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Valerio Manfredi, Le Tyran de Syracuse
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Valerio Manfredi, Le Tyran de Syracuse
Résumé :
Voici l'histoire d'un homme de la plus humble origine qui, au Ve siècle avant J.-C., quand la Sicile était grecque, devint le seigneur de cette île et d'une grande partie de l'Italie, gagna d'innombrables batailles, repoussa l'invincible Hannibal, imagina des machines de guerre inouïes et fit de Syracuse la cité la plus puissante de la Méditerranée. Un homme politique, un stratège et un souverain absolu qui distribua les terres aux pauvres. Un artiste, un poète et un dramaturge, qui sut attirer Platon et les plus grands esprits de son temps. Un monarque passionné qui épousa deux femmes le même jour et mourut en prononçant le nom de son premier amour. Son nom ? Denys l'Ancien, dit le tyran de Syracuse. Monstre ou génie, sa vie est un roman...
Les luttes entre cités grecques et cités phéniciennes à cheval sur les Ve et IVe siècle avant J.-C fournissent un cadre peu usité et donc très intéressant
L'histoire de Denys l'Ancien étant assez peu connue, on la (re)découvre avec plaisir.
Les personnages principaux et secondaires sont partagés entre ambitions personnelles, avouables ou inavouables, et recherche du bien commun : pas mal de conflictualités au programme.
Si les thèmes politiques sont centraux, on peut déplorer qu'on n'en aborde pas tous les aspects, notamment la lutte des classes qui donne une coloration totalitaire au règne du Tyran.
Personnellement je ne peux reprocher à l'auteur qu'un ton assez froid dans l'écriture, assez proche des chroniques antiques, qui nous prive de souffle épique qui manque cruellement au roman.
Vaut le détour, ne serait-ce que pour le cadre historique assez peu visité dans le genre. ;)
Les luttes entre cités grecques et cités phéniciennes à cheval sur les Ve et IVe siècle avant J.-C fournissent un cadre peu usité et donc très intéressant
L'histoire de Denys l'Ancien étant assez peu connue, on la (re)découvre avec plaisir.
Les personnages principaux et secondaires sont partagés entre ambitions personnelles, avouables ou inavouables, et recherche du bien commun : pas mal de conflictualités au programme.
Si les thèmes politiques sont centraux, on peut déplorer qu'on n'en aborde pas tous les aspects, notamment la lutte des classes qui donne une coloration totalitaire au règne du Tyran.
Personnellement je ne peux reprocher à l'auteur qu'un ton assez froid dans l'écriture, assez proche des chroniques antiques, qui nous prive de souffle épique qui manque cruellement au roman.
Vaut le détour, ne serait-ce que pour le cadre historique assez peu visité dans le genre. ;)
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
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