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Exit Humanity de John Geddes (2011)

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White Square Exit Humanity de John Geddes (2011)

Message par Albéric Lun 21 Jan - 2:24

Exit Humanity de John Geddes (2011) Exit+Humanity+horrorant

Romero a perdu son mojo, vive John Geddes qui renouvelle avec brio le film de zombis ! :cheers:
Celui-là il est tellement bon quel je lui ouvre un sujet dédié spécifique. Aussi bon que Stake Land !
Le 1er chapitre constituait déjà un court-métrage de qualité : le reste est encore mieux !
Oui c’est long, oui c’est lent car le ton est contemplatif et l’histoire vraiment bien remplie.
Ce n’est pas l’histoire de la fin de l’humanité mais l’histoire d’un homme qui perd son humanité et qui la retrouve au contraire de ses antagonistes qui sont justes des crevards prêts à tout et au reste comme notre société compétitive en compte beaucoup, surtout parmi ses dirigeants.
Le dernier chapitre ("Retribution") mélange 28 jours plus tard et Il était une fois dans L’Ouest.
L'auteur ne cache pas qu'il a transposé Walking Dead dans le Tennessee des années 1870.
Et avec talent ce qui ne gâche rien, avec un très petit budget de 500 000 dollars canadien.

Evidemment les rageux ont détesté, parlant de film naze et prétentieux, d'effets ridicules, de musiques nulles, de dialogues consternants, d'acteurs cabotineurs, de producteurs débiles qui jettent l'argent par les fenêtres (ils n'ont pas vu qu'il s'agit d'un film indépendant autofinancé).
Aux spectateurs qui disent "c'est génial, ce film est innovant" Je suis au regret de vous annoncer que vous n’êtes pas crédible, votre inculture cinématographique viens de nous être dévoilé
merci on te retourne le compliment connard : réunis 1/2 million d'€, prends ta caméra et montres-nous ton immense culture cinématographique (c'est vachard, mais marre de la mauvaise foi)

Et j'ai gardé le meilleur pour la fin (et cela se prétend cinéphile, c'est pitoyable) :
kilé nul ce film. cé de la merde. walking dead ca dechire.




Albéric
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Nécromancien

Date d'inscription : 16/01/2012

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White Square Re: Exit Humanity de John Geddes (2011)

Message par Albéric Lun 21 Jan - 23:43

Visiblement, je n'ai pas été suffisamment persuasif ci-dessus donc bis repetita... ;)


Exit Humanity : le zombie nouveau est arrivé et il est canadien ! :cheers:

Si vous voulez des zombies sprinteurs à la Zack Snyder, de gunfights en rafale et des effets spéciaux de ouf… eh bien passez votre chemin !
Mais si vous avez aimé La Route ou Malevil, ce film est vraiment fait pour vous !
Plus qu’un bon film de zombies, plus qu’un bon western, un très bon film dramatique.
Car c’est vraiment entre Stake Land et The Walking Dead.
L’auteur (puisqu’il est scénariste, réalisateur et producteur) ne s’en est absolument pas caché.
On pourra ainsi reconnaître la figure du Gouverneur derrière le personnage du général sudiste.
Avec un bon film, on est frappé dès les premiers instants par la qualité de la photographie, de la réalisation et de la musique. Avec John Geddes, on est très bien servi !
Mais ici il faut se laisser emporter car c’est assez lent, mais plus on avance mieux c’est
Spoiler:

Scénarisation :
Notez qu’on a pris le parti des zombis lents ou Marcheurs, et que tout est raccord dans le coté scientifique comme dans le côté surnaturel, c’est assez rare pour le signaler !
On a transposé une histoire de zombies dans le Tennessee 6 ans après la Guerre de Sécession pour se retrouver avec un film entre 28 jours plus tard (sur le fond c’est assez clair) et le remake de True Gritt (sur la forme c’est assez clair aussi).
Les inspirations western sont sympas : le duel final est clairement un hommage à Sergio Leone.
On peut penser au méconnu Cinq Gachettes d’Or (qui se passe dans une forêt automnale).
Mais en fait dès le départ les choix effectués sont très originaux :
L’histoire d’Edward Young narrée par Brian Cox qui lit son journal secret.
L’histoire est donc découpée en 7 chapitres et un prologue.
Le film est donc conçu sur le fond comme sur la forme comme un livre dont on tourne les pages, chaque chapitre étant une histoire dans l’histoire, et cette histoire n’est pas celle de la fin de l’Humanité, mais celle d’un homme qui a perdu son humanité, et qui va la retrouver.
Spoiler:
La galerie de portait des crevards sudistes m’a interloqué : on nous dépeint des bandits sans foi ni loi, des criminels de guerre sadiques, des individus qu’on peinerait à qualifier d’humain… mais j’avais l’impression de voir un documentaire sur Goldman Sachs ou plus globalement sur la finance internationale. Bref les vrais monstres c’est nous les humains. Mais il y a ceux qui combattent les ténèbres en eux et ceux qui les épousent (politiciens, banksters, managkillers, chefaillons tyranniques, courtisans serviles, pervers narcissiques divers et variés d’en haut ou d’en bas…)
Le tout est bien écrit, même si qualitativement se sont les nombreux monologues qui ressortent.

Interprétation :
Pour son 1er rôle Mark Gibson arrive très bien à communiquer le mal-être de son personnage.
Les débuts de film sont pourtant déroutants puisque qu’on entend que ses cris et ses gémissements tandis que Brian Cox nous raconte ses pensées couchées sur le papier.
Pour le reste un casting de quasi inconnus qui vaut largement les stars et les starlettes d’Hollywood. J’ai bien aimé Adam Seybold en bon samaritain illettré, Jordan Hayes qui est mignonne tout plein, Dee Wallace qui est touchante dans sa manière de porter avec humanité tous les malheurs du monde sur ses épaules, Bill Moseley en général sudiste qui espère que la science va lui apporter le remède, et ce dernier la reconquête du Tennessee et la revanche sur les Yankees, accompagné comme il se doit par une belle brochette d’ordures qui ont bien la gueule de l’emploi.
Stephen McHattie a vraiment une bonne tête d’acteur de film d’horreur, mais malheureusement son personnage de Dr Mengele alcoolique et dépressif n’est pas développé.

Réalisation :
On apporte un soin très méticuleux aux images et aux cadrages avec des beaux plans de caméra particulièrement travaillés et les passages narratifs en graphic novel sont très stylés : c’est vraiment délectable.
J’ai cru que le réalisateur n’était pas à l’aise avec l’action, et qu’il avait choisi ce moyen pour la contourner… En fait c’est un choix graphique et financier (en dessinant plutôt qu’un filmant les passages les plus violents, il peut raconter et boucler son histoire malgré un budget riquiqui)
Seul point faible la caméra tremble un peu sur certains plans (peut-être pas de matos adéquat).
Bref, avec du talent on peut tutoyer les plus grands car on marche sur les traces de Terence Malik.

Visuels : la photographie est juste sublime
Les aspects graphiques sont exceptionnels : paysages très beaux, ambiance sombre très réussie.
Certains regrettent que les zombies ne soient pas assez gore : c’est vrai mais le film ne joue pas là-dessus. Certains parlent de zombies ridicules : ne leur en déplaisent au vu du budget utilisé, ils sont très bien faits.
Après beaucoup de trucs et astuces sont usités pour ne pas trop les montrer, mais c’est bien joué (éclairage, cadrage, montage, animations remplaçant les scènes d’action).
Quand aux passages en stop-motion, ils sont juste excellents et s’intègrent parfaitement au reste.

Bande-son : la musique est vraiment très bien.
Elle est souvent magique, y compris dans les moments plus folkloriques voire même country.
Mais quelques fois cela surjoue avec des morceaux en léger décalage avec les images.
C’est peu être du aux raccords entre les 3 compositeurs du score.


Si vous dépassez certains partis pris et le ton contemplatif, vous aurez accès à un film de zombies très ambitieux avec une excellente histoire qui redonne de l'espoir quand on a tout perdu.
(cf. Le Territoire des Loups).
Bref, une belle leçon d'humanité, hasta la vista amis rageux ! :red:


Car je suis grandement en colère contre eux : comment peut-on enterrer un tel film ! :x
Si l’ambition c’est la réflexion on a : « cé nul yapa d’action ! »
Si l’ambition c’est l’action on a : « un truc bourrin pour les bourrins, donc un navet de plus »
Il faudrait un jour qu’ils soient cohérents avec eux-mêmes pour changer.
Les avis parlant de maquillages pathétiques, de scénario débile et de réalisation nullissime relèvent purement et simplement de la diffamation : il faut être un gros hypocrite pour oser écrire cela.
Si cela avait été un biopic ou un film sur une tétraplégique en fin de vie ils auraient crié au génie.
On n’est pas obligé de lire Fiodor Dostoïevski ou Marcel Proust pour avoir accès à l’humanisme.
Cet acharnement à enterrer les œuvres de genre qui développent des messages humanistes est de plus en plus suspect :
la masse stallonienne ne serait pas capable de penser par elle-même ?
L’élite penserait-elle qu’elle seule est habilitée à développer une vision de la vie et de la société ?

Allez, je ne résiste pas à l’envie d’en remettre une couche ! :red:
1h15mn maximum aurait suffit mais là 1h55mn faut être balaise pour tenir jusqu'au bout.
(déjà le film fait 1h43 : je serais presque à parier qu’il s’est contenté de lire une fiche technique)
L'acteur principal surjout (et mal en +), le narrateur est envahissant (mais tais-toi donc !), les dialogues sont navrants et répétitifs, aucun mystère, absence totale de suspense, les zombies sont décevants (pour éviter de payer la make-up, la prod. a préféré s'approvisionner en peinture grise chez brico-dépôt...ouais chez leroy-merlin c'est trop cher !) et osé comparer ça à la série "Walking Dead", faut oser.
(franchement j’ose placer Exit Humanity au-dessus des saisons 1 & 2 de la série Walking Dead)
Donc si vous voulez vous faire chier mais chier comme c'est pas permis... mais attention vraiment chier alors là foncez !
Encore un jeanfoutre qui nous sert le refrain « moi je suis un vrai cinéphile, pas un Kévin qui a vu 3 films dans sa vie, donc je crache sur tout ce qui bouge et j’enterre vivant le cinéma de genre qui ne me mérite pas »
Et on peut aussi lire cela (au secours on touche le fond) :
sa a lèr tou pouri lolilol ya mèm pa 1 budjé pour lè exploz
Albéric
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Nécromancien

Date d'inscription : 16/01/2012

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White Square Re: Exit Humanity de John Geddes (2011)

Message par Albéric Lun 2 Déc - 22:38

Des mêmes gars, mais dans la catégorie grosse marrade :

Albéric
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Nécromancien

Date d'inscription : 16/01/2012

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