Robocop de José Padilha (2014)

En 2028, la technologie robotique de OmniCorp, conglomérat militaro-industriel, est à la pointe du progrès. Non content d'utiliser des drones et autres machines de guerre, comme le "ED 209", pour faire régner l'ordre dans le monde, les dirigeants veulent tester cette technologie sur le sol américain, pour protéger les citoyens. Alex Murphy est un père de famille aimant et un bon policier qui fait son possible pour éliminer le crime à Detroit, dans l'État du Michigan...Après un fusillade qui le laisse à l'article de la mort, Murphy est sauvé par OmniCorp qui utilise son savoir scientifique pour le remettre sur pied : l'homme est transformé en machine, un cyborg du nom de RoboCop spécialement programmé pour rétablir la justice grâce à des méthodes expéditives...

Il me semble que Dark Schneider tenait en grande estime le réalisateur brésilien : reste à espérer qu'on va garder le message d'origine, à savoir que la voyoucratie d'en  bas reste du menu frottin par rapport à la voyoucratie d'en haut.

Billet d'humeur :
Quand je vois encore ce matin que TOUS les médias excusent les fraudeurs fiscaux (saisies d'argent liquide par les douanes françaises : + 500% en 1 an (comme cet ex-ambassadeur interpellé avec 350000 € et 40000 $ dans une valise sans aucun justificatif de provenance)) au nom d'un soi-disant matraquage fiscal insoutenable alors que les impôts étaient plus élevés durant les Trente Glorieuses... Je me pose des questions ! Les gens normaux c'est-à-dire honnêtes payent leurs impôts : comme le dit le proverbe italien, "seuls les voleurs pensent et agissent comme des voleurs".

Je n'y croyais pas à ce remake, mais au fur et à mesure des trailers j'ai de plus en plus envie.
Les bobos crient déjà au navet simpliste et bourrin, sans doute que comme à chaque truc un peu contestataire ils se sentent visés...

Vu
Le film est tout public. Il est plus cyber que punk.
(Mais quand Murphy découvre ce qu'il reste de lui...)
Donc l'original reste une référence.
Mais c'est un bon film en plus d'être un bon remake : des clins d'oeil au film de Verhoeven certes, mais surtout un subtext auquel il faut être attentif pour voir dézingués en plein vol politiciens, journalistes, marketeux, scientistes, patrons voyous et chefaillons corrompus...
Ah ça on veut bien éradiquer le crime, mais dès qu'on touche au grisby de la corruption & co rien ne va plus !