Ben Hur

par **Derfel** Mar 22 Mar - 17:10

Enfin un film qui a l'air hyper cool :

par **Albéric** Mar 22 Mar - 20:03

Whaou !

par **Dark schneider** Ven 1 Avr - 21:06

Arf, pour le coup, je ne suis pas du tout emballé. Pour moi Ben Hur, le film de Wyler, c'est vraiment un chef d'oeuvre du peplum, même son côté pro-chrétien est réussi.

Là, à part sans doute quelques scènes d'actions, j'ai l'impression que tout souffre énormément de la comparaison : un casting totalement transparent, et une absence totale de finesse : on voit par exemple le christ sur le Golgotha, alors que justement dans le film de wyler (et ptet aussi dans la version muette que j'ai vu aussi y a des lustres), l'on ne voit jamais son visage.

(ps : coucou me revoilou, j'étais beaucoup trop pris ces derniers temps pour pouvoir aller sur le forum, là ça devrait aller mieux !).

par **Derfel** Ven 1 Avr - 21:28

Justement, je crois bien qu'il ne faut pas comparer si on veut l'apprécier. Moi aussi, j'adore le Ben Hur original que j'ai vu au cinoche.

par **Dark schneider** Sam 2 Avr - 9:15

Je sais bien. Mais là la tentation est trop forte, quasiment chaque scène du film de Wyler étant culte pour moi, difficile de faire abstraction.

Bon évidemment hein, je ne vais pas cracher sur une course de char filmée de façon moderne.

par **Derfel** Sam 2 Avr - 19:45

Dark schneider a écrit:Je sais bien. Mais là la tentation est trop forte, quasiment chaque scène du film de Wyler étant culte pour moi, difficile de faire abstraction.

Bon évidemment hein, je ne vais pas cracher sur une course de char filmée de façon moderne.

Je pense, au vu du trailer, qu'on va nous pondre quelque chose de hautement potable. Une sortie cinéma assurée pour moi.

par **Derfel** Mer 7 Déc - 20:09

Le Ben-Hur de Timur Bekmambetov - « qui n'est pas un remake du film de William Wyler (1959) avec Charlton Heston, mais une nouvelle adaptation du roman de Lewis Wallace (1880) », s'est-on fait répéter - n'est pas un film complètement raté, mais il c'est tout de même un film fort intéressant.

Contrairement à son illustre prédécesseur, il ne remportera pas 11 Oscars (il sera peut-être en nomination pour une ou deux statuettes techniques, point), il marquera les esprits de ceux n'ayant pas vu l'original, mais ne révolutionnera pas le cinéma.

Le Ben-Hur de Timur Bekmambetov (Wanted, Abraham Lincoln : Vampire Hunter) est, avant toute chose, un film d'action. Adieu, le film épique, le sentiment de grandeur.

L'histoire - pour les moins de 35 ans qui, s'est-on aussi fait répéter, n'ont aucune idée de ce qu'elle est - se déroule à Jérusalem, à l'époque sous le joug de Rome, alors que s'élève la voix d'un jeune charpentier appelé Jésus (Rodrigo Santoro). Le prince juif Judah Ben-Hur (Jack Huston) y est faussement accusé de trahison par son frère adoptif, Messala (Toby Kebbell), à présent officier de l'armée romaine.

Condamné aux galères, il s'évade après cinq ans, sa route croise celle d'un cheik puissant (Morgan Freeman) qui en fait un conducteur de char hors pair. Ensemble, ils rentrent à Jérusalem où Judah affrontera Messala dans une course de Formule 1 hippique.

Les acteurs sont talentueux et se débrouillent bien dans leurs partitions respectives. Sauf qu'avec ses traits doux et son regard bon, Jack Huston possède une délicatesse que l'on associe plus spontanément à Jésus. Oui, c'est cliché. Quant à Rodrigo Santoro, sombre et intense, il est facile de l'imaginer en Judah Ben-Hur (surtout pour qui a Charlton Heston en mémoire dans ce rôle).

Toutefois, certains raccourcis dans le récit fonctionnent bien : l'épisode où Judah vit à Rome en compagnie du consul qu'il a sauvé, par exemple, a été amputé du récit et ne manquera qu'aux nostalgiques. Aussi, la course de chars, si elle est par moments difficilement « lisible » à l'écran, demeure hautement spectaculaire : Timur Bekmambetov s'est inspiré de courses de F1 et de NASCAR pour la filmer, ça marche. Enfin, la surprise, excellente, se trouve dans l'évasion de Judah de la galère où il est enchaîné : alors que, dans le film de William Wyler, cette scène a extrêmement mal vieilli, celle-ci, tournée du point de vue unique du prisonnier, provoque un sentiment de claustrophobie et d'asphyxie tout à fait de mise. Les scènes de bataille navale sont aussi une amélioration que ce film apporte contrairement au film de 1959.

Ne boudons pas notre plaisir malgré que ce Ben-Hur nous est un peu livré à la sauce Fast and Furious... en quatre chevaux.

par **Albéric** Mer 7 Déc - 20:15

je voulais aller le voir, mais dans ma ville il n'est resté qu'une seule semaine à l'affiche... n'importe quoi !

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