David Gemmell
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Bernard Cornwell, L'Affaire du tableau

2 participants

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White Square Bernard Cornwell, L'Affaire du tableau

Message par Marv Sam 18 Avr - 18:46

L'affaire du tableau / Gallows Thief
Bernard Cornwell


Bernard Cornwell, L'Affaire du tableau  L-affa10


Tout juste démobilisé - il était officier dans l'armée de Wellington qui a vaincu Napoléon à Waterloo -, Rider Sandman traverse une passe difficile : désargenté à la suite de revers de fortune, il est contraint de rompre ses fiançailles et accepte avec soulagement l'emploi temporaire e lui propose le gouvernement de Sa Majesté.
Il s'agit de confirmer la culpabilité d'un jeune peintre accusé du meurtre d'une comtesse dont il était chargé de réaliser le portrait.
Vite convaincu de l'innocence de ce dernier, Sandman va devoir démêler les fils d'une sinistre conspiration pour arracher le condamné à la potence la plus active d'Europe.
La course contre la montre est engagée...
Marv
Marv
Le Fléau des Démons

Date d'inscription : 18/04/2014

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White Square Re: Bernard Cornwell, L'Affaire du tableau

Message par Derfel Sam 18 Avr - 20:20

Un des premiers Cornwell que j'ai lu. Un roman policier à une époque différente de la notre. Comme d'habitude, c'est écrit de main de maître.
Derfel
Derfel
Prince de Dardanie

Date d'inscription : 23/06/2010

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White Square Re: Bernard Cornwell, L'Affaire du tableau

Message par Marv Sam 18 Avr - 22:43

Bernard Cornwell, L'Affaire du tableau  Bernar12
De retour au pays après avoir fièrement défendu les intérêts de la couronne britannique lors de la compagne continentale contre Napoléon (qui trouvera son épilogue à Waterloo), l'officier Rider Sandman voit, à son retour au pays, toutes ses espérances s'envoler alors qu'il doit faire face au triste héritage paternel dont il doit désormais porter le poids du déshonneur, la faillite familiale mais surtout la ruine amoureuse.
Rider Sandman c'est vraiment le héros Cornwellien par excellence, un homme qui porte un regard critique et lucide sur son époque, un homme profondément humaniste qui place certaines valeurs comme l'honneur et la justice au-dessus de toutes considérations matérielles et personnelles.
C'est un homme profondément humain avec bien sûr des espérances et des conflits intérieurs comme toute personne normale, mais quoiqu'il doive lui en couter c'est un homme déterminé à ne pas vaciller ni même à se dérober face l'adversité et qu'importe le prix à payer.
Pour ceux qui connaissent l'excellent manga "Jojo's bizarre adventure" comment ne pas faire le parallèle entre Rider Sandman et le jeune lord anglais Jonathan Joestar qui ont en commun pas mal de traits communs et le même sens de l'abandon de soi et du sacrifice.

Héros de guerre reversant sa pension de l'armée à sa mère et à sa sœur pour leur assurer un confort relatif, Sandman assure ses besoins financiers personnels en s'adonnant de manière quasi professionnel à la pratique du cricket où il est reconnu comme un as et ce bien avant même qu'il parte à la guerre. Sans trop de ressources, c'est avec un certain soulagement qu'il accepte d'enquêter au nom de la reine, sur la prétendue culpabilité d'un jeune peintre condamné à mort pour le meurtre de la comtesse d'Avebury.

Alors que l'affaire semble entendue et que son rôle semble en apparence se limiter à confirmer le jugement du jury civil au ministre de la reine, l'innocence du jeune homme apparaît rapidement aux yeux de Sandman.
Pour cela, il  devra démêler le nœud d'une intrigue complexe en quelques jours, sept précisément, avant que l'artiste Charles Corday, qui était chargé de réaliser le portrait de la comtesse, passe sur l'échafaud.
En moins d'une semaine le capitaine Sandman se lance donc dans une véritable course contre la montre afin de faire comparaitre le seul témoin capable d'innocenter le peintre, en l'occurrence la servante de la comtesse qui a étrangement disparu depuis lors...
Car accusé de viol et de meurtre, Charles Corday qui semble visiblement plus attiré par les hommes que par les femmes n'est pas le coupable tout désigné en l'occurence ne serait ce que pour ses penchants sexuels, mais comme comme l'explique très bien l'auteur dans sa note de fin d'ouvrage, en ce temps on pouvait tout aussi bien passer sur l'échafaud pour le modif d'être un "sodomite", et Sandman sait donc qu'il ne pourra faire valoir cet argument pour le discriminer .
Assez rapidement, d'une relative simple affaire de viol /meurtre, Sandman va lever le voile sur une histoire bien plus complexe et surtout bien plus sordide.
Il devra percer en outre le mystère qui entoure le club Séraphim de Londres auquel appartiennent des puissants de ce monde qui semblent bien décider à ne pas lui faciliter la vie tant ils ne souhaitent pas le voir pénétrer les secrets de leur ordre.

Bernard Cornwell, L'Affaire du tableau  Pendai11

À noter que le prologue au roman est particulièrement marquant avec une scène forte en intensité dramatique où nous assistons sous les yeux de deux notables de la ville, au protocole encadrant la préparation et la pendaison de quatre prisonniers dont une jeune femme qui ne cessera de clamer son innocence et de supplier pour sa vie jusqu'à la fin pour le vol prétendu d'un collier...
 Les instants sont durs et poignants alors que l'évènement en lui-même s'accompagne de tout un cérémoniale quasi festif, où en extérieur les petites gens se pressent et s'entassent au pied de la structure de mort, afin d'assister à l'évènement mémorable de la semaine  et ainsi se repaitre du tableau de corps se tordant au bout d'une corde, d'homme et femme agonisant sous les cris d'une foule hystérique dans une danse macabre.


Bernard Cornwell est un artiste, son style narratif se veut fluide et vivant, servi par des dialogues vivants et colorés, oui Bernard Cornwell est un conteur de génie.
Gallows Thief est un très bon thriller historique qui ferait très certainement une excellente adaptation cinématographique avec une intrigue solide et des figures remarquables.

Il n'est pas question ici de prétendre que c'est le meilleur roman de genre jamais écrit mais de confirmer la capacité de l'auteur à chaque nouveau roman de surprendre ses lecteurs et ainsi proposer une œuvre de belle facture extrêmement plaisante.
D'ailleurs il est assez étonnant au vu du déroulement du roman ainsi que de son final, qu'à ce jour Bernard Cornwell n'est pas poursuivie les aventures de son héros qui le mériterait bien.
Marv
Marv
Le Fléau des Démons

Date d'inscription : 18/04/2014

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White Square Re: Bernard Cornwell, L'Affaire du tableau

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