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Michael Moorcock, Le Cycle d'Elric
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Michael Moorcock, Le Cycle d'Elric
Le Cycle d'Elric revient en intégrale chez pocket au printemps :
Évidemment, Pocket nous fait encore le coup de la fausse intégrale en plusieurs tomes.
Après le découpage nawak des intégrales de Pern et Ténébreuse, je suis bien curieux de savoir ce qu'ils vont nous concocter.
La couverture est plutôt pas mal (un peu trop dark evil à mon goût), mais celles de la précédente édition pocket étaient mieux (tout comme pour Dune, tout comme pour l'Arcane des épées...).
Peut-être qu'il y aura en plus les derniers parutions sur Elric qui ne sont pas dans cet omnibus... On verra !
Reste que l'omnibus est bien plus pratique : moi j'aime bien la couverture sobre et antique, et j'aime bien le papier très fin mais de bonne qualité : en prenant soin, l'omnibus est certainement bien moins fragile que les poches de pocket (cf mes tomes de L'Arcane des Epées dont 2 me sont arrivés bien abîmés...).
Après le découpage nawak des intégrales de Pern et Ténébreuse, je suis bien curieux de savoir ce qu'ils vont nous concocter.
La couverture est plutôt pas mal (un peu trop dark evil à mon goût), mais celles de la précédente édition pocket étaient mieux (tout comme pour Dune, tout comme pour l'Arcane des épées...).
Et à quoi sert cette intégrale vu qu'il en existe déjà une
Peut-être qu'il y aura en plus les derniers parutions sur Elric qui ne sont pas dans cet omnibus... On verra !
Reste que l'omnibus est bien plus pratique : moi j'aime bien la couverture sobre et antique, et j'aime bien le papier très fin mais de bonne qualité : en prenant soin, l'omnibus est certainement bien moins fragile que les poches de pocket (cf mes tomes de L'Arcane des Epées dont 2 me sont arrivés bien abîmés...).
Dark schneider- Unificateur des Nadirs
- Date d'inscription : 19/01/2009
Re: Michael Moorcock, Le Cycle d'Elric
Ces fausses intégrales en semi-format ne sont finalement pas une bonne idée.
On reste le cul entre 2 chaises à tous les niveaux : y est-on vraiment gagnant ? :mouais:
Sur ten.nikable on se moque du "papier bible" à travers lequel on voit à travers et des illustrations de couvertures poussiéreuses, mais au moins les intégrales Omnibus tiennent en main et on n'est pas obligé de les jeter à la poubelle après lectures tellement ils sont destroyés...
On reste le cul entre 2 chaises à tous les niveaux : y est-on vraiment gagnant ? :mouais:
Sur ten.nikable on se moque du "papier bible" à travers lequel on voit à travers et des illustrations de couvertures poussiéreuses, mais au moins les intégrales Omnibus tiennent en main et on n'est pas obligé de les jeter à la poubelle après lectures tellement ils sont destroyés...
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Michael Moorcock, Le Cycle d'Elric
Le tome 1 est grandiose, époustouflant, j'y reviendrai plus bas mais il m'a fait un effet "madeleine de Proust". Un livre indispensable pour tout amateur de fantasy. On s'aperçoit de la portée et de l'influence qu'il a pu avoir sur les générations d'auteurs qui ont suivis et son impact sur les autres médias.
J'ai adoré les tomes 2 et 3 avec un Elric plus philosophe et humaniste. Pour le coup, s'il n'a pas le physique de l'archétype du héros, il a en revanche toutes les vertus: courage, dévouement, sens du sacrifice, attitude chevaleresque (un côté Thorgal, anarchiste naïf). Se sont les livres les plus métaphysique et je le reconnais je n'ai pas toujours tout saisi. On sent aussi que le style de Moorcock a évolué dans le sens. Malgré la complexité du récit cela se lit très facilement et ce malgré les incohérences déjà présentes mais mineures. Le tome 2 est onirique et philosophique, mais ma nouvelle préférée est la dernière du tome 3 où Elric remonte les origines de son empire qui le conduisent à un continent similaire à l'Amazonie et sa découverte de la cité antique de R'lin K'ren A'a qui précéda Imrryr. Une nouvelle ô combien important puisque par la suite Elric provoque l'affrontement des forces du chaos et de la loi et la fin de Melniboné.
C'est la catastrophe pour le tome 4. Jusqu'ici l'histoire tenait la route mais la nouvelle "La Cité qui Rêve", première nouvelle écrite par Moorcock, est totalement incohérente avec tout ce qui a précédé. J'étais ébahi devant ce triste spectacle. L'auteur aurait dû réécrire la nouvelle pour la faire coïncider avec les évènements précédents. On passe d'un Elric en quête de savoir pour le bien de son peuple, juste et philosophe, à un Elric sanguinaire et conquérant qui attaquent sa patrie pour des raisons totalement inconnues et invraisemblables. Yyrkoon était devenu docile, il redevient l'imbécile du tome 1. Cymoril était éveillée, elle est de nouveau rendormie... La nouvelle en elle-même est décevante car supposée être le tournant du cycle, la tragédie dont on connaît l'issue dès le départ, mais le tout est trop vite expédié sans qu'il ne se dégage quoi que se soit, action ou émotion. Même la bataille n'est pas logique ou alors il faut m'expliquer: "Eh les gars, on va laisser l'ennemi pénétrer dans notre cité, piller, saccager, détruite, et une fois qu'ils ont fini, on les poursuit. OK ? Bien". Une grosse, très grosse déception. Un monde s'écroule effectivement.
J'ai commencé le tome 5 mais j'ai vite abandonné. J'ai aussi fait l'impasse sur les tomes 6 et 7 n'y voyant aucun intérêt. La chute de Melniboné était sensée être le point culminant du cycle et les tomes 5, 6 et 7 ne sont au final que de petites histoires où Elric part en quête de rédemption ou je ne sais quoi. Sa nouvelle Némésis est le sorcier Theleb K'aarna, il le poursuit, il s'enfuit et ainsi de suite. Le tout accompagné de Tristelune, son acolyte au charisme de chaussette trouée. Cela m'a rappelé la série tv "Hercule" avec Kévin Sorbo où lui et son pote nabot dont j'ai oublié le nom partaient à l'aventure en quête de rien.
Le tome 8 redresse la barre et apporte une belle conclusion, tragique et fatale jusque la fin, il ne pouvait en être autrement. Le style est celui des débuts de Moorcock, des clichés et reçussées à tour de bras (il suffit qu'Elric détourne les yeux 5s pour que le roi Lern s'échappe pour la énième fois "Hahahahaha je t'aurais la prochaine inspecteur Gadget"), beaucoup trop de personnages secondaires, Elric voyage d'un bout du monde à l'autre sans temps mort en un claquement de doigts, deux ex machina et j'en passe. Mais bon, j'ai aimé cette image du crépuscule d'un monde où tout s'achève pour laissé place à un monde neuf, le nôtre. Inspiration de Van Hamm pour sa bd "le grand pouvoir du Chninkel" ou le héros se sacrifie afin de permettre cette transition. Elric passe du statut d'antihéros à celui de martyre, sauf qu'il n'y aura plus personne pour le pleurer.
Le tome 9 ? Euh j'ai pas tout bien saisi. Un livre qui n'aurait pas dû être écrit selon moi car il casse toute la magie du cycle par son côté hard-science mal venu. Stormbringer est la vraie fin du cycle.
J'hésite entre lecture dans l'ordre chronologique (comme moi) ou lecture par ordre de parution sachant que dans l'un on risque de péter un câble à partir du tome 4, et dans l'autre il y a le risque d'être complètement paumé.
Maintenant j'aimerai revenir sur cet effet madeleine de Proust dont je parlais au début. J'aurai pu (dû?) créer un nouveau sujet dans les jeux vidéo mais comme c'est en lien direct avec le cycle je préfère le rédiger ici: quand j'étais ado, il y avait un jeu sur Playstation, que j'adorais et qui était considéré comme l'un des tout meilleurs sorti sur cette console, ça s'appelait "Legacy of Kain Soul Reaver". Pour vous donner une idée de quoi il s'agit voici le scénario tiré de wikipédia (je fais au plus simple):
Nosgoth
est un royaume oublié où les vampires ont établi leur suprématie. Kain règne
sur ce monde d'une poigne de fer avec ses fidèles lieutenants. Les vampires
subissent des mutations physiques les rendant de moins en moins humains et de
plus en plus « divins ». Mais un jour, Raziel bras droit de Kain,
transgresse l'ordre établi : une mutation intervient chez lui avant de se
produire sur Kain, des ailes lui poussent. Honoré, il part montrer à son
suzerain sa nouvelle apparence. En récompense, ce dernier les lui arrache, ne
lui laissant que des appendices brisés, et le fait jeter au fond de l'abîme des
morts, le condamnant à une souffrance éternelle. Au bout d’un millénaire, une
sombre puissance tire Raziel de son calvaire. Il n'a plus que l'apparence d'un
cadavre décharné forcé de se nourrir des âmes de ses victimes pour survivre.
Son unique but maintenant est de se venger de Kain, dans un Nosgoth dont il
ignore tous les chamboulements postérieurs à son « exécution ». Au
fil de ses pérégrinations, Raziel gagnera en puissance en sortant de la sphère
immatérielle pour aller dans le monde des vivants. Il récupèrera entre autres
une épée spectrale, la Soul Reaver, des mains de Kain.
Le jeu n'a pas de fin directe, l'aventure continue dans sa suite directe, Soul Reaver 2, et se conclue dans Legacy of Kain Defiance. L'histoire est longue et ardue et il vaut mieux avoir joué au jeu précédent au risque de ne rien comprendre.
Alors voilà, en commençant ma lecture d'Elric, la scène qui décrit Melniboné et sa cité Imrryr, ses hautes tours, son labyrinthe, son empire vieux de 100 siècles, le trône de rubis... j'y étais. Littéralement transposé dans Nosgoth, la musique d'introduction qui jouait dans ma tête... Je n'ai pas de compte sur YouTube mais si vous voulez vous faire une idée de quoi je parle, tapez juste "soul reaver ozar midrashim" ou "soul reaver introduction" pour la vidéo d'intro.
Après lecture du tome 1, je me rends compte combien ce jeu a pu pomper allègrement sur l'oeuvre de Moorcock, tout en gardant ses codes et caractéristiques. Si le premier jeu a pour thème la vengeance, petit à petit, dans ses suites l'histories va s'orienter vers une course poursuite, une tragédie inéluctable, une épopée et une mythologie vampirique où il sera question de destinée. Le destin. Le destin et le libre arbitre sont au cœur de l'intrigue, thèmes fondamentaux aussi bien dans Soul Reaver que chez Elric. Tout comme ce dernier se demande s'il n'est pas l'objet ou l'instrument de forces qui le dépasse, Raziel et Kain luttent sans cesse contre le chemin tracé par de sombres divinités qui tirent les ficelles dans l'ombre. Qui est vraiment libre et qui est le ridicule pantin ? Kain, à la chevelure de lait comme Elric, lui aussi passe du statut d'empereur divin à celui de champion éternel, de messie. Selon les prophéties, Raziel est lui aussi un champion, avec Kaïn ils forment les deux faces d'une même pièce (Elric/Corum/Hawkmoon/Erikosé...). Mais à aucun moment les 2 protagonistes ne savent pour quel camp ils contribuent, si tant est qu'il y ait un camp, car c'est un jeu de fausse piste en permanence. Kain est-il le champion de la race Ailée, celui qui rétablira l'équilibre, ou bien le champion des Hyldens, race maudite et bannie du plan matérielle, et par conséquent champion du chaos et de la destruction (selon tel ou tel camp). Une esthétique gothique proche de celle d'Elric. Mais le gros point commun est Stormbringer/Soul Reaver, l'épée antique personnifiée buveuse d'âme. Tout comme l'autre, Raziel et Soul Reaver semble ne faire qu'un, l'un est l'émanation de l'autre et inversement, on ne le saura qu'à la fin, la même fin qu'Elric attend Raziel. Le destin est implacable et l'histoire a horreur des paradoxes. Dans les 2 cas, l'épée est la clé, et celui qui l'a brandit devra choisir le sort du monde. Elric voyage entre différents plans de la réalité, Raziel voyage entre la sphère matérielle (les vivants) et la sphère spectrale (les morts)...
Voilà, il y a énormément de points communs et j'aurai adoré une version sur papier de ce jeu vidéo qui a l'avantage lui d'être cohérent dans son ensemble. Je ne vais pas écrire une thèse non plus donc je vais m'arrêter là pour la madeleine de Proust.
J'ai adoré les tomes 2 et 3 avec un Elric plus philosophe et humaniste. Pour le coup, s'il n'a pas le physique de l'archétype du héros, il a en revanche toutes les vertus: courage, dévouement, sens du sacrifice, attitude chevaleresque (un côté Thorgal, anarchiste naïf). Se sont les livres les plus métaphysique et je le reconnais je n'ai pas toujours tout saisi. On sent aussi que le style de Moorcock a évolué dans le sens. Malgré la complexité du récit cela se lit très facilement et ce malgré les incohérences déjà présentes mais mineures. Le tome 2 est onirique et philosophique, mais ma nouvelle préférée est la dernière du tome 3 où Elric remonte les origines de son empire qui le conduisent à un continent similaire à l'Amazonie et sa découverte de la cité antique de R'lin K'ren A'a qui précéda Imrryr. Une nouvelle ô combien important puisque par la suite Elric provoque l'affrontement des forces du chaos et de la loi et la fin de Melniboné.
C'est la catastrophe pour le tome 4. Jusqu'ici l'histoire tenait la route mais la nouvelle "La Cité qui Rêve", première nouvelle écrite par Moorcock, est totalement incohérente avec tout ce qui a précédé. J'étais ébahi devant ce triste spectacle. L'auteur aurait dû réécrire la nouvelle pour la faire coïncider avec les évènements précédents. On passe d'un Elric en quête de savoir pour le bien de son peuple, juste et philosophe, à un Elric sanguinaire et conquérant qui attaquent sa patrie pour des raisons totalement inconnues et invraisemblables. Yyrkoon était devenu docile, il redevient l'imbécile du tome 1. Cymoril était éveillée, elle est de nouveau rendormie... La nouvelle en elle-même est décevante car supposée être le tournant du cycle, la tragédie dont on connaît l'issue dès le départ, mais le tout est trop vite expédié sans qu'il ne se dégage quoi que se soit, action ou émotion. Même la bataille n'est pas logique ou alors il faut m'expliquer: "Eh les gars, on va laisser l'ennemi pénétrer dans notre cité, piller, saccager, détruite, et une fois qu'ils ont fini, on les poursuit. OK ? Bien". Une grosse, très grosse déception. Un monde s'écroule effectivement.
J'ai commencé le tome 5 mais j'ai vite abandonné. J'ai aussi fait l'impasse sur les tomes 6 et 7 n'y voyant aucun intérêt. La chute de Melniboné était sensée être le point culminant du cycle et les tomes 5, 6 et 7 ne sont au final que de petites histoires où Elric part en quête de rédemption ou je ne sais quoi. Sa nouvelle Némésis est le sorcier Theleb K'aarna, il le poursuit, il s'enfuit et ainsi de suite. Le tout accompagné de Tristelune, son acolyte au charisme de chaussette trouée. Cela m'a rappelé la série tv "Hercule" avec Kévin Sorbo où lui et son pote nabot dont j'ai oublié le nom partaient à l'aventure en quête de rien.
Le tome 8 redresse la barre et apporte une belle conclusion, tragique et fatale jusque la fin, il ne pouvait en être autrement. Le style est celui des débuts de Moorcock, des clichés et reçussées à tour de bras (il suffit qu'Elric détourne les yeux 5s pour que le roi Lern s'échappe pour la énième fois "Hahahahaha je t'aurais la prochaine inspecteur Gadget"), beaucoup trop de personnages secondaires, Elric voyage d'un bout du monde à l'autre sans temps mort en un claquement de doigts, deux ex machina et j'en passe. Mais bon, j'ai aimé cette image du crépuscule d'un monde où tout s'achève pour laissé place à un monde neuf, le nôtre. Inspiration de Van Hamm pour sa bd "le grand pouvoir du Chninkel" ou le héros se sacrifie afin de permettre cette transition. Elric passe du statut d'antihéros à celui de martyre, sauf qu'il n'y aura plus personne pour le pleurer.
Le tome 9 ? Euh j'ai pas tout bien saisi. Un livre qui n'aurait pas dû être écrit selon moi car il casse toute la magie du cycle par son côté hard-science mal venu. Stormbringer est la vraie fin du cycle.
J'hésite entre lecture dans l'ordre chronologique (comme moi) ou lecture par ordre de parution sachant que dans l'un on risque de péter un câble à partir du tome 4, et dans l'autre il y a le risque d'être complètement paumé.
Maintenant j'aimerai revenir sur cet effet madeleine de Proust dont je parlais au début. J'aurai pu (dû?) créer un nouveau sujet dans les jeux vidéo mais comme c'est en lien direct avec le cycle je préfère le rédiger ici: quand j'étais ado, il y avait un jeu sur Playstation, que j'adorais et qui était considéré comme l'un des tout meilleurs sorti sur cette console, ça s'appelait "Legacy of Kain Soul Reaver". Pour vous donner une idée de quoi il s'agit voici le scénario tiré de wikipédia (je fais au plus simple):
Nosgoth
est un royaume oublié où les vampires ont établi leur suprématie. Kain règne
sur ce monde d'une poigne de fer avec ses fidèles lieutenants. Les vampires
subissent des mutations physiques les rendant de moins en moins humains et de
plus en plus « divins ». Mais un jour, Raziel bras droit de Kain,
transgresse l'ordre établi : une mutation intervient chez lui avant de se
produire sur Kain, des ailes lui poussent. Honoré, il part montrer à son
suzerain sa nouvelle apparence. En récompense, ce dernier les lui arrache, ne
lui laissant que des appendices brisés, et le fait jeter au fond de l'abîme des
morts, le condamnant à une souffrance éternelle. Au bout d’un millénaire, une
sombre puissance tire Raziel de son calvaire. Il n'a plus que l'apparence d'un
cadavre décharné forcé de se nourrir des âmes de ses victimes pour survivre.
Son unique but maintenant est de se venger de Kain, dans un Nosgoth dont il
ignore tous les chamboulements postérieurs à son « exécution ». Au
fil de ses pérégrinations, Raziel gagnera en puissance en sortant de la sphère
immatérielle pour aller dans le monde des vivants. Il récupèrera entre autres
une épée spectrale, la Soul Reaver, des mains de Kain.
Le jeu n'a pas de fin directe, l'aventure continue dans sa suite directe, Soul Reaver 2, et se conclue dans Legacy of Kain Defiance. L'histoire est longue et ardue et il vaut mieux avoir joué au jeu précédent au risque de ne rien comprendre.
Alors voilà, en commençant ma lecture d'Elric, la scène qui décrit Melniboné et sa cité Imrryr, ses hautes tours, son labyrinthe, son empire vieux de 100 siècles, le trône de rubis... j'y étais. Littéralement transposé dans Nosgoth, la musique d'introduction qui jouait dans ma tête... Je n'ai pas de compte sur YouTube mais si vous voulez vous faire une idée de quoi je parle, tapez juste "soul reaver ozar midrashim" ou "soul reaver introduction" pour la vidéo d'intro.
Après lecture du tome 1, je me rends compte combien ce jeu a pu pomper allègrement sur l'oeuvre de Moorcock, tout en gardant ses codes et caractéristiques. Si le premier jeu a pour thème la vengeance, petit à petit, dans ses suites l'histories va s'orienter vers une course poursuite, une tragédie inéluctable, une épopée et une mythologie vampirique où il sera question de destinée. Le destin. Le destin et le libre arbitre sont au cœur de l'intrigue, thèmes fondamentaux aussi bien dans Soul Reaver que chez Elric. Tout comme ce dernier se demande s'il n'est pas l'objet ou l'instrument de forces qui le dépasse, Raziel et Kain luttent sans cesse contre le chemin tracé par de sombres divinités qui tirent les ficelles dans l'ombre. Qui est vraiment libre et qui est le ridicule pantin ? Kain, à la chevelure de lait comme Elric, lui aussi passe du statut d'empereur divin à celui de champion éternel, de messie. Selon les prophéties, Raziel est lui aussi un champion, avec Kaïn ils forment les deux faces d'une même pièce (Elric/Corum/Hawkmoon/Erikosé...). Mais à aucun moment les 2 protagonistes ne savent pour quel camp ils contribuent, si tant est qu'il y ait un camp, car c'est un jeu de fausse piste en permanence. Kain est-il le champion de la race Ailée, celui qui rétablira l'équilibre, ou bien le champion des Hyldens, race maudite et bannie du plan matérielle, et par conséquent champion du chaos et de la destruction (selon tel ou tel camp). Une esthétique gothique proche de celle d'Elric. Mais le gros point commun est Stormbringer/Soul Reaver, l'épée antique personnifiée buveuse d'âme. Tout comme l'autre, Raziel et Soul Reaver semble ne faire qu'un, l'un est l'émanation de l'autre et inversement, on ne le saura qu'à la fin, la même fin qu'Elric attend Raziel. Le destin est implacable et l'histoire a horreur des paradoxes. Dans les 2 cas, l'épée est la clé, et celui qui l'a brandit devra choisir le sort du monde. Elric voyage entre différents plans de la réalité, Raziel voyage entre la sphère matérielle (les vivants) et la sphère spectrale (les morts)...
Voilà, il y a énormément de points communs et j'aurai adoré une version sur papier de ce jeu vidéo qui a l'avantage lui d'être cohérent dans son ensemble. Je ne vais pas écrire une thèse non plus donc je vais m'arrêter là pour la madeleine de Proust.
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Michael Moorcock, Le Cycle d'Elric
Sieben a écrit:
Voilà, il y a énormément de points communs et j'aurai adoré une version sur papier de ce jeu vidéo qui a l'avantage lui d'être cohérent dans son ensemble.
Ca, c'est clair.
Un topic sur Soul Reaver, tu aurais du créer !
Au passage, tu oublies de parler de Blood Omen, le 1er opus de la série, et à mon sens de loin le meilleur.
Ah j'ai adoré cette série de jeux vidéos malgré ces énormes défauts !
Je n'avais pas vraiment fait le rapprochement, mais effectivement c'est évident que c'est très proche d'Elric.
Pour ce qui est d'Elric, je suis loin d'être du même avis. Mais ma lecture date, tout n'est pas très frais dans mon esprit.
En gros, tu n'aimes pas le Moorcock pulp des débuts, tu préfères le Moorcock plus philosophico-metaphysique. Il est vrai qu'il y a une grosse évolution dans son style, donc je peux comprendre qu'on aime une période et pas l'autre. Pour ma part, de ce que j'en ai lu, je préfère largement le Moorcock pulp.
"La cité des rêves" c'est une nouvelle culte. Je l'a trouve superbe. Mais je comprends que la transition puisse choquer, sauf que ce n'est pas de la faute de cette nouvelle, mais de la faute des romans postérieurs qui sont trop différent dans le style.
De toute façon, ce classement chronologique me semblait assez artificiel, si "Elric des Dragons" raconte vraiment les débuts de son histoire, d'autres romans écrits tardivement semble s'inclure de façon un peu moins certaine dans cette chronologie.
Ce sentiment de catastrophe je ne l'ai vraiment pas ressenti en tout cas, au contraire, pour moi arriver à ce "tome 4", c'était vraiment passer le niveau au dessus, vivre des moments "of high adventures".
Dark schneider- Unificateur des Nadirs
- Date d'inscription : 19/01/2009
Re: Michael Moorcock, Le Cycle d'Elric
Bien vu pour le côté moorcockien de la série Soul Reaver. (Et tu as raison de relever que l'influence n'est pas seulement cosmétique. Les auteurs du jeu ne se sont pas contentés de coller une épée buveuse d'âmes parce que c'est classe.)
Pour l'ordre de lecture, je me demande quand même s'il ne vaut pas mieux aborder les récits d'Elric dans l'ordre de parution. Je sais bien que c'est un peu lourd de devoir se demander à chaque fois "où et quand sommes-nous" par rapport à ce qu'on a déjà lu, mais au moins ça permet d'apprécier chaque texte pour ce qu'il est, sans risquer d'être trop déçu par les incohérences de l'ensemble.
@Dark Schneider : Ah oui, Blood Omen !! Quelle tuerie c'était, pour l'époque...
Pour l'ordre de lecture, je me demande quand même s'il ne vaut pas mieux aborder les récits d'Elric dans l'ordre de parution. Je sais bien que c'est un peu lourd de devoir se demander à chaque fois "où et quand sommes-nous" par rapport à ce qu'on a déjà lu, mais au moins ça permet d'apprécier chaque texte pour ce qu'il est, sans risquer d'être trop déçu par les incohérences de l'ensemble.
@Dark Schneider : Ah oui, Blood Omen !! Quelle tuerie c'était, pour l'époque...
Oncle Kiin- Tribun de la Pia fidelis
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Michael Moorcock, Le Cycle d'Elric
Dark Schneider,
En fait c'est surtout pour faire le lien avec Elric et Moorcock que j'ai écrit sur Soul Reaver dans le même sujet. Il existe déjà des sites de fans de la licence très complets. Donc je ne voyais pas trop l'intérêt d'y consacrer un sujet.
Oui il y a Blood Omen aussi qui fait office de préquel à la série, bien que sortie avant en 1996. Mais pour moi c'est Legacy of Kain Soul Reaver le plus abouti de la série . Graphiquement, il exploitait à fond les capacités de la console, un scénario des plus travaillés (et reconnu encore aujourd'hui je pense comme un must des jeux vidéos), et une bande son envoutante. C'est d'ailleurs fortement dommage dans les jeux vidéos, une fois que le jeu est obsolète on le jette à la poubelle alors que l'on trouve souvent des compositions formidables mais qu'on n'écoutera plus par la suite. Blood Omen 2 on peut s'en passer par contre.
Pour en revenir à Elric, ce n'est pas que je n'aime pas les années "pulp" de Moorcock, la preuve j'ai adoré Elric des dragons, mais souvent son style peu paraître dépassé pour le lecteur d'aujourd'hui mais ne l'était aucunement à l'époque (et c'est bien cela le plus important). Après ouais, je préfère ses romans les plus récents. Moorcock le dit dans la préface du tome 8 que Elric a évolué en même temps que lui et qu'il préfère sa vision d'aujourd'hui.
Mais bon, je lui pardonne aisément ma déception de "La cité qui rêve" vu que la parution des nouvelles fût assez bordélique. Il faut comprendre que pour moi qui n'ai jamais lu Elric auparavant, cette nouvelle peut paraître "catastrophique" avec une lecture dans l'ordre chronologique.
Je retiens surtout du cycle l'héritage qu'il a laissé et les 3 premiers tomes. Très bon ! (malgré la critique)
En fait c'est surtout pour faire le lien avec Elric et Moorcock que j'ai écrit sur Soul Reaver dans le même sujet. Il existe déjà des sites de fans de la licence très complets. Donc je ne voyais pas trop l'intérêt d'y consacrer un sujet.
Oui il y a Blood Omen aussi qui fait office de préquel à la série, bien que sortie avant en 1996. Mais pour moi c'est Legacy of Kain Soul Reaver le plus abouti de la série . Graphiquement, il exploitait à fond les capacités de la console, un scénario des plus travaillés (et reconnu encore aujourd'hui je pense comme un must des jeux vidéos), et une bande son envoutante. C'est d'ailleurs fortement dommage dans les jeux vidéos, une fois que le jeu est obsolète on le jette à la poubelle alors que l'on trouve souvent des compositions formidables mais qu'on n'écoutera plus par la suite. Blood Omen 2 on peut s'en passer par contre.
Pour en revenir à Elric, ce n'est pas que je n'aime pas les années "pulp" de Moorcock, la preuve j'ai adoré Elric des dragons, mais souvent son style peu paraître dépassé pour le lecteur d'aujourd'hui mais ne l'était aucunement à l'époque (et c'est bien cela le plus important). Après ouais, je préfère ses romans les plus récents. Moorcock le dit dans la préface du tome 8 que Elric a évolué en même temps que lui et qu'il préfère sa vision d'aujourd'hui.
Mais bon, je lui pardonne aisément ma déception de "La cité qui rêve" vu que la parution des nouvelles fût assez bordélique. Il faut comprendre que pour moi qui n'ai jamais lu Elric auparavant, cette nouvelle peut paraître "catastrophique" avec une lecture dans l'ordre chronologique.
Je retiens surtout du cycle l'héritage qu'il a laissé et les 3 premiers tomes. Très bon ! (malgré la critique)
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Michael Moorcock, Le Cycle d'Elric
Il faudrait que je relise tout cela pour intervenir dans la conversation avec des billes.
C'est vrai qu'après les 3 premiers tomes, revenir aux Jeunes Royaumes avec le Comte Aubec peut être un rude choc.
Mais l'imaginaire moorcockien est trop génial (l'ambiance, les personnages, les trouvailles...) pour ne pas céder aux sirène d'un univers of high adventures !
Après Sieben, autant la Sorcière Dormante ne m'a laissé un souvenir impérissable, autant je te conseillerais de lire l'Epée Noire car les novella sont de très bonne facture vintage.
Je n'ai pas aimé La Revanche de la Rose : bons concepts mais histoire moyenne, loin du souffle épique du cycle.
Juste par curiosité, c'était ta première incursion dans le Multivers ?
Car avec Corum on ne retrouve pas ce côté hétérogène.
C'est vrai qu'après les 3 premiers tomes, revenir aux Jeunes Royaumes avec le Comte Aubec peut être un rude choc.
Mais l'imaginaire moorcockien est trop génial (l'ambiance, les personnages, les trouvailles...) pour ne pas céder aux sirène d'un univers of high adventures !
Après Sieben, autant la Sorcière Dormante ne m'a laissé un souvenir impérissable, autant je te conseillerais de lire l'Epée Noire car les novella sont de très bonne facture vintage.
Je n'ai pas aimé La Revanche de la Rose : bons concepts mais histoire moyenne, loin du souffle épique du cycle.
Juste par curiosité, c'était ta première incursion dans le Multivers ?
Car avec Corum on ne retrouve pas ce côté hétérogène.
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Michael Moorcock, Le Cycle d'Elric
Albéric a écrit:Juste par curiosité, c'était ta première incursion dans le Multivers ?
Oui-da. J'ai "Les livres de Corum" et "La légende de Hawkmoon" qui attendent bien sagement. Ce sera pour plus tard. Vachement novateur ce concept de Multivers dont Gemmell s'est inspiré.
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Michael Moorcock, Le Cycle d'Elric
MM c'est un auteur à mille visages. Non seulement il y a boire et à manger dans son oeuvre, mais il y a aussi plusieurs tendance dans sa vie :
- le côté pulp, car il est fanboy de Burroughs et Howard
- le côté philosophique qui hante toute son oeuvre
- le côté weird sixties/seventies dans lequel il a plongé
Les concepts de Multivers et de Champion Eternel en découlent.
Elric navigue entre pulp et métaphysique.
Les 3 premiers Corum sont pulps et les 3 derniers sont consacrés au mythe de l'éternel retour.
Le 1er cycle d'Hawkmoon est pulp, le 2e est weird.
Et Erekosë c'est un pot pourri de toute sa vie.
...
Les héros moorcockiens sont tous en recherche/défense de Tanelorn, cité mythique de la paix et de l'harmonie, allégorie fantasmée de la paix et l'harmonie que nous recherchons tous dans la vie.
C'est très visible dans la dimension psychanalytique de Cycle d'Erekosë ou un auteur londonien qui rêve de moments "of high adventures" devient un héros cosmique qui ne rêve que d'une vie tranquille.
MM a bien résumé cela dans The Golden Barge / Le Chaland d'Or : un individu passe sa vie à courir après une péniche dorée censée offrir le bonheur absolu.
Evidemment le fleuve c'est la vie, l’individu c'est l'humanité et la péniche dorée c'est nos souhaits inassouvis qui s'éloignent toujours à l'horizon.
Mine de rien MM est le plus philosophique des auteurs de SFFF : ceux qui le sous-estiment ou le mésestiment sur ten.nikable n'ont rien compris à son oeuvre gigantesque. Mais ils ont l'air de ne pas comprendre le sens de beaucoup d'oeuvres là-bas : c'est gênant pour des chroniqueurs littéraires qui ont statut de presse et qui décerne un prix (enfin non c'est normal vu la médiocrité atteinte par le journalisme français : ils se mettent juste au niveau).
Dans tous les cas MM est un vrai auteur populaire : à travers des récits grands publics il a su faire passer une philosophie humaniste.
Tirer les gens vers le haut sans haine ni violence, ni mépris ni indifférence : c'est ça être progressiste.
- le côté pulp, car il est fanboy de Burroughs et Howard
- le côté philosophique qui hante toute son oeuvre
- le côté weird sixties/seventies dans lequel il a plongé
Les concepts de Multivers et de Champion Eternel en découlent.
Elric navigue entre pulp et métaphysique.
Les 3 premiers Corum sont pulps et les 3 derniers sont consacrés au mythe de l'éternel retour.
Le 1er cycle d'Hawkmoon est pulp, le 2e est weird.
Et Erekosë c'est un pot pourri de toute sa vie.
...
Les héros moorcockiens sont tous en recherche/défense de Tanelorn, cité mythique de la paix et de l'harmonie, allégorie fantasmée de la paix et l'harmonie que nous recherchons tous dans la vie.
C'est très visible dans la dimension psychanalytique de Cycle d'Erekosë ou un auteur londonien qui rêve de moments "of high adventures" devient un héros cosmique qui ne rêve que d'une vie tranquille.
MM a bien résumé cela dans The Golden Barge / Le Chaland d'Or : un individu passe sa vie à courir après une péniche dorée censée offrir le bonheur absolu.
Evidemment le fleuve c'est la vie, l’individu c'est l'humanité et la péniche dorée c'est nos souhaits inassouvis qui s'éloignent toujours à l'horizon.
Mine de rien MM est le plus philosophique des auteurs de SFFF : ceux qui le sous-estiment ou le mésestiment sur ten.nikable n'ont rien compris à son oeuvre gigantesque. Mais ils ont l'air de ne pas comprendre le sens de beaucoup d'oeuvres là-bas : c'est gênant pour des chroniqueurs littéraires qui ont statut de presse et qui décerne un prix (enfin non c'est normal vu la médiocrité atteinte par le journalisme français : ils se mettent juste au niveau).
Dans tous les cas MM est un vrai auteur populaire : à travers des récits grands publics il a su faire passer une philosophie humaniste.
Tirer les gens vers le haut sans haine ni violence, ni mépris ni indifférence : c'est ça être progressiste.
Dernière édition par Albéric le Dim 29 Sep - 6:33, édité 1 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Michael Moorcock, Le Cycle d'Elric
Je fais mon mea culpa. Je suis allé trop vite en besogne. La 1ère intégrale Pocket est plutôt pas mal !
Elle regroupe les 3 premiers volumes de l'édition poche (les aventures d'Elric par ordre chronologique) dans un livre de 600 pages au format assez pratique, on est très loin des cubes impraticables de L'Arcane de l'épée.
Puissent être nombreux les nouveaux lecteurs de l'immense Michael Moorcock.
Elle regroupe les 3 premiers volumes de l'édition poche (les aventures d'Elric par ordre chronologique) dans un livre de 600 pages au format assez pratique, on est très loin des cubes impraticables de L'Arcane de l'épée.
Puissent être nombreux les nouveaux lecteurs de l'immense Michael Moorcock.
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Michael Moorcock, Le Cycle d'Elric
Lancez la vidéo et montez le son avant d'enchaîner :
Concernant la conclusion du Cycle d'Elric : Stormbringer
Cavaler à travers terres, mers et cieux sur des coursiers interdimensionnels pour déjouer les plans du Dieu Mort.
Combattre les tigres de guerre de Pang-Tang aux côtés des chevaliers de Jharkor.
Combattre les hiboux géants à côté des guerriers ailés de Myyrrhn.
Affronter la flotte maudite du Dieu Pieuvre et de ses séides.
Invoquer les frères et sœurs de l’épée noire pour anéantir les démons griffons.
Lutter contre le géant triste et les arbres vampires pour le Bouclier du Chaos.
Lutter contre Roland le preux et Morgane la fourbe pour le Cor du Destin.
Chevaucher les derniers dragons de Melniboné pour affronter les armées de l’apocalypse.
Et détruire un monde pour en créer un nouveau…
... le nôtre !
Ce drame eschatologique en 4 actes est inoubliable.
De la Fantasy, de la vraie !!! Son seul défaut ?
Il ne s’agit pas d’un roman mais de 4 novellas.
Dans le cas contraire on atteignait le nec plus ultra et il n’y avait plus rien au-delà…
Combattre les tigres de guerre de Pang-Tang aux côtés des chevaliers de Jharkor.
Combattre les hiboux géants à côté des guerriers ailés de Myyrrhn.
Affronter la flotte maudite du Dieu Pieuvre et de ses séides.
Invoquer les frères et sœurs de l’épée noire pour anéantir les démons griffons.
Lutter contre le géant triste et les arbres vampires pour le Bouclier du Chaos.
Lutter contre Roland le preux et Morgane la fourbe pour le Cor du Destin.
Chevaucher les derniers dragons de Melniboné pour affronter les armées de l’apocalypse.
Et détruire un monde pour en créer un nouveau…
... le nôtre !
Ce drame eschatologique en 4 actes est inoubliable.
De la Fantasy, de la vraie !!! Son seul défaut ?
Il ne s’agit pas d’un roman mais de 4 novellas.
Dans le cas contraire on atteignait le nec plus ultra et il n’y avait plus rien au-delà…
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Michael Moorcock, Le Cycle d'Elric
Et en passant l'hommage d'époque de DEEP PURPLE :
Dark schneider- Unificateur des Nadirs
- Date d'inscription : 19/01/2009
Re: Michael Moorcock, Le Cycle d'Elric
Dans ton édition le tome 8 c'est Stormbringer ?Sieben a écrit:Le cycle d'Elric T1 (ldp) : Elric des dragons ! Lecture avec en fond sonnore "Ozar Midrashim" de Legacy of Kain 5/5
Le cycle d'Elric T2 : amis de la philos... 3,5/5
Le cycle d'Elric T3 : toujours aussi bon. 4/5
Le cycle d'Elric T4 : catastrophe. 2/5
Le cycle d'Elric T5 : pas de note, pas lu en entier.
Le cycle d'Elric T8 : excellente conclusion, un must même si j'ai pas tout capté. 4,5/5
Le cycle d'Elric T9 : clairement dispensable 1/5
Si c'est le cas, ta note me fait plaisir !
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Michael Moorcock, Le Cycle d'Elric
Si tu n'as pas tout capté, c'est parce que tu n'as pas lu qques tomes où on voit qu'indirectement et son corps défendant Elric favorise la cause du Chaos (notamment avec la mort de l'Impératrice de l'Aube qui est le principal agent de la Loi dans les Jeunes Royaumes). Il essaye désespérément d'empêcher les événements qu'il a lui même mis en branle dès le tome 1.
Si tu aimes Elric et Druss, Imaro devrait te plaire !
La BD semble avoir fait un carton. J'ai hâte pour le tome 2 ! (et quelle bonne idée d'avoir fait coïncider la réédition en intégrale et la sortie de la BD, là on a réfléchit pour une fois)
Si tu aimes Elric et Druss, Imaro devrait te plaire !
La BD semble avoir fait un carton. J'ai hâte pour le tome 2 ! (et quelle bonne idée d'avoir fait coïncider la réédition en intégrale et la sortie de la BD, là on a réfléchit pour une fois)
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Michael Moorcock, Le Cycle d'Elric
On en parlait ailleurs sur le net... Vous ne trouvez pas qu'il y a un peu des aventures d'Ulysse dans celles d'Elric ?
Melniboné = Ithaque
Cymoril = Pénélope
Hyrkoon = Antinoos
Arioch = Poséidon
Jeunes Royaumes = Mer Méditerranée
et puis, il y a aussi le massacre des prétendants...
Melniboné = Ithaque
Cymoril = Pénélope
Hyrkoon = Antinoos
Arioch = Poséidon
Jeunes Royaumes = Mer Méditerranée
et puis, il y a aussi le massacre des prétendants...
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Michael Moorcock, Le Cycle d'Elric
Albéric a écrit:On en parlait ailleurs sur le net... Vous ne trouvez pas qu'il y a un peu des aventures d'Ulysse dans celles d'Elric ?
Melniboné = Ithaque
Cymoril = Pénélope
Hyrkoon = Antinoos
Arioch = Poséidon
Jeunes Royaumes = Mer Méditerranée
et puis, il y a aussi le massacre des prétendants...
Ah ! Effectivement. La question est, est-ce voulu par Moorcock ? Ou l'a-t-il fait inconsciemment ?
Ces grecques... ils ont tout inventé niveau tragédie. On ne fait que reprendre ce qu'ils ont élaboré en le réadaptant dans nos propres fantasmes.
Conseil de lecture bd: Ulysse 1781 de Xavier Dorison et Eric Herenquel.
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Michael Moorcock, Le Cycle d'Elric
Par ordre de parution la saga d’Elric de Melniboné débute en avec 1961 avec The Dreaming City / La Cité qui Rêve… (qui ne va rêver longtemps de sa splendeur, d’où le parenté avec le Dune de Frank Herbert qui lui aussi avec un magnifique sens of wonder nous a offert un univers fabuleux juste avant de le détruire !)
Et cela me navre au plus au point de devoir passer par la case mise au point…
En Angleterre, elle est considéré comme un fleuron de la « literacy fantasy », ces œuvres appartenant aux genres de l’imaginaire qui du point de vue de leur qualité d’écriture n’ont absolument pas à rougir de la comparaison avec les classiques ; en France, elle est encore souvent décriée comme de la sous-littérature située quelque part entre le roman de gare et le catalogue des poncifs du genre… Qui a raison et qui a tord ? Et bien il suffit de comparer la vitalité de la littérature et du marché du livre dans ces deux pays pour comprendre que la France continue de s’enfoncer lentement mais sûrement dans les sables mouvants de l’élitisme sans élites…
Après je ne vais pas vous mentir, il y a aussi à boire et à manger dans cette saga débutée il y maintenant plus d’un demi-siècle et qui comprend des chefs-d’œuvre, des ratés, des préquels, des séquels, des spin-off, des crossovers et ses propres et pastiches… Et puis, le pessimisme du personnage et la noirceur de l’ambiance peuvent lasser aussi…
Dans l’univers des Jeunes Royaumes, Elric VIII est le 428e souverain de Melniboné, empire sorcier mourant héritier de milliers d’année de magies impies. Albinos, chétif et mélancolique, il ne doit la vie qu’aux expédients que chaque jour il prend, et il est dès le départ Foutu Au Berceau car matricide et parricide involontaire, puisqu’en naissant il a pris la vie de sa mère, avant de prendre celle de son père Sadric LXXXVI mort de chagrin avec le temps… Bibliophile contre son gré puisque cloîtré par nécessité, il est l’homme le plus cultivé de son temps et entend bien mener les réformes nécessaires à la survie de son peuple… (en cela Elric de Melniboné est un peu le Gary Stu de Michael Moorcock ^^)
Sa rivalité avec son cousin Yrkoon, l’homme qu’il aurait dû être n’y était marqué dans sa chair, va provoquer sa chute, celle de son pays et celle du monde tout entier, car pour sauver sa bien-aimée Cymoril il va ouvrir une brèche entre les dimensions aux Dieux du Chaos autrefois bannis par les Seigneurs de la loi et qui vont se jouer de lui… Nous assistons donc à sa chute graduelle et terrible, l’empereur devenu vagabond ne cessant de faire le mal en voulant faire le bien puisque chacune de ses victoires profite à ceux qui sont responsables de sa triste condition, tandis que se jouent un à un les actes d’une tragédie eschatologique qui va embraser le monde entier et amener le crépuscule des dieux tout comme la fin de l’humanité…
Elric est maudit à plus d’un titre donc fait très bonne figure aux côtés d’Hamlet, d’Othello, du Roi Lear ou de MacBeth, tandis que l’ombre tutélaire d’autres figures shakespearienne plane sur les personnages de cette saga Dark Fantasy qu’on pourrait qualifier de réappropriation grimdark des œuvres du légendaire dramaturge anglais.
Les influences de l’auteur donnent le vertige : Edgar Rice Burroughs, Poul Anderson, Fletcher Pratt, Mervyn Peake, T.H. White, Jane Gaskell, mais aussi Bertolt Brecht, Jean-Paul Sartre et Albert Camus… Il réussit même l’exploit de marier le Kullervo du Kalevala finnois, et le Monsieur Zénith du pulp Sexton Blake, le Kull de R.E. Howard (auteur qu’il a toujours adoré pour les raisons que l’on sait) et le Túrin Turambar de JRR Tolkien (auteur qu’il a toujours détesté pour les raison que l’on sait), et cherry on the cake, le tout sur fond de roman gothique à l’ancienne comme ceux de William Beckford et Matthew Gregory Lewis…
Sinon, non Elric n’est pas une antithèse de Conan le Barbare, mais un frère caché de Kull l’Atlante ! ^^
Deux souverains aimé de leur peuple respectif, détesté et haïs par une aristocratie mixophobe et hostile, tous les deux cérébraux et torturés, se perdant dans leurs réflexions métaphysiques lors de leurs accès de mélancolie
Sinon, non les Melnibonéens cruel et sadiques ne sont pas une antithèse des Elfes pacifistes et artistes de JRR Tolkien (même si pour le coup il s’est fait une joie de faire un bras d’honneur à celui qui incarnait tout ce qu’il ne supportait pas)… Melniboné n’est en fait qu’une allégorie du Royaume-Uni des années 1950 englués dans le délitement et le démembrement du Commonwealth avec des élites perdues dans leurs rêves d’empires coloniaux au lieu de faire face aux réalités du présent, d’où le singulier développement après la victoire contre le nazisme d’un courant ultranationaliste impérialiste et raciste…
1964, Le Songe du Conte Aubec : 4/5
1961, La Cité qui Rêve : 5/5
1961, Tandis que rient les dieux : 4/5
1967, La Citadelle qui chante : 3/5
Vous aurez noté que j’ai scrupuleusement évité de mentionner nommément une certaine épée runique buveuse d’âme qui apporte la tempête, car la nommer c’est prendre le risque de l’appeler… ^^
Et cela me navre au plus au point de devoir passer par la case mise au point…
En Angleterre, elle est considéré comme un fleuron de la « literacy fantasy », ces œuvres appartenant aux genres de l’imaginaire qui du point de vue de leur qualité d’écriture n’ont absolument pas à rougir de la comparaison avec les classiques ; en France, elle est encore souvent décriée comme de la sous-littérature située quelque part entre le roman de gare et le catalogue des poncifs du genre… Qui a raison et qui a tord ? Et bien il suffit de comparer la vitalité de la littérature et du marché du livre dans ces deux pays pour comprendre que la France continue de s’enfoncer lentement mais sûrement dans les sables mouvants de l’élitisme sans élites…
Après je ne vais pas vous mentir, il y a aussi à boire et à manger dans cette saga débutée il y maintenant plus d’un demi-siècle et qui comprend des chefs-d’œuvre, des ratés, des préquels, des séquels, des spin-off, des crossovers et ses propres et pastiches… Et puis, le pessimisme du personnage et la noirceur de l’ambiance peuvent lasser aussi…
Dans l’univers des Jeunes Royaumes, Elric VIII est le 428e souverain de Melniboné, empire sorcier mourant héritier de milliers d’année de magies impies. Albinos, chétif et mélancolique, il ne doit la vie qu’aux expédients que chaque jour il prend, et il est dès le départ Foutu Au Berceau car matricide et parricide involontaire, puisqu’en naissant il a pris la vie de sa mère, avant de prendre celle de son père Sadric LXXXVI mort de chagrin avec le temps… Bibliophile contre son gré puisque cloîtré par nécessité, il est l’homme le plus cultivé de son temps et entend bien mener les réformes nécessaires à la survie de son peuple… (en cela Elric de Melniboné est un peu le Gary Stu de Michael Moorcock ^^)
Sa rivalité avec son cousin Yrkoon, l’homme qu’il aurait dû être n’y était marqué dans sa chair, va provoquer sa chute, celle de son pays et celle du monde tout entier, car pour sauver sa bien-aimée Cymoril il va ouvrir une brèche entre les dimensions aux Dieux du Chaos autrefois bannis par les Seigneurs de la loi et qui vont se jouer de lui… Nous assistons donc à sa chute graduelle et terrible, l’empereur devenu vagabond ne cessant de faire le mal en voulant faire le bien puisque chacune de ses victoires profite à ceux qui sont responsables de sa triste condition, tandis que se jouent un à un les actes d’une tragédie eschatologique qui va embraser le monde entier et amener le crépuscule des dieux tout comme la fin de l’humanité…
Elric est maudit à plus d’un titre donc fait très bonne figure aux côtés d’Hamlet, d’Othello, du Roi Lear ou de MacBeth, tandis que l’ombre tutélaire d’autres figures shakespearienne plane sur les personnages de cette saga Dark Fantasy qu’on pourrait qualifier de réappropriation grimdark des œuvres du légendaire dramaturge anglais.
Les influences de l’auteur donnent le vertige : Edgar Rice Burroughs, Poul Anderson, Fletcher Pratt, Mervyn Peake, T.H. White, Jane Gaskell, mais aussi Bertolt Brecht, Jean-Paul Sartre et Albert Camus… Il réussit même l’exploit de marier le Kullervo du Kalevala finnois, et le Monsieur Zénith du pulp Sexton Blake, le Kull de R.E. Howard (auteur qu’il a toujours adoré pour les raisons que l’on sait) et le Túrin Turambar de JRR Tolkien (auteur qu’il a toujours détesté pour les raison que l’on sait), et cherry on the cake, le tout sur fond de roman gothique à l’ancienne comme ceux de William Beckford et Matthew Gregory Lewis…
Sinon, non Elric n’est pas une antithèse de Conan le Barbare, mais un frère caché de Kull l’Atlante ! ^^
Deux souverains aimé de leur peuple respectif, détesté et haïs par une aristocratie mixophobe et hostile, tous les deux cérébraux et torturés, se perdant dans leurs réflexions métaphysiques lors de leurs accès de mélancolie
Sinon, non les Melnibonéens cruel et sadiques ne sont pas une antithèse des Elfes pacifistes et artistes de JRR Tolkien (même si pour le coup il s’est fait une joie de faire un bras d’honneur à celui qui incarnait tout ce qu’il ne supportait pas)… Melniboné n’est en fait qu’une allégorie du Royaume-Uni des années 1950 englués dans le délitement et le démembrement du Commonwealth avec des élites perdues dans leurs rêves d’empires coloniaux au lieu de faire face aux réalités du présent, d’où le singulier développement après la victoire contre le nazisme d’un courant ultranationaliste impérialiste et raciste…
1964, Le Songe du Conte Aubec : 4/5
- Spoiler:
- Une nouvelle Elric Free qui officiel autant comme préquel que comme introduction à l’univers dont on nous présente la cosmogonie : les véritables en sont davantage les hommes que les dieux… A Château-Kaneloon, Myschella la Sorcière de l’Aube guide ceux qui le souhaitent vers le Bord du Monde : ils en deviennent les pionniers non pas en affrontant les dangers inconnus, mais en triomphant de leurs propres ténèbres intérieures… C’est ainsi qu’Aubec de Malador, héros parmi les héros, fait surgir du néant des nations entières qui plusieurs générations plus tard causeront l’Empire Melnibonéen à sa perte… On pioche allègrement dans les théories new age : chaque être vivant est un univers et chaque univers est un être vivant : la saga et la bibliographie de l’auteur a toujours présenté une dimension métaphysique, mais là ça commence fort !
1961, La Cité qui Rêve : 5/5
- Spoiler:
- Après des années d’errance Elric revient à Imryrr la Cité qui Rêve pour récupérer son Trône de Rubis et sa bien-aimée Cymoril (on vous a reconnu, Ulysse et Pénélope ! ^^), mais il va détruire l’un et l’autre de ses propres mains, condamnant son peuple à l’exil et son pays à l’oubli… et pour sauver sa propre vie il va même devoir trahir ses amis et abandonnés ses alliés à la vindicte des Seigneurs Dragons de Melniboné…
Elric jette à la mer celle qui désormais assure sa survie mais la démone ne lui laissera pas de répit, et la perte des meilleurs hommes des jeunes royaumes jette le monde dans un chaos dont compte bien profiter les apprentis sorciers de Pan Tang autrefois tenus en respect par la puissance melnibonéenne … (Attention, un monstre peur en cacher un autre et aux méfaits de l’impérialisme britannique peuvent succéder les méfaits de l’impérialisme américain… sifflotte) Shakespearien de début à la fin, dans une ambiance d’une noirceur à couper au couteau !!!
1961, Tandis que rient les dieux : 4/5
- Spoiler:
- Elric mercenaire vagabond est contactée par Shaarillaa de la Brume Dansante du peuple ailé des Myyrrhn pour monter une expédition dans la sinistre contrée du Pays Silencieux et retrouver le Livre des Dieux Morts dépositaire des savoirs anciens et d’une infinie sagesse…
Belle relation entre notre Dame aux Camélias à baudrier perdu dans son désespoir pour ce qu’il a fait, et celle qui est superbe à ses yeux mais qui est perdue dans son désespoir pour ce qu’elle est, à savoir un être difforme et infirme aux yeux des siens : le premier souhaite la réponse à ses questions existentielles et donc une fin à ses tourments, la deuxième souhaite la formule magique qui lui redonnera des ailes…
Mais triste et amère fin qui fait de l’ensemble davantage un conte philosophique qu’un récit de sword & sorcery… Toutefois c’est aussi dans ce récit qu’Elric de Melniboné l’éternel champion fait la rencontre de Tristelune d’Elwher l’éternel compagnon, dont le caractère jovial et optimiste fait le contrepoint de sa mélancolie et son pessimiste, et que le sauvera à plusieurs reprises de son propre nihilisme…
1967, La Citadelle qui chante : 3/5
- Spoiler:
- Elric accompagné de Tristelune gagnent le Jharkor où Yishana, veuve du roi Dharmit mort lors du sac d’Imryrr l’engage pour découvrir les secrets de Citadelle quoi chante cause de multiple disparitions, causées par Balo le Bouffon, déité mineur equi souhaite assouvir ses caprices loin de la lutte entre les Dieux du Chaos et les Seigneurs de la loi…
On assiste à une joute verbale entre Elric qui parle magie et Balo qui parle technologie, mais le débat métaphysique tourne à l’avantage du melnibonéen qui a l’avantage d’être le favori d’Arioch l’in des Six Grand avant ne surviennent la traîtrise de Theleb Ka'arna, agent de Pan Tang et amant de la reine dont l’ego n’a pas supporter d’être supplanté par notre la Dame au Camélias à baudrier (que voulez vous, un agent du MI6 aura toujours plus de sex appeal qu’un butor de la CIA ^^) La rivalité entre Elric et Theleb Ka'arna va accélérer la fin du monde, puisque les deux sorciers vont invoquer des forces qu’il aurait mieux valu laisser de côté…
Vous aurez noté que j’ai scrupuleusement évité de mentionner nommément une certaine épée runique buveuse d’âme qui apporte la tempête, car la nommer c’est prendre le risque de l’appeler… ^^
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Michael Moorcock, Le Cycle d'Elric
Avis super intéressant qu'on aimerait lire dans les sites spécialistes en Fantasy.
Même si on n'a pas forcément apprécié les mêmes nouvelles. Je n'aurais jamais dû les lire dans l'ordre chronologique mais dans l'ordre de parution, parce que passer du Moorcock métaphysique et philosophe au récit pulp de La Cité qui rêve m'a un peu gâché le truc. Pas du tout aimé les incohérences qui découlent d'une lecture par chronologie.
Même si on n'a pas forcément apprécié les mêmes nouvelles. Je n'aurais jamais dû les lire dans l'ordre chronologique mais dans l'ordre de parution, parce que passer du Moorcock métaphysique et philosophe au récit pulp de La Cité qui rêve m'a un peu gâché le truc. Pas du tout aimé les incohérences qui découlent d'une lecture par chronologie.
Sieben- Navarque de la flotte macédonienne
- Date d'inscription : 12/02/2013
Re: Michael Moorcock, Le Cycle d'Elric
au final mieux vaut toujours l'ordre de parution, on n'a pas les saute d'intention ou de qualité qui font bizarre mais une progression logique...
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
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