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Shan Sa, Impératrice
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Shan Sa, Impératrice
Résumé :
"Elle est née dans la fabuleuse dynastie Tang du VIIe siècle.
Elle a grandi au bord du fleuve Long, où elle apprenait à dompter les chevaux.
Elle est entrée au gynécée impérial où vivaient dix mille concubines.
Elle a connu les meurtres, les complots, les trahisons, elle est devenue Impératrice de Chine.
Elle a connu la guerre, la famine, l'épidémie.
Elle a porté la civilisation chinoise à son apogée, elle a vécu entourée de poétesses, de calligraphes, de philosophes. Elle a régné sur le plus vaste empire sous le ciel, dans le plus beau palais du monde.
Elle est devenue l'Empereur-Sacré-Qui-Fait-Tourner-la-Roue-d'Or.
Son nom a été outragé, son histoire déformée, ses mémoires effacées, les hommes se sont vengés d'une femme qui avait osé devenir Empereur, et pour la première fois depuis treize siècles, elle ouvre les portes de sa Cité Interdite."
La démarche de romancer la biographie de l'Impératrice Wu Zetian est originale.
Et en plus c'est maîtrisée de main de maître par l'auteure française d'origine chinoise Shan Sa. Evidemment comme avec les romans historiques classiques, peu de surprise quand à l'intrigue, quoique tout le monde n'est très au fait de l'histoire chinoise, surtout la période Tang. Un roman court, mais dense et intense, servi par un jolie style tout aussi fluide que poétique.
Une fort belle plume qui m'a laissé une fort belle impression.
Une expérience de lecture enrichissante. A découvrir.
(et au pire on en apprend un peu pus sur la Chine)
Elle a grandi au bord du fleuve Long, où elle apprenait à dompter les chevaux.
Elle est entrée au gynécée impérial où vivaient dix mille concubines.
Elle a connu les meurtres, les complots, les trahisons, elle est devenue Impératrice de Chine.
Elle a connu la guerre, la famine, l'épidémie.
Elle a porté la civilisation chinoise à son apogée, elle a vécu entourée de poétesses, de calligraphes, de philosophes. Elle a régné sur le plus vaste empire sous le ciel, dans le plus beau palais du monde.
Elle est devenue l'Empereur-Sacré-Qui-Fait-Tourner-la-Roue-d'Or.
Son nom a été outragé, son histoire déformée, ses mémoires effacées, les hommes se sont vengés d'une femme qui avait osé devenir Empereur, et pour la première fois depuis treize siècles, elle ouvre les portes de sa Cité Interdite."
La démarche de romancer la biographie de l'Impératrice Wu Zetian est originale.
Et en plus c'est maîtrisée de main de maître par l'auteure française d'origine chinoise Shan Sa. Evidemment comme avec les romans historiques classiques, peu de surprise quand à l'intrigue, quoique tout le monde n'est très au fait de l'histoire chinoise, surtout la période Tang. Un roman court, mais dense et intense, servi par un jolie style tout aussi fluide que poétique.
Une fort belle plume qui m'a laissé une fort belle impression.
Une expérience de lecture enrichissante. A découvrir.
(et au pire on en apprend un peu pus sur la Chine)
Dernière édition par Albéric le Mar 5 Nov - 21:47, édité 2 fois
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Shan Sa, Impératrice
Ton sujet a poussé ma curiosité, pourquoi pas!!!
Mais on reste proche de l'Histoire avec un grand H?
Mais on reste proche de l'Histoire avec un grand H?
JMtimba- Le Fléau des Démons
- Date d'inscription : 28/06/2007
Re: Shan Sa, Impératrice
Oui, mais vue entièrement par les yeux de son héroïne éponyme.Mais on reste proche de l'Histoire avec un grand H?
Pas de moments assez intimistes, mais sans voyeurisme aucun.
Souvent les romans historiques manquent de souffle, là la poésie apporte quelque chose de très frais (l'auteure était un poétesse connue avant de s'expatrier après le massacre de Tian'anmen)
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
Re: Shan Sa, Impératrice
Livre achevé il y a quelques jours!
J'ai beaucoup aimé! A la base la dynastie Tang et la culture asiatique c'est pas du tout un univers que je connaissais/appréciais. Eh bien je dois dire que la plongée dans la Chine du VIIe siècle s'est faite avec grand plaisir! Comme l'a dit Albéric, la plume poétique de Shan Sa est vraiment fluide et évocatrice sans être pour autant complexe à comprendre. Je regrette un peu que les personnages gardent souvent leur surnom et ne sont pas identifiés par leur vrai nom historique car dur dur après de s'y retrouver en parcourant le web pour dénicher quelques articles sur la période.
L'article Wikipedia destiné à Wu Zetian (Lumière dans le livre) offre cependant un portait plus sale, plus bas que celui présenté dans le bouquin. Shan Sa nous propose un portrait qui nous fait entrevoir la cruauté dont il faut faire preuve aus plus hauts sommets de l'Empire mais bien que parfois Lumière nous parait atroce, on se passionne pour son histoire et j'ai trouvé que cela créait un certain fossé avec l'article de Wikipedia qui n'est pas très glorieux pour Wu Zeitan (caractère despotique, impossibilité de laisser le trône, tortures et condamnations intempestives..).
Albéric, je vais peut-être te demander beaucoup car tu n'as sans doute pas retenu tous les passages du livre. Cependant je voudrai avoir ton impression sur ces quelques lignes:
Merci d'avance pour ta réponse!
J'ai beaucoup aimé! A la base la dynastie Tang et la culture asiatique c'est pas du tout un univers que je connaissais/appréciais. Eh bien je dois dire que la plongée dans la Chine du VIIe siècle s'est faite avec grand plaisir! Comme l'a dit Albéric, la plume poétique de Shan Sa est vraiment fluide et évocatrice sans être pour autant complexe à comprendre. Je regrette un peu que les personnages gardent souvent leur surnom et ne sont pas identifiés par leur vrai nom historique car dur dur après de s'y retrouver en parcourant le web pour dénicher quelques articles sur la période.
L'article Wikipedia destiné à Wu Zetian (Lumière dans le livre) offre cependant un portait plus sale, plus bas que celui présenté dans le bouquin. Shan Sa nous propose un portrait qui nous fait entrevoir la cruauté dont il faut faire preuve aus plus hauts sommets de l'Empire mais bien que parfois Lumière nous parait atroce, on se passionne pour son histoire et j'ai trouvé que cela créait un certain fossé avec l'article de Wikipedia qui n'est pas très glorieux pour Wu Zeitan (caractère despotique, impossibilité de laisser le trône, tortures et condamnations intempestives..).
Albéric, je vais peut-être te demander beaucoup car tu n'as sans doute pas retenu tous les passages du livre. Cependant je voudrai avoir ton impression sur ces quelques lignes:
- Spoiler:
- Suite à la mort d'Harmonie, sa nièce qui se fait empoisonner [le but apparent de la manoeuvre était de tuer Lumière] on trouve le paragraphe suivant:
"Suspendue dans le ciel, la lune à la pureté immaculée se moquait du monde des poussières. Elle me félicitait pour mes manoeuvres réfléchies et m'invitait à partager sa solitude éternelle" (p. 219)
On est bien d'accord que c'est Lumière qui a empoisonné de son plein grès sa nièce Harmonie?
Merci d'avance pour ta réponse!
JMtimba- Le Fléau des Démons
- Date d'inscription : 28/06/2007
Re: Shan Sa, Impératrice
@ JMtimba
Oh là, tu m'en demande trop là !
Ma lecture date de 2003 quand même...
Et je n'ai pas eu l'occasion de la cultiver.
Toutefois ton hypothèse me paraît être bonne, car elle est bien dans la grande tradition des tragédies chinoises.
Comme je le disais, là où tous les auteurs occidentaux aurait pondu un dallas asiatique mou du genoux avec des intrigues de cour et de cœur en veux-tu en voilà, Shan Sa a choisi une approche intimiste assez poétique.
Mais contrairement aux auteurs bobos nombrilistes qui se regardent écrire, elle a su se rendre très accessible dans son propos et dans sa prose (et je crois bien que cela a largement contribué à son succès, et à sa côté de sympathie : il faut vraiment être un bobo intello pour prendre de haut celle qui fut naguère la 1ère poétesse de la République Populaire de Chine !
Oh là, tu m'en demande trop là !
Ma lecture date de 2003 quand même...
Et je n'ai pas eu l'occasion de la cultiver.
Toutefois ton hypothèse me paraît être bonne, car elle est bien dans la grande tradition des tragédies chinoises.
Comme je le disais, là où tous les auteurs occidentaux aurait pondu un dallas asiatique mou du genoux avec des intrigues de cour et de cœur en veux-tu en voilà, Shan Sa a choisi une approche intimiste assez poétique.
Mais contrairement aux auteurs bobos nombrilistes qui se regardent écrire, elle a su se rendre très accessible dans son propos et dans sa prose (et je crois bien que cela a largement contribué à son succès, et à sa côté de sympathie : il faut vraiment être un bobo intello pour prendre de haut celle qui fut naguère la 1ère poétesse de la République Populaire de Chine !
Albéric- Nécromancien
- Date d'inscription : 16/01/2012
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