David Gemmell
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Andrew Niccol, Time Out

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White Square Andrew Niccol, Time Out

Message par Marv Lun 1 Déc - 18:36

Time Out réalisé par Andrew Niccol
Twentieth Century Fox 


Andrew Niccol, Time Out 19783210


Bienvenue dans un monde où le temps a remplacé l'argent. Génétiquement modifiés, les hommes ne vieillissent plus après 25 ans. Mais à partir de cet âge, il faut "gagner" du temps pour rester en vie. Alors que les riches, jeunes et beaux pour l’éternité, accumulent le temps par dizaines d'années, les autres mendient, volent et empruntent les quelques heures qui leur permettront d'échapper à la mort. Un homme, accusé à tort de meurtre, prend la fuite avec une otage qui deviendra son alliée. Plus que jamais, chaque minute compte.
Marv
Marv
Le Fléau des Démons

Date d'inscription : 18/04/2014

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White Square Re: Andrew Niccol, Time Out

Message par Marv Lun 1 Déc - 18:37

Farmace Rhaiden a écrit:Salut à tous. 
Comme annoncé précédemment j'ai récemment vu le film Time Out et ça n'a pas manqué : je me suis fait une opinion ! (Pas la peine de partir en courant j'ai fermé les portes à clef, bande de coquinous va). 
Ainsi donc, si ce film sorti en 2011 ne vous dit rien profitez en donc pour le découvrir. 
Et si vous l'avez déjà vu lisez quand-même ne serait-ce que pour le plaisir d'être en désaccord avec moi.

DONC ! 
Commençons par le scénar : dans un futur pas si lointain, la technologie génétique nous permet à tous d'arrêter de vieillir à l'âge de 25 ans, ce qui a l'air idéal sur le papier, sauf que le temps a remplacé l'argent. 
Un compteur intégré au bras indique combien de temps il vous reste, le travail que vous faites vous donnant toujours du temps supplémentaire comme salaire journalier. 
Bien entendu il y a du riche et du pauvre, et les malheureux dont le compteur arrivent à zéro cassent leur pipe illico. 

Nous suivons donc un jeune d'un quartier pauvre incarné par Justin Timberlake et d'entrée de jeu le film accroche plutôt bien. 
On commence par le dépaysement certain provoqué par un "Bonjour maman !" lancé à une superbe jeune femme qui semble aussi jeune que le héros. 
On prend donc en pleine face l'illustration de l'introduction : personne dans ce film n'aura l'air d'avoir plus de 25 piges ce qui s’avérera troublant. 
On découvre ensuite le fonctionnement de ce monde, les compteurs présents dans les bras servant à la fois de rappel permanent mais aussi de porte-monnaie, puisque deux bras collés l'un a l'autre entraîne un transfert de temps entre les deux protagonistes. 
Mis à part ça la mise en scène et le scénario s'avèrent banals à souhait : le héros est pauvre, le quartier est pauvre, travailler à l'usine c'est dur, "les quotas ont augmentés donc t'es payé moins." ..."nananèreu !" ; disons le tout de suite ça pue le langage pas vraiment déguisé sur la lutte des classes et personnellement ça m'a pas mal refroidi.

Puis tout bascule quand un homme avec plus d'un siècle au compteur arrive en claquant son argent pour tout le monde. 
Bien évidemment il se fait remarquer par les mafieux locaux, mais le héros qui est héroïque le sauve, et l'homme qui n'était de toute façon que venu pour se suicider (105 ans au compteur : il en a marre) choisi de donner tout son temps au héros, se gardant quelques minutes pour aller mourir plus loin.
Le héros va donc se retrouver traquer par la police du temps ("Les gardiens du temps" pour être précis) ainsi que par la mafia locale. 

Je m'arrête là sans quoi je vais spoiler tout le film.

Donc... 
Qu'est-ce qui va et ne va pas dans ce film... 
Alors premièrement, mais ce n'est qu'une opinion très personnelle, les histoires sur la lutte des classes avec les gentils pauvres et les méchants riches, ça me parlait à l'époque où j'étais assez petit pour regarder Robin des Bois. 
Depuis bien longtemps les poncifs du genre ont achevé de me saouler ce qui n'a pas dû favoriser mon visionnage. 
Mais à part ça ?

Et bien je n'ai pas aimé, tout simplement car on se promène cliché en cliché, avec la certitude que la suite de l'histoire tout comme du scénario seront prévisibles au point que le film perdra TOUTE notion de saveur. 
Je l'avais fait pour les Chroniques de Nightshade, autant le réactiver pour cette critique-ci : voici le compteur de clichés !

Le héros est pauvre mais bourré de qualités : gentil, généreux, courageux, plus sage que la moyenne (en théorie), on se retrouve avec THE héros standard typique du cliché hollywoodien. 
Ils auraient pu lui donner plus de relief, de profondeur, en un mot de saveur, en lui donnant des défauts qui l'auraient rendu plus accessible et humain, mais non, à Hollywood, un héros est héroïque, point, et fermez vos gueules ! (Cliché 1).

Sur fond de lutte des classes on se retrouve devant le cliché du "tous les riches sont méchants sauf un ou deux éclairés" ce qui est bien pratique pour le scénario, (cliché 2) l'une de ces exceptions étant bien sûr la fille du grand méchant (comme par hasard une bombe sexuelle sinon c'est pas drôle) qui va bien évidemment tomber amoureuse du héros (cliché 3), car par ses qualités il va lui montrer ce qu'est la vraie vie en la sortant de force de sa cage dorée (cliché 4). 
Ils seront poursuivis par la caricature absolue du flic intransigeant plus malin que tout le monde et sans pitié (cliché 5), rigoriste à l'extrême et néanmoins secondé par le personnage secondaire classique de l'adjoint qui balance une petite phrase histoire de lui faire la morale l'air de rien comme on en a déjà tant vu (cliché 6). 
Le héros se fait remarquer de la fille en battant le père de celle-ci- au poker ; à noter qu'il joue sa vie jusqu'à la dernière seconde mais était certain de gagner. 
Pourquoi, on ne sait pas, il se contente de dire qu'il était sûr de lui sans autre explication : je vois ici une excuse fort piètre pour donner au héros un profil de vainqueur tout en faisant avancer le scénar de façon rapide, ce qui est idiot ! 
Le plan du héros pour, et je le cite : "leur faire cracher tout ce qu'ils ont !" en parlant des riches c'était ça ? Jouer sa vie sur un coup de poker ? Littéralement ?! 
En gros il tombait sur un mec qui bluff bien et le film s'arrêtait là ?! Pitoyable... (et cliché 7). Parmi les autres clichés du genre nous retrouverons l'immanquable course-poursuite sans aucun suspense au début du film où le héros tente de sauver sa mère mais n'y parvient pas la faisant ainsi claquer dans ses bras (8...) avec la même scène entre lui et l'héroïne à la fin sauf que là il y parvient (9), ou encore la description détaillée sur la façon dont son père qu'il n'a pas vraiment connu faisait de la "lutte" en faisant des bras de fer consistant à tenter de voler le temps de l'autre plus vite que lui ne vole le tien, méthode qu'il réutilisera bien évidemment lui-même plus tard (10). 
A noter que le héros marche dans les pas de son père qui lui aussi était un "gentil monsieur généreux qui donnait tout à tout le monde et a été tué par les méchants riches parce que donner du temps aux autres ça détraque le système", à noter que le flic a bien connu le père en question ce qui accentue l'aspect vengeance du fils contre le passé et le destin (et aller pour le cliché 11). 
Sans parler du méchant mafieux qui tue des gens pour qu'on lui révèle où est le héros (et de 12 !).

Le reste du film consistera surtout à voir le héros et son héroïne tout droits sortis d'une usine à fabriquer des héros hollywoodiens à jouer les Bonnie and Clyde en attaquant les banques (de temps) sans doute les moins bien protégées de la galaxie.

Ceux d'entre vous qui sont parvenus à ce point de la lecture doivent avoir compris que je suis loin d'avoir été emballé par ce film qui présentait pourtant des qualités. 
Effets spéciaux sobres et réalistes alors que l'on aurait pu sombrer dans la caricature des effets visuels bien visibles, c'est appréciable. 
A mettre au crédit du réalisateur : un monde sombre mais réaliste pour un futur qui apparaît visuellement crédible, sans tomber dans la caricature du dantesques ou des voitures volantes, punaise, ça fait du bien ! 
Malgré les rôles caricaturaux qu'on leur donne les acteurs sont crédible et jouent très bien. Pas de performance à s'arracher les paupières non plus, mais rien de négatif à dire de ce côté là. 

Au final, j'attribue à ce film la note de 7/20. Une bonne idée de départ ne fait pas tout, et plus largement, exploiter une seule idée originale (le temps à la place de l'argent), mais en utilisant tous les trucs déjà vus et déjà faits du monde à côté, ça ne peut en aucun cas suffire à faire une bonne histoire. 
Dans ce film extrêmement prévisible de bout en bout, la notion de surprise sera définitivement aux abonnés absent. 
On peut limite se lever en plein milieu d'une scène, se faire un café, aller aux toilettes, revenir, et constater qu'on a rien loupé d'essentiel à la compréhension de l'histoire. 
Un ami, qui lui a aimé ce film, m'a reproché de confondre la notion de "cliché" et de "classique". 
La nuance est parfois subtile, mais voici celle que je me mettrais ici : ce qui fait qu'un classique est un classique c'est sa capacité à rendre hommage à ce qui a déjà été fait avant tout en parvenant à le réinventer, alors qu'un cliché sera la simple réutilisation bête et méchante des mêmes recettes au point qu'elles en perdront toute saveur. 
Il m'a dit qu'avec ce genre de mentalité je ne devrais plus jamais aller au cinéma. 
C'est faux : c'est au cinéma de faire des efforts pour se renouveler et arrêter de nous faire payer plus de 9 euros pour nous montrer systématiquement la même histoire avec une seule petite nuance entre chaque film. 
Après on s'étonne que le cinéma se casse la figure... 

Voila, en espérant que cette critique vous a plu, et que ce soit le cas ou non n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez ci-dessous. 
En attendant je vous dis à bientôt, et à vous les studios !
Marv
Marv
Le Fléau des Démons

Date d'inscription : 18/04/2014

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White Square Re: Andrew Niccol, Time Out

Message par Albéric Lun 1 Déc - 18:46

Bienvenue dans un monde où le temps a remplacé l'argent. Génétiquement modifiés, les hommes ne vieillissent plus après 25 ans. Mais à partir de cet âge, il faut "gagner" du temps pour rester en vie. Alors que les riches, jeunes et beaux pour l’éternité, accumulent le temps par dizaines d'années, les autres mendient, volent et empruntent les quelques heures qui leur permettront d'échapper à la mort. Un homme, accusé à tort de meurtre, prend la fuite avec une otage qui deviendra son alliée. Plus que jamais, chaque minute compte.
Tiens on dirait Le Voleur quantique...
Albéric
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Nécromancien

Date d'inscription : 16/01/2012

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White Square Re: Andrew Niccol, Time Out

Message par Sieben Mar 2 Déc - 13:44

J'aime bien Andrew Nichol et ses mondes futurs dystopiques. Time Out est pas mal, divertissant, mais loin d'égaler son chef d’œuvre Bienvenue à Gattaca. Et puis j'aime pas des masses Justin Timberlake l'acteur que je trouve surcoté et trop vite lancé au premier plan.
Sieben
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Navarque de la flotte macédonienne

Date d'inscription : 12/02/2013

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White Square Re: Andrew Niccol, Time Out

Message par Dark schneider Mar 2 Déc - 16:59

Je crois que ce film est un remake de L'Âge de Cristal.

El le titre VO est "In Time", et le titre VF : "Time Out"...faut pas chercher à comprendre.
Dark schneider
Dark schneider
Unificateur des Nadirs

Date d'inscription : 19/01/2009

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White Square Re: Andrew Niccol, Time Out

Message par Albéric Mar 2 Déc - 18:31

Dark schneider a écrit:Je crois que ce film est un remake de L'Âge de Cristal.
Un thème classique de la SF donc... Andrew Niccol, Time Out 944445090
Albéric
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Nécromancien

Date d'inscription : 16/01/2012

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White Square Re: Andrew Niccol, Time Out

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