David Gemmell
L'inscription donne accès aux sections Fantasy, SF, Historique, Ciné et Télé.

Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

David Gemmell
L'inscription donne accès aux sections Fantasy, SF, Historique, Ciné et Télé.
David Gemmell
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal

le Batman est immortel : les films de Nolan

3 participants

Aller en bas

White Square le Batman est immortel : les films de Nolan

Message par Albéric Dim 5 Mai - 23:31

Commençons par le dernier en date ! le Batman est immortel : les films de Nolan 34150333


Résumé de The Dark Knight Rises :
Il y a huit ans, Batman a disparu dans la nuit : lui qui était un héros est alors devenu un fugitif. S'accusant de la mort du procureur-adjoint Harvey Dent, le Chevalier Noir a tout sacrifié au nom de ce que le commissaire Gordon et lui-même considéraient être une noble cause. Et leurs actions conjointes se sont avérées efficaces pour un temps puisque la criminalité a été éradiquée à Gotham City grâce à l'arsenal de lois répressif initié par Dent.Mais c'est un chat – aux intentions obscures – aussi rusé que voleur qui va tout bouleverser. À moins que ce ne soit l'arrivée à Gotham de Bane, terroriste masqué, qui compte bien arracher Bruce à l'exil qu'il s'est imposé. Pourtant, même si ce dernier est prêt à endosser de nouveau la cape et le casque du Chevalier Noir, Batman n'est peut-être plus de taille à affronter Bane...


Nolan a eu le bon goût de ne garder que le meilleur de Batman : on est à milles lieues des bouffonneries sixties.
Le 3e opus s’inscrit dans la continuité du 1er donnant presque l’impression que le 2e est une parenthèse (et c’est peut-être dommage car c’est peut-être le plus riche et le plus équilibré sur le fond).
Le connaisseur comprend vite qu’on reprend l’une des meilleures sagas du chevalier noir de Gotham : No Man’s Land.

le Batman est immortel : les films de Nolan 250px-NML1

Spoiler:

Mais c’est très long, c’est très sérieux et pourtant on a l’impression d’avoir à faire à une version inachevée / inaboutie tellement certains points sont mal traités voire tellement certaines scènes manquent.
De folles rumeurs courent sur une version longue de 3h30, mais je n’y crois pas…
… Car Nolan ne froisse pas les producteurs en évitant les « voyez le film qu’on m’a empêché de faire ».


Scénarisation :

Le happy-end ne m’a pas gêné. Mais il aurait gagné à être amené et traité plus finement.
Ce qui a failli me sortir du film c’est 3 GROS problèmes.

- problème de narration
Les débuts sont un peu hachés puisqu’on essaie d’amener les personnages et de résumé 8 ans en 10 minutes.
Mais la mise en place s’avère très efficace. La tension monte jusqu’aux premier twists.
Batman affronte Bane, la ville sombre dans le chaos… mais le film s’effiloche ensuite de plus en plus.
La longue guerre urbaine et la lente reconquête de la ville se fait sur 40 numéros de 24 pages dans le comic.
Dans le film c’est presque entièrement mise de côté par le passage de la prison ouzbèke qui constitue le ventre-mou du film : on en fait des caisses sur le calvaire de Bruce Wayne alors qu’on nous montre la révolution de Bane par le bout de la lorgnette.
On se doute assez rapidement que c’est pour amener le pathos qui doit accompagner le final sauf que…
La bataille entre l’armée de Bane et l’armée de Batman se résume à pas grand-chose.
Le 2e round entre Bane et Batman n’a pas lieu. Le gros rebondissement du film ne marche pas du tout.
(et que donc tout le reste aussi : la libération de la GPD, la contre-révolution de Gordon, l’inspecteur carriériste qui trouve la rédemption, John Blake essayant de forcer le barrage militaire du pont…)


- problème de caractérisation :
Le whodunit qui aurait du être géant tombe à plat car le personnage principal est raté !
Parce que le politiquement correct voulait que le milliardaire philanthrope sauve le monde tandis que les protestataires d’en-bas qui remettent en cause le système doivent mourir connement.
Pourtant tous les ingrédients étaient là pour des moments d’anthologie.
The best of the best de la mythologie Batman est carrément saboté :
Spoiler:
Nolan n’a pas su gérer le personnage le plus important du film
Nolan n’a pas su gérer le triangle amoureux autour de Bruce Wayne / Batman.
Les romances sortent de nulle part, ne sont ni suivies ni développées.
On a envie de croire à l’histoire des amants maudits mais comme le côté prolétarien est caricatural…
Bref Nolan n’est pas vraiment à l’aise ni avec l’action ni avec l’émotion alors qu’il en fait des tonnes sur les discours philosophiques, les introspections psychanalytiques et tutti quanti.

- problème de fond : Dark Knight Rises est film post 11 septembre qui tombe vite dans le conservatisme
Je ne sais pas si c’est maladroit, balourd, ou carrément puant…
J’ai eu le sentiment qu’il n’y avait pas de différences entre les altermondialistes progressistes et les terroristes bolcheviques : avec les scènes disjointes qui nous résument les conséquence de la révolution prolétarienne on a des moments forcés qui sortent d’un peu nulle part rappelant les vieux documentaires américains sur les révolutions européennes (dans leur vision de l’Histoire il n’y pas de différence entre les sans-culottes de la révolution française et les bolcheviques de la révolution russe).
Pourquoi faire des criminels sociopathes de Blackgate les agents du changement : pour montrer aux braves gens que les agitateurs sont toujours des crypto bouchers rouges en tenues rouges ?
Il y avait tellement mieux à faire avec les oubliés du système se ralliant à la cause de la Ligue des Ombre…
Il y avait tellement mieux à faire avec un Batman obligé de combattre ceux qu’il a juré de protéger…
Au lieu de cela on a un milliardaire masqué qui court au secours de Wall Street en oubliant les miséreux…
Le message c’est que les gens normaux ne doivent rien fait car il y aura toujours un milliardaire philanthrope pour sauver le système libéral et s’assurer que les miettes du gâteau capitaliste tombe de la table des maîtres.
Dans le cas contraire on tombe assurément dans la chienlit et l’anarchie bolchevique : AU SECOURS !
On retombe dans le bon vieux TINA de Reagan et Thatcher repris par tous les partis politiques des pays occidentaux, à commencer par tous ces socio-traîtres vendus à l’argent roi : There Is No Alternative.
Entre le capitalisme libéral et l’enfer bolchevique il n’y a rien du tout.
Donc hors du darwinisme social à outrance il n’y a point de salut.
C’est ainsi toute l’idéologie des comics qui est remise en cause : c’est pénible les champions du statut suo qui défendent l’humanité contre les criminels, les démons, les infraterrestres, les extraterrestres mais qui s’avèrent incapable de dégager un tyranneau lamba (le PDG crevard narcissique Lex Luthor sévit toujours, c’est dire), c’est pénible tous ces discours sur comment changer le monde venant de gens incapables de l’améliorer ne serait-ce que d’un chouia.
(thèmes pourtant développés brillamment dans Supreme Power, Storm Watch, Authority, Planetary…)


Interprétation :
Le casting est très bon. Tout a été travaillé jusque dans les seconds rôles : on retrouve avec plaisir des visages connus de Stargate, Torchwood, Dexter, Grimm
Globalement les dialogues sont très bons (notamment le discours le Bane sur le mythe de l’égalité des chances)
On nous offre aussi un John Blake lançant un magnifique « à force d’obéir aux ordres on va tous crever ».
On sent que Nolan est un bon directeur d’acteur : certains qu’on retrouve cabotineur ailleurs sont ici excellents (je pense ainsi à Gary Oldham qui incarne très bien le commissaire Gordon)
J’étais dubitatif quand à Anne Hathaway en Catwoman.
Passer après la prestation mémorable de Michelle Pfeiffer c’était pas un cadeau, mais elle s’en sort très bien !
Non seulement elle est divinement séduisante mais en plus son personnage suscite la sympathie.
C’est presque dommage de ne pas avoir davantage axé le film sur elle.
On peut regretter que le personnage même de Catwoman fasse très monte-en-l’air des années 50…
On peut regretter qu’on engage des top-models pour jouer des guerrières sexy, ce qui nous oblige à un montage castrateur des scènes d’action permettant aux doublures de faire leur travail sans qu’on les démasque…
Mine de rien Joseph Gordon-Levitt nous livre une belle prestation de flic orphelin progressiste.
Mine de rien Tom Hardy arrive à faire sortir Bane du rôle bourrin qu’on lui a toujours connu.
Michael Caine en Alfred est traité par-dessus la jambe, mais c’est de la faute au scénario.
Morgan Freeman en Fox est traité par-dessus la jambe, mais c’est de la faute au scénario.
Beaucoup on critiqué le personnage de Marion Cotillard et c’est vrai qu’elle donne de l’eau au moulin de ses détracteurs avec sa fin quasi-risible. Mais c’est en grande partie de la faute au scénario.


Réalisation :
C’est du Nolan donc c’est très travaillé et très soigné donc c’est très agréable et très plaisant à visionner.
Mais on retrouve quand même des gimmicks hollywoodiens horripilants :
- des temporalités complètement capillotractées
lors la prise d’otages du GSE qui se déroule le matin les terroristes insistes sur les 8 min dont ils ont besoin…
… et c’est donc tout naturellement que 2 min plus tard il fait nuit noire (c’était plus cool pour la poursuite ?)
Et on a l’inverse à la fin du film puisque on passe de potron-minet à midi en 45 minutes montre en main !
De la même manière Bruce Wayne perd ou gagne des kilos de muscles en quelques scènes…
- des fautes de raccords de débutants
On a des scènes qui n’ont pas la même photographie (lumières/couleurs) différentes d’une séquence à l’autre
Est-ce du aux lieux de tournage ? (New York, Pittsburgh, Los Angeles, Angleterre, Ecosse, Inde, Roumanie…)
- c’est mainstream : la vision de Nolan se veut sombre et réaliste mais on n’a pas 1 goutte de sang en 3h ???
alors que je le répète voir Batman et Bane défoncer des piliers en pierre à coup de poings et à coup de pieds pour faire spectaculaire, ce n'est juste humainement pas possible !
Les scènes spectaculaires sont belle et bien là, mais c'est finalement plutôt limité en action pour un film aussi long et aussi ambitieux (prétentieux ?) :


Visuels :
C’est très travaillé et très soigné comme toujours donc c’est magnifique à voir.
Les rageux qui ont critiqué une Gotham trop new-yorkaise n’ont rien compris au batmanverse puisque Gotham est à la base un reflet miroir de la Grosse Pomme, synthèse et allégorie des Etats-Unis dans leur ensemble.
Par contre je n’ai pas compris pourquoi dans ma version blu-ray les bandes-noires disparaissent ou apparaissent selon les scènes.
Pas trop compris aussi pourquoi Nolan avait inclus des décors intérieurs escherien ? (batcave, prison ouzbèque)
Il me semble que les flashbacks sur l’enfance du supervilain ont été tournés en Inde : c’était magnifique.
Cela donne envie de revoir Nolan et son équipe sur d’autres films qui exploiteraient cette veine artistique.

Bande-son :
Le score de Hans Zimmer est excellent comme d’habitude.
Et comme d’habitude il en fait parfois un petit peu trop.
C’est dans ces moments qu’on regrette l’absence de James Newton Howard.



Je n’y suis pas allé de mains mortes dans mes critiques, donc je vais rappeler que c’est un très bon film. 4/5
Quand aux gros rageux qui parlent du plus mauvais Batman de tous les temps, je pense que sans remonter au kitchissime Adam West, ils n’ont pas du voir le Batman gay friendly de Joel Schumacher.
Il ne faut pas cracher dans la soupe : Nolan nous a offert une excellente trilogie.
Si on la dédaigne, on va se retrouver avec les sempiternelles daubes popcorn.


Dernière édition par Albéric le Jeu 31 Oct - 22:09, édité 2 fois
Albéric
Albéric
Nécromancien

Date d'inscription : 16/01/2012

Revenir en haut Aller en bas

White Square Re: le Batman est immortel : les films de Nolan

Message par Dark schneider Lun 6 Mai - 10:42

Avec ce film, je comprends désormais pourquoi Nolan et Snyder font le prochain Superman ensemble : ils sont en fait très proche philosophiquement.

C'est incroyable comment le discours de ce film m'a déçu. Je ne m'attendais pas du tout à voir un Batman sauveur de Wall Street face aux pauvres déshérités révolutionnaires des bas fonds... Je ne suis pas du tout contre le discours libéral du "Prends toi en charge, fait face seul à l'adversité, prends tes responsabilités" opposé à un certains assistanat communiste, mais là on tombe tellement dans le peu subtil et l’assujettissement au capital que ça m'a vraiment bien plombé le film.

Heureusement, on retrouve bien sur les grosses qualités du cinéma de Nolan : très très bon acteurs dans l'ensemble, direction excellente, superbe mise en scène, quelques scènes chocs... mais j'ai trouvé la narration plus confuse, et la quasi absence de référence au 2ème opus m'a beaucoup dérangé. The Dark Knight posaient pleins de questions intéressantes sur la justice, nos propres réactions face aux chaos, etc..ici on tombe dans le convenu, avec de surcroit une narration moins fluide qui plombe le plaisir que l'on a a retrouvé des protagonistes de Batman Begins (que j'avais bien aimé).

3/5 pour moi, le moins bon de la trilogie Nolanesque.
Dark schneider
Dark schneider
Unificateur des Nadirs

Date d'inscription : 19/01/2009

Revenir en haut Aller en bas

White Square Re: le Batman est immortel : les films de Nolan

Message par Albéric Lun 6 Mai - 18:49

Littlefinger a écrit:Ce qui étonne en fait, c’est le culot de Nolan qui brasse des thèmes ultra-actuels comme la lutte des classes et l’effondrement monétaire. Avec des scènes comme celles de la Bourse (avec une délicieuse réplique qui en fera rire plus d’un de la part de Bane) ou comme celle du Stade et de la prison, ou encore celle du « jury populaire » (avec un juge exquis !), Nolan fusille la société occidentale et capitaliste. Bane apparait comme le pur agent du chaos, l’aboutissement d’un Joker dépouillé de sa folie. Il prouve qu’en se servant de la révolte et du mécontentement, il est possible de mettre à terre des systèmes entiers. Mais plus intelligent encore, cette pseudo-révolution a un goût bien amère par sa brutalité, sa violence et finalement ses nouvelles injustices.
Cela aurait pu être cela mais pas du tout en fait.
J'ai bien du mal à comprendre ceux qui ont vu dans ce film une critique du capitalisme tant ceux qui le remettent en cause sont caricaturés en terroristes sanguinaires.

Dark Schneider a écrit:mais là on tombe tellement dans le peu subtil et l’assujettissement au capital que ça m'a vraiment bien plombé le film.
Le fond idéologique douteux aurait été moins voyant si les vilains avaient été réussis mais la narration sabote les twists finaux et donc font sortir de l'histoire.
Au final j'avais plus de compassion pour la Bête et la Bête que pour un Batman qui défend la bourgeoisie.

Dans tous les cas on est loin de la bouse pourfendue par les rageux.
Albéric
Albéric
Nécromancien

Date d'inscription : 16/01/2012

Revenir en haut Aller en bas

White Square Re: le Batman est immortel : les films de Nolan

Message par Oncle Kiin Lun 6 Mai - 21:22

Dark schneider a écrit:Je ne m'attendais pas du tout à voir un Batman sauveur de Wall Street
face aux pauvres déshérités révolutionnaires des bas fonds...

Albéric a écrit:J'ai bien du mal à comprendre ceux qui ont vu dans ce film une critique du capitalisme tant ceux qui le remettent en cause sont caricaturés en terroristes sanguinaires.
(...)
Le fond idéologique douteux aurait été moins voyant si les vilains
avaient été réussis mais la narration sabote les twists finaux et donc
font sortir de l'histoire.


Quelquefois, c'est vraiment ambigu idéologiquement, en effet. Et à la limite je préfère des auteurs neo-cons qui s'assument à ceux qui naviguent entre deux eaux sans clarifier leur propos. Peur de déplaire à une partie de leur public, puis à une autre, alors on donne un coup à droite un coup à gauche pour protéger ses arrières ? Le problème, c'est que sur le plan de la fiction, cette solution mi-chèvre mi-chou est objectivement mauvaise : elle noie le spectateur/lecteur dans la confusion et amoindrit la puissance de l'histoire en désarmant ses problématiques.
Chez Marvel, dernièrement, il y a Rick Remender que j'ai vraiment beaucoup de mal à cerner : dans Uncanny Avengers il est super doué dans la critique des Etats-Unis contemporains, leur consumérisme polluant et leur bouffe toxique, leur société divisée, leur déclin civilisationnel ressenti, ça fait vraiment mal. Et à côté de ça dans Captain America il se lève un matin pour nous sortir un éco-terroriste ridiculement caricatural, qu'il appelle "Green Skull" (en référence évidente à Red Skull, le super-vilain nazi)... Bref un bargeot fini absolument pas crédible, auquel Cap botte le cul pour défendre l'ordre établi. Alors qu'est-ce que Remender veut dire, qu'est-ce qu'il a à dire, au bout du compte j'en sais rien, et c'est dommage.
Ils sont assez nombreux comme ça, à frôler des thématiques dont on sent bien qu'ils craignent trop qu'elles ne leur explosent à la gueule, et à échouer, de ce fait, à en extraire quelque chose de signifiant et d'intelligible.
Oncle Kiin
Oncle Kiin
Tribun de la Pia fidelis

Date d'inscription : 12/02/2013

Revenir en haut Aller en bas

White Square Re: le Batman est immortel : les films de Nolan

Message par Albéric Lun 6 Mai - 21:44

Je te rejoins tout à fait : on développe une critique intéressante et puis paf un truc conservateur caricatural qui vient tout effacer d'un coup.
Bref on ne s'assume pas pour faire politiquement correct.
Un Frank Miller cryptofacho est franc du collier au moins

Et pour se marrer : 3 d'un coup !
http://odieuxconnard.wordpress.com/tag/batman/
Je n'avais pas repéré le 1/3 des incohérences du film...
... mais je m'étais bien gardé de qualifier le film de cohérent avec celles que j'avais déjà repérés.

Florilège :
Le lendemain, il se passe des choses ailleurs en ville : à la bourse de Gotham, il s’avère que tous les employés locaux type balayeur ou cireur de chaussures de traders sont en fait de dangereux terroristes armés au service de Bane ! Ne me demandez pas comment ils ont pu en arriver là, peut-être qu’il y a eu une offre massive à Pôle Emploi « Cherche techniciens de surface avec gueules de braqueurs surtatoués« , je n’en sais rien. A contrario, la sécurité locale, elle, ne comprend aucun homme du terroriste masqué (c’est dommage, ses gars avaient déjà plus la tête pour le poste), mais ne remarque pas pour autant que tiens, c’est rigolo le nombre de personnes que l’on avait jamais vues avant qui sont venues travailler ici aujourd’hui avec un gros sac que l’on a pas fouillé.
D’accord, merci. Et si ce ratage ne suffisait pas, on découvre que la réalisation a mis le paquet en faisant que la nuit tombe alors aussitôt sur Gotham, parce que comme Batman ne sort que la nuit, ça arrange tout le monde. Oui, d’ailleurs, dans le film, à plusieurs reprises, on se retrouve de jour, puis de nuit, puis de jour à nouveau… je rappelle que cet argument servait encore, il y a 40 ans, à désigner « les pires réalisateurs » ; aujourd’hui, c’est parfaitement accepté, et la critique ne le note même plus. Heureusement qu’il y a des gens payés à regarder des films.
Et que dire de Bane doué du pouvoir de divination et de téléportation spatiotemporelle : Batman met de nuit le feu à un bâtiment qu'au même moment Bane aperçoit... de jour ! Les faute de raccord au montage à 2 balles sont inadmissibles au vu des 250 millions de dollars investis dans le film. Autrefois on aurait crié au nouvel Ed Wood, aujourd'hui cela passe comme une lettre à la poste (Prométheus, Skyfall...)
Ce genre d'incohérences ringardisantes facilement évitables horripilent. Mais quand on les évoque chez les blasés d'en face, on est catégorisé troll rageux.

Juste comme ça : comment l’ami Bane a fait pour savoir où se trouvaient ces locaux (et même qu’ils existaient), sachant que seuls Fox et Bruce en connaissaient l’existence et qu’ils n’apparaissaient dans aucun document (ce que Bruce pouvait confirmer grâce au « table rase » à chaque instant, puisqu’il affirmait le posséder) ? Et bien là encore : divination. D’ailleurs, il savait même comment était rangé la salle, puisqu’il a fait un trou pile au bon endroit, pour faire choir une batmobile sans même l’endommager, ni dégringoler les étagères alentours.
Nicolas Cage serait apparu dans cette scène, je n’aurais même pas été étonné, c’est dire.
mdr !
Albéric
Albéric
Nécromancien

Date d'inscription : 16/01/2012

Revenir en haut Aller en bas

White Square Re: le Batman est immortel : les films de Nolan

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut


 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum