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Paul Kearney, La Trilogie Macht
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Paul Kearney, La Trilogie Macht
"Mon style n’est simplement pas pour tout le monde : je crois que je suis un écrivain très masculin et j’aime apporter un réalisme dur à mes mondes, ce qui peut rebuter ceux qui préfèrent leurs batailles sans une goutte de sang et leurs licornes fraîchement pansées.
Si un lecteur veut des dragons tout douillets et des adolescents avec une baguette magique, qu’ils aillent ailleurs. Je n’écris pas pour les enfants." (Paul Kearney)
Résumé :
On les appelle les Macht. Ils vivent isolés dans les montagnes Harukush, et on raconte qu'ils ont jadis accompli des prouesses sur les champs de bataille. Dans le monde alentour, les anciens envahisseurs et les peuples de Kuf ont été unis sous le joug de l'Empire Asurian, réputé invincible. Le Roi des Rois peut mobiliser sous sa bannière des nations entières. Mais son frère, en exil, veut s'emparer du trône. Il décide alors de faire appel à la légende: dix mille guerriers macht, mercenaires d'élite, marchent bientôt vers le coeur de l'empire... Ceci est l'histoire de leur épopée.
Comme je l'ai déjà dit, ma critique en en cours de réécriture : je ferais un up quand cela sera fait
Pour faciliter la lecture pour ceux qui ne sont pas familiers avec l'histoire antique :
Machts = Grecs ; Têtes de paille = Macédoniens
Kefren = Perses ; Artaka = Egypte ; Juthen = Juifs
Dernière édition par Albéric le Sam 23 Fév - 9:12, édité 5 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Paul Kearney, La Trilogie Macht
Résumé :
Vingt-trois ans ont passé depuis que les Macht ont retrouvé le chemin de leur foyer après la lutte contre l’Empire Asurian. L’homme qui dirigeait cette armée, Rictus, est maintenant un capitaine mercenaire âgé et fatigué. Il ne souhaite rien d’autre que poser sa lance et devenir le fermier que son père était. Mais le destin ne voit pas les choses de cette façon. Un jeune chef de guerre, stratège de génie, prend la tête des mercenaires et défie les nations. Son nom est Corvus. Les rumeurs prétendent qu’il n’est pas seulement humain. Il deviendra un grand roi.
Paul Kearney continue sa mue en tant qu’écrivain qui glisse de la Fantasy à l’Historique…
Le 2e tome de ce triptyque est dans la droite lignée du 1er et les évènements qu'il narre en proviennent directement : après sa relecture de l’Anabase, nous plongeons dans une relecture de la Grèce du IVe siècle avant J.-C. ! Les combats séculaires entres les cités, ligues et alliances, les beaux discours à l’agora sur la liberté et sur la fierté d’être macht, les petits jeux de pouvoir des magistrats, le monarque absolu soucieux du peuple, les aristocrates accrochés à leurs privilèges.
Rictus et Corvus sont les 2 facettes du Parménion de David Gemmell (le jeune et le vieux), Corvus qui lui-même campe un Alexandre préoccupé par ses origines et habité par le rêve d’un monde meilleur, Demetrius est un clone de Demetrios le Borgne, Druze fait penser à Attale, Hal Goshen devient Athènes, Machtan devient une Sparte débarrassée de son idéologie eugéniste… C’est frustrant de ne faire qu’un petit tour de 350 pages dans cet univers fascinant.
(messieurs de l’Atalante, rien ne vous interdit d’éditer le Salamine de Javier Negrete)
Corvus ressemble à un Lion de Macédoine tel qu’aurait pu l’écrire le David Gemmell de Troie.
Evidemment l’auteur suit ses inspirations historiques d’assez près donc pas de réelles surprises dans le déroulement du scénario pour les lecteurs, mais de toutes les manières l’intérêt du livre est ailleurs.
La 1ère partie du roman distille une belle ambiance douce-amère où Rictus semble se fondre en la figure de Druss. Après on entre dans la danse machtienne et Paul Kearney nous livre son lot de batailles plus courtes qu’à l’accoutumé mais toujours aussi intenses : immersion cinématographique garantie dans le sang, les tripes et la merde.
Au cœur des évènements 3 personnages complexes transformés par une guerre où les simples gens sont coincés entre l’orgueil des grands et les bas instincts des brigands :
un jeune conquérant idéaliste, un vieux vétéran pacifiste, un esclavagiste humaniste…
Toute une galerie de personnages se dévoile pour former une comédie humaine qu’on aurait aimée plus approfondie :
esclaves, affranchis, matrones, patriarches, réfugiés désespérés, exilés qui ont perdu leur place et qui tentent d’en retrouver une, conscrits dépressifs ou enthousiastes, mercenaires paillards ou désabusés…
Ainsi la relation Corvus / Rictus n’est pas développée pourtant on ressent les liens qui se tissent entre eux :
Mais ce n’est ni Rictus/Corfe que l’on connaît déjà ni Corvus dont on effleure le personnage qui m’ont marqué. C’est Karnos le tribun machtan qui m’a ému
(presque autant que la confrontation bien connue des Lions d’Al Rassan, c’est dire !) :
Là aussi j’ai pensé à une foultitude de personnages gemmelliens finalement eux aussi très humains.
Alors oui c’est un roman court, trop court, expédié pourrait-on dire. C’est light mais le courant est bien passé.
Mais mis à part un tout petit flottement au milieu du roman avec la succession de plusieurs points de vue, c’est très fluide et très agréable à lire avec son lot de violences, de tragédies, de drames, mais aussi de petits moments d’humanité.
Une belle cohérence dans la narration avec l'unité de temps (1 saison), de lieu (le centre de Macht) et d'action (l'ascension de Corvus).
Paul Kearney depuis ses débuts a décidé de faire court là ou d’autres multiplient les tomes de 1000 pages. C’est un choix que j’apprécie à sa juste valeur : aucune lenteur inutile et un bon potentiel de relecture. En soi, il poursuit sa gemmellisation.
Fans de Gemmell, ce livre est fait pour vous ! Vivement que Kings of Morning nous arrive en VF !
PS: Dark Schneider, celui-là il est fait pour toi (des combats hoplitiques, des vrais !)
Le 2e tome de ce triptyque est dans la droite lignée du 1er et les évènements qu'il narre en proviennent directement : après sa relecture de l’Anabase, nous plongeons dans une relecture de la Grèce du IVe siècle avant J.-C. ! Les combats séculaires entres les cités, ligues et alliances, les beaux discours à l’agora sur la liberté et sur la fierté d’être macht, les petits jeux de pouvoir des magistrats, le monarque absolu soucieux du peuple, les aristocrates accrochés à leurs privilèges.
Rictus et Corvus sont les 2 facettes du Parménion de David Gemmell (le jeune et le vieux), Corvus qui lui-même campe un Alexandre préoccupé par ses origines et habité par le rêve d’un monde meilleur, Demetrius est un clone de Demetrios le Borgne, Druze fait penser à Attale, Hal Goshen devient Athènes, Machtan devient une Sparte débarrassée de son idéologie eugéniste… C’est frustrant de ne faire qu’un petit tour de 350 pages dans cet univers fascinant.
(messieurs de l’Atalante, rien ne vous interdit d’éditer le Salamine de Javier Negrete)
Corvus ressemble à un Lion de Macédoine tel qu’aurait pu l’écrire le David Gemmell de Troie.
Evidemment l’auteur suit ses inspirations historiques d’assez près donc pas de réelles surprises dans le déroulement du scénario pour les lecteurs, mais de toutes les manières l’intérêt du livre est ailleurs.
La 1ère partie du roman distille une belle ambiance douce-amère où Rictus semble se fondre en la figure de Druss. Après on entre dans la danse machtienne et Paul Kearney nous livre son lot de batailles plus courtes qu’à l’accoutumé mais toujours aussi intenses : immersion cinématographique garantie dans le sang, les tripes et la merde.
Au cœur des évènements 3 personnages complexes transformés par une guerre où les simples gens sont coincés entre l’orgueil des grands et les bas instincts des brigands :
un jeune conquérant idéaliste, un vieux vétéran pacifiste, un esclavagiste humaniste…
Toute une galerie de personnages se dévoile pour former une comédie humaine qu’on aurait aimée plus approfondie :
esclaves, affranchis, matrones, patriarches, réfugiés désespérés, exilés qui ont perdu leur place et qui tentent d’en retrouver une, conscrits dépressifs ou enthousiastes, mercenaires paillards ou désabusés…
Ainsi la relation Corvus / Rictus n’est pas développée pourtant on ressent les liens qui se tissent entre eux :
- Spoiler:
- Tourmentés par leur passé tous les 2 passent en mode berserk si on touche aux femmes et aux enfants.
Rictus qui a refusé les honneurs et le pouvoir voit son reflet dans un Corvus qui embrasse son destin.
Rictus hanté par son implication dans le décès de Jason et le souvenir de son fils mort-né…
… fait ainsi face à celui qui aurait pu être son fils, celui qui le voit presque comme le père qu’il n’a jamais connu.
Après tout Rictus avait proposé à Tiryn de l’épouser et d’élever ensemble son enfant à naître.
Si cela c’était réalisé, la face du monde de Kuf en eut été changée !
Mais ce n’est ni Rictus/Corfe que l’on connaît déjà ni Corvus dont on effleure le personnage qui m’ont marqué. C’est Karnos le tribun machtan qui m’a ému
(presque autant que la confrontation bien connue des Lions d’Al Rassan, c’est dire !) :
- Spoiler:
- du fils de boucher hanté par la pauvreté au héros de guerre qui organise le dernier carré pour racheter ses fautes,
en passant par le bourgeois esclavagiste épicurien et l’animal politique démagogue en soif de reconnaissance…
Là aussi j’ai pensé à une foultitude de personnages gemmelliens finalement eux aussi très humains.
Alors oui c’est un roman court, trop court, expédié pourrait-on dire. C’est light mais le courant est bien passé.
Mais mis à part un tout petit flottement au milieu du roman avec la succession de plusieurs points de vue, c’est très fluide et très agréable à lire avec son lot de violences, de tragédies, de drames, mais aussi de petits moments d’humanité.
Une belle cohérence dans la narration avec l'unité de temps (1 saison), de lieu (le centre de Macht) et d'action (l'ascension de Corvus).
Paul Kearney depuis ses débuts a décidé de faire court là ou d’autres multiplient les tomes de 1000 pages. C’est un choix que j’apprécie à sa juste valeur : aucune lenteur inutile et un bon potentiel de relecture. En soi, il poursuit sa gemmellisation.
Fans de Gemmell, ce livre est fait pour vous ! Vivement que Kings of Morning nous arrive en VF !
PS: Dark Schneider, celui-là il est fait pour toi (des combats hoplitiques, des vrais !)
Dernière édition par Albéric le Sam 23 Fév - 9:03, édité 2 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Paul Kearney, La Trilogie Macht
Rictus, guerrier de légende macht a un code :
Fils spirituel de Rictus qui est son maître à penser, Corvus a un codeDruss a écrit:« Ne viole jamais une femme, ne fais pas de mal aux enfants.
Ne mens pas, ne triche pas, ne vole pas. Laisse cela aux gens médiocres.
Protège les faibles contre les forces du mal.
Et ne laisse jamais l'idée de profit te guider sur la voie du mal. »
Sosie d'Alexandre le Grand, Corvus veut unifier les Macht pour changer le monde à jamais...Druss a écrit:« Ne viole jamais une femme, ne fais pas de mal aux enfants.
Ne mens pas, ne triche pas, ne vole pas. Laisse cela aux gens médiocres.
Protège les faibles contre les forces du mal.
Et ne laisse jamais l'idée de profit te guider sur la voie du mal. »
Va-t-il y parvenir ???
Coming soon : :thumright:
Dernière édition par Albéric le Sam 7 Sep - 8:40, édité 1 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Paul Kearney, La Trilogie Macht
J'ai relu Druss la Légende récemment, et franchement j'ai bien du mal à distinguer Druss/Bress au début et à la fin du roman du Rictus de Paul Kearney : la ressemblance est saisissante !
Bon déjà les personnages suivent le même code et ont les mêmes valeurs.
Sans doute que David Gemmell et Paul Kearney ont la même vision du monde.
Sauf que Paul Kearney écrit mieux que DG et que batailles & scènes d'action sont encore plus cools.
Bon déjà les personnages suivent le même code et ont les mêmes valeurs.
Sans doute que David Gemmell et Paul Kearney ont la même vision du monde.
Sauf que Paul Kearney écrit mieux que DG et que batailles & scènes d'action sont encore plus cools.
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Paul Kearney, La Trilogie Macht
Le Cimmérien a écrit:Dire que j'attendais ce roman est un faible mot! Et aujourd'hui, après l'avoir lu plus que péniblement, je dois dire à mon grand regret que toute cette attente ne valait vraiment pas la peine. Très clairement, c'est l'un des pires livres de fantasy qu'il m'ait été donné de lire! Je me suis ennuyé tout du long et au final il n'y a pas grand-chose à en retirer et même l'histoire se résume en un mot : la guerre! En fait, il n'y a que ça dans le roman de Paul Kearney. Et en plus ce n'est pas très bien écrit, ça manque cruellement de la touche épique qui colle d'habitude tellement bien à ce genre de récit.
Alors pour faire simple, on a un roi et son frère. Ce dernier en exil décide de revenir à la tête d'une armée et de prendre la place de son frère. La guerre commence et puis après c'est encore la guerre, avec des personnages sans charisme, froids et qui n'ont pas réussi à me convaincre et encore moins à me faire rentrer dans le récit. J'ai eu l'impression tout du long du roman de lire les commentaires d'une partie de Warhammer! Pas étonnant d'ailleurs puisque que l'œuvre aux Etats-Unis est publiée par Games Workshop... C'est nul, c'est plat et on nous écrase sous les détails militaires sans vraiment nous parler des personnages, sans les faire vivre, sauf sur la fin, comme si Paul Keaney, en arrivant à son final d'une platitude hallucinante, se rappelait d'un coup qu'un bon roman nécessite autre chose que des combats et encore des combats... Les bras m'en tombent et à part quelques fans des jeux de plateau type Warhamer, je ne vois pas qui peut être intéressé par un tel roman...
Si encore on m'avait raconté une bataille historique mais non, même pas ! C'est vaguement inspiré par la culture gréco-latine, mais vaguement, plus utilisée d'ailleurs comme un prétexte que comme un réel background. C'est pitoyable. Je ne peux m'empêcher de faire un parallèle avec les Furies de Calderon de Jim Butcher et de faire la même remarque sur le roman de Paul Keaney. Soit on fait un vrai roman de fantasy, avec un univers cohérent et construit, soit on fait un vrai roman historique bâtit sur une vraie recherche mais on ne peut pas à mon sens faire de l'approximatif. Paul Keaney croit-il réellement qu'en peuplant son univers de noms rocambolesques il écrit un roman de fantasy?
Ce n'est pas avec ce genre de roman que l'on tire la fantasy vers le haut. C'est racoleur, très racoleur même et on sent que "10 000" n'a été écrit que parce que 300 a marché au cinéma et même si ce n'est pas le cas ça y ressemble quand même. Mais ce qui marche visuellement, ne donne pas toujours matière à un roman. Ca manque de classe, de suspens, d'émotion, c'est l'ennui le plus total.
Inutile donc de m'étendre plus avant sur ce roman, tout est dit! Je ne sais pas vraiment qui pourra apprécier ce "10 000" et surtout qui arrivera à résister à l'ennui mortel qu'il distille... Je ne sais pas non plus ce qu'a écrit Paul Keaney à côté de ce cycle mais je n'ai pas vraiment l'envie d'aller voir plus loin. Personnellement je passe mon chemin, tant la déception a été ici trop grande.
Note : 2/10
Moyenne des internautes une fois enlevée celle du gros rageux : 8/10. Des fois il faut se remettre en cause.
Pour oser résumer la transcription (science)fantasy de l’Anabase de Xénophon, qui relate une des plus grandes aventures militaires de l’Antiquité, à un compte-rendu novelisé d’une partie de Warhammer Battles, il ne faut pas avoir peur du ridicule !
De plus le critique est un gros menteur :
- l’auteur est nord-irlandais et pas américain (on retrouve le côté violent et viscéral des auteurs d’Ulster)
- c’est distribué en VO par Orbit Books et pas par Games Workshop…
… donc cela en dit long sur la crédibilité de tout le reste de sa chronique !
Et puis dire qu'il n'y a pas de souffle épique dans Paul Keaney c'est comme dire qu'il n'y pas d’humanisme dans David Gemmell : c'est un gros FDG !
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Paul Kearney, La Trilogie Macht
Comme promis, je viens vous livrer mon ressenti sur 10 000 de Paul Kearney !
Tout d’abord l’impression générale : on est pour moi dans le chef d’œuvre, ni plus ni moins. Un livre qui viendra se ranger à côté de mes préférés, une pointure dans ma bibliothèque que je n’aurai de cesse de recommander.
Je vais tout de suite rebondir sur un point qui avait été soulevé plusieurs fois dans un autre topic : est-ce que du Paul Kearney c’est mieux que du David Gemmell ? Eh bien mes amis, on ne peut répondre à cette question il me semble. Tout d’abord personnellement je ne peux pas y répondre car je n’ai lu ni l’intégralité de l’œuvre de David Gemmell, ni l’intégralité de l’œuvre de Paul Kearney.
Chez les deux auteurs on retrouve cette si belle pensée humaniste et ce souffle épique à vous faire frissonner ! Car une chose est sûre mes amis, avec Paul Kearney, on tremble, on frissonne, on vibre, bref on vit ! Les écritures sont cependant un peu différentes, Paul Kearney (et son traducteur Jean-Pierre Pugi que l’on remerciera pour le très beau travail réalisé) utilisent il me semble un langage plus recherché (ça m’a même déstabilisé un peu les 2-3 premières pages). Mais au-delà de ce détail [?] bien que l’on croit aux histoires de David Gemmell de tout notre cœur, Paul Kearney offre une vision ultra-réaliste de ses récits. C’est un véritable point fort du libre mais qui une dans la globalité de l’œuvre peut porter disons préjudice à l’impression finale post-lecture.
Gemmell m’a offert des livres que je refermais des étoiles dans les yeux, pris dans cette « gemmellienne ». Paul Kearney quant à lui m’a offert les meilleurs paragraphes qu’il m’est arrivé de lire jusqu’ici. Il a un don, un don incroyable pour en un paragraphe vous amener dans une ambiance et avec une seule phrase vous bouleverser ou vous donner la chair de poule. C’est grandiose.
Mais retournons vraiment à nos moutons …
Pour de l’Heroic Fantasy, Paul Kearney nous mets à 95% dans l’Heroic et à 5% dans de la Fantasy. En effet à part les créatures des montagnes et les Présents d’Antimone (armure sombre dont le matériau absorbe la lumière), on est plongé au cœur de l’Antiquité grecque. Je ne reviendrai pas sur les différentes analogies entre 10 000 et le monde antique ; vous êtes bien meilleurs que moi en histoire pour distinguer parallèles et rapprochement lors de la lecture ; mais en tout cas, pour un amateur comme moi on sent tout de même que Paul Kearney n’a pas puisé son inspiration n’importe où ! ^^ Pour ma part j’ai évidemment beaucoup pensé à 300 (et donc aux Spartiates) avec ces fameux Machts.
Les grands points que j’ai énormément aimés :
- La psychologie des personnages. Je trouve que Kearney est brillant dans ce domaine. J’ai été plusieurs fois bluffé par les réflexions et motivations des personnages. Ecriture d’une rare intelligence dans ce domaine.
- La découverte d’un nouveau monde par Rictus et ses compagnons. On dirait des Européens à la découverte des Amériques ; la traversée en bateau des Machts est vraiment très bien couchée sur le papier, tout comme leur ressenti.
- Les combats. C’est grandiose, Epique, cru, violent, sublime, étourdissant.
- La logistique des combats. C’est mine de rien souvent oublié dans de nombreux livres !
- L’absence de l’aspect « quête ». Ici point de grâle ou d’objectif spectaculaire à atteindre. Seulement des mercenaires qui partent au combat. « Ceci est leur épopée » indique la 4ème de couverture et oui que c’est beau d’avoir pour seul objectif la survie !
- LE truc absolu du bouquin, celui qui crée des frissons à sa lecture une fois sur deux : le péan. Quelle trouvaille ! (bien que je me doute que Paul Kearney se soit simplement inspiré d’une coutume historique). Le péan est le chant qu’entonnent tous les Machts au moment d’aller au combat. C’est un chant en l’honneur des morts à venir, pour aider les Macht à passer les ténèbres. C’est tout simplement le plus grand déclencheur de moments magiques pour tout lecteur !!
Bref vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé !
En point négatif :
- Je ne vais pas revenir sur
- Les deux dernières pages du paragraphe où Rictus et Jason se sont fait embauchés chez les écarlates et qu’ils sont prêts à partir sur les routes. Je sais pas, j’ai trouvé que ce passage sonnait faux.
Voilà pour 10 000, je suis actuellement dans la lecture de Corvus et bien que cela reste du très bon niveau, on est tout de même un peu en dessous selon moi:
@ Albéric : J’ai pas rebondi sur tes posts car j’ai eu peur qu’ils contiennent quelques éléments sur Corvus. Je viendrai donc à ta lecture à la fin de ce second opus !
Tout d’abord l’impression générale : on est pour moi dans le chef d’œuvre, ni plus ni moins. Un livre qui viendra se ranger à côté de mes préférés, une pointure dans ma bibliothèque que je n’aurai de cesse de recommander.
Je vais tout de suite rebondir sur un point qui avait été soulevé plusieurs fois dans un autre topic : est-ce que du Paul Kearney c’est mieux que du David Gemmell ? Eh bien mes amis, on ne peut répondre à cette question il me semble. Tout d’abord personnellement je ne peux pas y répondre car je n’ai lu ni l’intégralité de l’œuvre de David Gemmell, ni l’intégralité de l’œuvre de Paul Kearney.
Chez les deux auteurs on retrouve cette si belle pensée humaniste et ce souffle épique à vous faire frissonner ! Car une chose est sûre mes amis, avec Paul Kearney, on tremble, on frissonne, on vibre, bref on vit ! Les écritures sont cependant un peu différentes, Paul Kearney (et son traducteur Jean-Pierre Pugi que l’on remerciera pour le très beau travail réalisé) utilisent il me semble un langage plus recherché (ça m’a même déstabilisé un peu les 2-3 premières pages). Mais au-delà de ce détail [?] bien que l’on croit aux histoires de David Gemmell de tout notre cœur, Paul Kearney offre une vision ultra-réaliste de ses récits. C’est un véritable point fort du libre mais qui une dans la globalité de l’œuvre peut porter disons préjudice à l’impression finale post-lecture.
- Spoiler:
- En effet, chacun se rappellera la terrible mort de Jason dans une simple rixe de taverne à la toute fin du livre. Mon Dieu que cette mort fait mal ! … et vient nous blesser encore et encore une fois le livre achévé.
Gemmell m’a offert des livres que je refermais des étoiles dans les yeux, pris dans cette « gemmellienne ». Paul Kearney quant à lui m’a offert les meilleurs paragraphes qu’il m’est arrivé de lire jusqu’ici. Il a un don, un don incroyable pour en un paragraphe vous amener dans une ambiance et avec une seule phrase vous bouleverser ou vous donner la chair de poule. C’est grandiose.
Mais retournons vraiment à nos moutons …
Pour de l’Heroic Fantasy, Paul Kearney nous mets à 95% dans l’Heroic et à 5% dans de la Fantasy. En effet à part les créatures des montagnes et les Présents d’Antimone (armure sombre dont le matériau absorbe la lumière), on est plongé au cœur de l’Antiquité grecque. Je ne reviendrai pas sur les différentes analogies entre 10 000 et le monde antique ; vous êtes bien meilleurs que moi en histoire pour distinguer parallèles et rapprochement lors de la lecture ; mais en tout cas, pour un amateur comme moi on sent tout de même que Paul Kearney n’a pas puisé son inspiration n’importe où ! ^^ Pour ma part j’ai évidemment beaucoup pensé à 300 (et donc aux Spartiates) avec ces fameux Machts.
Les grands points que j’ai énormément aimés :
- La psychologie des personnages. Je trouve que Kearney est brillant dans ce domaine. J’ai été plusieurs fois bluffé par les réflexions et motivations des personnages. Ecriture d’une rare intelligence dans ce domaine.
- La découverte d’un nouveau monde par Rictus et ses compagnons. On dirait des Européens à la découverte des Amériques ; la traversée en bateau des Machts est vraiment très bien couchée sur le papier, tout comme leur ressenti.
- Les combats. C’est grandiose, Epique, cru, violent, sublime, étourdissant.
- La logistique des combats. C’est mine de rien souvent oublié dans de nombreux livres !
- L’absence de l’aspect « quête ». Ici point de grâle ou d’objectif spectaculaire à atteindre. Seulement des mercenaires qui partent au combat. « Ceci est leur épopée » indique la 4ème de couverture et oui que c’est beau d’avoir pour seul objectif la survie !
- LE truc absolu du bouquin, celui qui crée des frissons à sa lecture une fois sur deux : le péan. Quelle trouvaille ! (bien que je me doute que Paul Kearney se soit simplement inspiré d’une coutume historique). Le péan est le chant qu’entonnent tous les Machts au moment d’aller au combat. C’est un chant en l’honneur des morts à venir, pour aider les Macht à passer les ténèbres. C’est tout simplement le plus grand déclencheur de moments magiques pour tout lecteur !!
Bref vous l’aurez compris, j’ai beaucoup aimé !
En point négatif :
- Je ne vais pas revenir sur
- Spoiler:
- la mort de Jason même si en soit ce n’est pas un élément négatif du livre mais seulement un fait qui empêche de clore 10 000 avec des étoiles dans les yeux.
- Les deux dernières pages du paragraphe où Rictus et Jason se sont fait embauchés chez les écarlates et qu’ils sont prêts à partir sur les routes. Je sais pas, j’ai trouvé que ce passage sonnait faux.
Voilà pour 10 000, je suis actuellement dans la lecture de Corvus et bien que cela reste du très bon niveau, on est tout de même un peu en dessous selon moi:
- Spoiler:
- Entre autre car sans y être arrivé, je me doute depuis la première page que Corvus est le fils de Jason
@ Albéric : J’ai pas rebondi sur tes posts car j’ai eu peur qu’ils contiennent quelques éléments sur Corvus. Je viendrai donc à ta lecture à la fin de ce second opus !
JMtimba- Le Fléau des Démons
- Date d'inscription : 28/06/2007
Re: Paul Kearney, La Trilogie Macht
Je suis content que tu ressortes aussi grandi de ta lecture JMtimba, car ma propre expérience de lecture a été amoindrie par le fait que ne connaissais que trop bien le matériel d'origine du beau roman de Paul Keaney qui est un décalque de L'Anabase de Xénophon, l'épopée de ces 10 000 mercenaires grecs perdus au cœur de l'immense empire perse.
Pour le connaisseur, tout est prévisible et linéaire puisqu'on retrouve toutes les analogies possibles jusqu'aux titres de chapitres (la mer, la mer = Thalassa, Thalassa). Encore qu'il y ait aussi d'autres inspirations : un titre comme "l'adieu au roi" est forcément tout sauf innocent.
Néanmoins ce n'est pas ennuyeux un seul instant : la puissance immersive de Paul Kearney est incomparable. Comme le regretté Howard il ne lui faut que quelques lignes pour nous plonger dans une ambiance forte.
Il n'y a qu'un seule vraie bataille, mais quelle bataille : c'est clairement ce qu'on peut faire de mieux dans ce domaine.
C'est ainsi violent et sans concession : j'en parlais ailleurs, le sort de Tiryn est encore pire que celui de la Tanaki de La Quête des héros perdus. Et ceux qui vont pleurer sur le destin de Jason vont devoir acheter des mouchoirs car que dire de celui de Karnos dans Corvus ?
... Non j'en parlerai plus tard !
Pour le connaisseur, tout est prévisible et linéaire puisqu'on retrouve toutes les analogies possibles jusqu'aux titres de chapitres (la mer, la mer = Thalassa, Thalassa). Encore qu'il y ait aussi d'autres inspirations : un titre comme "l'adieu au roi" est forcément tout sauf innocent.
Néanmoins ce n'est pas ennuyeux un seul instant : la puissance immersive de Paul Kearney est incomparable. Comme le regretté Howard il ne lui faut que quelques lignes pour nous plonger dans une ambiance forte.
Il n'y a qu'un seule vraie bataille, mais quelle bataille : c'est clairement ce qu'on peut faire de mieux dans ce domaine.
C'est ainsi violent et sans concession : j'en parlais ailleurs, le sort de Tiryn est encore pire que celui de la Tanaki de La Quête des héros perdus. Et ceux qui vont pleurer sur le destin de Jason vont devoir acheter des mouchoirs car que dire de celui de Karnos dans Corvus ?
En fait c'est de l'Heroic Science-Fiction, mais chut, je ne dois en dire plus sous peine de dévoiler que...Pour de l’Heroic Fantasy, Paul Kearney nous mets à 95% dans l’Heroic et à 5% dans de la Fantasy.
... Non j'en parlerai plus tard !
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Paul Kearney, La Trilogie Macht
Du coup je reviens sur Corvus!
Un bonne lecture, il n'y a aucun doute! Cependant c'est tout de même un bon niveau en dessous de l'excellent 10 000.
Pourquoi me direz-vous?
Pour moi c'est le scénario tout simplement qui ne permettait pas d'égaler 10 000:
- des Macht quise battent entre eux, ça n'a pas le même effet que des Macht contre des Kufr ou un autre peuple. Ici on a l'impression qu'on verse du sang d'un peuple qu'on s'est mis à adorer, et le lecteur que je suis aurait 1000 fois préféré que tous ces Macht soient unis! Et puis un péan entonné par les deux camps ça rend tout de même moins bien qu'un chant mortuaire s'élevant seul contre l'ennemi!
- Ensuite on suit ce roi en devenir, Corvus. Un unificateur Macht, un semblable d'Ulric et ses Nadirs! Cependant tout comme Corvus l'avoue lui-même il ne sait pas trop où il va. On se poser plusieurs fois la question du "et après la conquête des territoires Macht?". Bien sûr un troisième volet est prévu du coup on s'attend à ce que cela vienne mais bon un peu frustrant tout de même.
- Et puis comme dit plus tôt
Je ne fais que citer les éléments qui ont fait que j'ai moins apprécié ce tome, mais croyez-moi cette série est d'une rare qualité.
Je ne suis pas revenu sur les points forts de la série qui sont les mêmes que le tome 1.
C'est épique, intense, sombre, humaniste etc...
En attente du tome 3. J'ai un peu peur tout de même car je ne suis pas sûr de vouloir avoir un Rictus encore vieillissant est d'entré dans le stéréotype? du guerrier au bord de sa vie/carrière.
Wait & see!
Un bonne lecture, il n'y a aucun doute! Cependant c'est tout de même un bon niveau en dessous de l'excellent 10 000.
Pourquoi me direz-vous?
Pour moi c'est le scénario tout simplement qui ne permettait pas d'égaler 10 000:
- des Macht quise battent entre eux, ça n'a pas le même effet que des Macht contre des Kufr ou un autre peuple. Ici on a l'impression qu'on verse du sang d'un peuple qu'on s'est mis à adorer, et le lecteur que je suis aurait 1000 fois préféré que tous ces Macht soient unis! Et puis un péan entonné par les deux camps ça rend tout de même moins bien qu'un chant mortuaire s'élevant seul contre l'ennemi!
- Ensuite on suit ce roi en devenir, Corvus. Un unificateur Macht, un semblable d'Ulric et ses Nadirs! Cependant tout comme Corvus l'avoue lui-même il ne sait pas trop où il va. On se poser plusieurs fois la question du "et après la conquête des territoires Macht?". Bien sûr un troisième volet est prévu du coup on s'attend à ce que cela vienne mais bon un peu frustrant tout de même.
- Et puis comme dit plus tôt
- Spoiler:
- Le lecteur devine immédiatement que Corvus est le fils de Jason. Je sais pas si Paul Kearney voulait créer un supsense/mystère autour de ça mais en tout cas point d'énigme pour le lecteur!
Je ne fais que citer les éléments qui ont fait que j'ai moins apprécié ce tome, mais croyez-moi cette série est d'une rare qualité.
Je ne suis pas revenu sur les points forts de la série qui sont les mêmes que le tome 1.
C'est épique, intense, sombre, humaniste etc...
En attente du tome 3. J'ai un peu peur tout de même car je ne suis pas sûr de vouloir avoir un Rictus encore vieillissant est d'entré dans le stéréotype? du guerrier au bord de sa vie/carrière.
Wait & see!
JMtimba- Le Fléau des Démons
- Date d'inscription : 28/06/2007
Re: Paul Kearney, La Trilogie Macht
@ JMtimba
Dans tes bémols, il y a surtout moins d'affinité pour les partis pris de l'auteur pour ce tome 2.
Il se calque sur les rivalités des cités grecques au IVe siècle avant J.-C. qui sont moins connues, moins bankables, moins blockbusterienne que les Guerres médiques du Ve entre Grecs et Perses.
Moi j'ai trouvé le 2e supérieur au 1er car Paul Kearney a su y installer l'émotion et l'humanité qui manquait à ce dernier.
Le tome 3 se calque sur l'épopée d'Alexandre et Rictus/Druss va devoir encadrer une foule de nouveaux personnages engagés dans l'armée macht unifiée.
En face un remake du Roi Lear avec 3 princes asurans qui vont devoir s'unir ou périr.
Si on ajoute the She-Devil herself et les twists science-fantasy...
On se demande ce qu'attend Orbit pour le sortir !
Dans tes bémols, il y a surtout moins d'affinité pour les partis pris de l'auteur pour ce tome 2.
Il se calque sur les rivalités des cités grecques au IVe siècle avant J.-C. qui sont moins connues, moins bankables, moins blockbusterienne que les Guerres médiques du Ve entre Grecs et Perses.
Moi j'ai trouvé le 2e supérieur au 1er car Paul Kearney a su y installer l'émotion et l'humanité qui manquait à ce dernier.
Si tu savais !JMtimba a écrit:En attente du tome 3. J'ai un peu peur tout de même car je ne suis pas sûr de vouloir avoir un Rictus encore vieillissant est d'entré dans le stéréotype? du guerrier au bord de sa vie/carrière.
Le tome 3 se calque sur l'épopée d'Alexandre et Rictus/Druss va devoir encadrer une foule de nouveaux personnages engagés dans l'armée macht unifiée.
En face un remake du Roi Lear avec 3 princes asurans qui vont devoir s'unir ou périr.
Si on ajoute the She-Devil herself et les twists science-fantasy...
On se demande ce qu'attend Orbit pour le sortir !
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Paul Kearney, La Trilogie Macht
Albéric a écrit:
@ JMtimba
Dans tes bémols, il y a surtout moins d'affinité pour les partis pris de l'auteur pour ce tome 2.
Entièrement d'accord.
JMtimba- Le Fléau des Démons
- Date d'inscription : 28/06/2007
Re: Paul Kearney, La Trilogie Macht
La version poche : qu'attendez-vous ?
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Paul Kearney, La Trilogie Macht
Orbit a décidé de ne pas traduire le dernier tome de la Trilogie Macht, alors que les poches des 2 premiers tomes se vendent très correctement.
Et merde !
Par contre on sort encore régulièrement de la "bit-lit"...
Quel bande de cons, mais de toutes les manières ils vont fermer boutique à moyen terme, donc acte... (reporter la sortie de la tête de gondole d'1 an, cela sent les gros problèmes financiers)
Et merde !
Par contre on sort encore régulièrement de la "bit-lit"...
Quel bande de cons, mais de toutes les manières ils vont fermer boutique à moyen terme, donc acte... (reporter la sortie de la tête de gondole d'1 an, cela sent les gros problèmes financiers)
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Paul Kearney, La Trilogie Macht
Fuck ! Ca veut dire qu'on est pas prêt de voir le tome 3 traduit en français??
Dark schneider- Unificateur des Nadirs
- Date d'inscription : 19/01/2009
Re: Paul Kearney, La Trilogie Macht
Fait chier en effet. Les tomes pouvaient se lire indépendamment mais le 3e tome était le meilleur des trois avec ses twists science-fantasy.Dark schneider a écrit:Fuck ! Ca veut dire qu'on est pas prêt de voir le tome 3 traduit en français??
Orbit France, encore un éditeur français en carton incapable d'aller ou bout d'une trilogie alors qu'on a déjà sorti 2 tomes. C'est pathétique... (alors qu'ils ont dans leur écurie Brandon Sanderson dont tous les romans sont des cartons).
En VF comme en VO, Paul Kearney est vraiment maudit : toutes ses séries ont été annulés, arrêtées ou remaniées contre son gré...
Je plains vraiment cet auteur.
Dernière édition par Albéric le Lun 21 Oct - 16:26, édité 1 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Paul Kearney, La Trilogie Macht
On se fout clairement de notre gueule sans arrêt, il y en a ras-le-cul!
Cette série était clairement ma meilleure lecture de l'année en cours, marre, marre et marre!
Cette série était clairement ma meilleure lecture de l'année en cours, marre, marre et marre!
JMtimba- Le Fléau des Démons
- Date d'inscription : 28/06/2007
Re: Paul Kearney, La Trilogie Macht
Ca sent le sapin, chez Orbit, non ? :(
Pour le coup, concernant Paul Kearney je comptais plutôt lire les Monarchies Divines, donc j'échappe à la frustration de la série pas traduite en entier (mais je compatis), en revanche ça commence à me faire très très peur pour la Voie des Rois et ses suites...
Pour le coup, concernant Paul Kearney je comptais plutôt lire les Monarchies Divines, donc j'échappe à la frustration de la série pas traduite en entier (mais je compatis), en revanche ça commence à me faire très très peur pour la Voie des Rois et ses suites...
Oncle Kiin- Tribun de la Pia fidelis
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Paul Kearney, La Trilogie Macht
Oui ça sent le sapin chez Orbit. D'un autre côté s'ils ont gardé les buses qui ont coulé Calman-Lévy, c'était prévisible non ?Oncle Kiin a écrit:Ca sent le sapin, chez Orbit, non ? :(
Pour le coup, concernant Paul Kearney je comptais plutôt lire les Monarchies Divines, donc j'échappe à la frustration de la série pas traduite en entier (mais je compatis), en revanche ça commence à me faire très très peur pour la Voie des Rois et ses suites...
Pour lire Les Monarchies divines, il faudra avoir du bol ou attendre la réédition en poche chez Le Livre de Poche (car l'édition en poche chez Point est passée au pilori et la boîte a coulé)
Pour La Voie des Rois, on a déjà un report d'1 an... Ce n'est pas bon signe du tout !
Dernière édition par Albéric le Lun 21 Oct - 16:54, édité 1 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Paul Kearney, La Trilogie Macht
Ce serait bien qu'Eclipse récupère la série non ?
En tout cas oui, pur foutage de gueule...
En tout cas oui, pur foutage de gueule...
Dark schneider- Unificateur des Nadirs
- Date d'inscription : 19/01/2009
Re: Paul Kearney, La Trilogie Macht
Oui c'est une série qui colle bien à leur politique, et plus encore avec leurs nouvelles ambitions historiques. Et sur Orbit, franchement abandonner une série à 1 tome de la fin, c'est se décrédibiliser sur toute la ligne : après un coup comme ça, qui peut oser commencer un cycle chez eux sans avoir les chocottes de se faire entuber tôt ou tard ?Dark schneider a écrit:Ce serait bien qu'Eclipse récupère la série non ?
En tout cas oui, pur foutage de gueule...
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Paul Kearney, La Trilogie Macht
Et heureusement encore que pour la trilogie Macht les opus peuvent se lire séparément et qu'ils ont du sens opus par opus.
C'est pour la bibliothèque aussi c'est chiant, mine de rien je pense qu'on aime tous avoir une série bien jolie de la même édition et non des livres de taille différente qui ne présente aucune unicité! (D'ailleur les deux premiers tomes avaient un format disons "carré" qui sera impossible de retrouver dans d'autres versions!)
C'est pour la bibliothèque aussi c'est chiant, mine de rien je pense qu'on aime tous avoir une série bien jolie de la même édition et non des livres de taille différente qui ne présente aucune unicité! (D'ailleur les deux premiers tomes avaient un format disons "carré" qui sera impossible de retrouver dans d'autres versions!)
JMtimba- Le Fléau des Démons
- Date d'inscription : 28/06/2007
Re: Paul Kearney, La Trilogie Macht
Lu 10000 Au Cœur de l'Empire. J'ai bien aimé. Du Paul Kearney tout craché. Corf Cear-Inaf des Monarchies Divines était mon personnage préféré et on retrouve beaucoup de ce dernier chez Rictus.
Pour rebondir sur le fil même si ça date, il y a de quoi être pété de rire en lisant la critique de l'autre rageux qui compare ça à du Wharhammer et que c'est "vaguement" greco-latin... MDR ! Puisque c'est basé sur le récit des 10000 de l'Anabase de Xénophon. Le reste est pitoyable, le mec affiche juste qu'il est un gros inculte.
D'ailleurs c'est un truc que je ne comprends pas trop, pourquoi Kearney utilise des peuples et une géographie fictifs pour bâtir son roman, alors que vu que c'est très inspiré de l'histoire autant reprendre le nom des grecques et des perses, non ?
Ah ? C'est sûrement dans la suite Corvus alors parce que dans 10000 je n'ai rien lu de ce genre. Les armures noire Fléau-Dieu des Macht sont vachement intrigantes.
Moi si je suis bien d'accord que Paul Kearney est balaise et supérieur à DG pour tout ce qui est bataille et logistique, pour tout le reste je ne pense pas qu'il ait une plus belle plume.
Au contraire de JMtimba, je ne retrouve pas (en tout cas dans 10000) chez Kearney des valeurs humanistes comme chez Gemmell. Certes il y a parfois de beaux moments d'entraide et de franche camaraderie, ces soldats ont des liens quasi fraternels, mais point de gros message humaniste.
Mais si j'avais un reproche à lui faire c'est de ne pas rendre ses personnages principaux suffisamment attachants. A part Jason bien sûr. Mais pour Rictus et les autres je n'ai pas vibré pour eux.
Voilà, très bon livre, recommandé à la lecture, c'est intense, une odyssée crade et héroïque.
Pour rebondir sur le fil même si ça date, il y a de quoi être pété de rire en lisant la critique de l'autre rageux qui compare ça à du Wharhammer et que c'est "vaguement" greco-latin... MDR ! Puisque c'est basé sur le récit des 10000 de l'Anabase de Xénophon. Le reste est pitoyable, le mec affiche juste qu'il est un gros inculte.
D'ailleurs c'est un truc que je ne comprends pas trop, pourquoi Kearney utilise des peuples et une géographie fictifs pour bâtir son roman, alors que vu que c'est très inspiré de l'histoire autant reprendre le nom des grecques et des perses, non ?
En fait c'est de l'Heroic Science-Fiction, mais chut, je ne dois en dire plus sous peine de dévoiler que...
Ah ? C'est sûrement dans la suite Corvus alors parce que dans 10000 je n'ai rien lu de ce genre. Les armures noire Fléau-Dieu des Macht sont vachement intrigantes.
Sauf que Paul Kearney écrit mieux que DG et que batailles & scènes d'action sont encore plus cools.
Moi si je suis bien d'accord que Paul Kearney est balaise et supérieur à DG pour tout ce qui est bataille et logistique, pour tout le reste je ne pense pas qu'il ait une plus belle plume.
Au contraire de JMtimba, je ne retrouve pas (en tout cas dans 10000) chez Kearney des valeurs humanistes comme chez Gemmell. Certes il y a parfois de beaux moments d'entraide et de franche camaraderie, ces soldats ont des liens quasi fraternels, mais point de gros message humaniste.
Mais si j'avais un reproche à lui faire c'est de ne pas rendre ses personnages principaux suffisamment attachants. A part Jason bien sûr. Mais pour Rictus et les autres je n'ai pas vibré pour eux.
Voilà, très bon livre, recommandé à la lecture, c'est intense, une odyssée crade et héroïque.
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Paul Kearney, La Trilogie Macht
Oui, je n'avais pas totalement adhéré au truc avant de comprend la démarche de l'auteur : il nous plonge dans la sueur, la sang et la merde dans le tome 1, et il nous remet la tête dans le sac en nous plongeant au fond de la Boîte de Pandore dans le tome 2 avant de libérer l'Espoir !Sieben a écrit:Moi si je suis bien d'accord que Paul Kearney est balaise et supérieur à DG pour tout ce qui est bataille et logistique, pour tout le reste je ne pense pas qu'il ait une plus belle plume.
Au contraire de JMtimba, je ne retrouve pas (en tout cas dans 10000) chez Kearney des valeurs humanistes comme chez Gemmell. Certes il y a parfois de beaux moments d'entraide et de franche camaraderie, ces soldats ont des liens quasi fraternels, mais point de gros message humaniste.
Mais si j'avais un reproche à lui faire c'est de ne pas rendre ses personnages principaux suffisamment attachants. A part Jason bien sûr. Mais pour Rictus et les autres je n'ai pas vibré pour eux.
Voilà, très bon livre, recommandé à la lecture, c'est intense, une odyssée crade et héroïque.
Parce que le tome 3 vire carrément au Planet Opera, mais que ça on le lira pas vu qu'Orbit France a décidé de se saborder on ne sortant plus rien...D'ailleurs c'est un truc que je ne comprends pas trop, pourquoi Kearney utilise des peuples et une géographie fictifs pour bâtir son roman, alors que vu que c'est très inspiré de l'histoire autant reprendre le nom des grecques et des perses, non ?
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Paul Kearney, La Trilogie Macht
Aaah c'est un peu comme Tramorée alors ? Là ça m'intéresse. Faudrait que je trouve Corvus. Mais dans 10 000 point de science fantasy, c'est du pur antique fantasy très historisant.
Salauds !
Le Livre de Poche pourrait l'éditer directement non ? Il y a plein de séries comme ça qui passent directement par la case "poche". La Première Loi par exemple...
Non vraiment ce serait con qu'en France on n'en voit jamais la fin. Il n'a pas de bol cet auteur décidément avec ses fins de cycles. Déjà sur Les Monarchies...
Je possède Le Sceau de Ran mais je me demande si c'est un one shot ou est-ce que pareil c'est le premier tome d'un cycle dont on n'a pour l'instant toujours pas la suite.
Parce que le tome 3 vire carrément au Planet Opera, mais que ça on le lira pas vu qu'Orbit France a décidé de se saborder on ne sortant plus rien...
Salauds !
Le Livre de Poche pourrait l'éditer directement non ? Il y a plein de séries comme ça qui passent directement par la case "poche". La Première Loi par exemple...
Non vraiment ce serait con qu'en France on n'en voit jamais la fin. Il n'a pas de bol cet auteur décidément avec ses fins de cycles. Déjà sur Les Monarchies...
Je possède Le Sceau de Ran mais je me demande si c'est un one shot ou est-ce que pareil c'est le premier tome d'un cycle dont on n'a pour l'instant toujours pas la suite.
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Paul Kearney, La Trilogie Macht
Albéric a écrit:Oui, je n'avais pas totalement adhéré au truc avant de comprend la démarche de l'auteur : il nous plonge dans la sueur, la sang et la merde dans le tome 1, et il nous remet la tête dans le sac en nous plongeant au fond de la Boîte de Pandore dans le tome 2 avant de libérer l'Espoir !
Tout le contraire des Monarchies donc, qui se terminaient sur une note franchement amère, déprimante et pessimiste.
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Paul Kearney, La Trilogie Macht
"Le Sceau de Ran" est un cycle achevé en 2012 mais dont la fin reste inpubliée pour de sombres histoires de droits (un éditeur machin qui saborde puis euthanasie une série, un auteur qui prend ses cliques et ses claques et achève sa série chez un éditeur bidule mais l'éditeur machin fait valoir des droits débiles pour lui pourrir la vie... comme les parents divorcés égocentriques qui préfèrent pourrir la vie de leurs gosses plutôt que de reconnaître qu'ils ont tort !)Sieben a écrit:Parce que le tome 3 vire carrément au Planet Opera, mais que ça on le lira pas vu qu'Orbit France a décidé de se saborder on ne sortant plus rien...
Salauds !
Le Livre de Poche pourrait l'éditer directement non ? Il y a plein de séries comme ça qui passent directement par la case "poche". La Première Loi par exemple...
Non vraiment ce serait con qu'en France on n'en voit jamais la fin. Il n'a pas de bol cet auteur décidément avec ses fins de cycles. Déjà sur Les Monarchies...
Je possède Le Sceau de Ran mais je me demande si c'est un one shot ou est-ce que pareil c'est le premier tome d'un cycle dont on n'a pour l'instant toujours pas la suite.
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
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