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Michael Crichton, Pirates
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Michael Crichton, Pirates
Je suis un grand fan de roman d'aventures maritimes (Hornblower, Bolhito, Jack Aubrey) et je n'avais jamais lu qu'un seul Crichton, Les Mangeurs de morts (Le Treisième Guerrier au cinéma). J'ai donc voulu essayer Pirates, son dernier livre (posthume). Les critiques plus qu'élogieuses qu'on trouve sur internet n'y ont par ailleurs pas été étrangères. Verdict plus que mitigé.
Tout ce qui a fait les grandes heures des films de pirates et de corsaires de mon enfance se retrouve dans ce bouquin. C'est bien là qu'est l'os, hélas... C'est la foire aux clichés: les femmes sont toutes des catins, les méchants très méchant, les sauvages indigènes vraiment très sauvage. Chrichton n'a rien oublié : des combats, des naufrages, des tempêtes, des duels, encore des combats, des trahisons, des courses-poursuites, des vengeances etc.
Autant le dire tout de suite, ce roman tient vraiment du script hollywoodien. D'ailleurs Spielberg est en train de l'adapter pour le cinéma.
Le scénario:
Imaginez Ocean's Eleven débarquant à la Jamaïque au XVIIème siècle et où le galion espagnol tient lieu de casino: autour du séduisant et audacieux corsaire Edward Hunter, on trouve une équipe de spécialistes : Enders, le meilleur navigateur à l'ouest des Sargasses, Bassa, un colosse Maure et muet, Lazue, sorte furie aux moeurs dissolues, le savant-fou juif Don Diego, orfèvre en matière d'explosifs, Sanson le Français, tueur silencieux et libertin.
Pas une seconde on ne s'imagine sur un bateau corsaire. Les descriptions sont succintes, les personnages bâclés, et le tout manque d'authenticité malgré les éternelles petites annecdotes de la vie des marins du XVIIème siècle dont est assaisoné le roman. N'est pas écrivain d'aventures maritime qui veut.
Si ce n'est pas complètement mauvais, ce n'est pas vraiment bon non plus.
Ceci-dit, si on peut trouver des fans à des séries comme l'Epée de vérité, Eragon ou autre Twilight, on devrait bien lui trouver un public aussi. Après tout, ces "oeuvres" prouvent bien que la qualité n'est pas toujours indispensable au succès littéraire et qu'une bonne pub vaut mieux qu'une bonne plume.
Tarento- Invité
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