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Dar l'Invincible - Beastmaster de Don Coscarelli (1982)
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Dar l'Invincible - Beastmaster de Don Coscarelli (1982)
Résumé :
Les aventures et les exploits de Dar, surnommé "l'invincible", parce qu'il possède le pouvoir de commander les bêtes et qu'il est accompagné dans sa quête par une panthère noire et un aigle qui le protège tous deux.
Un film d’héroic-fantasy old school qui fleure bon les années 1960 et 1970 tout en accusant son âge.
Les nostalgiques aiment bien comme le montre le 7,7/10 obtenus avec 15 avis sur Sci-Fi Universe.
Un sous Conan certes, comme nous le montre l’attaque du village. Les eighties en compte un paquet.
On reprend donc pas mal d’archétypes du genre : un roi vaillant et généreux qui se fait abuser par son conseiller, une tyrannie militaro-religieuse qu’il faut abattre (qui rappelle les sombres heures des totalitarismes ou des dictatures des années 1970 ?), une difficile rébellion à mettre en place, un grand prêtre mégalomane qui provoque le destin en essayant de l’éviter (en voulant s’en débarrasser, il octroie à Dar les pouvoirs qui permettront de le tuer)
Je trouve qu’on n’en fait pas trop sur élu, prophétie et cie, contrairement à d'autres récits.
Les interprètes ne sont pas vraiment à la hauteur de la tâche, et péripéties et rebondissement ne sont pas renversants : mais le tout est suffisamment varié pour être correctement rythmé, accompagné d’un score de bon aloi signé Lee Holdridge.
Cela ressemble quand même fort à un film italien de la grande époque :
- avec des corps complaisamment dénudés
Marc Singer (Donovan de la série V) en ranger bodybuildé
Tanya Roberts (sex symbol des années 1980) en ravissante esclave rebelle :heart:
- avec une photographie colorée (merci à John Alcott de Shining)
De forts jolis paysages tout au long du film, des décors inégaux mais consistants notamment la pyramide et ses bas-fonds, et surtout le combat final entière filmé à la lumière des torches avec des cascadeurs qui n’avaient pas froid aux yeux !
- avec des passages fantastiques assumés
L’enlèvement de Dar, le sacrifice sur fond de flammes bleues, les passages en caméra subjective pour donner vie au don de double-vue animale, les bagues-oeil espionnes, les berserkers sado-maso, les mystérieux hommes-chauves-souris-oiseaux…
Mais le giallo est-il soluble dans la Fantasy ? rien n’est moins sûr !
Enfin, le travail des dresseurs est excellent, ainsi dans nombre de scène c’est Marc Singer qui accompagne le tigre teint en noir (la galère que cela a du être !) et pas une doublure !
J’ai même failli verser une larme sur le vaillant sacrifice d’une de ces charmantes bestioles.
Les aventures et les exploits de Dar, surnommé "l'invincible", parce qu'il possède le pouvoir de commander les bêtes et qu'il est accompagné dans sa quête par une panthère noire et un aigle qui le protège tous deux.
Un film d’héroic-fantasy old school qui fleure bon les années 1960 et 1970 tout en accusant son âge.
Les nostalgiques aiment bien comme le montre le 7,7/10 obtenus avec 15 avis sur Sci-Fi Universe.
Un sous Conan certes, comme nous le montre l’attaque du village. Les eighties en compte un paquet.
On reprend donc pas mal d’archétypes du genre : un roi vaillant et généreux qui se fait abuser par son conseiller, une tyrannie militaro-religieuse qu’il faut abattre (qui rappelle les sombres heures des totalitarismes ou des dictatures des années 1970 ?), une difficile rébellion à mettre en place, un grand prêtre mégalomane qui provoque le destin en essayant de l’éviter (en voulant s’en débarrasser, il octroie à Dar les pouvoirs qui permettront de le tuer)
Je trouve qu’on n’en fait pas trop sur élu, prophétie et cie, contrairement à d'autres récits.
Les interprètes ne sont pas vraiment à la hauteur de la tâche, et péripéties et rebondissement ne sont pas renversants : mais le tout est suffisamment varié pour être correctement rythmé, accompagné d’un score de bon aloi signé Lee Holdridge.
Cela ressemble quand même fort à un film italien de la grande époque :
- avec des corps complaisamment dénudés
Marc Singer (Donovan de la série V) en ranger bodybuildé
Tanya Roberts (sex symbol des années 1980) en ravissante esclave rebelle :heart:
- Spoiler:
- avec une photographie colorée (merci à John Alcott de Shining)
De forts jolis paysages tout au long du film, des décors inégaux mais consistants notamment la pyramide et ses bas-fonds, et surtout le combat final entière filmé à la lumière des torches avec des cascadeurs qui n’avaient pas froid aux yeux !
- avec des passages fantastiques assumés
L’enlèvement de Dar, le sacrifice sur fond de flammes bleues, les passages en caméra subjective pour donner vie au don de double-vue animale, les bagues-oeil espionnes, les berserkers sado-maso, les mystérieux hommes-chauves-souris-oiseaux…
Mais le giallo est-il soluble dans la Fantasy ? rien n’est moins sûr !
Enfin, le travail des dresseurs est excellent, ainsi dans nombre de scène c’est Marc Singer qui accompagne le tigre teint en noir (la galère que cela a du être !) et pas une doublure !
J’ai même failli verser une larme sur le vaillant sacrifice d’une de ces charmantes bestioles.
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Dar l'Invincible - Beastmaster de Don Coscarelli (1982)
Pour les prêtresses aux corps de déesses mais aux visages de démons, on sait où on s'est inspiré...
Tanith Lee, une grande dame de la SFFF qui n'avait pas froid aux yeux niveau sensualité voir niveau cul.
(des couvertures comme celle-ci, on n'en verrait plus aujourd'hui hypocrisie d'en haut oblige...)
Tanith Lee, une grande dame de la SFFF qui n'avait pas froid aux yeux niveau sensualité voir niveau cul.
(des couvertures comme celle-ci, on n'en verrait plus aujourd'hui hypocrisie d'en haut oblige...)
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Dar l'Invincible - Beastmaster de Don Coscarelli (1982)
Ah ce DAR ! Vu et revu ! malgré des défauts évidents, des acteurs secondaires moyens, quelques SFX un peu trop cheap (mais d'autres très inventifs), un début plagiant Conan... je me prenais systématiquement au jeu. Evasion garantie, rythme soutenu, histoire finalement plutôt sympa et puis bien sur le coup des animaux c'était très bien vu. Ca fait longtemps que je ne l'ai pas vu, je me doute bien qu'il doit souffrir du temps, néanmoins des moments comme celui avec les hommes-oiseaux ou la bataille finale avec les Juns c'était quelque chose !
Un film qui enchaînait les péripéties à l'instar de certains peplums à l'ancienne comme Jason et les Argonautes.
Et puis Marc Singer était un de ces acteurs second couteaux fort sympathiques.
Un film qui enchaînait les péripéties à l'instar de certains peplums à l'ancienne comme Jason et les Argonautes.
Et puis Marc Singer était un de ces acteurs second couteaux fort sympathiques.
Dark schneider- Unificateur des Nadirs
- Date d'inscription : 19/01/2009
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