David Gemmell
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Aaron Dembski-Bowden, Félon

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White Square Aaron Dembski-Bowden, Félon

Message par Marv Mer 28 Mai - 15:42

"Félon" de Aaron Dembski-Bowden
Cycle Horus Heresy
Éditeur : Black Library France
Illustration : Karl Richardson


Aaron Dembski-Bowden, Félon Final110

"La Croisade des Ombres a commençé. Alors que les Ultramarines peinent à se relever du coup porté à Calth par Kor Phaeron, Lorgar prend la tête du reste des forces Word Bearers et sème mort et destruction dans les Royaumes d’Ultramar. Lorgar s’allie à Angron et ses World Eaters, mais ces derniers semblent plus intérressés par le fait de tout ravager sur leur passage plutôt que de s’en tenir au plan décidé à l’avance. Mais là ou autrefois, Lorgar aurait repris son frère, il semble maintenant l’encourager à s’adonner sans retenue à sa soif de sang. Des mondes brûleront, des légions s’affronteront, et un primarque tombera… et c’est le destin de la galaxie qui est en jeu."




Farmace a écrit:Et oui, me revoilà après une nouvelle lecture du cycle de l’Hérésie d’Horus, à croire que je ne lis que ça. Mais après les Chroniques de Nightshade et Détruire Carthage j’avais bien le droit à un petit remontant. 

Ainsi donc, je rencontre à nouveau cet auteur au nom impossible à écrire de mémoire, qui m’avait laissé sur la fort bonne impression donnée par le Premier Hérétique en 2010.
Une seule bonne lecture n’étant pas suffisante pour se forger une opinion définitive, ce nouveau tome constituait une aubaine, lancée sur une bonne impression qui plus est.
L’introduction étant faite, critiquons mes bons !

L’histoire en quelques mots : 

Nous nous intéressons à la légion des World Eaters (ne les confondez pas avec les Word Bearers également présents), sauvages psychotiques issus du patrimoine génétique du plus torturé de tous les primarques : Angron.
Mettons nous en contexte et parlons un peu de ce primarque ; Angron est intéressant par essence, disons-le, on serait tenté de ne voir que le pauvre taré psychotique rendu pratiquement fou par les Griffes, implants typiques de la planète sur laquelle Angron débarquât enfant.
Ces Griffes sont destinées à plonger leur victime dans un état perpétuel de rage et de haine que seuls les combats et le fait de donner la mort peuvent soulager.
Logique, puisqu’il s’agit d’un monde de gladiateurs.
Impossibles à enlever, la quasi-totalité de la légion a reçu ces implants sur ordre du primarque (je vous laisse donc imaginer ce que ça donne quand vous prenez cette légion dans la tronche, déjà qu’avec les Space Marines plus traditionnels ce n’est pas des chatouilles).
Seulement Angron recèle une profondeur insoupçonnée que l’on découvrira au fil du roman, du moins, jusqu’à un certain niveau de… « béatification » (les initiés de l’univers comprendrons de quoi je veux parler). 

L’histoire proprement dite commence après la Bataille de Calth, alors que l’attaque des Cinq-Cents mondes d’Ultramar ravage l’empire des ultramarines.
Les Word Bearers ont appelé les World Eaters à leur aide, et ceux-ci, jamais rassasiés de batailles, ont répondus.
Ce que nous lisons, c’est donc l’assaut des mondes appartenant au primarque Guilliman, la défense imposée par les Ultramarines aux assaillants, et les points de vues de personnages hauts en couleur et fortement réussis, quoique parfois trop secondaires pour être passionnants pour certains d’entre eux.
Khârn des World Eaters, capitaine rusé, honorable, et sauvage comme chaque membre de sa légion peut l’être lorsque la bataille fait rage.
Personnage emblématique de l’univers de Warhammer 40000, il est celui que j’aurais envie d’appeler « héros » du roman, mais ce serait trop réducteur pour les nombreux autres personnages. Notamment, on peut s’appuyer sur le retour d’un personnage présent dans le Premier Hérétique : Argel Tal.
Un des tous premiers possédés connus de l’histoire de l’Imperium, Word Bearer à la profondeur déroutante, guerrier puissant, en symbiose avec « son » démon, penseur torturé par la réalité de son univers, il éclipse presque la présence pourtant non négligeable de son propre primarque.

En fait de primarque, on constate qu’il y a dans ce livre de quoi assouvir sa faim de semis-dieux ! Magnus le Rouge, Lorgar Aurelian, Angron, Leman Russ, et Roboute Guilliman !
Pas moins de cinq d’entre eux réunis autour de ces batailles, parfois de lors flashbacks dantesques, alors que les humains ne sont pas en reste, car le capitaine du vaisseau amiral d’Angron, Lotara Sarin, fait preuve d’un charisme et d’une capacité à montrer les crocs proprement fascinants.
Il y aurait beaucoup d’autres personnages à présenter, beaucoup de choses à dire, mais le fait est que j’ai aimé cette histoire, et ne veux donc pas la spoiler. 

Pris entre des batailles furieuses, des réflexions immersives sur la guerre, des trahisons et des complots propres à faire rebondir le roman sur une touche plus subtile que ce à quoi on pourrait s’attendre au départ, on se retrouve face à un scénario impossible à qualifier de mauvais, même si ce dont on manquera finalement c’est de surprises.
Pas dans le sens ou chaque scène, dialogue, ou évènement est prévisible, mais dans celui où force est de constater que la trame générale avance à un rythme pour le moins laborieux.
Car en effet, l’Ange Exterminatus qui a précédé Félon a une finalité proche de celui-ci, (je n’en dis pas plus), et si la manière de raconter change, cela enlève malgré tout une part de la saveur du roman d’Aaron Dembski-Bowden.
L’évolution générale de l’histoire à l’échelle de l’Imperium reste globalement faible (défaut récurrent qui fait désespérer les fans attendant avec rage le siège du palais de Terra).

Cette histoire n’entraine finalement qu’une bonne avancée à l’échelle d’une des légions emblématiques des futurs Space Marines du Chaos, ce qui est nécessaire mais pas forcément ce qu’il y a de plus passionnant.

Aaron Dembski-Bowden, Félon Betray10

Sur le plan littéraire, le livre est bon, sans être exceptionnel. Aisé à lire, fluide, et même occasionnellement riche, ce n’est certainement pas un chef d’œuvre ou un caviar pour l’esprit, mais loin d’être simpliste, Félon nous offre une expérience de lecture plaisante et permettant une immersion quasi-immédiate.
Il est donc un point à mettre au crédit de l’auteur qui doit réussir la tâche difficile au possible de passer après un Graham MacNeill, pour peu que l’on lise les romans en respectant la chronologie des sorties.

Au final, on peut dire de Félon qu’il est un bon roman, pas grandiose ni exceptionnel, mais regroupant assez de qualités pour constituer un bon achat passant agréablement le temps en attendant que la guerre de l’Hérésie ne prenne un réel tournant.
Mais il reste un point à aborder.
Un point que j’ai déjà abordé, et qui va sans nul doute me rendre hargneux comme le cabot refusant de lâcher le morceau de bois qu’il s’échine à réduire en miettes, car oui, c’est ENCORE arrivé !

Ce livre, comme nombre des autres sortis récemment est ponctué d’un nombre indécent de fautes de grammaire, d’étourderies pures et simples, bref, de choses relevant de l’inacceptable pour un roman facturé 17 euros ! Il y a de cela des mois, la Black Library cherchait des relecteurs.
De deux choses l’une : ou elle est parvenue à engager un parfait incompétent, ou bien elle n’a engagé personne, et aucune de ces deux théories ne laisse présager du meilleur…

Le lecteur mérite mieux que ça et je l’affirme haut et fort, la Black Library devrait passer plus de temps à veiller à la finition de ses traductions plutôt que de nous faire de jolies couvertures bien illustrées !
C’est digne d’une perte de crédit pure et simple, mais baste, car cela n’est qu’un détail, sombre, décrédibilisant, agaçant au possible et inadmissible pour le lecteur averti…
mais un détail malgré tout, qui ne gâchera pas le roman dans son entier.

J’attribue à Félon la note de 14 sur 20. Et à peu de choses près il avait le 15.

En attendant je vous rend l’antenne et vous dit à bientôt. A vous les studios !

FARMACE RHAIDEN
Marv
Marv
Le Fléau des Démons

Date d'inscription : 18/04/2014

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