylvestre interprète des personnages un peu plus nuancés et plus écrits que ceux de Schwarzy qui lui est un adepte de la punchline uppercut. On s'inscrit là dans de la tradition.

Quoiqu'il en soit, avec ces deux films, nos stars de l'actionner 80's s'offrent un beau retour dans de l'actionner à l'ancienne et remettent même quelque peu les pendules à l'heure en dédramatisant un cinéma d'action qui se prenait à mon sens outrageusement trop au sérieux ces dernières années (la trilogie des Jason Bourne notamment).

Albéric a écrit:Et en comportant parfois autant d'incohérences, d'OMG et de WTF que les films des années 80, ce qui est impardonnable pour des films qui se veulent sérieux et réalistes.

+1 Autant voir plus même!!

Dark schneider a écrit:Tu pourrais peut-être essayé le très bon Mystic River, ça devrait te plaire...

Déjà fait bien évidemment! Moi je l'ai trouvé sympa mais je l'ai pas hissé au rang des petits bijoux comme certains ont pû le faire. Je ne me rappelle plus ce qui m'a moins plus mais je crois que j'avais deviné la ligne globale du scénario rapidement.

Le Dernier Roi d'Ecosse (2006) avec Forest Whitaker

Synopsis: (source Allociné)
Jeune médecin écossais tout juste diplômé, Nicholas Garrigan débarque en Ouganda en quête d'aventure et décidé à venir en aide à la population.
Peu après son arrivée, il est appelé sur les lieux d'un accident : le nouveau leader du pays, Idi Amin Dada, a percuté une vache avec sa Maserati. La façon dont Garrigan maîtrise la situation, son calme et sa franchise surprennent Amin Dada. Fasciné par l'Histoire et la culture écossaise, il trouve le jeune homme sympathique et lui propose de devenir son médecin personnel.
Séduit par le charisme du chef de l'Etat, le jeune médecin rejoint le cercle présidentiel au sein duquel il mène grand train. Bombardé confident du dictateur, piégé au coeur de la mégalomanie meurtrière d'Amin Dada, Garrigan, témoin d'enlèvements et d'assassinats, devient malgré lui peu à peu complice d'un des plus terrifiants régimes africains du XXème siècle.

Ce film nous parle de l'Ouganda, son dictateur le plus tristement célèbre Amin Dada, et nous offre donc une fiction "inspirée de faits réels". Cette fiction repose sur la libre adaptation du roman éponyme de Giles Foden, roman que je n'ai point lu.

On a affaire à un bon film, et cela on le sent dès la première demi-heure. L'ambiance africaine est très bien posée et même si le film ne s'offre pas une réalisation excellente, on est vite immergé dans un "Constant Gardner"-like. Autant l'avouer tout de suite, l'histoire de l'Ouganda m'était jusqu'à présent inconnu et c'est donc au travers de ce film que j'ai découvert la figure du "boucher d'Afrique", Amin Dada. Pour porter un film sur une telle figure, le Dernier Roi d'Ecosse se devait d'avoir un acteur noir de premier plan hors-norme, et Forest Whitaker est éblouissant dans ce rôle entre homme de charisme et dictateur fou. Sans doute l'un de ses meilleurs rôles de sa carrière. On notera qu'il méritera un mérité Oscar et Golden Globe pour ce rôle.

Le jeune médecin est un personnage auquel on s'attache et avec qui on sympathise vite mais qui hélas joue une partition scénaristique assez faible! Pour être allé me renseigner sur l'oeuvre de Giles Foden, on est déçu que le scénario ne la suive pas de plus près!

Spoiler:

C'est donc l'une de mes déceptions, pourquoi s'offrir un nouveau scénario quand on en a un qui convient déjà à merveille! La fin est un poil trop "à l'américaine" à mon goût même si j'ai su l'apprécié pleinement.

Donc en conclusion un fort bon film qui nous plonge dans une partie de l'Histoire ougandaise, porté par un Forest Whitaker de magie mais qui n'a pas toujours fait les meilleurs choix scénaristiques et avec une réalisation générale que je qualifierai de moyenne.

A noter une scène assez insoutenable (bien que je sois pas du genre à m'effrayer de grand chose)

Spoiler:

Ma note: 3.5/5

Albéric a écrit:

@ JMtimba
Je ne qualifierai pas la réalisation du Dernier Roi d'Ecosse de moyenne : elle est soignée, mais en décalage avec les standards hollywoodiens habituels car le réalisateur vient du cinéma indépendant.

Peut-être mais après d'un point de vue personnel, non je n'ai pas trouvé la réalisation si soignée que ça.  

Je regardais Goldfinger déjà, à cette époque, les hommes de main du vilain étaient Coréens. 

Dracula 3d de Dario Argento (2012)

C'était nul à chier. Le navet dans toute sa splendeur. Argento n'en finis pas de creuser sa propre tombe, comment parvient-il encore à réunir 10 000 000 de dollars pour réaliser ce machin ?
Prétentieux, ennuyeux à mourir, des SFX même pas digne d'un épisode de Buffy, des acteurs d'une platitude effarante (seul Rutger Hauer en Van Helsing surnage grâce à son charisme innée, mais on ne le sent pas très concerné quand même), une mise en scène théâtrale à peine digne d'un téléfilm du lundi soir sur TF1...

A fuir ! Et c'est même pas drôle en plus.

Dark schneider a écrit:Dracula 3d de Dario Argento (2012)
Argento n'en finis pas de creuser sa propre tombe, comment parvient-il encore à réunir 10 000 000 de dollars pour réaliser ce machin ?

Sur son nom, comme le réalisateurs français à qui on donne des millions pour faire des machins qui ne dépasse pas les 5000 entrées en salles...

Oui, d'ailleurs son nom est mis très en avant sur le générique : "Dracula di Dario Argento".

Pourtant, il ne cesse de se prendre des vestes (justifiées pour le coup) ces dernières années..mais y'en a toujours qui ont l'espoir qu'il relève enfin la barre.

Ip Man:

Synopsis: (source Allociné)
Film biographique sur la vie de Ip Man, un maître de Kung-Fu spécialisé dans le style Wing Chun et qui fut le mâitre de Bruce Lee. Dans les années 30, Ip Man vit à Foshan dans le sud de la Chine, lors de l'occupation japonaise. Face à ses indéniables talents en matière d'arts martiaux, les japonais lui demandent d'entraîner les soldats, ce qu'il refuse catégoriquement. Il va alors devoir lutter pour sa survie.

J'avais entendu pas mal de bien du film et je m'étais donc décidé à le voir.

Au final j'ai été déçu même si j'ai passé un moment sympa.

Les vrais points forts du film sont ses chorés lors des combats et le charisme/allure de l'acteur Donnie Yen.

A part ça franchement,
- le scénario est un peu bancal et peu crédible.
- les VF j'en parlerai même pas car c'est affligeant (la voix du mec qui en allant chercher son cerf-volant assiste au tout premier duel du film est ri-di-cule. Dès que le mec parle on croit que c'est un abruti fini!)
- la distance par rapport à la vérité historique... grande je dirai
- on ne se sent pas spécialement concerné par la cause chinoise je trouve dans le film, même si je comprend que les chinois aient adoré le film
- la fin laisse perplexe

Spoiler:

Nan franchement j'ai été déçu même si je ne me suis pas spcéialement ennuyé et j'ai passé quand un moment sympa.

Je ne me rappelle pas si Dark schneider tu as déjà parlé de ce film quelque part dans ce forum, mais je serai curieuux d'entrendre (une nouvelle fois?) ton avis!

Ma note: 3/5

Par ici : https://david-gemmell.1fr1.net/t891-wu-xia-pian-kung-fu-pian

Et je t'invite à y copié/collé ton avis. J'y répondrais plus tard d'ailleurs, tout ce que tu dis étant juste, mais après c'est une question d'appréciation d'un genre pour ce qu'il est.

Alabama Monroe: (actuellement au cinéma)

 Synopsis: (source Allociné)
Didier et Élise vivent une histoire d'amour passionnée et rythmée par la musique. Lui, joue du banjo dans un groupe de Bluegrass Country et vénère l'Amérique. Elle, tient un salon de tatouage et chante dans le groupe de Didier. De leur union fusionnelle naît une fille, Maybelle...



Autant vous le dire d'emblée pour moi ce film est une perle. Le genre de film qui nous donne une claque au ciné comme cela arrive qu'une ou deux fois par an.

On est totu d'abord dans la lignée de La guerre est déclarée. De là vient s'ajouter un côté arty-hippy, ici le couple joue dans un groupe de country et l'ensemble du film sera enchanté par leurs mélodie.



Le montage est extraordianire. Il nous fait alterner joie et pleurs comme rarement. En effet le film n'est pas linéaire mais déconstruit, flashback introduits sans une seule annonce de style, on navigue sans arrêt entre passé et présent. Le trio d'acteur est extraordinaire, touchant et d'une beauté incroyable.

Je ne saurai vous dire que d'y courir, j'étais enchanté de la première à la dernière minute en passant sans arrêt d'une émotion à l'autre sur des airs de Blue Grass tous plus beaux les uns que les autres et collants fondamentalement au film.



Vraiment pour une claque s'en est une, celle qui met à terre mais qui fait également un bien fou.

Courrez-y, vous ne le regretterez pas!

Ma note: 4.5/5 (une petite longueur au 2/3 empêche le film d'atteindre le sommet des sommets)

Wow, ça donne le goût, excellente critique !

 Hatchi (avec Richard Gere)

Synopsis: (source Allocine)
Pour Parker, professeur de musique à l'université, l'arrivée du chien Hatchi dans la famille fut un heureux événement. L'animal prit sa place auprès de chacun, mais c'est avec Parker qu'il passait le plus de temps. Chaque matin, le chien accompagnait son maître à la gare où il prenait son train, et chaque soir, l'animal venait l'y attendre. Cet attendrissant rituel rythmait la vie de tous ceux qui en étaient témoins... jusqu'au jour tragique où Parker ne revint pas. Hatchi continua à l'attendre. Il l'attendit chaque jour, jusqu'à la fin. À force de fidélité et de patience, l'animal devint non seulement une légende, mais il bouleversa tous ceux qui connurent son histoire.

Un bon film qui nous tire les larmes sur sa seconde moitié.

Ou comment la fidélité animale est-elle sublime (supérieure à l'humaine?).

Une belle interprétation de Richard Gere et de Hatchi, ce chien issu de la race des Hitaki qui a été très bien dressé pour le film (3 différents chiens ont été utilisés lors du tournage).
L'équipe technique déclara que le plus dur ne fut pas de "diriger" le chien lors des scènes pour qu'il réalise les mouvements voulus, mais qu'il fallait arriver à capter ses émotions, que le spectateur devait être touché par ce que ressentait le chien.
Pas adepte des films avec des animaux qui tiennent les premiers rôles, et rarement touchés par ces derniers je dois dire que là je me suis laissé surprendre.

Un bref on passe un moment agréable.

Ma note: 3.5/5

Cette histoire est inspirée d'une histoire vraie japonaise, qui date de 1920.

Il existe une statue du chien juste à côté de la gare de Shibuya (vous savez, le carrefour le plus célèbre de la ville avec les passages piétons bondés).

Et donc j'ai pris en photo le chien en question :




Pas vu le film mais ça me tente bien.

J'ai pleuré comme une Madeleine...

Derfel a écrit:J'ai pleuré comme une Madeleine...

Cela change agréablement des "agressions animales"

Oui en effet j'ai oublié de préciser que c'était adapté d'une histoire vraie... ce qui n'est pas sans ajouter du sublime à l'histoire!

Il y a aussi le film japonais sur le même sujet.

Moi je viens de me farcir :
Bloodsport
Kickboxer
TimeCop

Ahahah !  

Et donc, ce combat contre Bolo Yeung à la fin de Bloodsport, l'est-il pas merveilleux ?   

EDIT : demain

Crazy Joe / Rédemption.
Un thriller canado-britannique avec Jason Statham.

Le pitch :