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Connie Willis, Le Grand Livre
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Connie Willis, Le Grand Livre
Bon j'arrête là, j'en peux plus, une vraie purge ce "grand livre", surtout par sa taille (700 pages). Encore une fois ça m'apprendra à me fier aux prix et récompenses pour choisir mes lectures; parce que Connie Willis les collectionnes. Le Grand Livre, sorti début des années 90 a tout de même reçu le prix Nebula 1992, le prix Locus 1993 et le prix Hugo 1993, entre autres rien que ça.
Je précise aussi que je n'ai pas pu aller jusqu'au bout, je me suis arrêté à la moitié. Oui je sais ce n'est pas bien de juger une œuvre sans l'avoir lu jusqu'à la fin mais j'ai senti que de toute façon il ne se passerai rien ni évolution d'aucune sorte. J'ai fouiné à droite à gauche et apparemment d'autres internautes qui n'ont pas aimé comme moi (mais qui eux ont eu le courage de lire en entier) m'ont donné raison concernant l'évolution de l'intrigue. Donc j'ai rien perdu à m'arrêter ici.
Bon déjà, il y a un petit côté arnaque, non pas sur les récompenses je ne me le permettrai pas, mais sur la classification de ce roman qui n'a rien d'un livre de science-fiction. Ah si, au début il y a cette historienne qui est envoyé dans le passé, voyage dans le temps donc, mais ça s'arrête là, c'est juste une caution pour estampillé le bouquin, SF. Moi je l'aurai davantage classé dans le roman historique, ne serait-ce que pour éviter de prendre les gens pour des buses. Il y a 2 histoires de développées, celle de l'historienne Kivrin envoyé dans le Moyen-Âge afin d'étudier les us et coutumes de l'époque; et celle du professeur Dunworthy qui se passe en 2052 point de départ d'où est envoyée Kivrin. Alors c'est vrai que la partie consacrée à Kivrin et au Moyen-Âge est intéressante, intéressante comme un cours d'histoire-géo, Connie Willis est une historienne et archéologue. Cela me rappelle Le Cercle Magique de Katherine Neville, un roman très fourni, beaucoup de recherche et de connaissance mais il n'y a aucune idée qui transpire du livre, pas de souffle, l'ennui plane on pique du nez. Mais la lire étaler toute sa culture, sans derrière étoffer ses personnages ou même développer l'intrigue, ben j'ai trouvé ça passablement chiant. Et si l'auteur est doué pour décrire le passé, elle manque cruellement de clairvoyance sur sa vision du futur, ce qui renforce mon sentiment sur le fait que c'est livre est orienté histoire, plus que science. Oui parce que selon Connie Willis, en 2052 on utilise encore des cassettes VHS, les téléphones sont avec fils, il faut faire attention en traversant parce qu'on peut se faire renverser par des "bicyclettes" (?), et l'Angleterre est encore dans la Communauté européenne . Dans le découpage, c'est moitié-moitié entre Dunworthy et Kivrin et c'est un peu le problème. Il n'y a ABSOLUMENT rien à raconter sur l'histoire avec Dunworthy. C'est aussi passionnant qu'un feuilleton de Derick. "Monsieur Dunworthy on a bientôt plus de beurre et plus de sucre", "... et les carillonneuses américaines où vont-elles loger ?"; "Monsieur Dunworthy vous pourriez allé chercher mon petit neveu à la gare et passer noël avec lui ?". Plus la cinquantaine d’allée-venu qu'il fait entre Oxford et l'hôpital pour voir un technicien qui le demande, mais chaque fois qu'il arrive enfin sur place ce dernier délire et raconte du rien. Voilà, voilà... c'est long, très long. En fait si le bouquin passé de 700 à 400 pages ça aurait pu être pas trop mal.
Je précise aussi que je n'ai pas pu aller jusqu'au bout, je me suis arrêté à la moitié. Oui je sais ce n'est pas bien de juger une œuvre sans l'avoir lu jusqu'à la fin mais j'ai senti que de toute façon il ne se passerai rien ni évolution d'aucune sorte. J'ai fouiné à droite à gauche et apparemment d'autres internautes qui n'ont pas aimé comme moi (mais qui eux ont eu le courage de lire en entier) m'ont donné raison concernant l'évolution de l'intrigue. Donc j'ai rien perdu à m'arrêter ici.
Bon déjà, il y a un petit côté arnaque, non pas sur les récompenses je ne me le permettrai pas, mais sur la classification de ce roman qui n'a rien d'un livre de science-fiction. Ah si, au début il y a cette historienne qui est envoyé dans le passé, voyage dans le temps donc, mais ça s'arrête là, c'est juste une caution pour estampillé le bouquin, SF. Moi je l'aurai davantage classé dans le roman historique, ne serait-ce que pour éviter de prendre les gens pour des buses. Il y a 2 histoires de développées, celle de l'historienne Kivrin envoyé dans le Moyen-Âge afin d'étudier les us et coutumes de l'époque; et celle du professeur Dunworthy qui se passe en 2052 point de départ d'où est envoyée Kivrin. Alors c'est vrai que la partie consacrée à Kivrin et au Moyen-Âge est intéressante, intéressante comme un cours d'histoire-géo, Connie Willis est une historienne et archéologue. Cela me rappelle Le Cercle Magique de Katherine Neville, un roman très fourni, beaucoup de recherche et de connaissance mais il n'y a aucune idée qui transpire du livre, pas de souffle, l'ennui plane on pique du nez. Mais la lire étaler toute sa culture, sans derrière étoffer ses personnages ou même développer l'intrigue, ben j'ai trouvé ça passablement chiant. Et si l'auteur est doué pour décrire le passé, elle manque cruellement de clairvoyance sur sa vision du futur, ce qui renforce mon sentiment sur le fait que c'est livre est orienté histoire, plus que science. Oui parce que selon Connie Willis, en 2052 on utilise encore des cassettes VHS, les téléphones sont avec fils, il faut faire attention en traversant parce qu'on peut se faire renverser par des "bicyclettes" (?), et l'Angleterre est encore dans la Communauté européenne . Dans le découpage, c'est moitié-moitié entre Dunworthy et Kivrin et c'est un peu le problème. Il n'y a ABSOLUMENT rien à raconter sur l'histoire avec Dunworthy. C'est aussi passionnant qu'un feuilleton de Derick. "Monsieur Dunworthy on a bientôt plus de beurre et plus de sucre", "... et les carillonneuses américaines où vont-elles loger ?"; "Monsieur Dunworthy vous pourriez allé chercher mon petit neveu à la gare et passer noël avec lui ?". Plus la cinquantaine d’allée-venu qu'il fait entre Oxford et l'hôpital pour voir un technicien qui le demande, mais chaque fois qu'il arrive enfin sur place ce dernier délire et raconte du rien. Voilà, voilà... c'est long, très long. En fait si le bouquin passé de 700 à 400 pages ça aurait pu être pas trop mal.
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Connie Willis, Le Grand Livre
Merci pour le compte-rendu : j'ai reconnu pas mal de mes purges dans ton ressenti.
Un livre voire même un auteur de moins dans ma liste de trucs à lire.
J'extrapole sans doute à tort, mais j'imagine qu'on a là une auteure SFFF qui lorgne sur les terres de la littérature blanche d'où le côté pavé où il ne se passe rien. Ce genre de livres, c'est peut-être le prozac des gens qui veulent des lectures plan-plan qui appuient le côté long fleuve tranquille.
(hypothèse plus qu'une critique)
Un livre voire même un auteur de moins dans ma liste de trucs à lire.
J'extrapole sans doute à tort, mais j'imagine qu'on a là une auteure SFFF qui lorgne sur les terres de la littérature blanche d'où le côté pavé où il ne se passe rien. Ce genre de livres, c'est peut-être le prozac des gens qui veulent des lectures plan-plan qui appuient le côté long fleuve tranquille.
(hypothèse plus qu'une critique)
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
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