la saga Resident Evil

Allons-y pour les vlog de Durandal concernant les films Resident Evil.





Oui c'est pas des grands films, mais on a vu tellement pire en adaptation de jeux vidéos... :pale:
Le 1er est même très regardable avec une assez bonne ambiance visuelle.

Paul W.S. Anderson à défaut d’être un bon artiste, est un bon artisan.
Je ne comprends pas l’acharnement des rageux contre lui, Uwe Boll a fait tellement pire !!!

Dans Resident Evil il a réussi, ce n’était vraiment pas gagné d’avance, à bien marier l’univers de George Romero à celui de la saga de Capcom (inspirée de la trilogie française Alone in The Dark).
Et ce avec un petit budget (enfin pour un film d’action yankee, parce que pour le reste du monde c’est un gros budget). Ce qui est ironique quand on sait que le créateur des films de zombies avait été pressenti pour faire le film. Déjà il a astucieusement réalisé un épisode 0 plutôt que de commettre l’habituel et indigeste copier-coller. Mais cela n’empêche pas le cahier des charges (les clins d’œil obligés : le manoir, les chiens zombies, les lickers, le nemesis…) de se rappeler à notre bon souvenir, mais rien qui viennent vraiment vampiriser le film.

Les films d’horreur se déroulant souvent dans un huis-cos, il faut avouer que le Hive, ce vaste complexe high-tech lumineux mais froid, est particulièrement bien fichu tant dans sa réalisation que de la manière dans il s’inscrit dans le scénario.
Les décors étant réussis, l’apparition des zombies s’insère donc très bien à l’ensemble par contraste. Ils sont assez bien faits, mais trop soft pour les puristes qui pour le coup auraient parfaitement raison. Bref, c’est tous les aspects esthétiques qui tirent l’ensemble vers le haut.

Le casting est loin d’être vilain :
Milla Jovovich, comme d’habitude avec son mari à la réalisation
Michelle Rodriguez qui se la joue Vasquez d’Aliens, James Purefoy on ne le présente plus
Eric Mabius qui fait les beaux jours d’Ugly Betty, l’excellent acteur anglais Colin Salmon
Les autres sont plus anecdotiques…
(j’ai repéré Liz May Brice, qui était excellente en chef de commando dans la 3e saison de Torchwood)
Anderson n’étant pas un grand directeur d’acteur, ils quasiment tous sous-utilisés.
Mais de là à parler de jeu d’acteur pitoyables ! Bizarrement ce sont les mêmes qui trouvent James Purefoy nul à chier dans ce film et qui l’ont bien aimé dans John Carter, aka le big nanar à 350 millions de dollars…

La scène d’intro est excellente et la suite nous plonge rapidement dans l’ambiance, notamment grâce à l’association au score de Marco Beltrami et de Marilyn Manson (dommage que la musique n’ait pas été davantage mise en avant.)
Mais en voulant s’éloigner du classique survival-horror, Anderson a (trop ?) complexifié son scénario.
La Reine Rouge : IA folle ou IA froidement logique ?

Spoiler:

Le commando : exécuteur des bases œuvres ou victimes expiatoires ?
L’invité surprise : flic ou indic ?
Et qui a saboté le Hive au début du film ???
Mais Anderson vient du monde du clip vidéo : s’il montre de jolie choses avec l’insertion des flashbacks, on ne peut pas dire que tous ces whodunit soient ni finement amenés ni finement exploités.
Et en les mettant bout à bout, le film passe en mode decrescendo à partir du couloir de la mort.
Néanmoins les interactions entre les personnages sont crédibles, notamment au sein du commando.

Anderson, en amateur du genre, connaît son sujet : on passe donc un bon moment.
Rien d’inoubliable au final, mais on est assez loin de la grosse merde vilipendée par les rageux.
Car on a vu passer des paquets de ces navets et de ces nanars inspirés par des jeux vidéos !

Dans tous les cas un revisionnage qui m’a donné envie de voir Event Horizon réalisé par Anderson (un film de SF horrifique qui lorgne du côté d’Hellraiser !), et Pandorum produit par Anderson (un autre film de SF horrifique où des rescapés doivent échapper à des créatures anthropophages).

Vu RE2 : sans surprise, c'est une daube. Il n'y a pas grand chose à sauver du film, la Nemesis est plutôt bien foutue mais trop statique... beaucoup de personnages sont des caricatures ambulantes (le coup du noir comique de service, c'est juste pas possible de subir encore ce genre de personnage) et puis surtout pleins de scènes d'actions sont gâchés par des effets clipesque à la con.


Vu RE 3 : largement supérieur au 2 ! faisant même quasiment jeu égale avec le 1er. Sa force : une réalisation de qualité ! C'est Russel Mulcahy aux commandes, l'homme d'Highlander et ça se sent en fait : à travers notamment des plans larges et contemplatifs. De nombreux plans sont très impressionnant (avec des hordes de zombie à la clé) et habilement filmés. Durendal en parle bien mieux que moi dans son vlog (et j'ai vu son vlog après avoir vu le film). La plupart des défauts du 2 sont totalement gommés. Moi qui pensait que cette franchise était une daube... cet univers post-apocalyptique à la Mad-max avec des zombies m'a séduit et plutôt bien surpris. On ne s'ennuie pas.

Annoncé comme une méga-bouse, je m’attendais à bien pire. Mais OMG quelle foirade ! :affraid:

Je passe sur un scénario capillotracté censé narrer l’incident de Raccoon City.
Il faut suivre le cahier des charges, reprendre les vidéos du jeu et faire du copier-coller.
On est poursuivi par des zombies : qu’est-ce qu’on fait ?
On se réfugie dans un cimetière d’où surgissent des zombies sauteurs ratés qui ne rendent hommage ni au clip Thriller ni aux films de ghost kung-fu comedy.

Les personnages sont mal conçus, mal écrits et mal joués. :mouais:
Presque tous ne servent à rien et meurent connement dans l’indifférence la plus totale.
La palme revient à la franco-chinoise Sandrine Holt qui joue une journaliste latino-américaine…
Par contre le comic relief black de service lui survit en dépit du bon sens le plus élémentaire.
Milla Jovovitch avec ses moonboots est mauvaise, et Sienna Guillory en Jill Valentine aurait aisément pu lui voler la vedette si elle n’incarnait pas un personnage complètement raté.
Quant au vilain de service : un charisme d’huître ! On ne peut vraiment pas y croire !

1er crime de lèse-majesté pour un survival horror, il n’y a aucune ambiance ! :mouais:
On passe d’une scène d’action à une autre sans transition, et les lesdites scènes d’action sont particulièrement bidons entre les bastons épileptiques et le Némésis qui fait ersatz de Terminator.
Dès qu’on se pose un peu, cela gagne nettement en qualité mais c’est rare (église, école par ex).

2ème crime de lèse-majesté pour un survival-horror, les zombies sont complètement ratés ! :mouais:
Les scènes de combats urbaines entre forces de l’ordre et hordes affamées auraient pu être biens, mais non on survole le truc avec des plans larges et courts qui zappent l’essentiel de ce qu’on aurait du montrer. Ceux qui sur allociné parlent de maquillages réussis n’y connaissent rien.
(il y a un sacré paquet d’avis de cinéphiles du dimanche qui parlent d’un très bon film)

« jai trop aimer celui la il explose tou les ecran jadore et c trop bien fait ya bocou daction et tou jadore !!! »

Il y a aussi cette désagréable impression d’être pris pour un demeuré avec des sous-titres vidéoludiques qui indiquent où on est, quand on est et tutti quanti.
Et la scène du largage des armes… Etait-ce nécessaire de faire dire aux personnages « à qui bien donc vont bien pouvoir servir ces armes ? » juste après la scène de réveil du Némésis.
Et le zoom bien lourd sur la camionnette accidenté et ses cages fracassées juste avant que les personnages ne se séparent pour aller explorer l’école…
On ne pouvait pas en laisser un peu pour le plaisir de la découverte ???
Bref pas de surprise, pas de suspens : tout est annoncé à l’avance, et pas finement.

Le score qui alterne musiques symphoniques et pot-pourri rock mal conçu n'arrange rien.
Ce qui relève le niveau et m’empêche de passer en mode rageux, c’est que visuellement cela rend quand même assez bien à l’écran (décors, éclairage, photographies, effets pyrotechniques, effets spéciaux (j’ai trouvé les lickers assez réussis), cascades humaines ou mécaniques)
Mais bon, c’est un sacré navet quand même. Regardable à la rigueur, mais à très vite oublier. :|
(franchement il y a des trucs bien plus décriés qui sont bien plus regardables comme AVPR)

Scénarisation :
L’épilogue de RE3 promettait une suite qui devait envoyer du lourd.
La baston introductive est effectivement très cool et très fun, nous renvoyant à la belle époque des Matrix (pourtant Tokyo + ninja, je m’étais dit initialement OMG c’est quoi ce bordel !)
Mais ensuite on balance tout ce qu’avait construit RE3 ou presque et c’est ultra frustrant

Spoiler:

La vaine quête d’Arcadia permet de faire le lien avec RE3 et d’offrir de belles images du Grand Nord.
Ensuite on reprend le classique schéma du survival-horror avec le bunker (le pénitencier), l’échappatoire (la véritable Arcadia), et l’armée des morts qui va falloir traverser.
Tout est construit comme un film d’action donc out un éventuel travail sur la psychologie des personnages.
Bref niveau ambiance cela part carrément en sucette mais on dézingue du zombie à tout va !

Interprétation :
Alice est un top model transformé en Ken le Survivant : avec ou sans pouvoir on ne voit pas trop la différence dans la machine à dézinguer du zombie qu’est devenue Milla Jovovich.
Par contre elle a la classe, rien à voir avec la semi-bouffone de RE2, mais du coup les autres personnages ne sont que des faire-valoir.

La relation Claire/Chris est mal écrite et mal exploitée (au secours on dirait Rani), mais Wentworth Miller et Boris Kodjoe campe des personnages sympathiques.
Tout le reste est plutôt anecdotique et on évite de très peu le syndrome « rien à foutre de qui va crever et comment. ».
Kim Coates est mauvais comme pas deux, hautain, râleur, fourbe… bref un connard.
Mais on apprend à la toute fin du film

Spoiler:

Point positif Shawn Roberts se la pète grave : enfin un bon Wesker, ouf il était temps !


Réalisation :
OMG c’est trop inégal : le très bon côtoie le mauvais de vraiment très près.
L’ensemble dégage un bel esthétisme et les scènes d’action qui le parsèment sont très cools.
Mais c’est parsemé de trucs ratés qui gâchent le spectacle et tire le film vers le bas. C’est con.
Par contre il y a une tension dans la grande évasion, avec du rythme, du suspens et des trucs qui déchirent (la fuite du dernier étage, le combat contre axeman…)

Visuels :
La photographie est réussie, sombre ou lumineuse comme il faut selon les lieux traversés.
Une jolie plus-value qui permet de profiter de décors bien choisis et bien fichus.
Zombis et créatures sont réussis, sauf les dobermans mutants qui sont nuls, et la horde qui assiège le pénitencier fait son petit effet !
Mais pleins de trucs cheaps viennent tout pourrir : la scène de l’inoculation digne d’un mauvais Les Experts, les effets « webcams », les zooms satellites, et le combat final contient des ralentis foirés et des bullet time tout caca (alors qu’ils étaient réussis dans la séquence introductive).

Bande-son :
Les morceaux métal industriel de TomAndAndy sont travaillés pour bien coller avec le film.
La bonne synergie entre les musiques et les images insuffle un chouette dynamisme.
Bref le score est plutôt chouette, il constitue donc un point positif.

En conclusion, un film d’action grand spectacle qui peut faire passer une bonne fin de soirée si on n’est pas exigent, mais gâché par de multiples incohérences dans le développement de l’univers, de l’intrigue et des personnages et surtout par de coupables inégalités formelles.
Moi j’ai plutôt aimé ce plaisir coupable, mais c’est un film frustrant tant il est facilement perfectible.

Concernant Resident Evil 5 :
Durandal a trouvé que c’était une grosse merde réalisée par un gros con. :)
Une fois accepté les partis pris du film d’action bourrin vidéoludique, moi j’ai bien aimé.
Mais c’est vrai que c’est frustrant de voir toutes les bonnes directions que le film n’a pas pris.
Effectivement PSWA donne ici beaucoup d’eau au moulin de ses détracteurs.

Scénarisation :
Pas de scénario, pas de personnages, pas de personnalité. Au final 4/5 de scènes d’action.
Mais à la limite je préfère un film sans scénario à un film avec un mauvais scénario.
Un film conçu comme un jeu vidéo avec niveaux, boss de fin de niveau, armes/munitions bonus.

Spoiler:

On pourra rager avec raison sur ce que le film n’est pas : avec ces histoires de clones il y a avait tellement mieux à faire (à comparer avec la thématique des enveloppements multiples de Richard Morgan dans son cycle Takeshi Kovacs), on survole la relation Alice/Becky, on survole la relation Leon/Ada, Luther West, Barry et cie font de la figuration…
Et on ne sait pas ce que veut la Reine Rouge ! C’est pénible à la fin.
Par contre les rageux qui tiquent sur l’incohérence d’Ada Wong en robe du soir et en escarpin en Sibérie m’ont fait rire. C’est un cosplay pour les geeks, et lesdits geeks n’ont pas tiqué quand elle crapahutait dans la boue en talon aiguille et en robe moulante dans le jeu RE4.

Interprétation :
C’est un film d’action bourrin, donc on n’a pas les dialogues qui permettraient de donner du corps aux personnages.
Milla Jovovich, top model à mi-chemin entre Ripley d’Alien et Néo de Matrix a la classe. Les autres personnages ont la gueule l’emploi (même Barry et Luther ont droit à leur baroud d’honneur qui fait son petit effet malgré), mais c’est tout.
Mais c’est sympa de voir les personnages des opus précédents revenir sous forme de clones.
Et franchement, j’ai kiffé l’affrontement entre Milla/Alice et Sienna/Jill.

Réalisation :
Outre la séquence d’introduction absolument sublime, j’ai trouvé que les scènes d’action déchiraient leur race (mis à part 2 ou 3 trucs fumés). Grâce à une surprenante fluidité des raccords, il arrive à donner un bel esthétisme à ses effets clipesques : ainsi le combat entre Alice et Jill est beau à voir malgré des trucs 3D too much (on imagine sans peine qu’en engageant un vrai chorégraphe on aurait pu lorgner avec ambition sur les terres du Wu Xia), et permet de rompre avec la malédiction PWSA (on commence bien mais pas de crescendo menant vers un vrai final).
Par contre les zombies bolchéviques domestiqués… WTF ?!
On a beaucoup décrié des repompages mais :
- les clins d’œil aux opus précédents sont un des fils directeurs de la saga
Doit-on lyncher PWSA parce qu’il reprend ses cadrages, ses plans, ses musiques… ? Certains pourraient appeler cela avoir un style.
(d’autant qu’en bon manieur d’images il sait réaliser une ensemble de qualité sur la forme)
Il y en a plein de trucs du genre dans Matrix, ou dans la Trilogie des Dollars, et cela n’avait choqué absolument personne.
Le problème étant que c’est quelques fois too much ou très mal fait ou les 2 !
- PWSA est comme Christophe Gans : c’est un vrai cinéphile qui ne peut pas s’empêcher de rendre hommage à ce qu’il a aimé, donc on a droit à la séquence tirée du Dawn of the Dead de Snyder, les décors blancs lumineux inspirés de THX1138, la relation Alice/Becky se calque sur la relation Ripley/Newt dans Aliens, certains effets liés à la Reine Rouge font penser à Terminator, Jill et sa lance sortent de Predator, la broche de contrôle insectoïde fait penser au face-hugger d’Alien, les zombies sous la glace rendent hommage à l’Alexander Nevski d’Einsenstein.
Il me semble qu’il revendique sans honte ses inspirations dans ses interviews.

Visuels :
Au niveau de la photographie c’est nickel. Au niveau des décors c’est nickel.
(la reproduction du métro de Moscou, un véritable chef-d’œuvre, est très bien faite)
Il a repris idée d’AVP d'un combat sur la banquise, mais au milieu d’un cimetière marin.
Les zombies et les créatures sont très réussis (mais OMG les zombies bolchéviques).
Les FX et les effets pyrotechniques sont vraiment de très bonne facture.
Ainsi le travelling qui clôt le film semble tout droit sorti de l’univers Warhammer 40 000.
Mais la Reine Rouge est mochissime : une véritable honte ! :thumdown:
Mais les effets Mortal Kombat / Fureur du Dragon très laids viennent pourrir le combat final !

Bande-son :
Flying Through The Air est un thème que j’ai trouvé vraiment très bon. Il sert de leitmotiv au film.
Toutes ses réorchestrations sont très efficaces : cela offre un vrai souffle épique à certaine scènes.
Le reste est moins travaillé et rien de vraiment inoubliable mis à part les reprises de RE4.

Sept ans après Racoon City, alors que Claire Redfield est de passage dans l'aéroport d'Harvardville, cette dernière se retrouve piégée dans le carré VIP de l'aérogare, entourée d'infectés par le Virus-T. Elle parvient à se réfugier avec quelques survivants dans une pièce isolée, Leon S. Kennedy est envoyé avec deux agents du gouvernement, Angela Miller et Greg Glenn, afin de les sauver.


Très déçu par les orientations de Paul W. S. Anderson, Capcom a décidé de réaliser ses propres adaptations en animation. Et c’est c’était pour faire moins bien que les films live, ce n’était pas la peine de rouspéter autant contre PWSA.


Scénarisation :
Cette adaptation se déroule chronologiquement après RE4, le jeu.
On retrouve plusieurs survivants de l’incident de Raccoon City après une série d’attentats bioterroristes en Inde. C’est avec plaisir qu’on revoit Claire Redfield et Leon S. Kennedy.
Pendant 30 min cela fait illusion avec l’infestation du terminal en se calant dans les pas des JV.
Après c’est peu compréhensible entre tous les trucs clichés et tous les trucs nébuleux.
Ajoutons 1 whodunit téléphoné qui se termine plus en Scooby Doo qu’en Usual Suspect.
Et je n’ai pas essayé de piger le background du film, celui des jeux étant déjà un immense bordel !

Personnages :
Tous les personnages sont des jeunes athlètes beau-gosses et belle-gosses qui ont la classe.
Sauf le présumé méchant qui est vieux petit, gros, laid et insupportable. C'est caricatural.
Après leurs histoires dégénèrent en intrigues de soap-opera qui ne servent qu’à en rajouter des caisses niveau pathos.
(la femme flic qui la petite sœur du bioterroriste présumé : au secours le pathos facile !)
Je vous fais grâce du festival des dialogues clichés. J’ai bien rit tellement c’est faible.

Réalisation :
Ce film a presque 10 ans de retard car Final Fantasy faisait beaucoup mieux en 2001.
On a l’impression de voir une cinématique d’1h30. Dans le bon et le mauvais sens du terme.
Et on retrouve tous les clichés des films d’action hollywoodien (incohérences, OMG, WTF inclus !)
Les bullet time au moment les plus opportuns : qu’est-ce que les personnages se la pètent grave.
C’est truffé de scènes en vue de subjective assez moyenne.
Quant à eau & sang qui éclaboussent les objectifs des caméras qui n’existent pas : c’est ridicule.

Visuels :
Le modeling est superbe, mais les expressions faciales manquent cruellement de naturel.
Les motions captures sont très réussies, mais dès que cela s’anime trop cela manque de naturel.
Les décors sont beaux, mais on tombe dans la surenchère it’s bigger inside et tout doit exploser.

Bande-son :
Ce n’est de la musique de film, c’est un compil très hétérogène d’ost de jeux vidéos, mal choisis et pas toujours de qualité. C’est du niveau de RE2, et ce n’est pas un compliment ! Car le sound design est trop décalé pour apporter une plus-value.
Par contre le doublage VF est réussi, ce qui sauve un peu le truc.


Malgré tous les clichés et toutes les imperfections c’est beau et cela se laisse bien voir… mais aussitôt oublier. L’adaptation de Starship Troopers est d’un meilleur niveau grâce à un scénario.

Et puis il faudra un jour arrêter avec le délire autour du terrorisme : non cela n’a rien à voir avec le communisme.
Le terrorisme n’est ni un pays, ni un camp politique ni même une idéologie !!!
C’est un néologisme qui met dans le même sac des mouvements révolutionnaires, des mouvements indépendantistes, des mouvements mafieux, des mouvements intégristes…
Si on suit la terminologie actuelle, les résistants français auraient été qualifiés de terroristes (ce qu’ont fait Vichy et le IIIe Reich)