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Paul Kearney, Les Monarchies Divines
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Paul Kearney, Les Monarchies Divines
J'adore Paul Kearney, qu'on se le dise ! :thumright:
Avec les Monarchies Divines nous avons des guerres de religions, un choc des civilisations, une bien sombre conspiration, les plus belles batailles jamais décrites en fantasy et des héros parfois tout droit sorti de l'imaginaire gemmellien (Corfe / Druss mêmes combats ?)
Mais Paul Kearney réussit là où David Gemmell a échoué : c'est de l'authentique dark fantasy.
Et de la très bonne came...
... que je recommande vivement.
J'aimerais en dire plus, mais j'attends une éventuelle traduction de l'édition révisée avec son 5e tome remanié (100 pages de plus et une nouvelle fin) pour tout relire et en faire la chronique.
Et la Trilogie des Macht ? Impossible de faire la différence avec le Gemmell de Troie, c'est dire !
Plus le temps passe plus Paul Kearney faire figure de David Gemmell réincarné...
Avec les Monarchies Divines nous avons des guerres de religions, un choc des civilisations, une bien sombre conspiration, les plus belles batailles jamais décrites en fantasy et des héros parfois tout droit sorti de l'imaginaire gemmellien (Corfe / Druss mêmes combats ?)
Mais Paul Kearney réussit là où David Gemmell a échoué : c'est de l'authentique dark fantasy.
Et de la très bonne came...
... que je recommande vivement.
J'aimerais en dire plus, mais j'attends une éventuelle traduction de l'édition révisée avec son 5e tome remanié (100 pages de plus et une nouvelle fin) pour tout relire et en faire la chronique.
Et la Trilogie des Macht ? Impossible de faire la différence avec le Gemmell de Troie, c'est dire !
Plus le temps passe plus Paul Kearney faire figure de David Gemmell réincarné...
Dernière édition par Albéric le Sam 18 Jan - 14:51, édité 2 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Paul Kearney, Les Monarchies Divines
L'un des principaux héros du cycle est le roi d'Hébrion Abeleyn.
Changez les "e" par des "a" et on obtient Abalayn de Drenaï : hasard ou clin d'oeil ?
(surtout quand on connaît la proximité de fond voire de forme entre les 2 auteurs)
Changez les "e" par des "a" et on obtient Abalayn de Drenaï : hasard ou clin d'oeil ?
(surtout quand on connaît la proximité de fond voire de forme entre les 2 auteurs)
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Paul Kearney, Les Monarchies Divines
Nouvelle édition en poche (merci Relax67 pour l'alerte)
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Paul Kearney, Les Monarchies Divines
C'est si bon que ça ?
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Paul Kearney, Les Monarchies Divines
Une bifurcation en cours de route, une fin pas aussi bien qu'elle aurait du être à cause de l'éditeur, mais oui c'est aussi bon que cela. Sans doute les meilleurs batailles que j'ai lu en Fantasy. Et je pèse bien mes mots là ! (pour moi concurrence Negrete qui est le nec plus ultra)Derfel a écrit:C'est si bon que ça ?
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Paul Kearney, Les Monarchies Divines
Cette réedition, c'est avec la fin révisée par l'auteur ?
Dark schneider- Unificateur des Nadirs
- Date d'inscription : 19/01/2009
Re: Paul Kearney, Les Monarchies Divines
Il y a des batailles dans chaque roman ?Albéric a écrit:Une bifurcation en cours de route, une fin pas aussi bien qu'elle aurait du être à cause de l'éditeur, mais oui c'est aussi bon que cela. Sans doute les meilleurs batailles que j'ai lu en Fantasy. Et je pèse bien mes mots là ! (pour moi concurrence Negrete qui est le nec plus ultra)Derfel a écrit:C'est si bon que ça ?
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Paul Kearney, Les Monarchies Divines
Je n'en sais strictement rien.Dark schneider a écrit:Cette réedition, c'est avec la fin révisée par l'auteur ?
A mon humble avis, faut pas rêver.
Mais je vais essayer de me renseigner.
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Paul Kearney, Les Monarchies Divines
Oh là, c'est déjà loin comme lecture...Derfel a écrit:Il y a des batailles dans chaque roman ?
Mais la guerre est présente dès le début du tome 1.
Et plus on avance plus cela bastonne !
Les 2 derniers tomes c'est presque que des batailles.
Et puis du lourd hein : la cavalerie lourde de Corfe qui charge héroïquement les artilleurs janissaires des 7 sultanats, les templiers inquisiteurs qui interviennent dans guerre civile entre l'armée et la marine d'Hébrion, et les puis les piquiers spartiates qui arrivent en renforts pour sauver l'Occident...
Et je ne vous parle même pas des trucs fantasy fantasy :
- Spoiler:
- les loups-garous, les hommes-panthères, les créatures ailées diverses et variées et les machines à la Starship troopers du tome 5
Grosso modo un mix entre Gemmell et Butcher !
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Paul Kearney, Les Monarchies Divines
Je viens de finir ce cycle et le moins que l'on puisse en dire ... c'est énorme !
Marv- Le Fléau des Démons
- Date d'inscription : 18/04/2014
Re: Paul Kearney, Les Monarchies Divines
Si je peux trouver les 2-3 tomes qui me manquent, je vais m'y mettre moi aussi.Marv a écrit:Je viens de finir ce cycle et le moins que l'on puisse en dire ... c'est énorme !
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Paul Kearney, Les Monarchies Divines
hâte d'avoir tes commentaire MarvMarv a écrit:Je viens de finir ce cycle et le moins que l'on puisse en dire ... c'est énorme !
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Paul Kearney, Les Monarchies Divines
J'ai fini le premier tome, j'adore les lycans !
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Paul Kearney, Les Monarchies Divines
Derfel a écrit:J'ai fini le premier tome, j'adore les lycans !
Si j'étais moi même un Lycan de cet univers, je préfèrerai de loin convertir des femmes ...
Marv- Le Fléau des Démons
- Date d'inscription : 18/04/2014
Re: Paul Kearney, Les Monarchies Divines
Et non pas de jeune moussaillon.Marv a écrit:Derfel a écrit:J'ai fini le premier tome, j'adore les lycans !
Si j'étais moi même un Lycan de cet univers, je préfèrerai de loin convertir des femmes ...
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Paul Kearney, Les Monarchies Divines
je me demandais ce que me rappelais les scènes de batailles de Kearney, c'est pas du Gemmell mais du Forstchen, version light parce que chez Forstchen, ça bastonne encore plus, mais c'est dans le même registre niveau description.
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Paul Kearney, Les Monarchies Divines
Tu risques d'attendre en vain, parce que dans la nouvelle traduction, on n'a pas traduit le cinquième tome remanié.Albéric a écrit:J'aimerais en dire plus, mais j'attends une éventuelle traduction de l'édition révisée avec son 5e tome remanié (100 pages de plus et une nouvelle fin) pour tout relire et en faire la chronique.
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Paul Kearney, Les Monarchies Divines
VDMDerfel a écrit:Tu risques d'attendre en vain, parce que dans la nouvelle traduction, on n'a pas traduit le cinquième tome remanié.Albéric a écrit:J'aimerais en dire plus, mais j'attends une éventuelle traduction de l'édition révisée avec son 5e tome remanié (100 pages de plus et une nouvelle fin) pour tout relire et en faire la chronique.
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Paul Kearney, Les Monarchies Divines
J'ai découvert Paul Kearney avec ce livre, et naturellement décidé que j'avais besoin de lire tout ce qu'il avait écrit. J'ai donc commencé l'autre jour avec Le Voyage de Hawkwood, le premier tome des Monarchies Divines de Kearney.
Je me souvenais d'avoir lu une critique à propos des intrigues politiques et religieuses, etc. Je n'étais pas convaincu d'aimer ça, mais je me suis lancé de toute façon. Je suis content de l'avoir fait, parce que ces aspects de l'écriture de Kearney sont quelques-uns des meilleurs éléments du livre. Ceci étant dit, il y a très peu de choses que je ai pu trouver à redire sur ce bouquin.
Le monde qui nous est présenté est très religieusement établi, avec des influences très lourdes prises à partir de notre propre Eglise catholique et de la religion musulmane du Moyen-Orient. Peut-être un point négatif pour manque d'originalité à cet égard, mais l'éloquence de Kearney est si maîtrisé que ça me fait presque oublier cet aspect. On peut s'imaginer vivre dans ce monde, craindre la souffrance propagée par les chefs religieux et espérer que notre roi pourra se soustraire à leur domination et nous sauver de l'hérésie. Kearney évite en quelque sorte le piège de devenir trop blasé ou complaisant dans ses emprunts, insufflant une vigueur dans ce spectacle éclectique grâce à une utilisation habile de multiples perspectives et un vif sentiment de la description qui est claire et épurée. Son intrigue, d'autre part, est complexe mais bien rythmé, avec beaucoup de rebondissements qui tissent sans s'emmêler.
Situé dans un worldbuilding qui conserve plus qu'une vague ressemblance avec l'Europe de la fin du 15ème siècle (même la carte d'accompagnement porte une légère trace de l'Europe et de la Méditerranée, avec des golfes et de péninsules incongrus découpés de la côte). Menacés de l'Est par les armées de Shahr Baraz et les sultanats Merduk, les royaumes de l'Ouest sont confrontés non seulement avec l'invasion de l'extérieur, mais peut-être un ennemi de l'intérieur, celui dont la véritable identité peut rester caché sous les apparences de la piété et de la foi. L'Ordre Inceptine a installé un nouveau pontife, celui qui cherche à établir la primauté de l'Eglise non seulement sur les affaires religieuses, mais laïques. Pour affirmer son pouvoir, il a commencé une campagne dirigée contre l'hérésie du tout soupçonné peuple dweomer et la pratique de la magie "sombre". Cette inquisition, alimentée par les flammes des hérétiques et appliquées par les Chevaliers Militants amène la dissension et la rébellion entre les rois à un moment où ils ont le plus besoin de se unir contre un ennemi encore plus à l'Est. Et, comme si ce n'était pas assez de conflit, un schisme s'apprête à se développer dans les rangs de l'Eglise.
Mais les ennemis perçus sont-ils la menace réelle?
Un tiers du livre se déroule à bord du navire, et je suis presque certain que Kearney était, à un moment ou un autre, un capitaine d'un trois-mâts, parce que je n'ai aucun doute qu'il connaît son langage maritime, bien que je ne ai pas compris une certaine partie de la terminologie nautique.
Deux navires sont partis à travers le vaste Océan occidental à la recherche d'un continent légendaire. Mais des événements étranges et meurtriers auront lieu le long du voyage qui suggèrent qu'il y a des forces obscures qui cherchent à saborder littéralement tout espoir pour la découverte du continent de l'Ouest. Ces marins ne sont pas le premier à voyager à travers cette mer d'autres sont venus avant eux, leur sort est mystérieux. De plus, cette force inconnue possède des agents parmi les cinq royaumes, peut-être même parmi les adorateurs d'Ahrimuz chez les Merduks. Mais les réponses à ces questions devront attendre la lecture des autres livres de la saga.
Le tiers restant est pris dans les combats, Kearney sait décrire une scène de bataille. Le réalisme avec lequel il écrit les défaites amères, les victoires et les précieux impasses est à couper le souffle. Encore une fois vous commencez à penser que l'auteur était un piquier dans certaines guerres de l'époque médiévale, voir qu'il maniait le mousquet lors de la Renaissance.
Paul Kearney est vraiment l'un des meilleurs écrivains de High Fantasy du moment. Il est non seulement techniquement compétent mais il est aussi merveilleusement divertissant, rarement nous laissant avec un moment d'ennui pour mettre notre lecture de côté. Une lecture agréable, facilement recommandé, et l'une des meilleures aventures à venir le long de ces dernières années. Le Voyage d'Hawkwood, sous quelque forme que vous l'abordiez, est à lire absolument, et appartient à l'étagère de votre bibliothèque à côté d'auteur comme George RR Martin.
Dernière édition par Derfel le Dim 8 Fév - 18:27, édité 1 fois
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Paul Kearney, Les Monarchies Divines
ça sent le gros kif !
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Paul Kearney, Les Monarchies Divines
Le second livre de Paul Kearney dans sa série Les monarchies Divines continue dans la même veine que le premier roman. J'ai adoré ce livre et le tome deux renferme encore beaucoup plus d'action que le premier, comme si c'était possible.
Le style d'écriture de Kearney, qui se positionne quelque part entre George R.R. Martin, David Gemmell et Bernard Cornwell, est brutal et direct. Ce n'est pas un monde agréable et tous les personnages sont des personnes déficientes développés avec des motivations complexes. Le Seigneur Murad, par exemple, est d'abord présenté comme un antagoniste mais à la fin du livre, il a gagné plus de la sympathie du lecteur, alors que nos héros d'autrefois Hawkwood et Corfe les deux ont beaucoup de traits négatifs (Hawkwood traite sa femme mal, et Corfe a fuit Aekir plutôt que de se battre). En ce sens, la série résiste à la comparaison avec Le Trône de fer, bien que le faible nombre de pages (relativement) mince par volume signifie que la série ne peut pas construire le même genre d'élan irrésistible. Pourtant, la politique et la caractérisation complexes plairont aux fans de ce travail.
Dans le premier volume, un aspect dans lequel Kearney aurait pu mal tâtonner est dans le traitement de son matériel source. La chute d'Aekir est modélisé d'après la chute de Constantinople en 1453, avec les Merduks debout pour les Turcs ottomans et donc musulmans. Kearney a évité cela en montrant les Merduks ayant d'honorables généraux dans leurs rangs alors même que leurs dirigeants sont présentés comme étant un mélange de corruption et d'autorité compétente. Il pourrait faire pencher notre sympathie dans l'autre sens avec l'Église Ramusienne, un stand-up clair pour le christianisme, dépeint trop vilainement, mais résout ce problème en ajoutant des caractères POV sympathiques dans les rangs de l'Église (en particulier Albec et Avila), montrant la dissidence interne et conflits qui ont conduit certains dans l'Église à l'extrémisme actuel.
L'histoire continue, suite à la scission en Normannie entre trois des Rois et l'église. Corfe Cear-Inaf continue d'être mon personnage préféré.
Kearney divise le livre en trois parties; a et c sont sur la Normannie, b est plus à l'ouest.
Kearney gère la politique, ses personnages et le matériel religieux habilement et offre également de grandes batailles, que ce soit sur terre ou en mer. Les Monarchies Divines étant inhabituelles quand elles ont été publiées en misant plus haut sur l'échelle technologique que la plupart des fantasmes épiques de l'époque médiévale. Cette fois la poudre, les arquebuses, les couleuvrines et les mortiers étant les armes de choix. Les fans de Bernard Cornwell (les livres Sharpe) ou de CS Forrester et de Patrick O'Brien seront très heureux avec la représentation de Kearney des combats, la vie d'un soldat et de la vie en mer. Ces lecteurs fatigué de mille pages interminables des romans de fantasy épique trouveront également Kearney vif comme un laser avec son implacable rythme rafraîchissant pour traiter son récit.
L'histoire est captivante, les scènes de combat sont brutales et pleines de vie et de fureur. Si vous avez aimé le premier livre, Les Rois Hérétiques vous donnera le goût d'en lire encore plus.
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Paul Kearney, Les Monarchies Divines
Le troisième roman des Monarchies Divines de Paul Kearney est une continuation bien ficelée des thèmes et des conflits initiées dans les volumes antérieurs. Compte tenu qu'il est assez court, ce livre pourrait facilement avoir été commercialisé sous la même couverture avec le volume précédent.
S'il y a un changement perceptible, il se pourrait que l'intrigue soit plus vivante dans ce livre que dans les deux volumes précédents. Les Guerres de Fer, comme le titre l'indique, est un livre largement concernés par la guerre, et en particulier avec Corfe Cear-Inaf, le seul soldat à avoir survécu à la chute de Aekir, maintenant avec son propre commandement.
Kearney nous présente ces batailles dans toute leur gloire et laideur. Il nous amène les horreurs de la destruction, la mort, la douleur et le sang, et il nous parle de l'héroïsme qui honore les fantômes des morts. Il nous montre le génie tactique dans l'action, et il nous prouve l'étouffante bêtise militaire.
Mais il y a plus dans ce livre que des batailles et des effusions de sang. Nous voyons les personnages jongler avec des questions telles que la puissance et le prestige, la haute trahison et le patriotisme fervent, l'hérésie et la vraie foi. Il y a des manœuvres politiques, la manipulation magique, la fragilité émotionnelle, et tout un monde de détails fascinants. Tout ce que vous pourriez demander à un bon travail solide de Fantasy.
L'auteur semble avoir un talent pour mettre fin aux volumes de cette série, pas de cliffhangers, mais avec juste assez d'élan pour tenir le lecteur en haleine. Comme j'ai dévoré les dernières pages, j'ai réalisé que chacune des finales de Kearney me tirent inexorablement vers le prochain volume.
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Paul Kearney, Les Monarchies Divines
Si vous avez lu Les Monarchies Divines jusqu'ici, vous verrez que le Livre Quatre: Le Second Empire est encore d'un meilleur cru. Plus finement conçu et avec une histoire passionnante : plus de scènes de héros martiaux, plus de triomphes, plus de revers, plus de moments tragiques, de morts insensées, de peur, de brutalité, Kearney se dépasse dans ce qui aurait bien pu être le tome ultime de la saga.
Les chapitres de ce volume alternent entre le retour du voyage de Hawkwood du continent légendaire de l'Ouest, la situation dans Hebrion à la suite de la guerre civile, et de la campagne en cours dans l'est. D'abord le retour de Hawkwood à la civilisation, le retour de Lord Murad à la cour, le retour du roi Abeleyn à la santé, et la démission de Bardolin face à son nouveau destin. L'objectif de la deuxième moitié du livre porte sur les événements de l'Est: la tentative de Corfe pour arrêter les hordes Merduk d'avancer plus loin; la tentative d'Aurungzeb pour éliminer à la fois Corfe - une manière ou d'une autre - et le reste de l'armée Torunnienne; la tentative d'Albrec de convaincre les Merduks qu'ils sont tous frères en une seule foi, comme Saint Ramusio et le Prophète Ahrimuz étaient une seule et même personne.
Il ne manque pas d'action, d'aventure et d'intrigue. Et quelques secrets sont révélés. Dans ce volume, nous voyons comment Hawkwood, Mourad et Bardolin ont fait leur évasion du continent occidental. Nous en apprenons un peu plus sur le seigneur sorcier de cette terre, et comment il a maintenu le contact avec le vieux monde. Nous apprenons qu'il y a une huitième discipline de magie, dans un monde où il a longtemps cru qu'il n'y en avait que sept.
Si le volume final, Les Navires de l'Ouest, nous amène encore plus loin dans le worldbuiding de Kearney, le monde de la Fantasy sera plus riche d'un cycle qui aura été au-delà de nos espérances les plus folles.
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Paul Kearney, Les Monarchies Divines
Les Vaisseaux de l'Ouest est le roman le plus unique de la série. Reprenant les événements quinze ans après la fin du Second Empire, il rompt la contiguïté créée par les quatre premiers volumes. Presque tous les personnages principaux vivent encore, mais chacun a mûri. Corfe a une fille nommée Mirren. L'enfant controversée de Jemilla se nomme Bleyn, il a grandi et sa mère recherche pour lui le trône de l'Hebrion. Le Sultan et Heria ont également produit un enfant, un garçon nommé Nasir. Le temps a également été utilisé par Aruan et ses disciples, parmi eux Bardolin, afin de construire une puissante armée au Charibon, leurs lames directement pointée sur Torrunn. Le Roi Abeyleyn a également été occupé. Avec l'aide de Hawkwood, il a construit la flotte la plus puissante du monde jamais vu, et à l'ouverture du livre, la flottille dirige ses proues vers le continent de l'Ouest dans un effort pour contrer une invasion. Une puissante bataille s'ensuit, tuant de nombreux personnages importants dans les cent premières pages du roman dans une action non-stop.
Les années intermédiaires sont réduites à des apartés ou commentaires occasionnels, mais cela est géré habilement, avec un équilibre délicat entre le détail et le rythme, afin que le lecteur soit informé de l'évolution passée, sans s'enliser dans l'histoire. Certes, il y aurait eu assez d'incident dans l'intervalle pour mériter un autre roman, mais Kearney a fait un bon travail pour combler le fossé, et l'histoire ne souffre pas indûment.
Le livre est vif et vivant, et comme toujours plein de surprises et de douloureux retournements. Les gens ne meurent pas dans les romans de Kearney, ils meurent avec une douleur et une misère réaliste.
Bien que les dernières cinquante pages sentent une fin légèrement précipitée, Kearney conclue l'histoire du royaume de belle manière. Donc, l'histoire ne se sent pas pressée, mais certainement comprimée. Le sort d'aucun personnage n'est assuré, idem pour l'état du continent, à la fin.
L'histoire écrite de main de maître, telle que présentée depuis le début en vient à une conclusion épique digne de ce genre de littérature.
C'est une série qui mérite plus d'attention. Si vous êtes un fan de fantasy épique, ces cinq romans vous sont destinés.
Derfel- Prince de Dardanie
- Date d'inscription : 23/06/2010
Re: Paul Kearney, Les Monarchies Divines
Et voilà, terminé Les Monarchies Divines. Très grande épopée, agréable à lire, le style de Kearney est très fluide, rapide, il fait preuve d’une maîtrise impressionnante pour une première œuvre. Oui, c’est assurément une lecture à recommander.
Toutefois ce n’est pas le gros coup de cœur attendu. Le contexte trop historisant ne me convient tout simplement pas, on pourrait presque parler d’un manque d’originalité. L’auteur nous rejoue la fin du XVème siècle européen avec la chute de Constantinople, la découverte de l’Amérique, le schisme de l’Eglise catholique avec les papes d’Avignon entre autres. Beaucoup trop d’évènements qui font échos à notre réalité historique et qui par conséquent m’ont empêché de m’immerger totalement dans l’histoire contée ici.
En fait pendant les 4 tomes tout se passe plutôt bien, surtout grâce au personnage de Corfe Cear-Inaf que j’ai adoré. La destiné de ce personnage est telle qu’elle aurait pu constituer une saga à elle seule. L’intrigue axée sur l’Hebrion et la cour du roi Abeleyn m’a également pas mal emballé, mais concernant les autres axes principaux, notamment e voyage d’Hawkwood, je me suis un peu lassé, ne trouvant pas les autres personnages très sympathiques.
Alors pour les plus, c’est clair que Kearney connaît son affaire en matière de logistique et stratégie militaire, on n’a pas lu mieux à l’heure actuelle. Mais n’en fait-il pas un peu trop ? Tout comme avec le langage maritime (j’en ai difficilement capté la moitié), il a été capitaine de caraque dans une autre vie c’est pas possible ! Mais je trouve cela bien d’un autre côté, ça permet de voir les caractéristiques de l’auteur. Si on veut des voyages maritimes et de l’action militaire très pointus, Paul Kearney est l’auteur vers lequel se tourner.
Mais pour en revenir sur la partie action, je vous vois très enthousiastes sur cet aspect mais j’ai trouvé pour ma part un petit défaut à redire. Je trouve qu’il bazarde ses morts. Pour la planification tout ça, aucun soucis, mais quand il s’agit de transposer le lecteur au cœur de la bataille, il a une façon de supprimer ses personnages qui ne me plaît pas. ****SPOILER****
Enfin bon, globalement c’est très bien, j’ai enchaîné les tomes quasiment sans temps mort, donc quoi que j’en dise j’ai été pris dedans.
Cependant ! Cependant, putain de tome 5 conclusif. J’ai détesté le dernier bouquin, limite il me gâche ma lecture des 4 précédents et tout le bien que je pouvais en penser. Abeleyn ? Isolla ? Héria ? Hawkwood ? TOUT CA POUR CA ?!
****SPOILER****
Je ne comprends pas pourquoi avoir développé autant l’intrigue d’Hebrion et d’Abeleyn pour ensuite l’expédier au rayon surgelé en une seule phrase. Putain, en une phrase il te bute le personnage. Tu t’es farcie 4 tomes où le mec tu crois qu’il est mort mais finalement retournement de situation Golophin le sauve puis ensuite dans le dernier le tome le buter comme un vulgaire grouillot. L’est mort, voilà. Et Hawkwood : pourquoi en faire le seul survivant de la bataille navale, Golophin encore une fois en deus ex machina le remet d’aplomb, son ultime mission est de ramener Isolla en Torunnie, développer cette intrigue sur une bonne moitié du livre pour finalement… rien. Les 2 meurent comme des cons. Et cette amourette improvisée entre ces deux-là sonne faux je trouve. Et Murad, wtf ? Le ressusciter tout pareil de la bataille navale le lancer ensuite à la poursuite d’Hawkwood ? A quoi ça sert sérieusement ? Et Héria ? Mon Dieu, c'est le pire ! J’ai failli balancer le bouquin en lisant sa fin. Je m’attendais pendant 4 tomes à une sorte de happy end à la Gemmell, façon Parménion et Dérae. Et ben non, c’est brutal de décoffrage. T’es juste dég’.
****FIN SPOILER****
Voilà, un cycle très prenant mais une fin écœurante. Les Monarchies Divines sont d’une tristesse, d’un pessimisme… Je veux dire, d’accord c’est assez dark fantasy mais c’est différent je trouve de La Cité de Stella Gemmell pour citer un exemple où à la fin tu ne peux pas vraiment dire que se sont les méchants qui gagnent, c’est une fin douce amère. George RR Martin dans Le Trône de Fer, quand il bute des personnages, c’est pour les remplacer par d’autres. Paul Kearney est encore pire je trouve car tu n’as pas cette impression tout au long du récit que ça va mal se finir, tu crois que les choses vont s’arranger à la fin mais pas du tout. C'est un peu comme la fin de la série télé Mortal Kombat pour les connaisseurs qui se souviennent. ;)
C'est comme si Tolkien à la fin du SdA butait Arwen, Legolas, Gimli, Galadriel, Elrond, 3 Hobbits sur 4, Eomer, Eowyn et tout les autres qui crèvent déjà. Il te reste Aragorn, Pipin et Faramir. Cool...
Et puis, vous ne trouvez pas qu’il y a beaucoup de questions laissées en suspend ? Il manque des pages ou quoi, ou un tome 6 ? Quid de Orkh le sorcier qui règne sur l’Hébrion ?... Quid de l’avenir de la Normannie quoi merde ?! Il manque un vrai épilogue. Et franchement c’est difficilement acceptable avec une histoire dans son ensemble qui dépasse les 1500 pages. Développer aussi bien son histoire pour bâcler la fin, je trouve ça dommage.
Tout cela n’est qu’une impression personnelle, j’ai apprécié le style Kearney, je lierai ses autres romans, en dépit du fait que je n’étais pas conquis par l’histoire c’est bien la plume de l’auteur qui m’a fasciné. Mais le tome 5 vient pourrir l’ambiance.
Dommage, mais c’était quand prenant, on n'en ressort pas indemne, il va me falloir un petit moment avant de lire autre chose.
7,5/10
Toutefois ce n’est pas le gros coup de cœur attendu. Le contexte trop historisant ne me convient tout simplement pas, on pourrait presque parler d’un manque d’originalité. L’auteur nous rejoue la fin du XVème siècle européen avec la chute de Constantinople, la découverte de l’Amérique, le schisme de l’Eglise catholique avec les papes d’Avignon entre autres. Beaucoup trop d’évènements qui font échos à notre réalité historique et qui par conséquent m’ont empêché de m’immerger totalement dans l’histoire contée ici.
En fait pendant les 4 tomes tout se passe plutôt bien, surtout grâce au personnage de Corfe Cear-Inaf que j’ai adoré. La destiné de ce personnage est telle qu’elle aurait pu constituer une saga à elle seule. L’intrigue axée sur l’Hebrion et la cour du roi Abeleyn m’a également pas mal emballé, mais concernant les autres axes principaux, notamment e voyage d’Hawkwood, je me suis un peu lassé, ne trouvant pas les autres personnages très sympathiques.
Alors pour les plus, c’est clair que Kearney connaît son affaire en matière de logistique et stratégie militaire, on n’a pas lu mieux à l’heure actuelle. Mais n’en fait-il pas un peu trop ? Tout comme avec le langage maritime (j’en ai difficilement capté la moitié), il a été capitaine de caraque dans une autre vie c’est pas possible ! Mais je trouve cela bien d’un autre côté, ça permet de voir les caractéristiques de l’auteur. Si on veut des voyages maritimes et de l’action militaire très pointus, Paul Kearney est l’auteur vers lequel se tourner.
Mais pour en revenir sur la partie action, je vous vois très enthousiastes sur cet aspect mais j’ai trouvé pour ma part un petit défaut à redire. Je trouve qu’il bazarde ses morts. Pour la planification tout ça, aucun soucis, mais quand il s’agit de transposer le lecteur au cœur de la bataille, il a une façon de supprimer ses personnages qui ne me plaît pas. ****SPOILER****
- Spoiler:
- Andruw ? Bah, l’est mort dans la bataille. Marsh ? L’est mort en tentant une percée. ****FIN SPOILER****
Enfin bon, globalement c’est très bien, j’ai enchaîné les tomes quasiment sans temps mort, donc quoi que j’en dise j’ai été pris dedans.
Cependant ! Cependant, putain de tome 5 conclusif. J’ai détesté le dernier bouquin, limite il me gâche ma lecture des 4 précédents et tout le bien que je pouvais en penser. Abeleyn ? Isolla ? Héria ? Hawkwood ? TOUT CA POUR CA ?!
****SPOILER****
Je ne comprends pas pourquoi avoir développé autant l’intrigue d’Hebrion et d’Abeleyn pour ensuite l’expédier au rayon surgelé en une seule phrase. Putain, en une phrase il te bute le personnage. Tu t’es farcie 4 tomes où le mec tu crois qu’il est mort mais finalement retournement de situation Golophin le sauve puis ensuite dans le dernier le tome le buter comme un vulgaire grouillot. L’est mort, voilà. Et Hawkwood : pourquoi en faire le seul survivant de la bataille navale, Golophin encore une fois en deus ex machina le remet d’aplomb, son ultime mission est de ramener Isolla en Torunnie, développer cette intrigue sur une bonne moitié du livre pour finalement… rien. Les 2 meurent comme des cons. Et cette amourette improvisée entre ces deux-là sonne faux je trouve. Et Murad, wtf ? Le ressusciter tout pareil de la bataille navale le lancer ensuite à la poursuite d’Hawkwood ? A quoi ça sert sérieusement ? Et Héria ? Mon Dieu, c'est le pire ! J’ai failli balancer le bouquin en lisant sa fin. Je m’attendais pendant 4 tomes à une sorte de happy end à la Gemmell, façon Parménion et Dérae. Et ben non, c’est brutal de décoffrage. T’es juste dég’.
****FIN SPOILER****
Voilà, un cycle très prenant mais une fin écœurante. Les Monarchies Divines sont d’une tristesse, d’un pessimisme… Je veux dire, d’accord c’est assez dark fantasy mais c’est différent je trouve de La Cité de Stella Gemmell pour citer un exemple où à la fin tu ne peux pas vraiment dire que se sont les méchants qui gagnent, c’est une fin douce amère. George RR Martin dans Le Trône de Fer, quand il bute des personnages, c’est pour les remplacer par d’autres. Paul Kearney est encore pire je trouve car tu n’as pas cette impression tout au long du récit que ça va mal se finir, tu crois que les choses vont s’arranger à la fin mais pas du tout. C'est un peu comme la fin de la série télé Mortal Kombat pour les connaisseurs qui se souviennent. ;)
C'est comme si Tolkien à la fin du SdA butait Arwen, Legolas, Gimli, Galadriel, Elrond, 3 Hobbits sur 4, Eomer, Eowyn et tout les autres qui crèvent déjà. Il te reste Aragorn, Pipin et Faramir. Cool...
Et puis, vous ne trouvez pas qu’il y a beaucoup de questions laissées en suspend ? Il manque des pages ou quoi, ou un tome 6 ? Quid de Orkh le sorcier qui règne sur l’Hébrion ?... Quid de l’avenir de la Normannie quoi merde ?! Il manque un vrai épilogue. Et franchement c’est difficilement acceptable avec une histoire dans son ensemble qui dépasse les 1500 pages. Développer aussi bien son histoire pour bâcler la fin, je trouve ça dommage.
Tout cela n’est qu’une impression personnelle, j’ai apprécié le style Kearney, je lierai ses autres romans, en dépit du fait que je n’étais pas conquis par l’histoire c’est bien la plume de l’auteur qui m’a fasciné. Mais le tome 5 vient pourrir l’ambiance.
Dommage, mais c’était quand prenant, on n'en ressort pas indemne, il va me falloir un petit moment avant de lire autre chose.
7,5/10
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
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